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4,04

sur 962 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ouh là là... je vais me faire pourrir...
Je n'ai pas aimé du tout... long, mou, creux...
Je vous dis pourquoi dans mon blog : https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Mais peut-être qu'une critique négative (enfin !) ça relativisera les choses et permettra à ceux qui n'ont pas aimé non plus de sortir du bois...
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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D'emblée, avec un Prix Femina de 535 pages et un auteur qui prend le pari de parler d'évènements fictifs passés au présent on pense tenir en mains un grand truc.
Ainsi, le présent de l'indicatif renforce l'intensité dramatique et laisse venir l'angoisse annonciatrice d'une explosion cruelle finale. Et sur tant de pages ça doit promettre...
Que nenni!
D'abord, l'auteur fait quelques respirations avec l'emploi d'autres temps (comme si Hitchcock, ayant fait le pari d'un film en un seul plan -"La corde"- avec la seule contrainte technique de changer de bobine toutes les 10 minutes, changeait de plan de temps en temps.
C'est la preuve qu'il n'y a pas de dessein grandiose dans la rédaction.
Et en effet, si l'on peut croire un temps, avec le passage sur le hameau composé d'analphabètes de la tête aux pieds, plutôt méchants et avec les pages où le garçon est en compagnie d'un athlète solitaire, qu'il va se livrer tel Louis Ferdinand Céline dans "Voyage au bout de la nuit" à la dénonciation des hommes et de la société conçues comme pourritures intégrales, le propos est finalement bien plus banal: une très longue partie pornographico-érotique assez vulgaire où le garçon apprend le sexe avec une fille "bien" qui lit Sade et le KamaSutra puis, une autre longue partie diatribe contre la guerre avec au passage, 10 pages d'énumérations de noms et de dates de soldats morts.
On termine par 10 pages au bagne et en Amérique du sud...
Bref, une très longue mèche pour si peu de dynamite...
(Simple opinion d'un lecteur lambda, bien entendu)
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Je l'avoue, je n'ai pas fini le Garçon. Ce livre m'est tombé des mains, il m'a laissé froide et indifférente.
Certes, je reconnais les qualités littéraires de l'auteur. Il a un style, une écriture qui lui est particulière. Malgré tout son texte, un récit d'apprentissage, ne m'a pas convaincue. J'ai persisté longtemps, mais l'appel des sirènes d'autres livres ont fini par faire leurs effets.
Sans doute est-ce la faute du genre que je n'ai pas accroché. Ou bien est-ce à cause du personnage principal, pour lequel je n'ai ressenti aucun attachement, aucune émotion. Rien que de l'indifférence. le Garçon ne m'a apporté aucun plaisir de lecture et c'est la première fois que j'ai une telle déception chez les éditions Zulma.
Je réessaierai peut-être la lecture de ce titre, mais j'en doute...
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Cela avait bien commencé entre ce roman et moi. J'appréciais l'écriture de Marcus Malte et le début de l'histoire de ce garçon.
Et puis les pages défilant j'avais de plus en plus de mal, c'est en effet plus un récit qu'un roman et j'ai du mal avec cette forme de texte.

Page 161 j'ai fait une pause, puis j'ai repris mais avec l'envie permanente de lire en diagonale et je n'ai donc pas résisté longtemps et je l'ai lâchement abandonné.

Le format poche est quand même composé de près de 600 pages et je ne me suis pas senti le courage d'aller au bout, dommage car j'aurais quand même aimé suivre la vie de ce garçon.

Il faut dire aussi qu'il passait après un coup de coeur et ce n'est pas une place facile !
Lien : https://pagesdelecturedesand..
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Ouvrage creux, vaseux, prétentieux, ennuyeux et par moment grossier. Dès le début, un flot de répétitions inutiles: "il mange" cité d'abord 2 fois puis 3 fois. Où va l'auteur? Que veut-il nous dire? Plus de 500 pages de radotages fumeux. du remplissage inutile. A quoi peut bien servir les 12 pages de listes de morts au combat à l'intérieur de ce prétendu roman? 5 pages pour détailler la généalogie du gotha des rois d'Europe! le délire ne fait pas le talent. Si ces dames du Fémina ont éprouvé du plaisir à parcourir les passages graveleux, qu'elles sachent qu'il existe des textes comme ceux de Pierre Louys autrement plus digestes. Quand on sait tous les chefs d'oeuvres du passé qui restent à lire et à découvrir plus les livres contemporains d'information comme le dernier Pascal Picq qui lui a quelque chose à nous dire, on comprendra que je perds patience devant cet amas verbeux .
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Le garçon de Marcus Malte me semble écrit d'une de ces tours d'ivoire d'où on méprise en bloc le commun et le nombre, et d'où on valorise, a priori, tout ce qui est marginal ; car il est notoire qu'il n'y a ni bonté ni beauté en société, comme il ne peut y avoir malveillance chez un marginal. C'est un roman au style précieux et ostentatoire. Je veux dire : autant le garçon éponyme est un enfant sauvage mutique et sans instruction, autant est manifeste la grande culture de l'auteur. On croirait presque qu'il avait internet et wikipédia à portée de main pendant l'écriture.

Le garçon est un animal. Il mange, il boit, il dort, il copule. le garçon n'a pas de nom. Il ne parle pas. le garçon est un archétype, il est l'idéal platonicien du garçon, convoqué dans la fiction. Peut-être un fantasme narcissique de l'auteur?
La fille s'appelle Emma, comme chez Flaubert, nous dit le narrateur. Il m'est arrivé d'entendre parler de la bêtise dans l'oeuvre de Flaubert, mais le personnage le plus bête chez Flaubert, ce n'est pas Bouvard, ou Pécuchet, ou Charles, c'est quand même Emma, et de loin. Effectivement, l'Emma de Marcus Malte me semble stupide, mais je ne sais pas si c'était voulu.
« Doute-t-on de la parole d'une femme amoureuse - et chevalière qui plus est? » dit le narrateur. Et de la parole d'un homme amoureux, c'est différent? Elle lui dit : si tu me trompes, je la tue, je te castre, et puis je me tue. Des menaces de violences conjugales, typique d'une femme amoureuse.
La fille parle trop, pendant des pages et des pages de monologue inepte, et le garçon ne parle pas. du coup, ils se rejoignent dans la même vacuité.
1914, mobilisation, le garçon s'engage. La fille est catastrophée, « elle ne comprend pas. Mais le garçon serait-il doué de parole qu'il ne pourrait pas mieux lui expliquer. Les hommes font la guerre : il n'y a pas d'autre explication. » Ben oui, c'est la théorie du genre de l'époque - ou de l'auteur - : ces choses-là sont innées. Ou alors ce serait parce que c'est elle qui a fait son éducation, et lui a appris à être un homme. Enfin, éducation... comme le garçon ne parle pas et n'est pas doué pour l'apprentissage de la lecture, elle a vite laissé tomber ses efforts pour l'instruire : elle préférait coucher avec lui. C'est une vieille fille qui recueille un adolescent orphelin et le met dans son lit, un peu comme chez Molière dans l'École des Femmes, mutatis mutandis.
Le voilà sur le front. Après un premier contact avec l'ennemi où, sous l'effet de l'adrénaline, le garçon s'acharne sur le crâne d'un Boche à coups de pelle, il met à profit l'instinct de chasseur de son enfance sauvage pour devenir un tueur de la nuit froid et silencieux.
Alors, à un moment, je me pose la question : la fille et le garçon sont-ils vraiment sensés être des personnages positifs et/ou sympathiques?
Rien pour me plaire, dans ce livre, beaucoup pour m'agacer. Mais bon, je suis allé jusqu'au bout.
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Que dire ?
Je suis déçue par cette lecture... surtout après lu tous les avis si positifs...
Je n'ai pas été emportée, touchée par l'histoire, je n'ai pas été émue par le garçon, je ne me suis pas identifiée à Emma...
Pourtant je reconnais très volontiers une jolie plume, une très belle histoire d'amour avec des descriptions aussi bien de scènes de sexe que de guerre très réaliste...
Bref...je suis déçue ;-)
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