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René Manzor (Préfacier, etc.)
EAN : 9782493472274
384 pages
Des livres et du rêve (01/07/2023)
4.64/5   11 notes
Résumé :
Il y a trois ans, quand le covid frappe et que les tournages s’arrêtent, le réalisateur, scénariste et romancier, René Manzor, a une idée folle : donner vie à ce prof d’écriture qu’il cherchait désespérément étant môme, quelqu’un qui vous apprendrait les secrets de l’écriture comme un prof de guitare vous montre les accords.
Grâce à son « coaching », des débutants de tous âges donnent vie à leur histoire.
SEPT d’entre elles sont publiées dans ce recu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Sept, comme sept auteur(e)s et sept nouvelles.
Je ne pouvais que m'intéresser à ce recueil en voyant que René Manzor avait « coaché » ces écrivains débutants.
Il y a inévitablement sept styles et sept univers, ce qui contribue à la diversité et à l'intérêt de cet ouvrage collectif.

« Embrasez-vous ! », le texte qui ouvre le bal, respecte les codes du polar, tout en plaçant l'intrigue dans un contexte original et en proposant un dénouement poignant.

Avec « Maman », le lecteur se fait gentiment balader dans un thriller psychologique qui ménage tout son suspense jusqu'à un imparable dénouement.

« Emprise » nous maintient dans le genre « psychologique », avec une consonnance policière bien marquée qui dénote une belle maîtrise.

« Valentin 1916 » nous propose une sorte de road-movie historique riche en actions et en émotions. Une belle quête d'identité d'un orphelin bien décidé à découvrir la vérité.

Bienvenue dans la dystopie avec « 74 après R.A. » et son cadre résolument futuriste. Un récit glaçant qui réjouira les fans d'anticipation.

Retour au polar psychologique avec « Entre chienne et louve », un récit joliment construit qui mélange avec bonheur les genres, ménageant superbement ses effets jusqu'à une conclusion... originale pour ne pas en révéler plus.

Enfin, la dernière nouvelle nous emmène littéralement en balade à travers plusieurs époques, dans quelques magnifiques tranches de vie liées par un fil, rouge comme « La Vespa rouge ». Un texte superbe qui se conclut dans une bien belle émotion.

Je ne peux terminer cette chronique sans citer, par ordre d'entrée en scène, les personnes qui ont donné vie à ces récits.

Stéphanie Baudron-Cosson - « Embrasez-vous ! »
Élodie Fabre - « Maman »
Isabelle Weber - « Emprise »
Alba Ombieri - « Valentin 1916 »
Olivier Martial - « 74 après R.A. »
Alys Réal - « Entre chienne et louve »
Louise Calvi-Lotito - « La Vespa rouge »
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La sortie du jour dans toutes les bonnes librairies !

Pas facile d'emporter ses lecteurs avec des nouvelles. Il faut être concis, pointu, mais il faut aussi trouver le petit plus qui fera la différence qui nous embarquera quel que soit le choix de l'auteur.
La puissance des mots, la beauté du texte, la volonté de magie, le suspense, la violence, et plus encore.

Un exercice difficile, et pourtant…

Avec ce recueil, René Manzor grâce à ses conseils auprès de ses SEPT recrues réussit pour moi un véritable tour de force… Il y a de la passion, de l'envie, des drames, des meurtres, de l'amour aussi. Je suis passé du sourire aux larmes, et vice-versa. Dieu que c'est bon de savoir qu'il existe encore tant de choses à écrire, tant d'histoires à découvrir…

Mais finalement, qu'est-ce qu'un(e) auteur(e) ?
N'est-il pas le conteur d'autrefois qui nous émerveillait et faisait briller les yeux des enfants ?
Alors, en toute honnêteté, je vous conseille d'entrer dans le monde de ces SEPT “nouveaux” auteurs, qui pour une première tentative, frappent très fort, et dont je suis persuadé que l'on entendra parler de certains d'entre eux très bientôt. TROIS de ces nouvelles, dont je tairai le nom, sont pour moi de gros coups de coeur…
Sauriez-vous deviner lesquelles ?

Merci à Réné pour cette superbe idée.
Merci à Angie Lollia des Éditions Des livres et du Rêve, pour l'impression et la diffusion de ce livre, pour lequel j'ai eu la chance de réaliser la couverture.

C'est pour genre de récits que je continuerai à lire tant que je le pourrai…
C'est magnifique, beau et touchant à la fois.

Un beau cadeau à offrir et à s'offrir…
Pour chaque achat de ce livre, 1€ sera reversé aux Apprentis d'Auteuil.

Stéphanie Baudron-Cosson - Embrassez-vous !
« Les pompiers étaient arrivés juste après pour éteindre l'incendie et constater le décès de la femme de Paul.
L'enquête avait été classée sans suite, faute de preuves. Reste que les gendarmes De Saint-Mars avaient retrouvé un briquet carbonisé dans la chambre des enfants… »

Élodie Fabre - Maman
« Tout son corps n'était que douleur. Encore. C'était épuisant. le supplice de l'accouchement, Rose s'y était préparée, ces quelques heures d'une torture bien réelle. Mais qu'en était-il de la suite ? Personne n'évoquait le sujet. Comme si tout s'arrêtait, lorsque les ciseaux embrassaient le cordon. Et pourtant, la souffrance perdurait, bien au-delà, vicieuse, pernicieuse, et pas le moins du monde discrète. Rose la traînait comme un boulet dès qu'elle se levait, dès qu'elle s'asseyait, dès qu'elle bougeait, en somme. »

Isabelle Weber - Emprise
« – Il va avoir besoin de nous, Hélene.
– Oui ! de nous ensemble, pas l'un contre l'autre.
Ils se dévisagèrent intensément, comme deux ennemis se rappelant qu'ils avaient été alliés, deux parents à la dérive, convaincus que tout était encore possible pour sauver ce qu'ils avaient de plus précieux en commun : leur enfant. »

Alba Ombieri - Valentin, 1916
« Je m'accrochai à cette photographie, imaginant que ces gens étaient mes proches. Je scrutai le doux visage de cette mère jusqu'à ce que les yeux me brûlent. Cela me fit presque oublier la douleur d'être vivant. Je glissai alors le cliché dans ma poche, décidant d'emmener avec moi ce qui me manquait le plus : une famille qui m'aimait. »

Olivier Martial - 74 après R.A
« – Mais si, c'est toi qui choisis, protestait ma mère. Et tu peux lire autant de livres que tu souhaites sans nous encombrer.
- Non ! C'est différent. Un livre, ce n'est pas que ce contenu. C'est aussi un objet avec lequel j'ai voyagé, qui m'a accompagné dans des moments difficiles ou joyeux. Ce sont des pages écornées, abîmées, avec des notes sur le côté… Et parfois, ce sont des cadeaux de gens que l'on aime. »

Alys Réal - Entre chienne et louve
« C'était un soir d'octobre, une de ces belles fins de journée ensoleillées où l'on sentait que l'automne pointait le bout de son nez. Les couleurs étaient éclatantes et une légère brume guettait un petit coin de campagne de l'Heure, aux portes de la Normandie. La nuit patientait encore un peu pour laisser la place à cette heure que l'on nomme magique. Ce moment, où il fait trop sombre pour différencier un chien d'un loup- rappelait aux promeneurs qu'on apprivoisait durablement, personne. »

Louise Calvi-Lotito - La Vespa rouge
« Je me revois, en ce jour, si particulier de 1955, tremblant de la tête aux pieds, devant ma machine, dans l'attente de la sanction définitive du directeur : mon renvoi, après seulement une journée de travail. Il m'avait appelé. Nous avions parlé. Enfin… si je suis honnête, j'avais surtout écouté. La conversation est restée gravée dans ma mémoire. le plus incroyable est que je n'ai pas été congédié. Il a décidé de me donner ma chance. Cela arrivait encore, dans ces années-là. Pas sur la chaîne de montage des Vespa, non, mais dans l'équipe de designers de l'entreprise. On m'a installé à l'étage, dans un grand atelier où travaillaient des personnes sorties d'écoles prestigieuses. J'ai eu deux mois. Deux mois pour montrer que mon geste n'était pas seulement celui, irréfléchi, d'un gamin. Deux mois pour faire mes preuves, ou repartir de zéro, ailleurs. »
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Réunis autour d'une même passion, l'écriture, ils vous présentent un recueil de nouvelles qui a vu le jour grâce à leur coach d'écriture René Manzor. Sept nouveaux auteurs qui vous embarquent chacun dans leur univers pour leur toute première publication.
Mon avis : Pas facile de résumer un recueil de nouvelles, d'autant qu'ici ce sont sept nouvelles pousses. Avant toute chose, je tiens à leur tirer mon chapeau, il fallait oser et ils l'ont fait. Ce n'est encore pour eux qu'un coup d'essai, je leur souhaite d'en faire leur passion. Bien sûr, j'ai mes préférences dans ce recueil, mais j'ai pris plaisir à toutes les lire.
On commence par Stéphanie Baudron Cosson avec "Embrasez-vous", 35 pages. Un polar qui commence par l'embrasement d'une forêt et provoque le décès d'un couple. Accidentel ou l'oeuvre d'un pyromane ? La police qui enquête sur cette affaire suspecte très vite un pompier volontaire. Est-ce lui qui met le feu pour faire le héros après ? Cette nouvelle démarre par une flammèche et fini par un grand brasier. Une bonne intrigue, du suspense, des rebondissements et un très bon final qui m'a laissé coi.
Elodie Fabre avec "Maman", 50 pages. On fait la connaissance d'un couple qui attend un heureux événement. Cet enfant est souhaité, désiré par ce jeune couple. Mais la naissance du petit Léandro va chambouler leur vie et au fil des pages mettre leur couple en péril. Une nouvelle, teintée d'émotions, qui ne vous laissera pas indifférent.
Isabelle Weber avec "Emprise", 45 pages. Un roman noir, psychologique, sur l'ascendant que peut prendre un individu sur l'autre, jusqu'à le pousser, à son insu, à commettre l'irréparable. Une nouvelle qui m'a filé la chair de poule.
Alba Ombieri avec "Valentin, 1916", 80 pages. Malgré un début de lecture difficile à cause d'un choix de syntaxe, j'ai très vite été happé par cette histoire. Nous sommes en France en 1916, en pleine première guerre mondiale et on va faire connaissance avec Valentin, 12 ans. Son univers est un orphelinat dans lequel il a été placé dès sa naissance. Une nuit, le bâtiment est pris pour cible par des bombardements allemands, il en sera le seul survivant. Mais plus que la perte de ses amis, de ses enseignants, c'est la révélation ante-mortem d'un curé qui va chambouler sa toute jeune vie : sa mère serait peut-être vivante. Il va alors partir à sa recherche, traverser la France au péril de sa vie, car c'est la guerre avec toutes les atrocités que l'on connait. Rien ne lui sera épargné et avec cette nouvelle, Alba joue avec nos émotions. Elle a su retranscrire par ses mots la tristesse, la peur, l'horreur, la colère, la joie. Un très bon moment de lecture, une auteure à suivre.
Olivier Martial avec "74 après R.A.", 53 pages. Une dystopie qui nous décrit un monde sombre dans lequel je ne préférerai pas vivre. le jeune Vincent, 11 ans, vit avec sa mère dans un Paris, coupé en deux, après une pandémie mondiale. D'un côté "La cité", avec des gens sains et de l'autre "des zones déclassées", des parias, des malades. Tous contacts entre ces deux populations sont interdits par la génération algorithmique. Autant le dire tout de suite, ce genre de récit n'est pas ma tasse de café, j'ai du mal avec la SF même si avec ce récit, c'est peut-être le monde de demain ! Mais pour les amateurs du genre, elle sera parfaite.
Alys Réal avec "Entre chienne et louve", 50 pages. Mon coup de coeur avec ce thriller psychologique, une intrigue époustouflante et un final explosif. Quel talent, il fallait la trouver cette histoire, moi, j'aimerais bien la relire dans un récit plus long, je dis ça… Louise Salazar est pédopsychologue à Paris et sa vie bascule quand son entourage professionnel apprend qu'elle vie avec une femme. Son couple n'en sortira pas indemne, elle va s'exiler en Normandie en quête de tranquillité, un retour aux sources. Lors d'une balade en forêt, Sansa sa chienne, découvre le corps sans vie d'une enfant. Pour la tranquillité, c'est plutôt mal engagé. L'enquête sera confiée à l'OPJ Thomas Weber, un ami d'enfance de Louise. Il va lui demander de collaborer en tant qu'intervenante et psychologue, car très vite les soupçons vont se porter sur un gamin de 13 ans, mutique depuis son arrestation. L'intrigue est maitrisée, le suspense interminable et une fin qui demande une suite. Une plume qui ne peut que séduire les fans du genre, moi, je suis scotché par tant de maturité d'écriture. Je lui souhaite un aussi beau chemin qu'un certain Nicolas Druart, infirmier comme vous Alys, avant d'être un des piliers du thriller français.
Louise Calvi avec "La vespa rouge", 44 pages. Voici une nouvelle joyeuse, pleine de complaisance, de légèreté et ça fait du bien. Mettez votre casque, vos lunettes et c'est parti. Tout commence en 1955 en Toscane, dans la région de Pise, et la première usine de fabrication de « La guêpe », Vespa en italien, notamment son modèle phare, la GS 150. Natale, un jeune rital du sud dévasté par le chômage, monte dans le nord pour trouver du travail. Il sera embauché dans l'usine de Pontedera, sur la chaîne de montage de la GS 150 ? Pour sa première vespa, il y apportera une touche personnelle et c'est cette vespa que nous allons suivre jusqu'en 2016. Quel beau voyage, que de belles rencontres à travers tous ces personnages, qui, un jour, ont posé les fesses sur la selle de cette vespa. Des moments de tendresse, des émotions à fleur de peau, que ce fût bon.

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Que cherche un lecteur dans un livre?
- Un voyage dans un ailleurs géographique, social, humain et émotionnel.
- Une belle histoire avec du caractère, des rebondissements, du suspens, un concentré de ce qu'est la vie.
Le lecteur veut être embarqué, chamboulé, émulsionné dans ses croyances et ses certitudes, touché, ému, bouleversé.
Il veut aussi que l'auteur le prenne par la main et l'accompagne sur ce chemin de l'imaginaire, de la vie de ses personnages, des sinuosités de l'histoire qu'il porte. Il ne déteste pas parfois se prendre des claques, des portes, glisser au fond d'abîmes vertigineux pour peu que l'auteur s'assure que son lecteur trouve quelques amortis bienveillants.
Dans le projet collectif porté par René Manzor, sous le nom de Sept je ne vous parlerai ici que de la nouvelle de Alba Ombieri.
L'histoire se situe en 1916. Valentin est orphelin et avec ses camarades de l'orphelinat il tente de se mettre à l'abri d'une attaque des Allemands. le bilan est catastrophique. Il recueille les derniers mots du père qu'il a élevé et s'enfuit sur la route de la vérité, celle de sa naissance.
80 pages coeur battant à travers la campagne vers le front. Des rencontres, des doutes, des rebonds, des trahisons, la peur, le chagrin. Il y a dans ces 80 pages un concentré de tout ce à quoi un lecteur aspire (voir ci-avant).
L'histoire est bouleversante et on en sort renversé d'émotions. On est embarqué dès les premières lignes, l'auteure place sa petite main sur notre gorge, gentiment, puis son étau se resserre tranquillement par pressions progressives, puis se relâche car il faut bien respirer pour aller au bout de la route que suit Valentin.
Chaque mot est à sa place, il n'y a rien à retirer, pas une ligne. Après avoir tourné la page 223 , on en voudrait plus…
Chers amis nous assistons à l'éclosion d'une nouvelle auteure qui va compter et c'est réjouissant. Pour moi, elle compte déjà ! Et ce n'est pas un hasard si une autre de ses nouvelles, « Chimère », a été classée récemment deuxième au concours le Rose et le Noir dans le cadre d'Octobre rose.
Je reviens vers vous pour les autres nouvelles publiées dans Sept.
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Mon retour de SP sur « SEPT » édité chez Des livres et du Rêve. Couverture réalisée par Jean-Paul Dos Santos Guerreiro. Un recueil de 7 nouvelles à l'initiative de René Manzor. Grâce à son « coaching » 7 nouveaux auteurs se sont lancés dans un exercice qui n'est pas des plus facile : écrire des nouvelles . Un format qui se veut court et donc demande à l'auteur d'être concis, précis dans ses écrits et être accrocheur dès les premières lignes . 7 nouvelles avec des univers différents , des histoires , des plumes différentes mais toutes agréables à lire avec 3 coups de coeur pour moi. À vous de vous faire votre propre opinion . Des découvertes que l'on prendra plaisir à retrouver dans un format plus long . 1- « Embrasez-vous » de Stéphanie Baudron Cosson. 4 pompiers sont pris au piège dans leur engin dans un feu de forêt . Gabriel jeune pompier volontaire sera légèrement blessé mais ravive en lui un drame : le décès de sa mère suite à un feu …Un incendie criminel , un désastre écologique . Qui se cache derrière ce pyromane ? Des révélations qui fond froid dans le dos …. -2 « Maman » de Elodie Fabre . Une nouvelle sur la dépression post-partum, sur la différence. Je ne dirai pas plus sous peine de spolier mais une nouvelle bouleversante. - 3 « Emprise » de Isabelle Weber . Nous faisons la connaissance de Martin qui a connu une enfance sous la signe du harcèlement moral et physique de la part de sa mère , un père absent . Une enfance qui aura laissé des blessures à l'origine d'amnésies meurtrières…. -4 « Valentin 1916 » de Alba Ombieri. Valentin seul enfant survivant d'un orphelinat tombé sous les bombes allemandes. Dans son dernier souffle le Père Abbé lui fait une confession sur son arrivée à l'orphelinat et lui parle d'une lettre laissée avec lui . Valentin décide de partir à la recherche de ses origines . -5 « 74 après R.A. de Olivier Martial. Un monde hyper connecté contrôlé par Hélios un assistant vocal . Une nouvelle qui n'est pas si lointaine mais qui fait peur et nous pousse à réfléchir…. - 6 « Entre chienne et louve » de Alys Réal. Louise a dû quitter Paris , amis , collègue et l'amour interdit …Elle va se retrouver mêlée malgré elle en tant que psychologue sur l'enquête du meurtre d'une adolescente. Une nouvelle sur le harcèlement , la différence. -7 « Vespa rouge » de Louise Calvi-Lotito. Plusieurs petites histoires avec comme point commun la mythique Vespa rouge . A noter qu'à chaque vente d'un exemplaire 1€ sera reversé aux Apprentis d'Auteuil.
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Élodie Fabre - Maman
« Tout son corps n’était que douleur. Encore. C’était épuisant. Le supplice de l’accouchement, Rose s'y était préparée, ces quelques heures d’une torture bien réelle. Mais qu’en était-il de la suite ? Personne n’évoquait le sujet. Comme si tout s’arrêtait, lorsque les ciseaux embrassaient le cordon. Et pourtant, la souffrance perdurait, bien au-delà, vicieuse, pernicieuse, et pas le moins du monde discrète. Rose la traînait comme un boulet dès qu’elle se levait, dès qu’elle s’asseyait, dès qu’elle bougeait, en somme. »
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Alys Réal - Entre chienne et louve
« C’était un soir d’octobre, une de ces belles fins de journée ensoleillées où l’on sentait que l’automne pointait le bout de son nez. Les couleurs étaient éclatantes et une légère brume guettait un petit coin de campagne de l'Heure, aux portes de la Normandie. La nuit patientait encore un peu pour laisser la place à cette heure que l’on nomme magique. Ce moment, où il fait trop sombre pour différencier un chien d’un loup- rappelait aux promeneurs qu’on apprivoisait durablement, personne. »
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Olivier Martial - 74 après R.A
« – Mais si, c’est toi qui choisis, protestait ma mère. Et tu peux lire autant de livres que tu souhaites sans nous encombrer.
- Non ! C’est différent. Un livre, ce n’est pas que ce contenu. C’est aussi un objet avec lequel j’ai voyagé, qui m’a accompagné dans des moments difficiles ou joyeux. Ce sont des pages écornées, abîmées, avec des notes sur le côté… Et parfois, ce sont des cadeaux de gens que l’on aime. »
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Alba Ombieri - Valentin, 1916
« Je m’accrochai à cette photographie, imaginant que ces gens étaient mes proches. Je scrutai le doux visage de cette mère jusqu’à ce que les yeux me brûlent. Cela me fit presque oublier la douleur d’être vivant. Je glissai alors le cliché dans ma poche, décidant d’emmener avec moi ce qui me manquait le plus : une famille qui m’aimait. »
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Isabelle Weber - Emprise
« – Il va avoir besoin de nous, Hélene.
– Oui ! De nous ensemble, pas l’un contre l’autre.
Ils se dévisagèrent intensément, comme deux ennemis se rappelant qu’ils avaient été alliés, deux parents à la dérive, convaincus que tout était encore possible pour sauver ce qu’ils avaient de plus précieux en commun : leur enfant. »
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