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Paris by Night tome 1 sur 1

Olivier de March (Autre)Caroline Houdelot (Autre)Pascal Davoz (Autre)
EAN : 9782374700304
56 pages
Idées plus Editions (13/01/2020)
2.25/5   4 notes
Résumé :
Paris, capitale fédérale. An de Grace 2159. Notre Dame (Refaite à l'identique pour la troisième fois) est toujours là. La tour Eiffel aussi. Comme les flics et les truands, les bons et les brutes, les poubelles de quartier et la pyramide du Louvre. C'est bon pour le tourisme. Mais il y a du nouveau depuis quelques années: Des gens bizarres,différents... « Pas comme nous, quoi ». Une nouvelle race en magasin : Des mutants ? L'un d'eux, le « Balafré », surnommé aussi ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai reçu cet album dans le cadre de l'opération Masse Critique et je remercie babelio et Idees+ Editions.

Je suis d'autant plus embêté pour donner mon avis que j'ai de la sympathie pour cette petite maison d'édition qui a le mérite d'avoir un réel projet, des projets aux profits d'actions de solidarité et une ligne éditoriale cohérente.

Ceci dit, en toute honnêteté, Paris by night, c'est vraiment de la BD de série Z...
Le pitch est très convenu : Des luttes intestines au sein de la mafia parisienne vont peut être permettre au héro flic de venir à bout des méchants.
Comme il n'y a rien d'original là-dedans, on place l'action dans un Paris en 2159.
Je vous devine curieux : »Alors , il y aura quoi de nouveau dans 130 ans ?? »
Ben... Pas grand chose...
Les flics aurons des armes modernes mais les méchants continueront à se flinguer à coup de fusils à pompes et de mitraillette Thomson des années 30. (1930 hein...)
Il y aura peu de voitures dans Paris mais aussi des speeders comme dans Star wars.
Il y aura aussi des flics à moitié bionic comme dans Robocop et des holocom pour recevoir des appels du patron, comme quand Palpatine met une branchée à Dark vador...
Sinon, les mafieux se fringueront comme dans  les incorruptibles et auront tous une tête de troll comme dans Lanfeust de Troy, c'est bien pratique pour reconnaître les méchants.
Quoi encore ? le boss de la mafia s'appelle Tataglia, comme dans le Parrain, et le beau gosse des méchants s'appelle Scarface comme Tony Montana. Et comme l'auteur a un peu peur que son lectorat soit inculte, il prend soin de le surnommer « Scarface le balafré ». Devinez un peu ce que notre pléonasme au borsalino porte sur sa joue...
Le flic a la même tête que Bob Morane, il perd sa partenaire pendant une mission, comme dans l'inspecteur Harry. On lui impose sa nouvelle acolyte, c'est une elfe (une fille normale mais avec des oreilles pointues) qui est sensée être sexy mais...heuuu.

Comme il y a plein de choses à expliquer pour comprendre l'histoire, il y a pléthore de didascalies.
On a donc des images de mecs qui se castagnent encadrées par des lignes et des lignes de texte qui nous expliquent pourquoi ils se battent. Sur la fin, les pages sont affreusement surchargées de texte.
J'évoquerai enfin les deux premiers chapitres résolument centrés sur l'action pour finir sur un troisième chapitre soporifique où il ne se passe rien à part des dialogues sensés faire le point sur l'histoire... mais c'est looooong...si long, pas facile de se sentir happé dans l'attente du deuxième volume.

L'auteur s'est sans doute dit que ça passerait mieux avec un gros zeste d'humour. Malheureusement, n'est pas Audiard qui veut, les gros mots tombent à plat (sur la dernière planche, on a 4 personnages qui s'expriment :« oh merde ! Bordel ! Putain ! Mon dieu ! » et c'est pas le « based on a lamentable story » affiché sur la couverture qui va m'arracher un sourire.

Je finis rapidement par le dessin... Ben, c'est pas ma cam, ça va avec le reste...

Dire quelque chose de positif ?
Je sais ce qu'est le monde de la BD, je sais qu'il est hyper difficile de vivre de cet art et je suis très respectueux du travail des auteurs et dessinateurs. J'ai donné mon avis objectif, je ne lirai pas la suite et n'offrirai jamais cette BD mais je souhaite de tout coeur qu'elle rencontre son lectorat et que Monsieur Coste et ses amis continuent leur belle aventure avec les Idées+Editions.
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Amateurs d'histoires bien carrées et bien bordées, passez votre chemin ! Ici, au contraire, on a l'impression d'abord d'un gentil trip sous acide, qui nous fait revisiter à peu près toute l'histoire de la bande dessinée.

D'abord, on a le sentiment d'un télescopage temporel. En effet, si, dès l'entrée, on sait que l'histoire se situe dans un futur qui respecte certains codes du genre – véhicules futuristes, prothèses bioniques, montres qui projettent des hologrammes… -, on est très vite marqués par une esthétique très « années 30 » du côté des voyous. Et puis l'un des personnages présente des caractéristiques que ne renieraient pas les héros de Marvel. Plusieurs personnages ont une apparence qui me renvoie également aux mangas, impression renforcée par le Dragon rouge. le lieutenant, lui, me fait plutôt songer à Bob Morane ; un personnage féminin, en page 14, n'est pas sans rappeler Laureline, de la série Valérian ; et les hommes masqués, vers la fin du tome 1, au personnage de L'ombre du Mangou. Enfin, le ministre François-Pierre Desrillac semble incarner un extrêmisme qui rappelle des – mauvais – souvenirs, jusque dans son pendentif qui n'est pas sans évoquer une sorte de croix celtique…

Ma culture bédéphilique restant superficielle, j'ai comme l'impression d'avoir possiblement raté plusieurs clins d'oeil… Et, pour boucler la boucle, j'ai par moment presque eu l'impression d'être dans le Paris des merveilles de Pierre Pevel.

On pourrait donc avoir l'impression de se perdre dans tout ces éléments qui semblent partir dans tous les sens. Et pourtant, l'ensemble est plutôt plaisant, rythmé. Les personnages sont intéressants, autant du côté des « méchants » que de celui des « gentils », ce qui est toujours agréable. Bref, un premier tome qui pose le cadre d'une histoire comme on les aime !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Merci à Babelio pour cette lecture dans le cadre d'une masse critique. Je ne l'aurais sans doute pas lu sans cela. Objet assez insolite que cette BD : langage parlé, familier allié à un univers plutôt intéressant, des orcs et elfes dans un Paris de science fiction (2500 et quelques) avec peu d'éléments de science fiction. Limite cela pourrait se passer aujourd'hui avec des orcs. Aucune info sur l'apparition de ces non humains, si ce n'est que le racisme y est demeuré permanent même s'il n'y a pas a priori différences de statut lié à la race.
Intrigue classique : un lieutenant qui monte dans une bande mafieuse, le Scarface du titre. Son chef ordonne sa liquidation mais cela ne marche pas comme il le souhaite et résultat un paquet de morts et de jeux de mots.
Oui parce que l'autre met beaucoup de jeux de mots dans la bouche de ces personnages.
Deux policiers, un humain et une elfe sont chargés de comprendre le carnage.
Un dessin du style manga, pas toujours très précis.
En fait c'est plus un manga destiné à des ados. L'univers n'est pas assez détaillé pour moi, c'est un peu dommage car cela aurait pu être un plus dans cette BD.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J’vais te répondre scaro mio. De toi à moi, un mec qui monte, c’est un mec à descendre. Toi t’es un bon, tu montes. Tu montes trop. Ça fait de l’ombre. Pour bien faire il faudrait que tu continues ton ascension. Jusqu’au ciel, pour bien faire.
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