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3,78

sur 206 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand j'étais toute gamine et que j'allais à la bibliothèque avec ma mère, pendant qu'elle choisissait ses livres au rez-de-chaussée, elle me laissait au 1er étage consacré à la jeunesse. Là je me suis délectée de tout un tas de B.D aujourd'hui classiques, de Yakari à Yoko Tsuno en passant par Johan et Pirlouit. Alix fait partie de ces lectures d'enfance que j'ai par la suite totalement délaissées. Aujourd'hui, j'éprouve de plus en plus l'envie de me replonger dans ces séries, ça doit être le signe que je vieillis. Lors de ma visite hebdomadaire à la médiathèque, mes yeux se sont posés sur le rayonnage rempli de tomes de la série Alix. J'ai suggéré à mon fils de le lire et puis j'ai eu envie de le lire (ou relire, je ne sais plus lesquels j'avais lus quand j'étais enfant) également.

La première réflexion qui m'est venue c'est que je ne me souvenais pas que c'était si bavard. Il y a énormément de texte. Dans mon souvenir Alix était une série d'aventure trépidante. Mon souvenir n'était pas si mensonger que ça. Finalement, si « Alix l'intrépide » est en effet très bavard, il parvient tout de même à être très rythmé. Les péripéties s'enchaînent les unes aux autres sans temps mort. On ne s'ennuie pas un seconde. La reconstitution est soignée et le contexte historique est bien exploité.
Graphiquement, c'est du grand classique, que ce soit au niveau du trait ou du découpage et de la mise en scène. C'est du bon boulot.

J'ai donc passé un moment délicieux. Je ne sais pas si mon appréciation est objective ou si elle est teintée d'un goût de madeleine mais en tout cas j'ai bien envie de continuer ce voyage en enfance avec les autres tomes.

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Premier album de la longue série de Jacques Martin. Une vraie bd d'aventure historique comme on en sait plus beaucoup en faire aujourd'hui ! Aucun temps mort, on ne s'ennuie jamais. 
A travers ce jeune esclave qu'est Alix, le lecteur voyage de l'Orient jusqu'à l'Italie via l'île de Rhodes. D'un point de vue historique, Jacques Martin souligne l'opposition pour le pouvoir, entre les deux consuls César et Pompée après l'assassinat du triumvir Crassus.
J'ai retrouvé avec plaisir ma petite collection d'Alix pour le démarrage de mon challenge historique. Je ne l'avais pas ouvert depuis de nombreuses années et c'est avec joie que je replonge dans cette série qui a marqué ma jeunesse.
Alix a été créé par Jacques Martin en 1956, et commence en 53 avant Jésus Christ dans la ville de Khorsabad, située en actuel Irak.
Dans ce premier tome le jeune homme, esclave gaulois, se retrouve en plein milieu des complots qui mettent aux prises les sbires de César et de Pompée. Son camp sera vite choisi. Et je ne vais pas manquer de continuer sur ma lancée. Je redécouvre cette saga qui avait enchanté les goûts que j'avais déjà à l'époque pour l'histoire antique.
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Jacques Martin a fait ses classes chez Hergé et même si la bd est ancrée dans l'antiquité, on retrouve beaucoup de Tintin chez Alix.
Fils d'Astorix, Chef Gaulois mercenaire de Rome, Alix est captif puis esclave des Parthes (après le décès de son père) lorsqu'il apparait pour la première fois. Il est adopté par le gouverneur romain Honorus Galla.
Alix est un gallo-romain, c¹est à dire un jeune Gaulois imprégné de la culture Romaine et se présente comme un véritable modèle d'intégration.
Adolescent de son état, il a une personnalité stéréotypée pour une BD : il est droit, fidèle et aventureux. de plus, il est l'ami de tous les grands du Monde Antique ce qui peut se révéler fort pratique pour écrire des histoires.
Premier album d'une longue série, Alix l'intrépide est une vraie bd d'aventure historique ! Aucun temps mort, on ne s'ennuie jamais.
Grâce aux aventures d'Alix, le lecteur voyage de l'Orient jusqu'à l'Italie via l'île de Rhodes. D'un point de vue historique, Jacques Martin souligne l'opposition pour le pouvoir entre les deux consuls César et Pompée après l'assassinat du triumvir Crassus.
Le dessin évoluera beaucoup par la suite
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Premier de la série que je découvre sur le tard. Alix, esclave gaulois, que nous découvrons nous emmène dans ses aventures. J'ai bien aimé les dessins fluides et clairs et beaucoup apprécié le vocabulaire assez recherché, ni trop ni trop peu. Je regrette simplement les images serrées qui ne permettent pas la lecture facile.
Bien sûr beaucoup de chance pour ce nouvel héros, mais sinon ce n'en serait pas un.
A l'âge où je le lis, je n'ai pas estimé cette B.D. trop enfantin.
Je vais suivre à présent les aventures suivantes qui font partie du coffret recouvrant 2 intégrales. Un coffret très élégant en plus.
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Jacques Martin a tout donné, pour entrer, en 1948, au Journal Tintin.
Alix l'intrépide commença de paraître dans le numéro 1 de Tintin-édition française, en même temps que Tintin au pays de l'or noir.
Je m'en souviens, car mon père avait ramené à la maison le premier recueil de ce Tintin français (identique au Tintin belge paru dès 1946) édité par Georges Dargaud.
Le jeune esclave gaulois commençais sa vie d'aventure, sous la plume d'un conteur particulièrement doué et méticuleux.
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loué à la bibliothèque, suite à des commentaires très avantageux du bibliothécaire, j'ai découvert, mieux vaut tard que jamais, les aventures de l'intrépide Alix !
et je dois dire que ça m'a plu !
au niveau de l'histoire, j'ai aimé l'aventure, les voyages, l'esprit d'aide, l'intrigue de l'histoire.
Le graphisme m'a également plu.
En terme de confort de lecture : l'écriture dans les bulles est un peu petite à mon goût mais j'ai été assez vite prise dans l'aventure et ce critère n'a pas été un handicap majeur.
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Premier tome de cette série devenue un classique de la bande dessinée. Jacques Martin, l'auteur a fait ses classes chez Hergé et cela se sent. Il a de particulier son attrait pour l'antiquité qui nous permet de nous dépayser un eu. Certes, le respect de la chronologie peut être un peu distendu... Au temps de César, le souvenir de Sargon devait être très très lointain quant à son palais, il devait être écroulé depuis déjà fort longtemps. Qu'importe, cela permet de donner un décor à une intrigue qui séduit. On découvre dans ce premier tome un Alix adolescent, au caractère bien trempé et enfermé dans une condition servile.
On découvre aussi un peu de son histoire familiale et le rapprochement avec le camp de César contre ses ennemis romains. le dessin n'est pas encore à son, apogée. Les corps sont un peu étiré. L' travail des ombres sur les visages a parfois tendance à les torturer.
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J'ai lu Jacques Martin tout jeune, et j'aime toujours autant les histoires d'Alix, l'intrépide adolescent, gaulois de naissance et Romain d'adoption, riche par son deuxième père ; il parcourt le monde au cours d'aventures trépidantes où il affronte victorieusement tous les dangers.
Alix est l'archétype du héros modèle destiné à la jeunesse : courageux, loyal, fidèle en amitié et d'une grande bonté. Il y a beaucoup de Tintin en lui. Ses pérégrinations s'inscrivent dans un contexte historique très documenté.
Le dessin est net, le trait ferme, variante réaliste de la ligne claire illustrée pas Hergé le créateur de Tintin, mais aussi Bob de Moor, Jacobs… Son graphisme évoluera beaucoup au fil du temps, mais aura une caractéristique constante : la précision. Martin est un puits de science, il veut évoquer l'antiquité romaine aussi fidèlement qu'il est possible de nos jours.
L'image obéit aux règles de pudibonderie de son époque. Les héros à la vie sentimentale réduite feront attribuer à la BD belge une dimension homosexuelle et pédophile qui ne me paraît pas évidente. Il est vrai que les personnages de Martin ont une tête est légèrement disproportionnée, trop grande ; elle leur donne une allure infantile plutôt qu'adulte. La nudité masculine ou féminine est éventuellement représentée, très décemment, mais sans fard. Enfin, Alix le pur résiste victorieusement à la tentation charnelle de femmes impudiques ou amoureuses qui se donneraient à lui ! Car il y en a autour d'Alix, cet éternel adolescent à la pureté irréprochable !

Oh ! My God ! commenterai-je avec un brin d'ironie !

Mais de la part de Jacques Martin en son temps, ces évocations constituent est déjà une fière audace.

Quant à l'intrigue, elle mêle angoisse, suspens, réalisme et parfois fantastique, avec un petit zeste d'humour : elle est toujours passionnante.

(À propos ! le père biologique gaulois d'Alix avait nom Astorix ; ça me dit quelque chose, mais quoi ?)
Lien : https://livre.fnac.com/a8417..
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Avec Alix, Jacques Martin reconstituait l'antiquité avec talent. Talent de conteur, talent pour mettre en scène les personnages historiques, talent d'architecte dans la recréation des bâtiments et des villes.

Ce premier tome de la série a aujourd'hui un peu vieilli. Non pas dans l'intrigue ou dans le dessin, mais dans la forme. Les petites vignettes juxtaposées, formant le plus souvent des murs de seize cases par page, sont accompagnées par des textes denses en caractères d'imprimerie. Cette présentation ne rend pas hommage au dessin, qui se retrouve limité et encadré. le tout semble à l'étroit dans ce format. Jacques Martin va au fur et à mesure des albums laisser le dessin prendre sa place en rompant l'homogénéité des cases. Cette évolution va donner du souffle à son oeuvre, trop enserrée dans ce premier album.

Côté scénario, là encore Jacques Martin se veut précis et complet. Alix commence l'album esclave à Khorsabad, rencontre les Scythes, se fait de Arbacès un ennemi pour longtemps, entre blessé dans le palais du gouverneur romain Honorus Galla qui l'adopte, passe par Rhodes, combat dans le Colisée, et finit par être un pion dans les luttes souterraines entre César et Pompée. Tout cela en un seul épisode. Avec tous ces rebondissements et changements de lieux, un scénariste d'aujourd'hui parviendrait à créer un cycle complet d'albums.

Datant de 1948 à l'origine, cette BD tient encore bien la route aujourd'hui. Comme quoi les grandes réussites sont intemporelles.
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Cette lecture n'a pas été facile pour moi. Pourtant tous les ingrédients sont réunis : beaucoup d'actions et de rebondissements, de jolis dessins. J'ai l'impression que cela vient de la grandeur des cases (toutes petites et de même taille). J'ai retrouvé des similitudes avec Tintin.
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