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Citations sur Les morts de la Saint-Jean (123)

Certains côtés des gens ne sont visibles pour personne, sauf pour ceux qui les aiment.
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Il y a quelques années, j' aurais été d' accord avec toi. Il n' y a pas de violence gratuite, toute violence a une explication, etc. Mais ce n' est plus le cas.On n' a rien vu venir.../..On a franchi un cap invisible. Des générations entières de jeunes sont en train de perdre pied. Personne ne leur enseigne plus ce qui est bien ou mal.(p 417)
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Le temps est un capital vite englouti.
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On garde le souvenir des morts. Pourtant, c'est comme s'ils n'avaient jamais existé.
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Où trouverait-il la force ? Il scruta la mer dans l'espoir d'une réponse. Mais il n'y avait que la houle.
Il pensa que la société continuerait à se durcir. De plus en plus de gens exclus, de plus en plus de jeunes qui n'auraient en héritage que la certitude d'être inutiles. Les grilles et les trousseaux de clés seraient l'emblème des années à venir.
Il pensa aussi que le métier de policier n'impliquait au fond qu'une seule chose: résister, combattre ces forces négatives.
Mais cette réponse était insuffisante - à supposer qu'elle soit vraie. (p. 562)
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Il ne pouvait pleurer devant ce qu il ne comprenait pas . Et ce qu il avait devant lui était incompréhensible.
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L'espace d'un instant, Wallander éprouva une gigantesque amertume. Il avait été policier toute sa vie. Il pensait avoir contribué à protéger ses concitoyens. Mais tout avait empiré autour de lui. La violence avait augmenté, durci. La Suède était devenu un pays ou les portes fermées devenaient de plus en plus nombreuses.
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— À votre âge, on devraitdormir la nuit.
Wallander leva la tête.
— Ça se voit tant que ça ?
Elle se baissa, prit son sac à main caché sous le comptoir et lui tendit un miroir de poche. Elle avait raison. Il était pâle. Hirsute. Ses yeux étaient cernés.
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— Les rêves de jeunesse s’envolent mais la musique reste
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Deux garçons de quatorze ans en frappent un troisième, de douze ans. Sans raison. Et une fois qu’il est à terre, déjà inconscient, ils se mettent à lui défoncer le thorax à coups de pied. Au bout d’un moment, il n’est plus inconscient : il est mort. Avant cette histoire, je n’avais pas bien compris le changement radical qui a eu lieu dans ce pays. Les bagarres ont toujours existé mais, avant, le combat cessait quand l’adversaire se retrouvait au sol. Vaincu. On appelle ça comme on veut. Fair-play, franc-jeu. Ou, pourquoi pas, l’évidence ? Mais ça ne se passe plus ainsi. Ces garçons-ci n’ont aucune notion de l’évidence. Comme si les jeunes de cette génération avaient été abandonnés par leurs parents. Ou comme si nous avions érigé l’indifférence en norme de conduite absolue. (p. 56)

- Il y a quelques années, j’aurais été d’accord avec toi. Il n’y a pas de violence gratuite, toute violence a une explication, etc. Mais ce n’est plus le cas. On n’a rien vu venir, mais il y a eu un changement dans ce pays. La violence est devenue naturelle. On a franchi un cap invisible. Des générations entières de jeunes sont en train de perdre pied. Personne ne leur enseigne plus ce qui est bien ou mal. (p. 417)

- Oui, dit Wallander. C’est ça, la vraie question : dans quel monde vivons-nous ? Mais la réponse est trop insoutenable, on n’a pas la force de la penser jusqu’au bout. Ce que nous redoutons est peut-être déjà là : l’étape suivante, si on peut s’exprimer ainsi. Après l’effondrement de l’État de droit. Une société où de plus en plus de gens se sentent inutiles, voire rejetés. Dans ces conditions, nous pouvons nous attendre à une violence entièrement dénuée de logique. La violence comme aspect naturel du quotidien. (pp. 507-508)
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