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EAN : 9782361932732
168 pages
Les Grandes Personnes (02/04/2014)
3.53/5   35 notes
Résumé :
Philibert Salmeck est un abominable enfant… Dernier représentant d’une longue lignée de vauriens aussi menteurs que voleurs, le jeune héritier milliardaire a un jour une idée incroyable : afin d’échapper à la mort précoce qui semble frapper tous les membres de sa famille, ne pourrait-il pas se faire transplanter les neuf vies de son chat ? Se retrouvant soudain avec plus d’existences que nécessaire, il les gâche cependant en multipliant les actes insensés, dignes de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Philibert Salmeck porte vraiment bien son nom. Dernier représentant d'un richissime et malfaisante famille qui s'était répandue à travers le monde telle un virus mortel, il porte tous les caractères le rendant antipathique : égoïste, colérique, égocentrique, méchant, impatient...
Ne voulant pas suivre l'exemple de tous ses parents, tous morts violemment et précocement, il se fait greffer les 8 vies de son chat (Shad Mahler) par un savant aussi fou que répugnant.
Dès lors, il va s'ingénier à vivre pleinement tous ses caprices les plus inconscients, les plus fous et les plus dangereux, sous le regard affolé de son majordome qui l'avait jusqu'alors surprotégé.
Il va perdre ses vies l'une après l'autre, les gâchant abominablement, jusqu'à la dernière..., va prendre alors conscience de la fragilité de la vie et passer dans l'excès inverse en ne sortant plus par peur du plus petit microbe, du plus petit nuage, du plus inoffensif des caniches, ne s'alimentant plus...
Ironie du sort, c'est sur un événement lié à son chat auquel il a pris huit vies que le roman s'achève.
Vous l'aurez sans doute compris, pour apprécier ce roman, il faut aimer l'humour noir qui traverse tout le livre. Les dessins en noir et blanc de la Mort (un squelette en chapeau haut-de-forme avec une faux) présents pour chaque vie perdue participe à l'ambiance joyeusement morbide.
Mais ce roman porte aussi une réflexion sur la vie, sa précarité, sa fragilité : il ne faut donc pas la gâcher, mais comme nous n'avons qu'une, il faut aussi en profiter !
Un roman original et bien écrit. "Les grandes personnes" éditent décidément des choses bien intéressantes.
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Une lecture rapide et légère. Ok, on assiste à 9 morts à répétition d'un garçon de 12 ans, mais c'est léger et plutôt drôle je vous assure ! Ok, ça finit mal (je ne spoil rien promis) mais bon, ce gamin est vraiment un Salmeck. Un peu trop Salmeck peut-être, il m'aurait fallu un peu plus d'affinités avec Philibert pour être plus touchée par cette lecture.
Pour les âmes pas trop sensibles dès 9 ans.
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Un petit roman très sympa qui se lit d'une traite et ma décroché quelques sourires.
Un bon cocktail d'humour "noir" des illustrations géniales que demander de mieux.
Philibert Salmeck descend d'une longue lignée d'affreux personnages tous plus méchants les uns que les autres. Pour ne pas déroger à la règle il la lui aussi hérité de ces si "agréables" traits de caractères.Cet enfant dernier Salmeck du nom décide de déjouer le sors qui a touché tout les membres de sa famille "Mourir jeune et d'une façon ridicule voir ironique». Pour ce faire accompagné de son fidèle serviteur Austerman il va chercher se faire greffer les 8 vies supplémentaires de sont chat.
Après en fera t-il bon usage ?
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Dans la famille Salmeck, trois caractéristiques prédominent : on est égoïste de père en fils, on meurt très jeune pour une broutille, on est toujours assisté par un membre de la famille Austerman.
Alors, lorsque le dernier et ultime membre de cette famille détestée de tous Philibert naît, son protecteur Austerman fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter qu'il ne meurt prématurément : pas de le droit de sortir, de faire du sport, de manger un quelconque aliment qui pourrait lui causer une allergie. Mais un jour Philibert en a marre, il est riche et ne peut pas profiter de sa seule est unique vie, il trouve alors une solution, il va prélever les 9 vies de son chat Shad Mahler. Comme ça il pourra faire plein de bêtises!

Les grandes personnes frappent fort avec ce petit bijou d'humour noir, on aime détester ce p'tit Salmeck!
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Un livre jeunesse pleins d'humour noir qui m'a plu malgré quelques longueurs. J'ai apprécié ma lecture mais je m'attendais à mieux. Philibert est un sale gosse, pourri gâté, servit par un homme du nom d'Austerman qui le couve et le surprotège. Philibert n'écoute jamais personne, il est égoïste, cruel, et stupide. La seule chose qu'il a pour lui c'est son courage. Il va réussir à avoir 9 vies mais va toutes les gâcher de manière idiote et inconsciente. Après tout, il a tellement de vies, pourquoi ne pas en profiter?
J'ai bien aimé Austerman, qui veut à tout prix protéger Philibert, sans pouvoir le protéger de lui-même et de ses idées insensées. A l'avoir surprotégé, quand Philibert récupère 8 vies et se sent invincible, il essaye tout ce qui lui a toujours été interdit, et même plus. Il prend des risques pour s'amuser et profiter, ne faisant pas attention à toutes les vies qu'il perd si vite.
Le début de l'histoire m'a paru un peu longuet, avec l'histoire des Salmeck avant Philibert, j'ai un peu décroché et j'avais hâte de rentrer dans le vif du sujet. Finalement mon intérêt n'a été relevé que quand enfin Philibert a ses neufs vies.
Pas de happy end dans ce livre mais la fin m'a fait éclater de rire tout de même, de par son ironie.
Je suis une grande fan d'humour noir, le livre m'a quand même fait sourire et je me demandais comment Philibert allait bien pouvoir gâcher ses vies, parfois ce n'était pas de la manière dont on l'avait imaginé, parfois si. Il m'a plus d'une fois agacé, son caractère d'enfant gâté m'a donné envie de lui donner des claques et finalement quand il perd ses vies on a envie de lui dire une seule chose « bien fait ! ».
Il est finalement puni de son égoïsme comme tous ses ancêtres, et je crois que le seul qui le regrette est Austerman.
Les illustrations de Sophie Blackall sont plutôt cool, elles accompagnent bien le texte et nous fait voir les morts de Philibert en image. J'ai trouvé qu'elles aussi contenaient beaucoup d'humour noir.
Un bon livre donc.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
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critiques presse (2)
HistoiresSansFin
22 juillet 2014
Ce n'est certes ni gentil ni politiquement correct, mais nous nous délectons à voir mourir, sous la plume de John Bemelmans Marciano, ce garçon si jeune et pourtant si odieux. [...] Les illustrations en noir et blanc de Sophie Blackall [...] font de ce roman un joli objet en plus d'un petit bijou d'humour noir
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Ricochet
13 mars 2014
De construction classique, Les 9 vies de Philibert Salmeck détonne et appuie là où ça fait mal, et au fond, garde la morale sauve ! Un roman inoffensif à lire prévenu, dès 11/12 ans.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- A quoi bon cette dernière vie si vous ne faites rien d'amusant ? poursuivit l'assistant. Vous n'avez rien perdu par rapport à votre situation de départ, que je sache. Vous êtes né avec une vie et c'est ce que vous avez aujourd'hui. Comme moi, comme tout le monde !
- C'est complètement différent. Votre verre est encore plein. Le mien est vide au huit neuvièmes. Philibert secoua la tête. Vous n'imaginez pas ce que c'est que d'avoir eu autant de vies.
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D'ailleurs , tout le monde , y compris Rip lui-même , avait cru que cette interminable sieste n'etais due qu'à sa paresse . Ces actes étais abominable mais , à vrais dire , tous les autres Saalmecke en commettaient de similaires . Et ça pour les mêmes raisons que les deux Pieter : l'argent et la pure méchanceté . Cependant , ce ne fut que lorsque les Saalmecke devinrent les Salmeck que leur comportement commença à vraiment empirer . Damoura De Barros Justin 6D p.15





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Une tombe devrait etre quelque chose de triste et celle d un enfants bien plus encore . Pourtant voici ceque l on peut lire sur celle ci-git philibert salmeck qui ne connut ce bas monde qu une douzaine d annee il fut ledernier des salmek dieu merci
loubna s prix tam tam page 1
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Ils attendaient Juan Francisco Bravo, un ancien toréador qui dirigeait les célèbres arènes de Pampelune. Il s'agissait d'une connaissance de la branche Salmequito de la famille. Pendant des siècles, les Salmeck avaient été de grands mécènes de la tauromachie, le seul sport au monde à élever la cruauté au rang de forme d'art.
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Philibert sourit.Et peut-être même l'entendit-on rire.Si tel fut le cas,ce fut là son tout dernier souffle.Le dernier des Salmeck venait de mourir.
Pour toujours.
P.160 A .K & Nesrine .L
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