Les Enquêtes Auto de Margot, tome 4 : Le pilote aux deux visages

J'avais été un peu déçu par la précédente aventure de Margot. J'avais mis cela - peut-être hâtivement - sur le changement d'équipe qui à mon goût s'était peu impliquée dans le scénario.
À la lecture de cette quatrième aventure, je revois bien volontiers mon jugement sur les auteurs (Marin & Calixte) qui ont produit un excellent album.
Côté dessin rien à reprocher ; tout est dans la droite ligne (claire) des précédents et les courbes généreuses de Margot, habillée ou en tenue de plongée, sont toujours aussi agréables à regarder. Celles des voitures (italiennes, cette fois) également. Ma femme, elle, trouve par contre que Louis n'est pas vraiment séduisant, elle a sans doute raison.
Côté scénario, une enquête beaucoup plus aboutie, avec son lot de suspense, de mystère et de rebondissements, ingrédients parfaitement mesurés. On ne peut s'empêcher de penser à Michel Vaillant et de ses combats avec les “Leader” au pilote, lui, sans visage.
Bon, ce n'est pas non plus du Jean-Christophe Grangé et heureusement. Pour une fois qu'on peut lire des intrigues sans frissonner d'horreur entre deux pages !
Ce ne sera pas la dernière aventure de notre héroïne, même si elle date un peu. Je me suis renseigné auprès de l'éditeur, Olivier Marin travaille sur le prochain album, mais c'est un travail de longue haleine et quitte à apprécier un beau dessin autant attendre encore un peu.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ces enquêtes, laissez-vous tenter, c'est un vrai plaisir.

En voyage de noces à Pise, Louis et Margot sont enfin en vacances.

Enfin... jusqu'au moment, alors qu'elle se baigne dans la mer, son pied heurte quelque chose de métallique, une portière de Fiat 500, flanquée d'un n° 2, comme sur les voitures de rallye.
Et un peu plus loin, une roue, visiblement de la même voiture, mais avec un détail troublant, il est perforé, visiblement par une balle de fusil.

Voilà trop d'indices pour Margot, au grand dam de Louis, qui se sent obligée de mener l'enquête pour identifier les circonstances de cet "accident".

Une piste se dégage rapidement, un pilote de rallyes local conduisait bien une Fiat 500 blanche avec une ligne rouge et arborait un n° 2 lors de ses courses : Vittorio Rossellini

Il vit seul, reclu, dans sa maison et en fauteuil roulant. Il ne veut plus voir personne, même plus sa pauvre mère...

Voilà qui n'est pas de nature à décourager Margot...

PS : j'ai cru voir un bel hommage à Mauro Caldi ;-)...

A l'image du premier tome sur la 22 CV, Margot est toujours aussi fraiche !
Mais dans ce tome, elle est aussi quelque peu irritante : mais pourquoi, durant son voyage de noce, cherche-t-elle à solutionner une nouvelle énigme !!!
On garde les mêmes ingrédients : une BD simple, une histoire finement préparée, ce qui donne un moment de détente très agréable.