AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 1613 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La phase de reconstruction de grand corps malade en détail. le langage peu parfois paraître cru mais il donne une authenticité au récit. Je craignais des longueurs mais pas du tout, j'ai été absorbée durant deux soirées. Choisi pour une lecture de 3eme / collège
Commenter  J’apprécie          10
Cette chronique de mois en centre de rééducation vécus par l'auteur est facile d'accès et touchante. Fabien, alias Grand Corps Malade, narra avec humour cette expérience difficile et dresse avec habileté une galerie de portraits (patients, personnel soignant) en faisant éloge de la patience et de l'abnégation. Je recommande la lecture de ce court ouvrage même si sa qualité littéraire me laisse sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai jamais été très fan de sa musique mais j'aime beaucoup sa poésie, notamment celle de son dernier album, "Mesdames", qui compte de très jolis duos. Je découvre ici une partie de l'histoire de Grand Corps Malade, qu'il dévoile avec des mots simples dans son livre, "Patients".
Commenter  J’apprécie          40
« Je pensais être l'un des seuls sur terre a avoir eu un accident aussi con, mais j'ai vite compris que c'était extrêmement courant. Il paraît même que les accidents de plongeon (en piscine, en rivière ou en mer) sont la deuxième cause de tétraplégie après les accidents de la route ».


Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, a heurté le fond de la piscine ; J'ai été passagère d'une voiture qui a heurté de plein fouet celle qui arrivait en face. Deux clichés que les statistiques rassemblent. Nos cervicales se sont brisées, nos membres temporairement paralysés (plus brièvement pour moi, par chance). Pour nos 20 ans, le sort nous a privé d'un métier dans nos sports respectifs, nos passions. Pendant un temps, parmi des milliers d'autres, nous avons été patients : un grand et un petit corps malades qui ne se connaissent pas, en cours de guérison quelque part, qui prennent leur mal en patience avec d'autres handicapés. Handicapé n'est pas un gros mot ; c'est l'état temporaire ou permanent d'une personne dont l'autonomie est mise à mal. Pour la retrouver, les patients doivent être… patients. Et « La patience est un art qui s'apprend patiemment ». Devenu le célèbre slammeur que l'on connait, aux textes touchants et percutants, Grand Corps Malade nous raconte son expérience de patient, avec les autres handicapés du centre de rééducation qui l'accueille, en tant que tétraplégique incomplet : progrès motivants, deuils de la vie d'avant, dépendance au personnel hospitalier, petites routines et jeux interdits qui font avancer, resocialisation, remusculation quand c'est possible… Bref, tout ce qui fait qu'un jour, on pourra espérer sortir de là un peu plus autonome qu'on y est entré.


La quatrième de couverture annonce qu'on va retrouver la plume du slammeur dans ce récit empreint de poésie. C'est ce qui m'a attiré dans ce texte : expérimenter la poésie comme résilience. Malheureusement, je n'ai pas retrouvé sa plume ni sa poésie, tout au plus quelques tournures d'esprit. J'ai ressenti beaucoup de distance entre l'auteur et ce qu'il décrit de manière très factuelle, comme pour rester dans l'action plus que dans l'émotion : si on ne sait pas que l'auteur est Grand Corps Malade, qui a vécu ce qu'il décrit, on ne le reconnait pas forcément. Bien sûr, le but de ce texte n'était pas de se plaindre ni de se faire plaindre car, comme on l'a entendu lui et moi, quand on retrouve l'usage de ses jambes « on n'a pas le droit de se plaindre ». Demeure la pointe d'humour nécessaire pour surmonter ces épreuves, une plume recouverte de force et de pudeur. le moins qu'on puisse dire, c'est que vous ne trouverez pas de pathos dans cette lecture, comme un récit raconté longtemps-après et qui ne garde que les grandes lignes tout public. Peut-être n'y ai-je pas trouvé non-plus l'émotion que j'étais venue y chercher, celle que dégagent ses slams. L'auteur évoque des faits mais ne nous fait pas ressentir, comme un écrivain, cette expérience ; les difficultés sont survolées, tout comme l'exacerbation des liens sociaux qui se créent, ou encore l'intensité que prend le moindre événement lorsqu'on est doublement enfermé : entre quatre murs et dans son propre corps. Peut-être n'était-ce pas le but de l'exercice. D'ailleurs quel était-il ? Une manière de faire connaissance ? Un hommage à la vie, à ceux qui se battent, un remerciement à ceux qui soignent ? Un message de combativité, d'encouragement ? Une incitation à relativiser ? Un besoin de se livrer, de fixer, d'exorciser ? Peut-être un peu tout cela. Une leçon de vie en tous cas, qui se lit facilement.


De mémoire, le film était un peu plus incarné. Un témoignage que vous pouvez lire sans crainte qu'il vous prenne à la gorge. Peut-être n'en retirerez-vous pas grande chose d'autre que de faire connaissance avec l'auteur - mais ce n'est déjà pas si mal.
Commenter  J’apprécie          6432
Je m'attendais à des métaphores à foison, à une plume imagée, rythmée, travaillée. Je m'attendais à l'émotion, aux larmes aux yeux, à une empathie étouffante.

Il n'en fut rien.

D'ailleurs, tant mieux, le slam n'est pas fait pour être lu et Grand Corps Malade ne verse pas dans le pathos.

Dans Patients, il relate les quelques mois passés dans un centre de rééducation après l'accident qui a failli lui coûter la vie. le ton est simple, sans fioriture, traversé par l'ironie, l'auto-dérision et une certaine forme de résignation. Grand Corps Malade, fidèle à lui-même, ne fait pas dans la dentelle, il ouvre une fenêtre sur le handicap, sur la différence et sur la résilience, ce monde parallèle qui existe sans que nous, valides, n'en soyons conscients tant que nous n'avons pas à y entrer de force.

Et ça fait du bien de prendre une baffe de temps à autres, de regarder droit dans les yeux ceux que l'on évite habituellement du regard, de prendre à bras le corps ceux que l'on n'ose pas toucher, de donner voix à ceux que l'on ne peut pas écouter et surtout, surtout, de s'entendre dire que derrière un corps mort il y a toujours un homme vivant.

Alors, comme Grand Corps Malade, je vous invite à mettre le feu à votre vie, à la peindre avec vos propres couleurs car, si vous regardez bien, vous verrez que même le béton peut être en fleur.
*******************************
Pour échanger sur ce livre et sur bien d'autres, n'hésitez pas à me rejoindre aussi sur Instagram !
Lien : http://www.instagram.com/les..
Commenter  J’apprécie          100
Commenter  J’apprécie          00
J'ai vu le film, plutôt réussi, drôle et sensible.
Je connais le chanteur dont j'apprécie les chansons et les textes, prêt à partager de belles émotions.
Je viens seulement de lire le premier roman de Fabien.
J'ai retrouvé l'histoire .... j'ai apprécié quelques passages .... comme des mots échappés de ses poèmes.
Mais
La mayonnaise n'a pas pris, l'art du roman est autre chose, les liaisons entre les différents plans ne sont pas harmonieuses, j'ai juste eu l'impression de lire le scénario du film ....
Savoir écrire des poèmes, savoir les réciter et nous faire partager l'émotion est une chose.
L'écriture d'un roman est autre chose.
Revoir le film avec plaisir... écouter ses textes avec plaisir ... mais je m'arrêterai là.
Commenter  J’apprécie          113
À la suite de son accident, Fabien raconte ses rencontres avec d'autres patients, le personnel soignant, ses progrès. Sur le ton de l'humour sur un sujet douloureux, il nous livre quelques anecdotes qui se déroulent au centre de rééducation.
Commenter  J’apprécie          20
Un livre de témoignage bien construit qui part de l'accident, du verdict ("tétraplégique incomplet") jusqu'à la fin de la rééducation. Un livre facile à lire qui permet de s'identifier facilement. Comment aurait-on vécu les choses à sa place ? Je m'attendais à une écriture proche de son écriture de slam, c'est un peu moins riche...
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre est le récit du passage de l'auteur en centre de rééducation après un grave accident qui le laisse tétraplégique. Il décrit le quotidien des patients et des soignants, les évolutions des uns et le désespoir d'autres mais ne tombe pas dans le pathos ce qui en fait un ouvrage intéressant et agréable à lire.

L'évolution positive de son propre cas permet sans doute un peu d'optimisme, il est atterrant de constater que la plupart des pensionnaires de ces centres sont des jeunes gens, et que les causes principales sont des accidents de piscine ou de voiture.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          161




Lecteurs (3234) Voir plus



Quiz Voir plus

Patients de Grand Corps Malade

Comment s'appelle «Grand Corps Malade»?

Flavien Marsaud
Fabien Marsaud
Jean Marsaud
Kevin Marsaud

10 questions
551 lecteurs ont répondu
Thème : Patients de Grand Corps MaladeCréer un quiz sur ce livre

{* *}