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EAN : 9782764401804
Les Éditions Québec Amérique (25/10/2006)
4.35/5   17 notes
Résumé :
Dans Cassiopée, Michèle Marineau aborde avec talent et sensibilité le nécessaire et parfois douloureux passage à l'âge adulte. Voici deux de ses grands succès, L'Été polonais (Prix du Gouverneur général) et L'Été des baleines, réunis pour la première fois en un seul volume et enrichis d'un épilogue inédit.
Cassiopée: quinze ans, un prénom emprunté à une constellation, des questions et des rêves plein la tête... Au fil des pages et des saisons, elle nous racon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans l'Été Polonais, on découvre Cassiopée, une jeune fille de quatorze ans presque quinze. Comme bien des adolescentes de son âge, Cassiopée se cherche. Elle trouve plus normale que normale et elle déteste son prénom. Comme elle le dit : " Je regrette tellement de ne pas être grande, mince, avec des cheveux au moins bicolores, des vêtements aux couleurs électriques et des talons hauts comme ça. Pourquoi pas un fume-cigarette, tant qu'à y être ? Ou encore de longs cheveux vaporeux et un petit air romantique et mystérieux. Au lieu de ça j'ai une tête (et tout le reste) à m'appeler Nathalie ou Isabelle. Grandeur moyenne, grosseur moyenne, cheveux bruns, yeux bruns, lunettes, ni très jolie, ni particulièrement laide. Anonyme. "
Épouvantée par la nouvelle relation amoureuse de sa mère et fuyant un camp d'été qu'elle veut à tout prix éviter, elle décide de faire une fugue. Suite à une série de hasards, elle se retrouve sur le bord de la mer dans une maison du Rhode Island parmi une famille de Polonais. C'est là, dans cette maison, qu'elle trouvera l'amour (son tout premier) là où elle s'en attend le moins.
Dans l'Été des baleines, on retrouve Cassiopée là où on l'a laissée, c'est-à-dire immédiatement après son été dans le Rhode Island. On découvre son désespoir à l'idée de devoir attendre un an avant de revoir son amour, Marek. On lit ses lettres enflammées, on ressent son impatience et on prépare avec elle ses plans pour le prochain été avec Marek sur la Côte-Nord à observer des baleines. Pourtant, l'été finalement venu, tout ne se déroule pas comme prévu. Cassiopée trouve son amour plus ordinaire et moins enflammé que dans ses souvenirs. Est-ce le fruit de son imagination ?
Vers la fin du roman, Cassiopée devra faire un pas de plus vers l'âge adulte et faire un choix difficile : celui de l'amour rêvé mais au parcours semé d'embûches ou celui d'un amour plus terre à terre, mais combien plus naturel !
Dans l'épilogue publié pour la première fois, on retrouve l'héroïne des romans alors qu'elle vient d'accoucher de son premier bébé, quinze ans plus tard. Que s'est-il passé après ce fameux été ? Et surtout, qui est le père de son enfant ? C'est ce que vous découvrirez en lisant ce beau roman jeunesse !
Cassiopée L'Été Polonais est un roman qui a bercé la fin de mon enfance et le début de mon adolescence. C'est un roman qui m'a fait rêvé, et que j'avais dévoré à de nombreuses reprises. Par contre, je n'avais jamais eu l'occasion de lire l'Été des baleines (l'exemplaire de la bibliothèque a été brisé et ils ne l'ont jamais remplacé.... Grrr), et c'est aussi bien, car je pense qu'à cet âge-là, je n'aurais pas compris les décisions de Cassiopée et que j'aurais été enragée par la fin ! Mais aujourd'hui, je suis en mesure de mieux comprendre les choix de l'héroïne. Ce qui m'aurait mise hors de moi alors est ce que je considère comme sage aujourd'hui. Et que dire de l'épilogue ? Il était essentiel pour moi, il m'a permis de faire mes adieux à cette petite adolescente impulsive et attachante.
Il y a quelques jours, je cherchais quelque chose de léger et de prenant, car j'avais besoin de me changer les idées. Quand j'ai vu cette édition de Cassiopée sur l'étagère de ma bibliothèque, je me suis dit qu'il était enfin temps de renouer avec cette histoire qui m'avait tant marqué et de finalement connaître la fin de l'histoire. Et bien c'était effectivement le livre idéal pour me changer les idées ! Et que dire de l'environnement du roman : la Charlevoix, le Saguenay et la Côte-Nord, toutes des régions que j'aime particulièrement. de quoi me faire rêver de voyages !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Cette lecture est en fait une relecture, c'est un de mes livres incontournables d'adolescente. Presque dix ans après sa première lecture, j'ai décidé de le lire à nouveau. Il fallait absolument que je le fasse car je n'avais jamais lu l'épilogue inédit que Michèle Marineau nous offre dans cette version réunissant L'Été polonais et L'Été des baleines.

C'est l'histoire d'une jeune fille ordinaire mais qui a des idées peu ordinaires (partir seule à New York à 15 ans par exemple). On la suit alors qu'elle découvre la vie et l'amour. Ici, de l'humour, pas de drame, mais seulement une belle histoire d'amour et d'illusions. Dans la première partie, c'est l'enchantement, la rencontre de son beau polonais Marek. Dans la deuxième partie, c'est les joies et les revers de l'amour à distance, les retrouvailles, un beau voyage pour aller voir les baleines et aussi un peu, le retour sur terre de nos deux tourtereaux rêveurs. L'épilogue vaut aussi le coup ne serait-ce que pour savoir ce que Cassiopée est devenue. Elle est s'intitule L'Été de Constance et se déroule 15 ans après L'Été polonais.

L'auteure a écrit les deux parties de Cassiopée en 1988-1989 donc forcément, elles diffèrent des romans jeunesse d'aujourd'hui. Nous n'étions pas à l'ère d'Internet, ni des téléphones portables dans toutes les poches. le roman n'en est que plus beau. Pour rester en contact, les deux jeunes amoureux s'écrivent des lettres. Ils se téléphonent parfois mais les forfaits sans longues distances ne devaient pas exister car ils ne se limitent qu'aux grandes occasions.

Si vous aimez la littérature jeunesse, ce livre est génial. Il m'a marqué étant jeune et je n'ai absolument pas été déçue à sa relecture. J'avais gardé de magnifiques scènes en mémoire de bord de la mer et de nord québécois car la nature a une grande place dans l'histoire.
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Un classique incontournable pour ma génération, ce roman est plus, comment dire... chargé ? On y traite d'amour (évidemment, on parle de romans d'adolescentes ici!), de développement identitaire, de relations familiales pas toujours simples et de vacances tout ce qu'il y a de plu... inspirants ! Tourments amoureux, émotions contradictoires, déchirements et passions... tout faisant référence à une adolescence typique remplie de couleurs et d'émotions ! C'est d'ailleurs ce livre, lu en secondaire 2 (15 ans), qui m'initia à un début d'éducation à l'amour et la sexualité (très soft, s'entend... menstruation, premiers baisers, premiers rapprochements, premières excitations. Très loin de Stéphane Dompierre, disons-le !). Il pourrait d'ailleurs s'agir d'une belle porte d'entrée pour un parent qui aimerait amorcer cette jase avec son ado...
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Belle histoire pour adolescentes, très appréciée par les élèves du 1er cycle du secondaire.
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j'ai beaucoup aimé ce livre car ça démontre tout ce que les adolescents devienent et surtout leur évolution.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'ai le malheur de me plaindre de mon nom, maman me rappelle que j'ai quand même de la chance d'être une fille parce que, pour un garçon, elle et papa hésitaient entre Neptune et Triton. Bon, d'accord, j'ai échappé au pire. N'empêche que je suis affublée d'un nom que je traîne comme une malédiction. Cassiopée Bérubé-Allard. ABC à l'envers. J'en ai mal au ventre à chaque début d'année. Il faut voir la légère hésitation des profs avant de prononcer mon nom. Leur ton presque interrogateur. (Non, mais, c'est pas une blague ?) Et leurs yeux curieux qui fouillent la masse d'élèves effoirés devant eux. (À quoi peut bien ressembler une fille de douze, treize, quatorze ans qui porte un nom pareil ?) Dans ces moments-là, je regrette tellement de ne pas être grande, mince, avec des cheveux au moins bicolores, des vêtements aux couleurs électriques et des talons hauts comme ça. Pourquoi pas un fume-cigarette, tant qu'à y être ? Ou encore de longs cheveux vaporeux et un petit air romantique et mystérieux. Au lieu de ça, j'ai une tête (et tout le reste) à m'appeler Nathalie ou Isabelle. Grandeur moyenne, grosseur moyenne, cheveux bruns, yeux bruns, lunettes, ni très jolie ni particulièrement laide. Anonyme. Ajoutez à cela des résultats moyens à l'école (sauf en français, mais j'aime ça, je n'ai pas de mérite) et une timidité qui me fait dire des bêtises ou des banalités à peu près chaque fois que j'ouvre la bouche et vous aurez une image assez nette de moi. Déprimant.
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Depuis des années, je déplorais l'absence de passion dans ma vie, sans me rendre compte que j'en avais une depuis toujours. Qu'est-ce que j'aimais faire plus que tout ? Lire, plonger dans des mondes inconnus, me mettre dans la peau de personnages différents, vivre toutes sortes d'émotions, apprendre des tas de choses utiles ou inutiles... Ça faisait tellement partie de moi que je ne voyais même pas ça comme une passion.
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Malgré quelques moments de découragement, jamais je n'ai regretté d'avoir choisi l'enseignement. Le métier de prof continue de m'apparaître comme l'un des plus beaux- et des plus essentiels- qui soient. Je ne vois pas comment on pourrait envisager de transformer le monde sans commencer pas l'éducation.
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Les premières semaines, donc, je ne pensais qu'à Marek. J'écrivais son nom sur des petits bouts de papier, dans les marges de mes livres, dans mes cahiers. Et je me le répétais à m'en étourdir. Marek, Marek, Marek. En appuyant bien sur la première syllabe et en roulant un peu le r. Marek. Je le répétais, je le savourais, je le roulais longtemps dans ma bouche avant de le laisser tomber, beau, sonore et exotique. Marek.
Mon amour me remplissait, me couvrait, et rien ne pouvait m'atteindre. Ni les reproches de mon père, qui persistait à qualifier de «fugue» mon escapade à New York et qui me trouvait trop jeune pour être amoureuse. Ni les questions indiscrètes que se permettaient certaines personnes de mon entourage. Ni les noires prédictions de ma tante Pauline, qui prend un malin plaisir à déprimer tout le monde et qui m'assommait de ses vérités en forme de proverbes, du style «Loin des yeux, loin du cœur» ou «Amour d'été, amour vite oublié».
J'étais tellement heureuse que j'ai recommencé l'école avec enthousiasme (!) et que je me suis lancée dans des activités auxquelles je n'aurais même pas osé rêver l'année dernière: le club de lecture, le journal (pas un journal de foyer ou de secondaire IV, non, un journal d'école, avec plein de gens que je ne connaissais pas et parmi lesquels, ma foi, je me sens presque à l'aise!)...
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Les premières semaines, donc, je ne pensais qu'à Marek. J'écrivais son nom sur des petits bouts de papier, dans les marges de mes livres, dans mes cahiers. Et je me le répétais à m'en étourdir. Marek, Marek, Marek. En appuyant bien sur la première syllabe et en roulant un peu le r. Marek. Je le répétais, je le savourais, je le roulais longtemps dans ma bouche avant de le laisser tomber, beau, sonore et exotique. Marek.
Mon amour me remplissait, me couvrait, et rien ne pouvait m'atteindre. Ni les reproches de mon père, qui persistait à qualifier de «fugue» mon escapade à New York et qui me trouvait trop jeune pour être amoureuse. Ni les questions indiscrètes que se permettaient certaines personnes de mon entourage. Ni les noires prédictions de ma tante Pauline, qui prend un malin plaisir à déprimer tout le monde et qui m'assommait de ses vérités en forme de proverbes, du style «Loin des yeux, loin du cœur» ou «Amour d'été, amour vite oublié».
J'étais tellement heureuse que j'ai recommencé l'école avec enthousiasme (!) et que je me suis lancée dans des activités auxquelles je n'aurais même pas osé rêver l'année dernière: le club de lecture, le journal (pas un journal de foyer ou de secondaire IV, non, un journal d'école, avec plein de gens que je ne connaissais pas et parmi lesquels, ma foi, je me sens presque à l'aise!)...
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