Quelle déception. Mon Dieu, quelle déception.
J'en attendais beaucoup de ce livre. Je connaissais l'auteure grâce à son roman « La déclaration » que j'ai lu il y a 2-3 ans. J'avais beaucoup aimé son style, les personnages qu'elle avait créés, et l'ambiance qui se dégageait de son roman. Et je crois que j'en attendais trop par rapport à «
Sentiment 26 ».
J'ai aussi eu un autre problème : juste avant de démarrer ce livre, je venais de finir « Insurgent », le tome 2 de la saga « Divergent » de
Veronica Roth. Je suis littéralement tombée amoureuse de ce livre ! Enfin, ce n'est pas le sujet. En commençant le roman de
Gemma Malley, de style similaire à celui de
Veronica Roth (dystopie mêlant histoire d'amour et catastrophe sociale, et où les personnages sont enfermés dans une société extrêmement contrôlée), je ne cessais donc de comparer les deux. Et pour moi, « Divergent » gagne le match haut la main.
A la lecture des premières pages, déjà un point négatif. J'ai vraiment eu l'impression de prendre l'histoire en cours de route. Les éléments de cette dystopie se sont mis en forme dans le désordre. Au niveau des personnages, j'ai cru avoir raté des choses, j'ai eu le sentiment de devoir les connaître avant même de commencer l'histoire, comme si il y avait eu un tome précédent dont la lecture était indispensable pour comprendre le début de ce livre.
Toujours dès les premières pages, on sent notre héroïne Evie très (trop) obéissante, naïve. Pourtant, on perçoit un côté obscur et rebelle en elle, qu'il aurait été intéressant de développer. Mais pour moi, Evie est restée lâche et peu courageuse tout au long du roman, et son côté rebelle n'a pas évolué.
Une autre chose m'a gênée : c'est l'écriture à la troisième personne et au passé. C'est vrai que j'ai l'habitude de lire des romans écrits à la première personne, et dan ce cas, l'écriture au passé m'a dérangée, sans que je sache pourquoi. Ceci est tout à fait personnel. J'ai également trouvé l'écriture de
Gemma Malley, d'une façon générale, un peu trop simple, je dirais trop « scolaire ». Ce n'est pas une chose que j'avais remarquée dans « La déclaration », peut –être parce que j'étais plus jeune.
Parlons personnages. Très peu attachants. Niais et sans personnalité. On peut faire beaucoup mieux en termes de personnages dystopiques. Je m'attendais à ce que les gens de la Cité n'éprouvent aucun sentiment, comme l'indique la quatrième de couvertures, ce qui aurait pu être très intéressant, or ils sont uniquement altruistes à l'extrême.
Pour l'ambiance, je l'ai trouvée neutre. Je n'ai pas ressentie d'atmosphère particulière, vous savez, ce qui fait que quand on repense à un roman que l'on a lu, on ressent tout de suite dans quel état d'esprit nous a mis sa lecture. Et bien là, l'histoire s'est déroulée platement, si bien que quand je repense à
Sentiment 26, je me dis « ouais, c'est un livre que j'ai lu. Mais … Voilà quoi. » Et le peu d'actions (inintéressantes) qu'il y a dans le livre ne m'encourage pas à relever ma critique. Je me suis clairement ennuyée, et j'avais hâte que l'histoire se termine.
Enfin, vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce livre « sans plus », sans vraiment d'intérêt. Certains disent que c'est la base de la dystopie, moi je dis qu'on peut faire beaucoup mieux.
Je voudrais terminer en disant que cet avis et tout à fait personnel, et je sais que certains ont beaucoup apprécié ce livre. Ne me jetez pas la pierre, voici ce que j'ai ressenti en lisant ce roman, mais je prends conscience que ce n'est pas le cas de tout le monde.
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