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sur 1155 notes
On m'avait recommandé ce livre et du coup je l'ai acheté ! le début m'a beaucoup plu mais j'ai eu vers le milieu un manque d'intérêt... Il y a un passage de quelques chapitres qui m'ont paru longs mais il faut les passer...Pas de problèmes avec le livraison. le livre je n'ai pas apprécié. Adapté au public française, que des clichés. Ayant de la famille russe, et connaissant le sujet ça me dégoûté et énervé plus qu' autre chose, d'ailleurs j'ai regardé les critiques sur les sites russes, toutes mauvaises. Ça ne m'étonne pas. Mais la public européen trouve ce livre intéressant.
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Vive les boîtes à livres ! C'est là que j'avais trouvé le testament français d'Andreï Makine, il y a bien des années. Il y a une semaine, après deux livres de Lydie Salvayre lus coup sur coup qui m'avaient fait douter de la littérature, en désespoir de cause, j'ai finalement tiré ce Testament de la planche où il dormait auprès de deux de ses congénères du même Makine, non lus. Une carte postale s'en est échappée, dont je donne une photo, datant manifestement du Minitel et portant au dos un long mot d'amour à une certaine Emmanuelle : « Tu es mon rayon de soleil... Tu es inimaginable même dans le monde de Walt Disney... » Je la tiens à disposition de l'ingrate Emmanuelle, ou de Didier, le signataire, s'ils se font connaître, de même que la feuille manuscrite qui l'accompagnait, où est listée la signification de certaines images récurrentes qui paraissent dans les rêves.

C'est sous ces auspices équivoques que j'ai commencé le testament français. Et j'ai été aussitôt intéressé, touché, séduit, étonné, ému par ce roman, qui semble si vrai que j'ai cru jusqu'au bout qu'il s'agissait d'un récit autobiographique, et que je l'ai lu très vite – bien qu'il soit d'une belle écriture, ce qui m'incite d'ordinaire à une lecture au pas de montagnard. Presque toute l'histoire se déroule en Union Soviétique. Elle débute au milieu des années 60, alors que le narrateur est enfant (Makine est né en 1957). Au cours d'un été, alors qu'il passe ses vacances auprès d'une grand-mère d'origine française volontairement exilée au bord de la steppe, il est bouleversé par la découverte de la langue et de la civilisation de notre pays. le voilà subjugué, et bientôt déchiré entre une appartenance rêvée à la France – celle déjà lointaine de la jeunesse de sa grand-mère –, et son appartenance réelle au monde russe et à son siècle, marqué par les séquelles de la Grande guerre et du stalinisme. Tout le récit est scandé par les étés que l'enfant, puis l'adolescent, puis le jeune homme passe avec la vieille dame, qui est la véritable héroïne du roman. Les horreurs de la guerre (ces anciens combattants réduits à un tronc que les russes appelaient des « samovars »...) et les exactions du stalinisme effleurent par moments et forment un fond de scène d'une extrême puissance. le roman se termine par un renversement de perspective étonnant, doublé d'un coup de théâtre, lié au fameux testament : mais je n'en dis pas plus.

"Le testament français", publié en 1995, a obtenu le Goncourt (ce qui n'est pas un gage de qualité : Lydie Salvayre l'a obtenu), le Medicis (ce qui l'est beaucoup plus) et le Goncourt des lycéens, unanimité exceptionnelle et parfaitement justifiée.



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Une lecture qui transporte à tel point qu'elle en devient exigeante. Oui, c'est exigeant d'entrer dans un esprit visiblement si riche et si plein. J'en ai presque ressenti, parfois, une certaine appréhension devant cet auteur dont la tête explose de souvenirs, d'idées et de sensibilité, comme un trop-plein émotionnel dont je me suis approchée doucement et avec prudence pour ne pas me laisser emporter.
Ce qui porte le récit, c'est indéniablement la qualité de sa langue. Ce style si littéraire et enlevé s'approche de très près de la perfection. On ne peut que rester béat devant une maîtrise pareille et si esthétique du français par quelqu'un dont ce n'est pas la langue maternelle. Mais cette langue spectaculaire se double d'une sensibilité à fleur de peau, d'un amour profond et presque irrationnel pour la grand-mère et la France, soit, on le comprend rapidement, pour deux éléments qui se confondent dans l'esprit de l'auteur. La France tant aimée, si élégante, c'est une autre part de la grand-mère. La greffe française, si aimée et décriée, c'est la grand-mère qui continue de vivre à travers le petit-fils. Nos ancêtres vivent à travers nous et leurs amours deviennent les nôtres. Makine est condamné par sa famille à porter le poids d'un amour inconditionnel pour la France. Il ne peut y échapper et finit par embrasser cet héritage pesant : mais finalement, c'est l'amour porté à Charlotte qui vainc toutes les appréhensions.
Un parcours profondément original, lucide et réellement splendide, que rien d'autre que cette langue si littéraire n'aurait pu transcrire et rendre intelligible au lecteur. Rarement émotion et esthétisme ne se sont si bien mariés.
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Plutôt bien écrit mais pas vraiment emballé par l'histoire.
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tellement beau
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Pour moi un des plus beau roman français. Une écriture extrêmement élaborée et élégante, qui peut dérouter au départ, mais dont le rythme s'imprime ensuite dans l'imaginaire comme une musique. Ce roman parle d'amour, de transmission de générations, d'enfance. il est bouleversant et vous restera longtemps en mémoire
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Une très belle biographie
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Très bien écrit, un poil philosophique, à ne pas lire en période de déprime !
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