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EAN : 9782818014295
208 pages
P.O.L. (01/10/2011)
3/5   2 notes
Résumé :
Avoir faim, ce n'est pas un crime. Mais, lorsque c'est au commissaire Liberty que pareil manque survient, ça peut vite en susciter un. En fait, le premier assassinat de la journée, dans lequel il n'est pour rien, a eu lieu dans une cuisine, ce qui a tout pour ouvrir l'appétit. Le malheur est qu'il est contre toute procédure de manger les pièces à conviction. Le gros Wallance, boulimique dès qu'il s'agit de meurtres, compte avoir quelque chose à se mettre sous la den... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le commissaire Wallance Liberty vous connaissez ? Alors c'est les héros qu'à créer en 2004 Raphaël Majan.
Liberty ce trouve une vocation tardive c'est à cinquante ans que le commissaire fait ses débuts dans la singulière carrière de serial killer au service de la sécurité. le commissaire n'est pas un imbécile qui tue pour se bâtir un palmarès. Non il pense oeuvrer pour le bien de la société.
« Si, après chaque meurtre, on arrêtait immédiatement le premier ou le deuxième venu, il n'y aurait plus de crime impuni, et la police gagnerait un temps fou qu'elle pourrait consacrer à des opérations de sécurité pour rassurer la population », écrit dans un de ses carnets le commissaire Wallance, avant d'assassiner lui-même pour mieux prouver l'efficacité de sa méthode.
A raison de 4 polars par an entre 2004 et 2011, Lyberty a sévi tous azimut. Furieux appétit est la suite et surtout la fin des aventures du commissaire Liberty. J'ai envie de dire il était temps. Car si j'ai bien aimé le ton désinvolte des premiers épisodes, la lecture de cet ultime épisode m'a semblé laborieuse.
L'histoire : le commissaire Liberty s'est réveillé avec la faim au ventre. Dans le restaurant du père Filoutier, voisin du commissariat, le commissaire devient le souffre-douleur des uns et des autres qui l'empêchent de se rassasier avec pour conséquence de transformer les innocents en victimes ou en coupables.
C'est à nouveau un roman noir décalé doublé d'un polar amoral que nous propose l'auteur. Mais j'avoue que'ici il a tiré un peu trop sur la corde alors Attention à l'overdose

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ça ennuie Wallance de devoir refaire du chemin, surtout avec un concierge, même s’il n’est pas snob ainsi que le prouve son désir perpétuellement inassouvi pour Nathalie Malicorne, une subalterne, du moins trouvera-t-il peut-être une boulangerie ou une charcuterie ou un Franprix où ce sera moins cher sur la route. Pas du tout, c’est bien dans l’immeuble mitoyen du commissariat que repose le cadavre de Georgette Viloumel, mais mitoyen de l’autre côté, de sorte qu’il n’a qu’à passer devant le commissariat où nulles victuailles ne sont en promotion pour finalement l’atteindre.
Il y a des policiers partout, il aurait pu deviner tout seul que c’était là si la faim n’avait manifestement sur son intellect le même effet que sur son estomac, à savoir que ça glougloute dans son cerveau, aucune pensée consistante ne lui vient à l’esprit.
– Ah, quand même, commissaire Liberty, dit Nathalie Malicorne en regardant sa montre dès qu’elle le voit dans une inversion des rapports hiérarchiques qui lui semble à la fois une folie et une honte.
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Aucune agitation dans l’immeuble du crime quand il y parvient. Il tape à la loge du concierge.
– Oui ? dit le type.
– L’assassinat, je vous prie, c’est quel étage ? dit Wallance.
– Qu’est-ce qui vous prend, commissaire Liberty ? dit le type en le regardant sur un ton qui aurait pu facilement lui valoir le premier rôle dans Le Mépris si Jean-Luc Godard n’avait opté pour une actrice mieux roulée.
Son surnom qu’il déteste, conséquence de sa quasi-homonymie avec le personnage de L’homme qui tua Liberty Valance, les contraintes de bon voisinage ont donc fait qu’il est même connu et employé par un concierge, ça l’agace. Mais c’est vrai que ce concierge s’ennuie et est toujours fourré au commissariat où il a pu apprendre pas mal de petites choses sur Wallance.
– Georgette Viloumel, vous n’allez pas me dire qu’elle n’a pas été assassinée ? dit-il désagréablement.
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Encore en train de dormir, commissaire Liberty ? Vous vous étiez justement payé un compagnon cette nuit ? dit Fagis.
Wallance déteste ce collaborateur arriviste avide de lui prendre sa place et dont seule la lâcheté tempère l’ambition, comme la paresse de Gou son incompétence déjà évoquée. Malgré tout, il préfère que ce soit un coup de fil professionnel plutôt qu’un familial, comme la dernière fois qu’on l’a dérangé au milieu de la nuit et que ça cumulait les inconvénients puisque c’était en tant que commissaire que sa mère et sa sœur voulaient alors lui parler. La deuxième phrase de Fagis fait allusion aux ragots qui courent sur l’homosexualité de Wallance sous prétexte que le jeune Kevin Rocamadour est amoureux de lui et que le commissaire ne parvient jamais à faire cesser de manière convaincante.
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Ses relations avec ses voisins ne sont pas telles qu’il puisse se permettre d’arriver à trois heures du matin chez aucun d’eux en réclamant une petite omelette, fût-elle nature, ou même un quignon de pain sans risquer d’être mal reçu – rares sont ceux qui y parviennent. Il ne lui reste qu’à ne pas manger, c’est-à-dire se recoucher sans trop s’énerver et se rendormir à l’heure où il se rendormira quitte à faire derrière une matinée aussi grasse que le petit déjeuner qui l’égaiera. Après tout, il n’a rien de spécial de prévu ce matin. Pour une fois, il peut bien arriver en retard, quand on pense que Gou, ce divisionnaire aussi incompétent que paresseux, est rarement là avant midi les jours où il n’arrive pas franchement pour le thé. Il restera plus tard ce soir, voilà tout.
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Lui revient en tête le fameux proverbe « Qui dort dîne » qui le fait encore plus enrager de s’être réveillé, comme si une bonne nuit de repos l’aurait laissé repu au matin, en tout cas inaccessible aux atteintes de la faim, avant qu’il se souvienne qu’il a pour habitude de reprendre les béotiens, ou simplement les imbéciles, qui donnent cette interprétation de l’adage alors qu’il s’agissait seulement, dans le sale vieux temps, de prévenir les clients d’une auberge que ceux qui avaient l’intention d’y passer la nuit seraient également tenus d’y prendre leur repas du soir. Le Moyen Âge, déjà, connaissait la sauvagerie du capitalisme. Il ne trouvera aucun restaurant d’ouvert dans le quartier à cette heure-ci et ce serait de toute façon des frais exagérés.
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Video de Raphaël Majan (1) Voir plusAjouter une vidéo

Raphaël Majan : Le Collège du crime
Les vieux camarades de Wallance au Collège évangélique Jésus de Voltaire auraient pu continuer à vivre en paix si ne leur était venue l'idée incongrue d'inviter à une réunion d'anciens élèves celui qu'ils traitaient si mal à l'époque. Mais l'adolescent est devenu commissaire et ne laisse plus rien passer à ces arrivistes qui estiment avoir mieux réussi que lui, à la fois...
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