Vu que j'aime jouer avec les mots, vous pouvez donc vous douter que ce petit livre (en format en tout cas !) m'a plu. Toutes les contrepéteries qui s'y trouvent ne me touchent pas forcément mais j'avoue que le loufoque ( surtout quand on découvre le cynisme de Berthe dans la cybernétique) plus ou moins poétique que se dégagent de certaines d'entre elles m'agrée, me fait du bien. Beaucoup ne sont que des bluettes mais j'avoue (et je ne suis pourtant coupable de rien !) que ces bluettes nimbées de folie souvent, de poésie parfois, d'humour toujours sont comme des bluettes d'oxygène qui me donne, un instant, l'impression que le temps suspend son vol.
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C'était pas mal, je me suis esclaffée plusieurs fois, même si c'est un peu casse-tête à lire. Heureusement, les contrepèteries étaient plus faciles à comprendre grâce à un truc visuel de changement de typographie. (Idéal pour lire devant un journal télévisé inintéressant! Oups, je sors!)
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Un fétiche maléfique
est changé
en chétif famélique.
La contrepéterie, c'est la mue de mot émis par l'ami ému du mot.
L'affaire de l'amiante et la fiente de la mer.
Un mot sinistre et un sot ministre.
Joël a dit ! .Joël Martin, tribun exalté des colonnes de Mediapart, qu'il rehausse par ailleurs de ses contrepets.