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3,27

sur 231 notes
Une dystopie moins élaborée que d'autres, mais qui reste intéressante.
Je précise ici que je n'ai pas lu "Delirium" ni "Uglies", puisque d'autres auteurs de critiques y font allusion.

Pour ma part j'ai trouvé des ressemblances avec Huxley, j'ai vu que je n'étais pas la seule et ca me paraît normal, des ressemblances avec l'aspect très codifié du Système et de la Cité, par rapport à l'univers inventé par Huxley, et surtout, ce fameux Système qui étiquette les personnes de A Admirable, B Bienfaisant, C Convenable aux "moins recommandables" d'Déviant et E... Exécutable, car on finit par apprendre le sens de cette étiquette E rouge sang qui fait si peur ... Evie, la jeune héroïne, est d'ailleurs étiqueteuse.
On pense forcément un peu aux Alpha ... Epsilon ... au système social particulier mis en place dans "Le meilleur des mondes". Ca fait aussi penser au système de notation à l'anglo-saxonne, avec des lettres et non des nombres sur 10 ou plus souvent sur 20, comme on a souvent en France.

Et puis, ce système concerne aussi les métiers : en général, malgré un choix apparent de métiers, il convient de suivre les traces de son père (pour les garçons) ou de sa mère (pour les filles), et de ne jamais innover.
Comme Evie le pressent, c'est aussi l'occasion pour le parent d'avoir un oeil sur son enfant jusqu'à son mariage ... Une société de surveillance permanente donc, mais différente de celle de "1984" ... et un remarquable manque d'ascension sociale qui peut rappeler la société actuelle ou des sociétés traditionnelles, où les filles, tout comme Evie, avaient peu d'éducation et ne pouvaient espérer mieux qu'un "bon mariage" ... Les vêtements peu variés rappellent aussi le monde de Cassia dans "Promise" ou la faction des Altruistes dans "Divergente". L'obsession de la productivité, de se fondre dans la masse, de ne pas différer des autres, rappelle encore "Promise" et "1984".

Le triangle amoureux est à peine ébauché puisqu'Evie dès le début aime Raffy, et non Lucas le grand frère de Raffy, un A qu'elle est censée épouser.
Evie me fait toutefois penser à Cassia dans "Promise". Evie est étiqueteuse, et Cassia s'occupe elle aussi de classement. Les deux jeunes femmes sont réservées, plutôt soumises à des sociétés très froides et codifiées, et se sentent attirées par un rebelle, une personne un peu différente des autres.
Lucas, qui sait arborer un masque impassible et ne jamais laisser deviner ses sentiments et émotions, me fait aussi penser au fiancé de Cassia. En revanche, j'avais trouvé plus intéressant le personnage de Ky, moins violent, jaloux et caricatural que Raffy.

Personnellement, je regrette que les personnages soient aussi "cliché", le jeune rebelle violent et colérique, la jeune femme moins attirée par lui dès qu'ils ne sont plus sous l'emprise de la Cité et dès qu'ils ne se sentent plus en train de transgresser l'ordre établi ...

Je regrette aussi que les informaticiens soient toujours les garçons, pourquoi pas une fille ? Pourquoi pas Evie par exemple ? Hormis Logicielle dans les enquêtes de Christian Grenier, je n'ai que rarement croisé des informaticiennes dans les romans, or il me semble que des romans nous permettent aussi de nous identifier, de croire en nos rêves, de casser les idées reçues. Les romans et dystopies sont de plus, remplis de messages à destination des jeunes, ce serait donc l'occasion d'y introduire des personnages moins classiques ... Donc, les informaticiens ici sont Linus (allusion à Linus Torvalds ?), Lucas et Raffy les deux frères. C'était la même chose dans la trilogie précédente de l'auteur, que j'avais bien aimée, pas d'informaticienne.

L'auteur semble reprendre comme dans la trilogie "La déclaration, la résistance, la révélation", le thème du savant fou. Ici, pas d'immortalité promise aux humains qui signent une déclaration et prennent des médicaments, non, mais le Frère, une sorte de prophète délirant, endoctrine un peuple pour mieux le soumettre, après une opération du cerveau ...
Et le Système les étiquette jour après jour, un changement "vers le haut" étant synonyme de grand honneur et de promotion, tandis qu'un changement "vers le bas" annonce une déchéance sociale et parfois l'exclusion ...

Une réflexion intéressante sur les rêves, les dangers touchant un peuple qui a subi de très lourdes pertes lors d'une guerre (laisser les rênes à des fous, des savants fous ? à des gens habités par des rêves curieux et souvent dangereux ? s'en remettre à n'importe qui, pour pouvoir manger et survivre ?), sur les mensonges, les dérives sectaires et l'endoctrinement ...

J'espère qu'Evie mûrira dans une éventuelle suite, et Raffy aussi.
J'aimerais bien en savoir plus sur Lucas et son père, sur Linus, Martha ...
Je pense donc que je lirai la suite.
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Ce livre met, à mon goût un peu trop de temps à démarrer. Pour ce qui est de l'histoire rien de bien originale mais c'est plutôt bien mené. Cité est un endroit où les sentiments extrêmes ont été bannis grâce à l'ablation d'une partie du cerveau. Les habitants sont classés de A admirable à E personne ne sait vraiment ce que cela signifie mais toutes les personnes classées E sont emmenées et ne reviennent jamais. Evie est promise à l'admirable Lucas mais est amoureuse de son frère Raffy. Lorsque ce dernier est classé E, ils décident de fuir avec l'aide de Lucas. Ils découvrent alors la vérité sur la cité et rien n'y est admirable…
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Gemma Malley et sa trilogie La Déclaration semblent être des noms sûrs dans le monde de l'Imaginaire Jeunesse. La sortie du nouveau roman de l'anglaise - Sentiment 26 - le 14 avril prochain aux éditions Michel Lafon est attendue impatiemment par beaucoup.
Surfant sur le veine dystopique de ces derniers mois, ce roman saura gagner le coeur des fans du genre et convaincra peut-être ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de lire une dystopie. de mon côté, si j'ai apprécié la lecture dans son ensemble, quelques éléments m'ont un peu dérangée. C'est sympa et agréable à lire mais pas non plus complètement innovant.

Commençons par ce qui m'a le moins convaincue pour terminer sur une note positive… les personnages. Evie (diminutif d'Evangeline) est l'héroïne. Elle vit chez ses parents, travaille chaque jour à l'étage de l'administration, participe au rassemblement une fois par semaine… C'est une B, une Bienfaisante. Et pourtant, Evie a des pensées impures qu'elle ne parvient pas à réprimer. Elle fait tout pour être une bonne personne, pour se conformer à la société, pour avoir de bonnes pensées et ne pas être un poids pour sa famille mais Evie a un secret… elle vit un amour interdit alors qu'elle est promise en mariage à un A détestable, Lucas. A pour Admirable, le jeune homme agit comme un robot, sans aucune émotions, sans vie. Raphaël (ou Raffy), son jeune frère, c'est tout le contraire… C comme Convenable, il est toujours sur la corde raide, le Système le surveille et redoute qu'il suive l'exemple de son père et devienne un d'(Déviant) ou pire encore… un E.
Toute l'histoire (ou presque) tourne autour de ces trois personnages principaux. J'ai eu énormément de mal avec Raffy, j'ai trouvé toutes ses réactions complètement disproportionnées ; jamais je n'ai réussi à le comprendre. Evie m'a parfois plu, surtout dans la première moitié du texte en fait, lorsqu'elle se pose plein de questions sur le Système, sur sa place dans celui-ci, sur ce qu'elle est… et dans la seconde partie du texte, je n'ai pas compris ses réactions. Enfin si, je les ai comprises, mais je les ai trouvées exagérées, pas naturelles. Je suis sceptique. Lucas est définitivement celui qui sort du lot, à mon goût. C'est le personnage le plus intéressant, le plus creusé ; même si, finalement, il n'y a rien de très étonnant, c'est plutôt bien traité.
Les personnages secondaires sont assez nombreux : le Frère, les parents d'Evie, les nouveaux « amis » de celle-ci dans la dernière partie du texte… mais ils n'ont pas su me convaincre non plus. Trop manichéens peut-être, avec des réactions assez étranges (je pense au passage à tabac au milieu du texte… pourquoi ? Quelles sont les raisons ?). L'un d'eux sort pourtant du lot : le père d'Evie. Je pense qu'il cache des choses et n'est pas seulement celui qu'il semble être… à surveiller de près !

Je suis un peu mitigée au niveau de l'intrigue. Encore une fois, j'ai beaucoup aimé la première partie, la mise en place des choses, la présentation de l'univers et des personnages… mais la seconde m'a déçue. Tout se passe trop vite, sans vraiment de logique en plus. Pour résumer sans trop spoiler, le livre peut se couper en deux parties : la prise de conscience et la fuite dans la première, des réponses aux questions et « l'attaque » dans la deuxième. C'est le côté « attaque » qui m'a gênée. Il arrive trop vite, c'est trop précipité, on y croit pas. En revanche, je reconnais que le texte ne connaît pas de temps morts ; la lecture est donc rythmée, agréable et sans moment d'ennui. Et j'avoue que j'ai été très surprise de découvrir le secret de l'héroïne dans le troisième ou quatrième chapitre alors que les précédents ne laissaient pas du tout présager celui-ci (ou alors je n'ai rien vu venir)… L'entrée en matière est donc surprenante et c'est vraiment dommage que la dernière partie du texte ne soit pas à la hauteur de la mise en place des choses.

Du côté de la forme, de la plume de Gemma Malley que je découvrais pour la première fois avec Sentiment 26, et bien j'ai apprécié mais n'ai rien découvert de particulièrement génial. Comme tous les livres du genre, c'est fluide, agréable à parcourir et fait passer un bon moment de détente ; mais ça s'arrête là.
Je dirais même que j'ai ressenti un petit manque de descriptions parfois même si l'auteure en dit assez pour que le lecteur puisse s'imaginer l'essentiel. J'ai parfois relevé quelques petits choses bizarres au niveau des dialogues : des répliques vraiment pas naturelles, un peu « gamines » (surtout entre Raffy et Evie)… mais bon, il s'agit d'épreuves non corrigées alors peut-être que certains passages seront retravaillés pour la sortie définitive en avril.
Je suis un peu surprise que Gemma Malley ait choisi la troisième personne du singulier pour son récit. En effet, habituellement, on voit plutôt le « je » pour les livres du genre, ce qui permet une plus grande empathie avec l'héroïne et une immersion plus grande dans le monde présenté. Peut-être aurais-je mieux compris les réactions d'Evie si j'avais pu « entrer dans sa tête » ?
Dans tous les cas, je me répète mais la lecture n'a pas été désagréable. Les chapitres sont plutôt courts donc permettent une lecture rythmée.

Finalement, ce qui m'a le plus emballée dans cette lecture, c'est l'univers proposé par Gemma Malley. Ce système avec ces étiquettes basé sur une opération, celle de l'amygdale, qui, une fois retirée est censée rendre les gens « bons ». La société est organisée autour du Guide suprême qui est à l'origine du Système, du Frère qui prêche la bonne parole lors du rassemblement hebdomadaire et d'ouvrages de propagande (Les Sentiments par exemple) qui offrent un exemple de conduite exemplaire. Dans ce Londres futuriste, la population est formatée, chacun surveille son voisin. L'illusion du bonheur est presque parfaite mais quelques éléments rebelles se posent des questions et font évidemment tout basculer…
Le côté « une société vivant dans l'illusion du bonheur, mais en fait complètement emprisonnée et bridée par les dirigeants qui lui font croire tout et n'importe quoi » est intéressant, bien que déjà vu/lu. Que Gemma Malley appuie son histoire sur une opération de l'amygdale (du cerveau) qui reflète les avancées de la science en ce début de XXIe siècle, donne un côté « anticipation » qui n'est pas désagréable et propose de réfléchir sur un hypothétique futur pour la planète… C'est bien trouvé, intéressant… mais pas non plus très innovant.

J'ai peut-être semblé dure dans cet avis et pourtant, j'ai apprécié ma lecture. J'ai dévoré le livre en deux ou trois jours, n'ai eu aucun mal à accrocher et ai passé un bon moment de détente. Mais, à mon goût, il manque des éléments (les évènements de la deuxième partie moins précipités, plus détaillés…) et des choses seraient à modifier (les personnages par exemple) pour que Sentiment 26 puisse passer de « lecture sympa » à « lecture innovante et géniale ». Je pense également que si vous n'avez jamais lu de dystopies jusqu'ici, vous n'aurez pas la même approche que les lecteurs déjà habitués à Divergent, Hunger Games et Compagnie… qui eux, attendent quelque chose de très originale car ont déjà eu matière à réfléchir avec les autres ouvrages.
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J'avais beaucoup aimé la trilogie de "La Déclaration" du même auteur et j'ai été un peu déçue par la première moitié de ce roman qui ne prend tout son sens qu'au regard de la suite. J'ai trouvé l'héroïne, Evie, un peu cruche au début avec son histoire de mariage arrangé et ses états d'âme parce qu'elle se sent "mauvaise".
Ce n'est qu'en découvrant la réalité de cette dystopie après la fuite d'Evie et Raffy de la Cité et leur récupération par les "Rebelles" de Linus qu'on comprend tout l'embrigadement d'une société entière, sous couvert de progrès scientifique, à la manière d'une secte.
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Le système au sein de la Cité classe les gens en cinq catégories de A à E. Evie est B, bienveillante et elle doit bientôt épouser Lucas mais c'est en réalité son frère qui l'attire... Or ce dernier multiplie les transgressions. Comment dans ces conditions continuer à accepter les lois qui lui paraissent toujours plus bancales? Mais bientôt, de façon totalement inattendue, Evie bascule hors de la Cité... Quel monde va t-elle découvrir? Existe-t-il une société juste? Commet lutter?

Un bon livre mais plutôt froid et qui ne tranche pas dans les productions de dystopie actuelles
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Dans ce nouveau livre de Gemma Malley, l'auteure nous entraîne dans un monde où les sentiments n'ont plus leur place. Opérés de l'amygdale du cerveau qui contrôle nos émotions, les habitants de la Cité vivent heureux et étiquetés de A, Admirable, à D, Déviant voire E...
Evie est une B, Bienfaisante. Son avenir semble tout tracé : elle va épouser Lucas, un A haut placé dans le gouvernement et deviendra elle-même A dans l'avenir... Sauf que Evie porte le mal en elle, qu'elle tente désespérément de cacher à sa famille qu'elle décevrait : Evie rêve, Evie pense de mauvaises choses, Evie n'aime pas se sentir à ce point enfermée dans ces règles contraignantes et surtout, Evie aime Raffy en secret. Mais Raffy est un C... Cependant, quand ce dernier devient subitement E, deux alternatives s'offrent au jeune homme : accepter d'être réopéré et enfermé jusque la fin de sa vie, ou fuir. Evie décide alors de le suivre dans sa fuite, au-delà des murs de la Cité, sur le territoire des Maudits...

Sentiment 26 de Gemma Malley est un roman dystopique de 320 pages. Nous y rencontrons une toute nouvelle société au lendemain de ce qui paraît avoir été une troisième guerre mondiale. Une société qui se pose sur un fait plutôt "réel" puisque cette amygdale pourrait réellement être le problème de certaines maladies comme la dépression ou la schizophrénie (des tests sont encore en cours aujourd'hui). Sauf que dans cette société, ce sont tous les sentiments qui sont bannis...

Notre héroïne se nomme Evie et elle a seize ans. Travaillant pour le gouvernement, elle est considérée comme une Bienfaisante. Une vie idéale paraît toute tracée puisqu'elle est promise à Lucas, un A haut placé. Evie est vraiment une jeune fille très attachante (qui me rappela beaucoup Anna de le première trilogie dystopique de l'auteure que je vous recommande soit dit en passant) qui plus est intelligente, réfléchit, patiente, courageuse et sensible. Elle aime Raffy d'un amour sincère même si elle va aussi se découvrir une attirance pour un second personnage.
Le deuxième personnage important du livre est Raffy, alias Raphaël, le beau brun ténébreux. Raphaël est un C en passe de devenir un E. Les E sont des personnes très dangereuses, qu'il faut réopérer et garder sous surveillance à vie. de fait, une personne étiquetée E disparaît de la société et ne revoit plus jamais sa famille. C'est le destin qui attendait Raffy s'il n'avait pas fait le choix de fuir. le jeune homme est tout le contraire de la douce et calme Evie. Impétueux, parfois violent, il se laisse dicter par la colère qui l'habite perpétuellement. Il est néanmoins courageux et protecteur envers Evie mais je l'ai trouvé parfois injuste avec celle-ci. de fait, je n'ai pas trop aimé ce personnage, je trouvais que Evie méritait mieux...

L'histoire du livre est fluide et très agréable. Je ne sais pas si l'on peut parler de suspens à proprement dit mais les pages se tournent agréablement et rapidement. Ici et là, nous avons quelques rebondissements très intéressants. La société de la Cité est très bien décrite même si elle aurait peut-être pu être exploitée davantage. Sauf que c'est un tome unique, du moins me semble-t-il : le livre se suffit vraiment à lui-même et même si on ne sait pas précisément ce qu'il va advenir de certains personnages, je ne ressens pas la nécessité d'une suite...

Quelques défauts ? On pourrait reprocher le triangle amoureux peut-être trop stéréotypé avec le beau brun ténébreux et le beau blond calme et attentif (perso, mon choix s'est porté sur celui-ci...). Mais du côté de l'histoire, je ne trouve rien à lui reprocher. Il manquait un chouïa pour que ce livre soit un coup de coeur... Mais un chouïa de quoi ? Je ne peux le dire.

En conclusion :

Un livre qui se suffit à lui même, avec des personnages attachants et une société très intéressante à découvrir. Pas d'actions de grandes envergures ou de suspens insoutenable, le roman ne s'y prêtant pas vraiment. Des rebondissements bien sentis, une belle histoire d'amour avec des sentiments sincères. J'ai beaucoup aimé cette dystopie que je recommande à ceux aimant le genre et à ceux voulant découvrir le genre et/ou l'auteure. Personnellement, je ne m'attends pas à une suite, je ne sais d'ailleurs pas s'il y en a une de prévue.
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La dystopie fait partie des genres que j'ai commencé à lire l'année dernière et que j'aime beaucoup même si selon moi les 3/4 des histoires dystopiques deviennent souvent lassantes à causes d'éléments qui reviennent sans cesse et qui se ressemblent tous plus ou moins. J'ai découvert la plume de Gemma Malley avec sa trilogie "la déclaration" que j'avais adoré, ce fût donc un plaisir de me replonger dans ses écrits.

Encore une fois, comme dans toute bonne dystopie qui se respecte, l'histoire se déroule dans une société post-apocalyptique dans laquelle une dictature est instaurée et où les gens vivent comme des robots sans avoir le droit de penser, dire ou même rêver comme ils le souhaitent.

Évie fait partie de cette société restrictive, c'est une jeune fille pleine de vie et malgré sa fidélité face aux règles qui régentent leur société, elle n'hésite pas quelques fois à les contourner pour s'octroyer du bon temps auprès de Raffie un ami d'enfance classé d'et surtout le frère de Lucas un A destiné à épouser Evie. Un soir tout déraille, la vie de Raffie est en danger on le destine à passer E autrement dit sa mort est programmée, le temps est compté, Evie et Raffie subtilise une clé qui va pouvoir les aider à partir loin de cette société qui est loin d'être saine.

J'ai beaucoup aimé retrouvé cet esprit dystopique et l'écriture de Gemma Malley qui est toujours aussi agréable à lire. Dans la première partie nous avons toute la présentation des personnages principaux et l'organisation de cette société sous l'emprise du guide suprême, c'est cette partie que j'ai la plus appréciée parce que l'autre partie est pour moi un gros flop que je n'ai pas vu venir. Même si les informations sont intéressantes et nous aident à comprendre le pourquoi du comment concernant la construction de cette société je n'ai pas du tout aimé les personnages de l'extérieur et surtout j'ai trouvé que l'histoire s'essoufflait petit à petit à tel point que j'ai fini le livre en lisant les pages en diagonal.

Une grosse déception, même si l'écriture de Gemma Malley est vraiment chouette et malgré de bonnes bases, je n'ai pas adhéré à l'histoire dans son intégralité. Inutile de préciser que je ne lirai pas le tome 2 malheureusement.

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J'ai lu beaucoup de dystopies dernièrement du coup j'ai un sentiment (sans jeu de mots !) de déjà vu. J'y ai vu beaucoup de ressemblances avec d'autres romans. Pas vraiment de surprise. Les personnages ne sont pas très développés non plus. le démarrage est un peu lent, pour bien insister sur le fonctionnement de la cité. J'attendais un peu plus d'actions. La fin arrive vite finalement avec beaucoup de questions. Tome 2 en vue?
Ceci étant dit, j'ai quand même passé un bon moment. Jai beaucoup aimé le personnage de Lukas (perso j'aurais craqué pour lui au lieu de raffy). J'ai apprécié aussi le fonctionnement de la cité basée sur la suppression des sentiments. C'est bien écrit aussi. Je lirai bien la suite s'il y en a une.
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Une dystopie forte, fortement dérangeante !

Sentiment 26 est un livre que je n'aurais probablement jamais lu si je n'en avais pas eu l'opportunité dans le cadre d'un partenariat.
Et je serais passée à côté d'un chouette roman !

Sentiment 26 m'a fait penser à pas mal d'autres dystopies, avec de petites références empruntées à gauche à droite : le principe des étiquettes comme dans le meilleur des mondes de Huxley, le bannissement des sentiments comme dans Delirium d'Oliver, l'espionnage perpétuel de sa population comme dans 1984 d'Orwell,...
Donc même si ce bouquin est loin d'être innovant, il possède sa propre identité avec son lot de manipulations ! Un récit fort, même fort dérangeant !

Il faut toutefois bien se dire qu'il s'agit d'une lecture jeunesse : il y a bien entendu une grande part de romance. Et ce livre ne déroge pas à la mode actuelle avec son trio amoureux.

Le petit plus, qui fait la force de ce roman, vient du fait qu'à la base l'héroïne se pose déjà beaucoup de questions sur son environnement.
Dans pas mal de dystopies, au début, les héros vénèrent leur système et puis, tout à coup, comme par magie, ils se rendent compte qu'ils sont opprimés et vivent sous une dictature. Une évolution tellement rapide, que j'ai bien souvent beaucoup de mal à y adhérer.
Dans Sentiment 26, Evie sent qu'il y a quelque chose qui cloche ... quelque chose la dérange perpétuellement ! L'auteure a su en faire une rebelle digne de ce nom !

En conclusion, j'ai été ravie de découvrir ce livre.
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2065. Après une guerre qui a plongé le monde dans le chaos, le Guide Suprême a pris le commandement de la dernière Cité. Ce refuge, ceinturé d'une muraille fortifiée, est organisé en différentes castes : de A à D, des citoyens Admirables aux citoyens Déviants. Pour préserver l'harmonie, tous ont subi une lobotomie. C'est la garantie qu'ils n'agiront jamais contre le Système et respecteront les Sentiments, le livre qui régit leur moralité. Et surtout qu'ils ne s'aventureront pas hors de l'enceinte, chez les Damnés – ces odieuses créatures qui hantent la nuit de leurs cris inhumains… Evie, 16 ans, une B, travaille pour le gouvernement et étiquette d'une lettre, jour après jour, l'ensemble des habitants. Promise à Lucas, être froid et distant, parfait A et futur haut dirigeant, elle est en fait amoureuse de son frère Raffy, infréquentable D. Et quand le Système lui ordonne de bannir Raffy sur les terres des Damnés, elle refuse de s'exécuter. Elle trouve un soutien inattendu en la personne de Lucas. Auront-ils la force de s'opposer, ensemble, à la Cité ?

Evie, diminutif d'Evangeline, participe activement au sein de la Cité, afin de devenir parfaite aux yeux de son entourage et d'étouffer ses pensées impures. Malgré ses efforts, elle ne peut nier indéfiniment son amour prohibé, alors qu'elle est promise à un autre. Ce personnage est une héroïne qui manque encore un peu d'audace, peu énergique, mais elle risque d'en étonner plus d'un dans la suite de cette nouvelle saga ! de plus, même si elle est parfois candide et contradictoire, elle ressemble fortement à une humaine de notre époque.

Venons à présent aux deux frères de cette histoire, complétant le fameux triangle amoureux de ce premier tome. Malheureusement, c'est le personnage de Raffy qui m'empêche de noter cette lecture comme un coup de coeur… Même s'il possède de forts sentiments pour Evie, je l'ai trouvé buté, étroit d'esprit et ses actes sont franchement incompréhensibles ! Heureusement que Lucas, son frère, est présent, avec son incontestable charisme et son indéniable altruisme. Quant aux autres personnages, les secondaires en particulier, n'ont pas réellement réussi à me convaincre car ils ont été trop machinéens à mes yeux durant cette lecture.

La plume de Gemma Malley est fluide, mais aussi ravissante. Au début, j'étais peut-être un peu sceptique à propos de cette histoire d'amygdale car l'auteure fournit un extrait provenant de Wikipédia, qui n'est pas la source la plus fiable sur le net, mais cette méfiance s'est vite transformée en engouement ! Sentiment 26 est une entrée agréable dans le domaine obstrué de la dystopie, apportant une petite touche d'originalité. Pourtant, une société contrôlée avec des secrets n'a rien de nouveau, mais l'auteure parvient quand même à créer un univers unique.

De plus, la lecture de ce premier opus est rythmée, succédant de courts chapitres et quelques prodigieux rebondissements, agréable et rapide. L'univers prodigué par l'auteure est également très bien expliqué, apportant les explications nécessaires au bon moment, et très prenant, voire envoûtant. Pour finir, cet élément est certes futile, mais pourquoi le titre comporte le chiffre 26 ? Si quelqu'un pouvait m'apporter une explication, je ne serais pas contre.

Conclusion, Sentiment 26 est, malgré des personnages pas assez creusés, un formidable premier tome dystopique qu'il faut absolument lire ! Maintenant, je pense que je ne tarderai pas très longtemps avant de me plonger dans La Déclaration, qui m'attend sagement dans ma pile à lire, pour retrouver la magnifique plume de l'auteure.
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