Les chaussures italiennes

Il a 66 printemps. Il vit seul sur une île. Il fut autrefois un chirurgien de talent. Une malheureuse affaire l'amena à se retirer sur une île. Pas n'importe laquelle ! Celle où vécurent autrefois très pauvrement ses grands-parents et ses parents. Il y vit en reclus et n'a pour compagnie qu'une vieille chatte et un vieux chien. Son seul visiteur est le facteur, Janson… Qui vient lui rendre visite plusieurs fois par semaine, non pour lui apporter du courrier, mais parce que c'est un hypocondriaque qui a perpétuellement l'impression de souffrir de mille maux. Comme il est un peu (beaucoup) radin, ses visites à un « ami » médecin ne lui coûtent pas une couronne.
Un jour, Jansson débarque sur la glace une vieille dame… Une vieille dame gravement malade… A ce stade-là, on peut même affirmer qu'elle est mourante…

Critique :

Voilà un livre vendu comme un chef-d'oeuvre… Où il ne se passe rien ! Ah ! Si ! Notre héros solitaire découvre qu'il a une fille ! Ah, oui, il va retrouver sa patiente victime d'une erreur médicale par sa faute… Plusieurs Babelionautes avaient signalé ce livre comme étant un polar, un roman policier… Heu ! Quelle est leur définition d'un roman policier ? Parce que je cherche encore, moi !
Remarquez que le chef-d'oeuvre, je ne l'ai pas trouvé non plus. Je suis un grand béotien insensible, soit, mais je n'ai rien compris aux multiples éloges adressés par de nombreux lecteurs… J'ai l'impression d'avoir lu un autre livre… Un livre où il ne se passe vraiment pas grand choses…

Une fois n'est pas coutume, j'ai choisi de lire ce livre parce que sur un groupe de lecture sur FB, les éloges étaient dithyrambiques alors, qu'habituellement, j'y vais à l'instinct et choisis mes livres sur une sensation, un regard, un titre, une couverture ou un auteur adoré. Cependant, j'aime avoir l'ouverture d'esprit de découvrir d'autres choses et de me laisser surprendre alors je me suis lancée et la chute a été à rude.

Je n'ai pas encore mis le doigt sur ce qui ne m'a pas permis d'apprécier ce roman. L'écriture est simple mais agréable, il y a même des phrases profondes qui feront de bonnes citations. Les descriptions sont joliment élaborées et présentent un décor cru et sans artifices dans la laideur comme dans la beauté…

Peut-être est-ce l'histoire à peine abordée, je l'ai trouvé prévisible… quoi que, malgré tout, elle recelait une belle analyse psychologique de l'humain. Peut-être est-ce les personnages car je n'ai à aucun moment pu éprouver de l'empathie pour eux, je suis habituellement bonne cliente pour ce qui est de l'empathie mais là, rien, pas moyen de les trouver attachants ou de me mettre à leur place ou de souffrir pour eux, ils m'ont laissé de glace… J'ai davantage frémi pour les animaux ou certains personnages secondaires comme Sima, Jansson ou Giaconelli, et là je m'interroge encore sur ce qui fait la différence entre les personnages principaux que j'ai trouvé aussi froids que la glace et insipides au possible quand des personnages secondaires m'ont touché davantage…
Je ne pense pas prendre le temps de me pencher davantage sur la question… Je ne lirai pas la suite, ce n'est pas un mauvais roman, il a plein de qualités, disons que son âme n'a pas parlé à la mienne cependant, par égards à ses qualités, je le recommande tout de même…
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Road movie à la suédoise, ce roman est celui d'une rédemption.
Fredrik Welin est un chirurgien en retraite. Retiré du monde sur une île déserte depuis 12 ans, il ne voit personne, que le facteur qui vient le visiter tous les jours avec ponctualité.
Jusqu'à ce matin d'hiver où il reçoit la visite de son premier amour, abandonné sans explications 40 ans plus tôt. Et qui exige de lui l'accomplissement d'une promesse qu'il lui avait faite . Différent dans sa forme, des polars dont nous régale Henning Mankell, ce roman n'en est pas moins prenant, obsédant et les personnages sont... à la Mankell, cest à dire tourmentés, cabossés même.
Un roman sombre et glacé qu'on ne peut s'empêcher de lire jusqu'au bout, démontrant s'il en était besoin le talent de l'auteur.

“Il y a un instant j'en étais encore au premier acte. Voilà que l'épilogue a déjà commencé”. Page 13
A part l'épisode du solitaire plongeant dans son trou dans la glace pour continuer d'exister, quel ennui ! Cette guimauve de psychanalyse de cuisine digne de Gavalda louée par la critique et un certain lectorat sera ma dernière tentative de lecture scandinave.
Mais Dieu pourquoi les éditeurs vont-ils chercher ces auteurs créant avec les critiques stipendiés un marché exotique oubliant les magnifiques écrivains qui ont le tort de penser et d'écrire en français ?

Il y a eu Millenium et Stieg Larsson, le monomaniaque de la chasse aux nazis 60 ans après la fin peintre moustachu frustré. le livre que chacun a lu parce que d'autres l'avaient lu et que chacun trouvait pas mal puisque tout le monde en disait du bien. Et pourtant quelle nullité littéraire.
Et puis Kjell Eriksson, un autre génie de la veine du roman prolétarien scandinave envahit les gondoles.
Et Mankell, le génie, le maître incontesté du roman policier suédois. Mais quel ennui mortel ! 50 pages à rechercher un talent derrière la technique du suédois mozambicain.

Las, l'on ne m'y prendra plus. L'épilogue est terminé.

Lectori salutem, Pikkendorff

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Ce livre est le premier que je lis d'un auteur dont on connait la réputation. La file d'attente incroyable à son stand lors du salon du livre 2011 m'avait donné l'envie de le découvrir et l'attente était donc énorme face à un monstre du polar suédois. Cette fois j'ai eu tout faux. En lisant Les chaussures italiennes je me suis rendu compte que je n'avais pas à faire à un polar mais à un roman qu'en plus je juge mauvais. Je laisserais à Mankell une seconde chance et ne me permettrait pas de tirer de conclusions hâtives sur son cas, pourtant les défauts de ce roman hypothèquent toute chance de réellement s'immerger dans une histoire qui devient, au fil des pages, pathétique. le personnage principal est attachant et le début du roman avec son style très juste et une description très fidèle de la Suède a fait son effet. L'intrigue et le secret du personnage principal débouche pourtant sur une suite invraisemblable de faits qui m'ont déconnecté avec le livre et c'est irrémédiablement que j'ai arrêté de croire en une histoire qui met en scène des personnages dénaturés car trop originaux et singuliers pour paraître réels. Une déception.

C'est la première fois qu'un ouvrage de Mankell me déçoit à ce point.
Pourtant tous les ingrédients d'un grand roman sont là : les personnages, les caractères, l'histoire.
Et pourtant on n'arrive pas à rentrer dans l'histoire. Il n'y a rien à quoi s'accrocher.
Dommage

Déçue, déçue. Pas vraiment crédible, un peu cousu de fil blanc et personnage guère sympathique... Je vais retourner au polar !

L'histoire d'un homme qui cherche une rédemption?...ouai, peut-être bien mais c'est sinistre, c'est long, lent et sinistre...et sinistre

Je crois être passée à côté de ce roman. Première lecture de cet auteur, je n'ai pas du tout réussi à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé lisses, sans couleur et dont les motivations et réactions m'ont profondément désintéressé. Ces allers et retours du personnage principal sur son île m'ont lassé et le livre à fini par me tomber des mains... Je n'aime pas abandonner une lecture, surtout aux trois quarts, mais ça s'est imposé à moi. Dommage, je reprendrai peut-être la lecture un jour !

Etonnant ennui de suivre ce vieil homme