Le trône de fer, tome 2 : Le donjon rouge

Le donjon rouge est le tome qui engage les hostilités entre les différentes Maisons. C'est aussi le premier qui connait un gros bouleversement.

Le premier tome posait les bases de la série avec la présentation de chaque protagonistes et l'arrière plan de cette grande épopée à en devenir ou plutôt les épopées de chacun, car George R.R Martin à la faculté de faire un excellent découpage de son histoire, il exploite grandement ses personnages qui ont chacun un rôle à joué, il sont en proie au doute, à la psychologie mais aussi à leurs envies ce qui pourrait pour certain causer leur perte mais pour d'autre être voué à un destin hors norme.

Toujours sur fond de complot et de politique où les egos fusent, ce second tome est plus rythmé dans son ensemble avant d'être suivit par les deux tomes suivant toujours aussi bons mais plus lent dans la progression de l'histoire.

La série télé me parait déjà loin, je prolonge donc le plaisir dans cette oeuvre mythique.

Jusque-là l'histoire tient ses promesses. Les rebondissements, les coups du sort, sont bels et bien présents. Une partie des éléments en place ont aboutis, mais les situations se sont rarement retournées de la manière attendue. Deux femmes croyant bien faire vont précipiter des événements aux conséquences funestes pour leur foyer. La génération des 14-15 ans bascule dans l'âge adulte. Les phénomènes étranges au-delà du mur se précisent tout en gardant leur mystère. La situation politique a complètement changé. Les cadavres s'amoncellent.
Après un premier tome de découverte, nous avons ici un tome de recomposition avant la perspective de l'hiver qui vient.

J'apprécie le rythme, les détails qui se mêlent à la grande histoire, la psychologie des personnages.
Daenerys est celle qui a le plus évolué à mes yeux. de jeune fille soumise à la volonté de son frère, elle se découvre un foyer, elle se voit un avenir, avant de perdre très gros en partie par sa faute. de ces épreuves va naitre une nouvelle Daenerys donnant tout son sens à ces origines de fille du dragon.
A l'opposé Rob et John, suivent tous les deux les traces de leur père, guidés par l'honneur, le sens de la famille et des responsabilités. Ils se montrent naturellement futés et courageux, meneurs d'hommes chacun à son niveau. Rob se montre à la hauteur du seigneur de Winterfeld. Pour John, déplacé dans le monde de la garde de nuit, la situation est moins évidente. Les doutes le tiraillent mais il s'est refait un entourage d'amis solides et se découvre de nouveaux guides bienveillants.
Les deux autres personnes les plus présentes et marquantes sont Cathelyn et Tyrion qui se révèlent chacun un peu plus. Tyrion avec son intelligence et son incroyable instinct de survie qui parvient à tirer de situations plus difficiles les unes que les autres. Cathelyn courageuse, réaliste mais elle ne se retrouve pas avec autant de prise qu'elle le pensait sur les événements.
Enfin je parlerais de Cersei et de Joffrey que l'on continue à détester. A elle, on pourrait presque lui trouver des circonstance atténuantes, mais à lui, seule la jeunesse est une maigre excuse. Nous n'attendons qu'une chose : le retour de bâton tel qu'il frappa Viserys.

Côté audio, toujours une lecture de très grande qualité. Les quelques défauts précédents ont été corrigés avec une musique entre les chapitres.

Ce roman est surtout le défi pour Ned Stark de s'imposer non seulement à la Cour, mais surtout faire enfin régner l'ordre sur un Royaume que le roi délaisse aisément pour s'amuser. Un Royaume qui d'ailleurs montre les prémices d'une guerre à venir : des vassaux mécontents, des paysans abandonnés, de l'argent qui flambe dans un trop plein de loisirs, mais surtout, une famille Lannister un peu trop présente...

Après avoir lu le tome 1 que j'avais adoré il y avait quelques temps déjà, j'ai décidé de me remettre sur cette superbe saga que je connaissais surtout grâce à la série et que je souhaitais approfondir en vue de la saison 8 pour bien tout comprendre car je me doutais que les livres seraient plus complets.
Je n'ai pas été déçu puisque tout comme le tome 1, j'ai passé un super moment de lectures. L'écriture, malgré qu'elle soit plus ardue que bons nombre de romans, elle reste très agréable et fluide. On est un peu perdu quand même par la masse de noms, de liens entre chacun mais au fur et à mesure ça rentre et c'est super de comprendre les différentes alliances, les différents enjeux de tels actes.

Ce que j'apprécie aussi et qui peut dérouté aussi et le fait qu'on suit un personnage par chapitre. C'est une habitude à prendre et c'est aussi un bon moyen de tout assembler car tout est lié même si les personnages sont éloignés les uns des autres , on voit très bien que leurs actes influencent tous les autres personnages qu'on retrouve au fil de l'histoire. J'ai une préférence pour Tyrion qui est un personnage très attachant, très bien fouillé car il a de multiples facettes. Mais tous les personnages sont très bien décrits et c'est une des choses qui fait que l'oeuvre de George R.R. Martin est une des meilleure. C'est que son oeuvre est riche, les personnages sont nombreux, et même les personnages secondaires sont bien construits ce qui est rarement le cas...

C'est donc une saga que je recommande à tous les amateurs de fantasy. Ne vous arrêtez pas à la série qui est certes très bien, mais pour ceux qui sont vraiment fan et pointilleux, les livres apportent quelque chose en plus qui n'est pas négligeable.

Intrigues, rebondissements, l'auteur ne nous laisse aucun répit!
Et nous met en garde, personne n'est à l'abri de sa plume acérée, même pas les personnages principaux.
Car, oui, il y a aussi des morts, un mort plus précisément qui ne pouvait pas trépasser!
Du moins c'est ce que je croyais mais Georges R. R. Martin en a décidé autrement.
Il nous fait comprendre ainsi que personne n'est à l'abri.
C'est rageant pour nous, lecteur, qui nous attachons à ses personnages mais, il faut l'admettre, cela donne encore plus d'intérêt à cette lecture.
C'est tellement plus simple quand nous savons que le héros est invincible.

Toujours aussi addictif, le Trône de fer se lit sans modération.
Après avoir fini le tome 1, j'ai enchaîné avec celui-ci.
Si vous n'avez pas encore succombé à cette saga, je vous la recommande vivement!!

Je ne vais pas faire une critique vraiment constructive mais je dois dire que j'ai été happée dans ce volume du Trône de Fer aussi sûrement que par un bon roman à suspense, malgré la kyrielle de personnages et de rebondissements, ce qui avait un peu gêné ma lecture du premier tome.
Et maintenant que le train est en marche, un bon vieux diesel qui a eu un peu de mal à se mettre en chauffe, je ne peux plus m'arrêter !!! Au secours !!! :-D

Je poursuis ma lecture avec grand plaisir. Toujours le même attrait pour ces aventures, toujours aussi fan de la série et du coup me replonger dans ces tomes que je n'ai jamais lus me permet de revisionner les scènes et les actions.

Peu convaincue au début de lire les livres ayant connaissance de la série, j'en éprouve maintenant un grand intérêt. La lecture reste palpitante et découpés en rapport aux personnages principaux, les chapitres sont relativement courts et imposent une lecture plus fluide que dans mon souvenir.

J'ai donc hâte de lire le tome 3!

Il m'a été plus facile d'entrer dans ce tome que dans le tome 1[1] . Sans doute parce que je connaissais déjà les personnages et le style de l'auteur.
On suit donc de nouveau les aventures d'Eddard Stark, de Tyrion Lannister, Catelyn, Jon, etc.

Certains personnages vont vite passer au second plan. Ce volume met en avant Robb Stark et Daenerys Targaryen. Ces protagonistes prennent de l'ampleur, mais le romancier n'oublie pas les autres protagonistes, ainsi que les autres enfants Stark: Sansa, Aria, Bran, Jon, qui continuent leur chemin.
[...]
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Le tome 2 (français) poursuit avec grand bonheur la saga, malgré de regrettables coquetteries de traduction.

Cette deuxième partie du tome 1, "Game of Thrones" (1996), découpage artificiel dû à l'édition française, dont les raisons mystérieuses resteront sans doute à jamais inaccessibles au commun des mortels, poursuit avec un certain brio la trame amorcée précédemment dans "Le trône de fer".

Tandis que les garnisons du "Mur" et leurs missions prennent progressivement de l'épaisseur, les derniers descendants de la dynastie précédente des Sept Royaumes, exilés sur un autre continent, se dirigent à grand galop vers leurs destin... Mais l'essentiel de de ce tome concerne bien la capitale, Port-Royal, et la figure d'Eddard Stark, Main du Roi, homme rude et loyal, mais manquant parfois cruellement de rouerie.... On assistera ainsi à l'une des plus belles scènes de trahison de toute la fantasy contemporaine...

Les choix de traduction retenus pour la France se font en revanche parfois pesants dès cette deuxième livraison : en sus des erreurs manifestes du premier tome ("direwolf" traduit par loup-garou...), le recours incessant à un vocabulaire précieux et "sur-médiévisant", dans l'ensemble étranger au texte original de George R.R. Martin, nettement plus simple, peut finir par agacer...

Heureusement, la complexité des personnages se renforce, le caractère fort peu manichéen des situations se développe, les rebondissements sont habiles : tout cela donne nettement envie de poursuivre !

Le Trône de fer ne manque pas de personnages. Heureusement, le premier tome réussit à bien nous familiariser avec l'univers et ses multiples Maisons. le Donjon rouge n'accueille que peu de nouveaux protagonistes, histoire de développer ceux déjà présents, et on n'en manque pas ! Concernant l'intrigue, elle est dans la droite lignée que ce qu'a créé le premier tome, les protagonistes agissant de manière logique au vu de leur caractère, mais non pas moins étonnante.

Le Donjon rouge révèle déjà le plaisir de George R.R. Martin à malmener, voire tuer, ses personnages, et souvent dans bien d'horribles souffrances, quoiqu'elles ne manquent pas d'ironie. Finalement, personne n'est à l'abri.

Si l'histoire promet de bons retournements et des moments de tension, il est vrai que l'auteur aime s'adonner à la contemplation, notamment avec Bran, garçon Stark maintenant handicapé et qui rêve de voler. Cela peut rebuter ceux qui recherchent une histoire principalement tournée vers les combats frontaux et les intrigues de cour. Mais finalement, c'est tout ce qui fait la beauté, souvent bien amère, et la complexité du Trône de fer : proposer tant d'ambiances différentes pour finalement, en premier lieu, décortiquer la psychologique de tous ses personnages en proie à des sentiments forts comme aux doutes et à l'introspection.
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