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Le club des prédateurs tome 1 sur 2
EAN : 9782203088092
56 pages
Casterman (27/01/2016)
3.47/5   36 notes
Résumé :
Londres 1865.

Tandis que dans leurs clubs les gentlemen font bonne chère, dans leurs usines les enfants des pauvres se tuent au travail.

Tout autour, le brouillard dissimule mal les monstres et les criminels. Jack, un petit ramoneur insoumis, voudrait combattre tous ces prédateurs, et en particulier l'effrayant Bogeyman, le meurtrier de son père.

Le hasard va le rapprocher d'une très jeune héritière, Liz, qui pourrait cha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Se tuer à la tâche, ce n'est pas mieux que d'être condamné à mort.
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Ce tome est le premier d'un diptyque constituant une histoire complète indépendante de toute autre. Sa première publication date de 2016. Il a été réalisé par Valérie Mangin pour le scénario, et par Steven Dupré pour les dessins, la mise en couleurs ayant été réalisée Roberto Burgazzoli. Il comporte cinquante-deux pages de bande dessinée. L'histoire se termine dans le club des prédateurs, tome 2 : The party (2017).

Londres 1865. Prison de Newgate. La foule se presse nombreuse pour assister à une pendaison publique. Parmi les badauds du peuple, se trouve le landau de la famille Shepherd, avec la fille Elizabeth, sa mère Antonia et Archibald Williams, chancelier de la cathédrale Saint Paul qui sont également venus voir l'édifiante exécution. Sur son cheval, le docteur Edward Balfour se trouve également dans la foule, avec deux porteurs à pied, et un cercueil sur l'épaule pour récupérer le cadavre de la pendue. Elizabeth lui lance de grands bonjours, rappelée à l'ordre par sa mère qui lui reproche de se donner en spectacle, avec une remarque bienveillante du chancelier indiquant que c'est de son âge. M. Barlow, l'assistant commissioner, est également présent. Elizabeth a pris ses jumelles pour mieux voir l'exécution : sa mère lui indiquant qu'il s'agit d'une dangereuse criminelle, car elle a tué un poissonnier qui l'avait surprise en train de voler dans ses poubelles. La pauvre Jenny avance sur l'estrade, les mains liées dans le dos. le bourreau lui met une cagoule pour l'aveugler, puis lui passe la corde au cou. La trappe s'ouvre, et Elizabeth a un réflexe de recul.

Jack, un jeune ramoneur, sourit à Elizabeth, captant un instant son regard. Puis il s'éloigne, un air de dégout sur le visage, se disant que les petites filles riches sont toujours à faire les belles. Il progresse avec un air détaché dans la foule, et en profite pour mettre la main dans le cabas d'une commère : il réussit ainsi à voler un morceau de savon. Il est interpellé par un bobby qui le reconnaît, surpris que Jack soit devenu un ramoneur : l'orphelinat De Saint-Paul ne voudrait plus de lui ? Jack indique que c'est lui qui est parti, il en avait assez d'être enfermé, il préfère être dehors et avoir faim. le policier constate que Jack s'est enfui comme son père l'année dernière. En effet, il était couvert de dettes : sa boucherie tournait bien, il fournissait la gentry, mais il dépensait la caisse dans tous les lieux mal famés de Londres. Jack s'en va en courant, refusant d'en écouter plus. Il croise Polly qui lui demande s'il n'est pas en train de voler. Il rétorque que c'est toujours plus utile que de prier. Elle a beau faire, le seigneur n'a pas délivré la pauvre Jenny : ils l'ont pendue. Et les riches sont venus la voir mourir en s'empiffrant. Les bourgeois et les nobles sont leurs ennemis, autant que le bogeyman, le croquemitaine, qui a tué son père. Polly lui répond que ce n'est pas vrai : le bogeyman, c'est un monstre alors que lady Shepherd a demandé aux gens de son orphelinat de l'engager. Sans cette lady, ses petits frères et elle Polly devraient les poubelles comme Jenny. Pour Jack, se tuer à la tâche n'est pas mieux que d'être condamné à mort.

Le titre évoque un club composé de prédateurs, mais sans indiquer s'il s'agit d'une aventure tout public, ou d'une bande dessinée à destination d'un lectorat plus âgé. La première page apporte la réponse : l'exécution publique d'une jeune miséreuse sous les yeux pleins de curiosité d'une jeune fille de bonne famille, plutôt un récit pour adolescents et adultes. La mise en couleurs fait montre d'un parti pris entre naturalisme et expressionnisme : une teinte grisâtre pour le mur de pierre, et une teinte maronnasse pour la foule populaire des badauds, pas très gai tout ça. Les pages suivantes tournent au vert de gris, malgré cette séquence qui se déroule en pleine journée. Ça ne s'arrange pas quand madame Shepherd, sa fille et le chancelier vont visiter leurs pauvres dans un quartier miséreux de la capitale britannique. Ça devient franchement étouffant dans l'usine de filature où travaillent des enfants, de plus de neuf ans pour la plupart, mais pas beaucoup plus, le gris se teintant un peu d'acier. La longue virée nocturne s'effectue dans un noir qui n'occulte malheureusement aucun détail, tout en étant très pesant. Il n'y a que quelques cases qui bénéficient d'une ambiance lumineuse moins pesante, mais tout aussi déprimante, quand Elizabeth se trouve dans la sécurité de sa chambre. le coloriste impressionne fortement par sa capacité à imposer ainsi une ambiance lumineuse qui peut donner une sensation d'uniformité monochrome dépourvue de toute fantaisie, tout en conservant une lisibilité facile, sans noyer aucun détail dans ce n'aurait pu être qu'une épaisse bouillasse, qui plus est parfaitement en phase avec le récit.

Le dessinateur impressionne tout autant le lecteur : son investissement se voit dans chaque page, chaque case. Il réalise des dessins dans un registre réaliste et descriptif, avec un niveau de détail élevé. le lecteur peut être pris de l'envie de compter le nombre d'individus composant la foule de la première page, et il se rend compte qu'il arrête après une bonne cinquantaine, préférant continuer à détailler les visages, les coiffures, les couvre-chefs de ceux qu'il n'a pas encore recensés, pour profiter de ce bain de foule, un peu inquiétant il est vrai du fait de ce qui l'a occasionné : une exécution publique. Dans ces cas-là, le lecteur peut être tenté de se dire que l'artiste a tout donné sur la première page pour retenir son attention et que la suite sera plus à l'économie. En fait, la foule est tout aussi impressionnante, compacte et diversifiée en page cinq, alors que la trappe s'est dérobée sous les pieds de Jenny. Jack se déplace dans la masse des piétons, là encore avec un soin rare apporté aux tenues vestimentaires d'époque. le nombre d'employés qui se rend à l'usine de filature épate dans une vue en élévation. le lecteur voit, atterré, tous les enfants qui travaillent sur les machines dans la filature. Il se sent un peu submergé par toutes les personnes dans les allées du marché. Mais il regrette presque leur nombre en voyant des enfants enfermés dans des cages, ou en voyant la vulnérabilité de ces trois enfants seuls dans les rues la nuit.

Non seulement l'implication du dessinateur est sans faille de la première à la dernière planche pour la représentation des individus, mais en plus il en va de même pour les différents lieux. le lecteur commence par ressentir toute la masse indestructible du mur de la prison auquel il ne manque pas une seule pierre. Puis il peut ressentir un moment de flottement, hypnotisé par les pavés de la rue, il n'en manque pas non plus un seul, avec même les légères déformations de la chaussée, générées par le passage de carrosses et des camions de livraison. La lente avancée du landau tiré par deux chevaux donne le temps de jeter des coups d'oeil à droite et à gauche, dans ce quartier déshérité, dont la chaussée est encore en terre boueuse, de voir les constructions dans un état de décrépitude plus ou moins avancé. Page onze, une vue du ciel permet de se rendre compte du tracé de la voie de chemin de fer au milieu de ces taudis. le contraste n'en est que plus saisissant avec les maisons propres et cossues de Piccadilly, leur intérieur richement meublé, la cuisine tout équipée (de l'époque). Par la suite, le lecteur prend toute la mesure des conditions de travail terrifiantes dans l'usine de filature, l'air étouffant, le danger des machines. La virée nocturne d'Elizabeth avec Jack et Peter donne l'occasion de se hâter dans les rues boueuses d'un autre quartier de Londres, avec les murs de brique, une grille en fer forgé, une vue inattendue et splendide des toits de Londres, sous un ciel étoilé et une pleine Lune.

Le lecteur se sent complètement immergé dans cette métropole, les bâtisses peu accueillantes des quartiers populaires, les rues pouvant passer d'étouffantes et noires de monde, à totalement désertées et franchement angoissantes. Un environnement parfait pour une histoire très noire, un thriller terrifiant. Plongé dans cette ambiance, le lecteur comprend que le titre est à prendre au premier degré : Charles Shepherd fait bien partie d'un club de prédateurs, au sens premier du terme. Très vite, il apparaît que Jack, le ramoneur, est doté d'une conscience politique pénétrante, même s'il s'exprime de manière pragmatique, sans utiliser de grands concepts, ou de mots se terminant en -isme. Jenny est pendue pour avoir voulu se nourrir, certes en volant. Jack énonce que : Se tuer à la tâche, ce n'est pas mieux que d'être condamné à mort. Quelques pages plus loin, il développe : Cette usine ne sert qu'à enrichir un sale exploiteur ! Il paye juste assez pour que ses employés (en majorité des enfants) ne meurent pas de faim. Tout le reste de l'argent ira directement dans sa poche. le lecteur est confronté à cette réalité : le travail des enfants, leur exploitation : à la fois le travail par la contrainte, une rémunération dérisoire, une mise en danger en les exposant aux risques des machines-outils, et, il s'avère, pire encore. Sans nul doute, ces employeurs, en l'occurrence le propriétaire de l'usine de filature, se conduisent comme un prédateur profitant de l'absence de toute forme de système de loi pour assurer la protection de l'enfance. La course au profit capitaliste ne connaît pas de garde-fou et il s'agit d'une réalité qui a existé, une prédation historique et des prédateurs encore prêts à saper les lois existantes de la protection infantile, pour pouvoir employer des enfants.

Quand ils ont choisi leur titre, les auteurs n'ont pas fait semblant. le dessinateur donne une consistance peu commune à Londres et à ses habitants, dans leur multitude, un environnement dur et solide, souvent toxique, auxquels les êtres humains doivent s'adapter. La scénariste a imaginé un club de prédateurs de la pire espèce, ayant choisi comme proie les enfants que ce soit comme des victimes d'atrocités, ou comme les victimes systémiques du capitalisme et sa faim dévorante jamais rassasiée pour le chiffre d'affaires et le profit à moindre coût. Glaçant.
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Une fois de plus, sans le Mois Anglais, jamais je n'aurais sélectionné cette bédé, je ne la connaissais même pas avant (merci le Net).

Sans lire le résumé, je me suis plongée dedans, appréciant directement les dessins, fourmillant de détails, notamment entre les pauvres et les bourgeois.

Tout le monde assiste à la pendaison d'une gamine qui a assassiné le poissonnier qui l'avait surprise en train de voler des déchets pour les manger.

La bonne société palabre sur les pauvres, sur leur intelligence à peine plus haute que celle d'animaux ou d'indigènes de la Nouvelle-Calédonie, sans même être choqué que pour survivre, certains doivent bouffer des déchets. Eux se bâfrent de sandwich pendant la pendaison, alors que les autres crèvent la dalle sous leurs yeux.

La conscience tranquille parce qu'ils visitent les pauvres, en tant que lecteur/trice, on ne peut que s'indigner de la pensée de ses personnages imbus d'eux-mêmes et de leur pouvoir. Et puis, les enfants que ces femmes pauvres pondent, ça fait de la main-d'oeuvre bon marché pour la filature du mari de mâdâme.

Il y a bon nombre de bédés qui m'ont fait des effets monstres, notamment en terme d'humour, de scénario, de profondeur, de dessins… J'ai déjà lu des bédés noires, mais là, j'ai rarement été dans de l'aussi glauque, de l'aussi dérangeant, à tel point que je n'avais plus très faim à la fin de ma lecture.

Si on voulait choquer, c'est réussi !

Le scénario est travaillé, les décors encore plus et les différents personnages nous entraîneront dans deux divers univers aux antipodes l'un de l'autre : une famille pauvre qui crève de faim, une famille riche qui ne manque de rien.

Le travail des gosses dans les filatures face à l'oisiveté d'une épouse qui ne désire qu'une chose, que sa fille Elizabeth fasse plus tard un beau mariage.

Les paroles prononcées par les bourgeois font mal au bide, mais elles ne sont que le reflets des pensées de l'époque, faudra les avaler, les digérer (si c'est possible) et ne pas les oublier car même de nos jours, j'entends encore des conneries aussi énormes que celles présentes dans l'album.

Les personnages de Jack, jeune voleur déguisé en ramoneur et d'Elizabeth, la jeune fille riche, sont sympathiques car notre demoiselle, bien qu'ayant une cuillère en or dans la bouche, a un coeur et pense à la charité chrétienne, la vraie, celle qui ne rejette personne, celle qui accepte tout le monde, surtout le plus faible qu'elle doit protéger.

On sent qu'il y un truc pas net avec le fameux Bogeyman, ce croque-mitaine qui fait peur à tous les gosses mais sincèrement, je ne m'attendais pas à une telle révélation en fin d'album. Sciée j'ai été, dégoûtée aussi. Jack The Ripper peut aller se rhabiller car la scène tout aussi terrible que celle présente dans le manga Black Butler, quand Ciel est enlevé (mais différente)…

Là, c'est ce qui s'appelle un tacle. Je vais laisser passer quelques jours et ensuite, je lirai le tome 2 pour voir si quelqu'un va mettre fin aux agissements du Bogeyman et de ces riches bourgeois qui se croient au-dessus des lois et de l'Humanité.

Une bédé sombre, très noire, qui, cyniquement, nous portraitiste l'Angleterre victorienne dans ce qu'elle a de plus honteux : l'exploitation des pauvres, l'exploitation de l'Homme par l'Homme, le capitalisme dévorant, la misère humaine, les pendaisons publiques, les esprits étriqués de ceux qui avaient de l'argent et la débauche de ces costumes cravates bourrés de fric mais sans aucun état d'âme, conscience…

Une bédé qui me reste sur l'estomac, même si elle est très bien faite. Ceux qui l'ont lue sauront pourquoi…

PS : à noter que la couverture donne déjà le ton avec une jeune gamine qui donne la main à un homme adulte portant un masque de loup.

Sachant que dans les contes pour enfants, le loup représente le prédateur sexuel (pauvre animal), on se doutait que si la référence dans l'album n'était pas la pédophilie, elle impliquerait sans aucun doute un autre truc pas net et tout aussi affreux.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Elizabeth est une fille de bonne famille. sa mère essaie bien de lui inculquer les bonnes manières mais elle ne rechigne jamais à jouer avec la fille simplette du cuisinier ou avec de pauvres gamins des rues. Ce Jack par exemple, habillé comme un ramoneur pour mieux détrousser les passants. Les deux enfants sont de deux mondes radicalement différents mais la terreur du Bogeyman va les réunir.

L'ambiance et la pression va aller croissant dans ce premier tome. le club des prédateurs se veut être un thriller angoissant et va virer carrément sur le glauque dans les dernières pages. Ce qui évidemment nous donne envie de savoir comment tout cela va se terminer.
Les deux enfants, Elizabeth et Jack sont plutôt sympathiques et charismatiques même si leur personnalité et surtout l'histoire personnelle de Jack demanderait quelques approfondissements.
En toile de fond nous avons une société londonienne du milieu du 19 ème siècle en pleine lutte des classes. Les pauvres triment dans la misère pour enrichir les plus riches. Les auteurs insistant même sur le fait que les bourgeois pensent que les pauvres sont une race inférieure et dégénérée. Bref même l'époque est glauque.

Question dessin nous avons un encrage délibérément sombre et terne pour refléter le scénario tout aussi sombre et terrifiant. le rendu de l'ambiance colle bien à ce que veut la BD. j'ai tout de même eu quelques difficultés sur certaines proportions anatomiques notamment les yeux dont la taille est un peu exagérée.
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A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté le club des prédateurs, tome 1 : The Bogeyman de Valérie Mangin et Steven Dupré.
Londres 1865.
Tandis que dans leurs clubs les gentlemen font bonne chère, dans leurs usines les enfants des pauvres se tuent au travail.
Tout autour, le brouillard dissimule mal les monstres et les criminels. Jack, un petit ramoneur insoumis, voudrait combattre tous ces prédateurs, et en particulier l'effrayant Bogeyman, le meurtrier de son père.
Le hasard va le rapprocher d'une très jeune héritière, Liz, qui pourrait changer sa vie...
The Bogeyman est donc le premier tome de la série en deux tomes le club des prédateurs.
C'est une bande dessinée très sombre, autant au niveau des dessins, de la colorisation que de l'histoire.
J'ai apprécié cette ambiance même si, par moment, le coté gore de la bd m'a légèrement dérangé. Il faut avoir le coeur bien accroché notamment vers la fin.
La différence entre les bourgeois et les pauvres est énorme, c'est difficile d'accepter la condition de ces pauvres enfants. Mais il est évident que cela a existé.
J'ai apprécié l'histoire, les personnages de Elizabeth et Jack même si leur personnalité aurait pu être un peu plus développée. Ils sont survolés c'est un peu dommage.
Et puis, j'avoue que c'est un peu violent pour moi, je ne m'attendais pas du tout à ça et je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de BD.
Malgré tout, ce fût une bonne surprise et j'aimerais maintenant découvrir comment cette série va se terminer.
Ma note : 3.5 étoiles.
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C'est Dickens qui croise un Edgar Allan Poe qui lorgnerait sur Clive Barker...

Les enfants pauvres travaillent dans des conditions atroces. Les enfants riches vivent bien protégés. Les parents, bons bourgeois ou aristocrates, se réunissent dans un club mais leurs activités sont-elles légales, licites...

Elizabeth est riche, mais Jack, petit ramoneur, la met en garde contre le bogeyman, ce barbe-bleue qui prend les enfants et les égorge. Et si ce n'était pas une légende? Et si Elizabeth avait eu tort de regarder par la fenêtre le bogeyman dans ses oeuvres... pourquoi sort-elle de son mutisme à la vue de deux tranches de lard, qui semblent inoffensives...

Commencée comme une critique de la société anglaise de Jack L'Eventreur, cette BD se termine dans l'horreur (gothique) indicible. Frissons garantis.
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critiques presse (4)
ActuaBD
07 mars 2016
Valérie Mangin et Steven Dupré s’associent pour nous servir un récit terrifiant qui est aussi un réquisitoire contre l’exploitation des enfants.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
19 février 2016
Passée une ouverture plutôt réussie, ce Club des Prédateurs prend toutefois une orientation déroutante en quelques pages.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
15 février 2016
Récit historique autant que thriller horrifique, « Le Club des Prédateurs » ne laisse pas le lecteur indemne.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
03 février 2016
La scénariste fait monter la pression page après page, laissant le lecteur s’imaginer le pire quant à l’identité et aux activités du croquemitaine, jusqu’à un final franchement malsain.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
-Elizabeth, elle est gentille même si elle ne croit pas au Bogeyman...
-Ca! Personne n'y croit! Mais c'est bien cette ordure qui a tué mon père! Si seulement on pouvait attirer les bobbies dans sa tanière! Mais le quartiers est trop pauvre pour eux : ils risqueraient de se salir!
-Ils finiront bien par le trouver Jack : tous les méchants sont punis un jour ou l'autre.
-Tu parles! Ce qui arrive au peuple tout le monde s'en fiche. Il n'y a pas de justice pour nous! La justice c'est seulement pour les bourgeois!
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Votre sensibilité vous égare ma fille : cette méchante créature méritait ce qui lui arrivé. Et, comme le dirait le docteur Balfour, son crâne était trop étroit pour abriter une pensée cohérente. Elle ne s’est pas plus rendu compte de ce qui se passait qu’un animal à l’abattoir. Oubliez donc cela Elizabeth : pensez plutôt aux honnêtes pauvres que nous allons visiter.
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Quand je serai grande, je créerai un club juste pour les femmes.
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Nous sommes déjà très charitables de laisser les filles du cuisinier vivre avec lui, surtout cette couche inutile. Cette malheureuse sera une charge pour tout le monde jusqu’à sa mort. Elle ne pourra jamais effectuer un service correct.
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C’est une dangereuse criminelle. Elle a tué un poissonnier qui l’avait surprise en train de voler dans ses poubelles.
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