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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Beyrouth, mai 1964. Simone, la fille cadette de Chakib Khattar, notable chrétien du quartier Marsad, fuit la demeure familiale avec Hamid Chahine, bras droit de son pére....les jeunes gens se connaissent depuis l'enfance et malgré l'estime que Chakib Khattar porte à Hamid, il lui a refusé la main de sa fille. Pourquoi ce refus? ...Cet enlèvement ravive d'anciens conflits et de vieilles rancoeurs .Le chef de famille retrouve sa fille, empêche le mariage et renvoie Hamid.. Simone s'éloigne des relations familiales, part avec un diplomate anglais qu'elle épouse sans en informer sa famille, au cours d'un voyage en Iran....de son côté, Hamid part travailler en Arabie oú il développe un commerce prospère d'eau de lavande...Viennent les années soixante - dix et les troubles qui déstabilisent le Liban. La demeure de Chakib Khattar, située dans la partie ouest de Beyrouth à majorité musulmane se retrouve en premiére ligne..En réalité " le dernier seigneur de Marsad" est une grand saga familiale au souffle puissant, sans temps mort : un pére autoritaire à la tête d'une florissante usine, implacable, hautain et craint, un homme de clan, désireux de transmettre son pouvoir et qu'aucun de ses cinq enfants ne se montrera digne ou capable d'exercer....qui occupe une position dominante, aussi bien politique, économique que sociale, un amour impossible et un secret de famille qui provoque l'implosion de la cellule familiale.... C'est surtout un document puissant, passionnant , foisonnant sur la société Libanaise de la seconde moitié du XX° siécle. le lecteur découvre , à travers l'histoire de la famille Khattar et du quartier Marsad, les relations entre les membres de la communauté chrétienne, à l'origine majoritaire dans cette partie ouest de Beyrouth, le jeu des alliances entre les différents clans et les compromis avec la communauté musulmane...
Le puissant Chahib Khattar s'emploie à maintenir, le plus longtemps possible, l'équilibre fragile,ô combien, sur lequel repose son univers, mais les grandes familles chrétiennes partent progressivement vers les quartiers est.... Il se heurte alors à des éléments exterieurs, ignorants de l'histoire de Marsad et engagés jusqu'au bout dans une logique de violences, perquisitions , menaces , enlèvements, manifestations, combines,.radicalisation....
L'écriture de Charif Majdalani est imagée, à la fois simple et prenante , limpide...ce récit captivant nous transporte des grandes demeures de Marsad aux villages écrasés de chaleur de la plaine de la Bekaa.
L'histoire de la famille Khattar se lit intensément, comme un conte oriental sur la vanité du pouvoir, de la richesse et ses illusions semblables..... à la fin d'un certain monde, met une lumiére crue sur le Liban des années 60 et 80! Une tragédie sur fond politique et religieux.....
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Il existe une époque où le Liban était un paradis...pour certains.

Qui se souvient encore de ce pays magnifique dans la prospérité économique et la paix des années 60, avant les grands bouleversements politiques ?

Pour les grandes familles patriciennes chrétiennes du Liban, le milieu du 20ème siècle a été une période faste, où les relations entre communautés catholiques ou orthodoxes se faisaient par le commerce, les affaires, la politique, et un voisinage de bon aloi, entre soumission et dépendance, domination et paternalisme.
Chacun connaissait sa place et savait y rester.

Quelles raisons poussent le seigneur Chakib à s'opposer au mariage de sa fille Simone avec Hamid, qui a toute sa confiance professionnelle en étant son bras droit? Question de notabilité, de religion, d'orgueil? Et comment ne pas s'inquiéter avec le chef de famille, de la décrépitude sociale où l'entraine sa descendance?
Il flotte sur le quartier de Marsad un sentiment de décadence, prélude du déclin de la présence chrétienne au Liban, en miroir d'un pays en sursis.

Sur fond de destin familial, Charif Majdalani, tel un conteur oriental, nous entraine dans un pays et une société exotiques par ses codes et traditions, ses personnages picaresques, au fonctionnement proche du tragi-comique.

J'ai retrouvé le même plaisir de lecture que celui ressenti avec "Histoire de la grande maison" paru en 2005.
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Sans aucun doute, le dernier seigneur de Marsad c'est lui, Chakib Khattar, qui règne en maître sur le quartier ouest de Beyrouth, au Liban. Sa famille a construit sa réputation et sa richesse au fil des générations, profitant de la guerre pour s'enrichir, acquérir des terres et ouvrir des usines. Chakib Khattar est l'héritier de ce nom respecté, qui lui confère du pouvoir et de l'autorité sur ces concitoyens. Mais à quoi lui servent cette influence et ce patrimoine s'il ne peut les transmettre à ses descendants ?

C'est là tout le problème qui ronge Chakib, pourtant père de cinq enfants mais dont aucun ne se montre digne de lui succéder… En effet, Simone, sa préférée, vient de s'enfuir avec Hamid Chahine, qu'il a élevé comme son fils, couvrant de honte toute la famille. Michel, son aîné, se désintéresse complètement de l'entreprise familiale, tandis que ses autres filles, Julie et Rayya, ont épousé deux idiots ! Et enfin, il reste Elias, le petit dernier, « l'intellectuel » de la famille qui préfère s'engager dans la révolution… Comment, dans de telles circonstances, Chakib Khattar peut-il faire perdurer la gloire de son nom ?

Si tout commence par une histoire d'amour contrariée, celle des deux fugueurs, très vite le roman s'enrichit d'une nouvelle dimension, à la fois politique et historique. Charif Majdalani, à travers le portrait de cette famille libanaise bourgeoise, dresse l'histoire d'un pays en pleine mutation, fragilisé par la perte de ses valeurs et par des conflits religieux et politiques. Les clans se disloquent, les ennemis d'hier deviennent les amis de demain pour faire face à l'invasion des musulmans dans une région essentiellement chrétienne. L'intérêt augmente au fur et à mesure pour ce père de famille droit et attaché aux traditions, qui mène un combat perdu d'avance pour sauver ce qu'il a de plus précieux : le prestige de son nom. Un combat mis à mal par ses propres descendants… « le dernier seigneur de Marsad » est un roman dense et captivant, qui nous entraîne dans son histoire et dévoile ses enjeux par petits bouts. L'auteur dépeint avec talent l'histoire d'un quartier, d'une époque à travers celle d'un pays. Une très belle découverte !

Un énorme merci à Libfly et au Furet du Nord pour cette opération « On vous lit tout » qui m'a permis de découvrir cet auteur talentueux!
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Le Dernier seigneur de Marsad raconte la chronique familiale des Khattar, clan grec-orthodoxe originaire de Marsad, faubourg de Beyrouth, des années 1870 aux années 1980. Ascension sociale de cette famille de menuisiers qui sut profiter de la Première Guerre mondiale pour spéculer, des alliances avec des notables chrétiens, de l'acquisition de terres et d'un domaine dans la montagne. Chakib, le dernier seigneur, règne sur son quartier, son usine de marbre, le village de Kfar Issa avec une autorité quasi-féodale. Il distribue ses largesses à ses vassaux campagnards, est entouré d'une véritable cours en ville, fait et défait des élections et veille à maintenir son influence jusque dans les soubresauts de la guerre civile, quand Marsad se vide des chrétiens qui rejoignent Beyrouth-Est et que les musulmans réfugiés investissent les demeures restées vides.

C'est en seigneur que Chakib règne. Son souci est la transmission de son patrimoine, son usine, son domaine, son prestige. Son fils aîné, dépensier, volage et superficiel n'est pas capable de lui succéder. Il a bien des gendres, mais ils ne valent pas mieux. le plus jeune fils Elias, serait brillant. Intellectuel, il épouse la cause des Palestiniens et des communistes et ne saurait prendre la direction de l'usine...

En lisant cette saga, on assiste aux mutations du Liban pendant un siècle, on découvre les rivalités, les subtilités des équilibres de pouvoir entre les clans, les communautés, les alliances parfois contre nature. La guerre s'installe à Marsad, respectant d'abord l'autorité du notable puis s'enfonçant dans la destruction, le chaos, et la spéculation foncière.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Les récits de splendeur et décadence font les plus belles histoires. Et les meilleurs romans. le dernier seigneur de Marsad raconte les racines de la réussite d'un "nabab" de Beyrouth, à la fois capitaine d'industrie, grand commerçant et propriétaire terrien, dont l'influence va peu à peu décliner, jusqu'à la déchéance, dans un Liban de plus en plus déchiré et aussi, c'est l'un des thèmes forts, son impuissance à transmettre. le livre de Charif Majdalani est le roman d'un homme, d'une famille, d'une communauté, d'un quartier, d'une ville (Beyrouth) et d'un pays. le style de l'auteur, élégant, racé et chatoyant fait merveille. Si le dernier seigneur de Marsad est centré sur un personnage hors du commun, il ne néglige pas pour autant les "seconds rôles", les portraits de femmes, en particulier, sont remarquablement dessinés. Et puis Majdalani n'oublie jamais la toile de fond, l'histoire passionnante et mouvementée de son pays durant la plus grande partie du siècle dernier. Tous ces ingrédients amoureusement cuisinés donnent un roman riche en couleurs et en épices, anecdotique (dans le bon sens du terme) et intime, politique, social et universel.
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Un livre lu en 2013dans le cadre de l'opération « On vous lit tout » organisée par Libfly et le Furet du Nord, merci à eux.

Un roman fin d'époque, de règne. La naissance aux forceps d'un nouveau Liban à travers les déboires d'une riche famille chrétienne. Comme dans tout clan familial, il y a une personne clef. Ici aucune surprise, il s'agit du Père. Patriarche dans toute sa splendeur, il impose ses volontés à sa famille, ses alliés, ses partisans etc. Mais tout va basculer. La grande Histoire est ici narrée sous la forme de la petite histoire de la famille Khattar. le roman part d'une péripétie un enlèvement de jeune fille, pendant la suite il est question d'enfant illégitime, de politiques, d'affrontements inter religieux.

Certains aspects de ce roman sont réussis, on sent la fin d'un monde, d'une époque. L'auteur nous embarque avec lui dans un Liban d'avant guerre.

Par contre je trouve dommage de ne pas avoir creusé certains personnages et je n'ai pas compris le rôle que jouait le narrateur. C'est une sorte d'observateur. Un ami des enfants, dont le père a été floué par le patriarche. J'avoue n'avoir pas compris ce que ce personnage apportait dans l'histoire. C'est un procédé courant dans la littérature (Grand Meaulnes, Grenouille de Mo Yan) mais dans ces romans les narrateurs jouent un rôle plus ou moins impliqué.

« le quartier en avait connu d'autres, bagarres entre chefs de clan, fusillades, intrusions des habitants de Basta ou meeting politiques houleux, mais rien ne marqua davantage les esprits que l'enlèvement de la fille cadette de Chakib Khattar, au matin de cette journée de mai 1964.»
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Je n'avais guère apprécié, ni même achevé, la lecture de "L'empereur à pied" de Charif Majdalani auquel j'ai donné une seconde chance en lisant, jusqu'au bout cette fois, "Le dernier seigneur de Marsad". Mon opinion première sur cet auteur évolue : j'ai apprécié son habileté à décrire un déclin inclus dans un autre, celui d'une famille dans un pays en plein désarroi.
L'histoire se passe à Beyrouth et commence par l'enlèvement de la fille du personnage principal, un riche notable chrétien orthodoxe ; elle s'achève par une révélation inattendue. L'intérêt du roman réside d'une part dans le subtil entrelacement de l'histoire d'une famille avec celle du Liban au cours du XXe siècle (jusqu'à la fin des années quatre-vingt) et, d'autre part, dans ce savoir-faire tout oriental qu'a l'auteur de mêler récit et légende, faits avérés et hypothèses. On pense de nouveau à cette vérité qui nous est rendue au travers de mille morceaux d'un miroir brisé...

le destin du patriarche attaché à son nom et à son pouvoir sur les personnes et les biens est tragique : ses enfants lui échappent et ne s'impliquent pas dans la survie de son entreprise. La lutte avec un clan adverse, la demande implicite de protection de la part d'insurgés, les relations sans animosité avec les voisins sunnites, l'effondrement physique et financier du parc immobilier, les opportunités saisies par les uns aux dépens des autres en temps de guerre civile, le contraste entre les faits de guerre dans la ville où l'on ne sait pas toujours qui se bat contre qui et le calme pastoral de la grande propriété des contreforts du mont Liban sont contés sur fond de déclin de l'influence des chrétiens face aux sunnites, chiites et autres druzes.
A la manière d'un capitaine restant seul à bord lors du naufrage, le personnage principal maintient son attitude (son illusion ?) jusqu'à la mort ; cela nous le rend attachant malgré son égoïsme.
Ce roman (écrit avec une élégante maîtrise du français) raconte le destin d'un homme du passé débordé par un monde changeant trop rapidement pour qu'il puisse y avoir encore quelque prise. C'est cette inaptitude à s'adapter aux changements qui donne un caractère universel à cette fiction à la fois réaliste et subtile : l'intransigeance obstinée finit par tuer.
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Nous sommes en mai 64. La fille de Chakib Khattar a disparu. Elle a été "enlevée" par son amoureux, employé de son père, Hamid. Son père va tout faire pour tenter de la récupérer. Mais il sera obligé de lâcher du lest, face à cette fille qui lui ressemble énormément.
Nous sommes en plein coeur du Liban avec des retours dans le passé pour bien comprendre comment la situation a évolué. Sous fond de guerre, c'est l'histoire d'un homme, le Dernier seigneur de Marsad. Car les hommes riches, vivant dans les quartiers chrétiens de Beyrouth, sont considérés comme des personnes à qui on doit respect, honneur et allégeance.
Dans le cadre du prix littéraire Fnac, c'est le deuxième roman que j'ai décidé de lire. Il est en librairie ce jour, soit le 22 août 2013.
Ce roman ou biographie pourrait-on dire narre la vie d'une famille à Beyrouth, et en particulier du père.
Tout commence avec l'enlèvement de sa fille adorée par son employé. Enlèvement, un bien grand mot pour décrire deux jeunes gens amoureux qui veulent se marier. Tout se finit avec un des protagonistes de l'histoire, Hamid, qui nous éclaire enfin sur ce qui s'est réellement passé entre sa mère et Chakib Khattar.
L'auteur est un ami de la famille. Il narre ce qu'il a vu, entendu. Y a-t-il du romancé dans cette biographie ? Peut-être. de la haine ? Je ne trouve pas. Car on apprend qu'ami des enfants de Chakib, il a éprouvé des sentiments proches de la haine pour celui qui a détruit la fortune de son père.
Dans ce roman, nous retrouvons l'histoire de Beyrouth pendant des décennies. Lorsque certains quartiers de la ville étaient "aux mains" des familles chrétiennes orthodoxes, avant de basculer vers l'islam et se nombreuses guerres pour les prises de pouvoir. Chakib est un homme riche. Il doit sa fortune à son père mais il a su la faire fructifier. Il est comme un pacha dans son quartier. On l'écoute, on vient le voir, on veut avoir son aval. Il a également de nombreuses accointances politiques pour continuer à rester celui qui il est. Mais il cache un profond malaise. Il n'est pas assez cultivé et cela lui pèse même s'il tente de ne pas le montrer.
Comme tout père d'une nombreuse famille, Chakib ne veut pas que sa fille, en se mariant, descende d'un rang. Mais au fur et à mesure, on se rend compte qu'il existe un secret. Et ce secret, qui sera plus ou moins révélé, hantera le père toute sa vie. D'ailleurs, il ne connaîtra jamais la vérité. Chakib a plusieurs enfants. Et celui qui doit hériter ne le comble pas. le plus jeune s'engage dans la révolution, ce qui ne plait pas à son père et les filles, n'en parlons pas. Ces enfants profitent de la fortune familiale. Un seul aurait pu s'en sortir, Hamid, ce garçon à qui il a permis de venir vivre chez lui, de faire des études, et de trouver sa place dans l'entreprise familiale. L'éducation est rigide, très stricte.
Les auteurs étrangers me permettent de découvrir une culture, une vie différentes. Mais cela se rapproche de la notre, tout de même, de ce qui a pu se vivre dans les campagnes, lorsqu'un père fait la pluie et le beau temps, que sa femme n'ose pas parler, qu'elle acquiesce à tout, qu'il ne peut rien faire contre ses enfants, ses héritiers et qui tente d'être le seigneur dans son village. Mais il y a également ces croyances, cette religion, beaucoup d'histoires, mais aussi des légendes.
Mais il y a cette dimension historique qui est hautement appréciable. Car on vit vraiment de l'intérieur ce qui a pu se passer, même si ce n'est pas détaillé comme dans les livres d'histoire. Il n'y a aucun parti pris de l'auteur. Il narre, il raconte, les colères, ceux qui ont tenté de prendre le pouvoir, les changements de régimes pas si faciles que ça, le déplacement des populations qui s'installent dans les maisons vacantes, ceux qui ont fui en laissant tous leurs biens. le Liban change avec les forces de gauche et les Palestiniens qui sont de plus en plus forts. Chakib, jusqu'au bout, restera le pacha de son quartier. Il ne cédera rien malgré les menaces.
Il y a également ces histoires de rivalité entre quartiers, entre seigneurs de quartiers. Ils se détestent, se font la guerre mais ont tout de même un profond respect l'un envers l'autre.
Pour tout vous dire, je lui ai attribué une très bonne note. Un 9/10, ce qui en soi est vraiment très bien. J'ai vraiment adoré. le roman est très bien construit, il n'y a pas de temps mort. Au départ, je pensais que l'histoire ne tournerait qu'autour d'Hamid et de Simone, donc je ne comprenais pas trop le titre. Mais ce dernier prend toute sa signification tout le long du roman jusqu'à la fin. L'auteur nous fait traverser les années, avec des retours dans le passé, pour nous expliquer les caractères des uns et des autres, le déroulé de l'histoire, du passé. Mais tout est bien mené. Les faits se déroulent mais il faut tout de même les comprendre
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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Il m'a été difficile "d'entrer" dans le roman. Ses longues phrases, ses adjectifs rejetés, son vocabulaire local. Et puis, petit à petit, l'entrée dans le récit a pu se faire, j'ai su me laisser porter par le rythme si particulier de la narration.

Tout est un peu alambiqué dans ce roman : les phrases, le décor, l'histoire.

L'auteur prend plaisir à camper les différents personnages et leurs histoires avant que l'intrigue ne commence vraiment.

Mais au final, on est triste du sort du dernier seigneur de Marsad, qui n'a pas su avancer avec son époque ni comprendre ses enfants.

Les paysages libanais donnent envie de partir lire ce roman sur les contreforts de l'Anti-Liban, à l'ombre des orangers, avec quelques pâtisseries locales et du thé à la menthe.

Un vrai dépaysement.

L'image que je retiendrai :

La dernière, celle d'une campagne loin de la guerre, éternelle.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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