Le trône de fer, tome 2 : Le donjon rouge

Toute une partie de ce tome est consacrée à Port Réal, à l'enquête sur la mort de Jon Arryn et surtout à la chute de Ned Stark. C'est vraiment terrible à voir quand on sait ce qu'il va se passer, on a envie de croire qu'il va réussir, puis on a juste envie de croire qu'il va réussir à s'enfuir, jusqu'au point où on se contenterait même de savoir que le nouveau roi Joffrey accepte de l'envoyer sur le Mur pour qu'il continue à vivre.
Mais c'est là que se trouve une des plus grandes forces de l'auteur, absolument personne n'est à l'abri et même pas un des personnages par lequel on a découvert l'histoire.
Ses filles vont par contre survivre, mais à quel prix, et si on peut se dire qu'Arya s'en sort bien en étant exfiltrée par Yoren, les choses continuent à être bien compliquées pour la pauvre Sansa.

Mais si Port Réal est passionnant, je pense que j'ai aussi adoré redécouvrir d'autres aspects de l'histoire, notamment tout le volet militaire de la libération de Vivesaigues par l'armée de Robb. C'est très technique, mais on assiste à de véritables batailles par les yeux de Tyrion et à des négociations épiques entre Catelyn et Walder Frey. Et puis j'ai un tendresse particulière pour Edmure que je trouve beaucoup trop sous-estimé.

J'ai aussi apprécié relire tout ce qui se passe à Winterfell. J'aime énormément Bran et tout le volet mystique qui traine avec lui, et j'ai encore été servie. Il a aussi droit à pas mal de chapitres dans lesquels on aperçoit en filigrane de la géopolitique et je trouve que c'est plutôt bien mené.

Jon m'a agacée. Je n'avais pas autant souvenir que son personnage était saoulant à ce point mais là j'en ai eu marre. Dès qu'on pense qu'il avance un peu, il fait trois pas en arrière et recommence à bouder. Alors que sa place est plutôt enviable et que beaucoup de ses nouveaux copains ont eu une vie bien plus compliquée que lui, il se complait dans ses chouineries.
Quant à Daenerys, elle grandit et suit un chemin assez contraire à celui de Jon puisqu'elle doit de plus en plus apprendre à ne compter que sur elle-même. Mais même si je suis assez injuste envers elle, c'est un personnage avec lequel je n'ai que très peu d'empathie et, à part pour nous rappeler qu'on se trouve dans une saga de fantasy, avec la naissance de ses dragons, je suis restée assez hermétique à ses péripéties parce que je voulais qu'on retourne le plus rapidement possible à Westeros pour retrouver des protagonistes qui me plaisaient plus.

Mais son évolution est belle, tout comme celle de beaucoup des personnages de cette histoire et c'est vraiment très intéressant de les voir grandir sous nos yeux et prendre de plus en plus de place dans cet univers.
Et je vais maintenant pouvoir me dépêcher de rattraper les chapitres que j'ai en retard !
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Voilà c'est fait, j'ai lu la suite des aventures Starks !!
Et j'ai re-vécu les meilleurs moments de la série dans mon imagination..

J'ai quand même eu du mal a me replonger dans ce tome 2.. Je pense à cause de l'écriture.. Qui n'est pas très fluide et qui parfois peut rebuter..

Mais passé quelques chapitres on est happé de nouveau dans les combats et dans la guerre pour le trône qui prend forme sous nos yeux..

On s'attache de plus en plus pour certains personnages.. Et d'autres commence a nous horripiler! Sentiment partagé dans la série..

Les morts commencent à affluer..

Hâte de découvrir la suite et de me replonger de nouveau dans cette aventure !

Elise_😘

« Lorsqu'on s'amuse au jeu des trônes, il faut vaincre ou périr, il n'y a pas de moyen terme. »

Nous voici en présence de la deuxième et dernière partie du découpage français du premier tome originel ("A Game of Thrones" ou "L'Intégrale 1" chez J'ai Lu).
Nous suivons donc, très logiquement en ligne directe, les événements ayant clôturé la première partie du découpage. On y retrouve tous les éléments présentés précédemment, avec quelques nouveautés. La ligne directrice des jeux de pouvoir reste bel et bien d'actualité (et même au premier plan), avec toujours autant d'intrigues, de trahisons et de mensonges.

Là où le premier tome servait d'introduction, on se plait à noter qu'ici les événements s'accélèrent notablement : des batailles excellemment imaginées et décrites engendrant, directement ou indirectement, beaucoup plus de violence, des morts pas toujours glorieuses (voire même stupides)... mais une cruauté moyenâgeuse accrue. Et on commence à avoir un aperçu tangible mais discret de la magie (noire en l'occurrence) dans l'univers.
On retrouve (avec plaisir ou déplaisir, selon votre degré de sadisme) cette sensation déjà présente que tout ce qui commence bien ne se termine pas forcément de la meilleure des manières, sensation d'injustice déjà présente dans le précédent tome, du fait de mauvais choix de la part des personnages ou par un coup du sort inattendu. Et nul doute qu'il en ira de même dans les volumes suivants.

On peut saluer la prolifique imagination de l'auteur qui nous offre une histoire épique et complexe, avec des personnages merveilleusement bien construits et psychologiquement profonds. On en apprend d'avantage sur plusieurs d'entre eux, découvrant pour certains une face inattendue. L'histoire et l'univers commencent à s'étoffer ; même si on a l'impression d'arriver au terme de l'histoire à chaque nouveau chapitre, la fin de ceux-ci ouvre de nouvelles portes remplies de questions, d'espérances, d'attentes et d'illusions propices à nous rendre addict et à nous faire lire, page après page, inexorablement, le récit qui nous est présenté par l'auteur qui maîtrise parfaitement l'univers qu'il a créé, tant au niveau de la mythologie que sur l'actualité de ce monde.

Structurellement, on retrouve le même schéma que précédemment : chaque chapitre étant le point de vue d'un personnage, se finissant souvent par un cliffhanger qui tient en haleine ou étonne. Et toujours un style de traduction lourd, qui colle excellemment au style du récit mais qui rend parfois indigeste certaines parties, empêchant, malheureusement, de profiter pleinement du plaisir de lecture. On s'y habitue, et on apprécie ou pas. Reste à voir si ce style n'est pas trop éloigné de celui de l'auteur, auquel cas on ne peut juger de la véritable qualité de celui-ci. Je laisse ceux qui ont lu la version originale seuls juges de ce point.

Hiroyuko.

Honneur ou Déshonneur. Tel serait la maxime de ce tome.
Devoir d'homme d'état ou devoir de père de famille. Telle est la balance.

Le donjon rouge : donjon de force, d'autorité mais aussi de malheur.
Le Roi Robert est mort laissant son royaume à la merci de rapace réclamant son trône. Ned Stark, la main du Roi, assure la régence et essaie de rétablir le véritable héritier du Trône. Mal va lui en prendre.

Robb Stark continue sa bataille de son côté gagnant peu à peu le respect des gens du Nord. Ils vont célébrer son courage et la férocité de son loup.

Bref beaucoup d'aventures, le récit tient en haleine. On a qu'une seule envie : ouvrir le tome 3.

Autant le dire tout de suite (et ça se devine au vu de la date de ma critique), je suis venu à cette série grâce à la série télé...
Toutefois, j'ai attaqué l'oeuvre de Martin en espérant y trouver tous les détails oubliés ou déformés pour la télévision et l'audimat, et, comme souvent lorsqu'on opère ce cheminement, je n'ai pas été déçu...

Néanmoins, le deuxième tome de cette saga m'a laissé un peu sur ma faim car, si dans le précédent, j'étais pleinement conscient de tenir le premier opus d'une très longue saga, et que celui-ci allait donc constituer en une longue présentation de l'univers, entrecoupée de la mise en place des bases, je ne m'attendais à retrouver exactement le même schéma dans ce volet-ci...
Car, oui, il ne faut pas s'attendre à plus que de la mise en place d'univers et des mythologies, parsemée ça et là d'éléments scénaristiques, servant à poser les bases du premier arc, et même des autres arcs.
Martin n'a cédé à aucune précipitation, et il ne faut pas s'attendre à ce que les pions soient en place pour commencer la partie avant la toute fin du livre.

Toujours aussi bien écrit, ce donjon rouge continue à montrer le talent et la culture de Martin, et la version française lui fait honneur avec nombre de mots issus du vieux français que l'on ne rencontre que peu, même lorsqu'on est fan de ce type de littérature.

Alors, certes, on reste sur sa faim, et je lirais ce volume, des années en arrière alors qu'il n'y en aurait pas tant de parus depuis, je me demanderais peut-être si je vais continuer la lecture de cette saga, mais, on le sait, cette saga n'a pas volé les louanges qu'on lui porte, alors tout ce que je dirai pour conclure, c'est : attaquez ce livre avec patience car ce ne sera qu'au prochain que les choses vont réellement commencer !

Critique de la version ebook éditée par Flammarion.
Les fondations des Sept Couronnes tremblent dans ce volume !
Si, dans le 1er tome, l'on pressentait un bouleversement, dans ce tome 2, on y est !

George R. R. Martin semble prendre plaisir à nous présenter des personnages justes et bons pour mieux nous les arracher !
Mais des personnages forts et charismatiques, ce livre en regorge : des salauds, des traitres, des crétins, des désespérés, des autoritaires, des psycho-rigides, des virils, des moins virils, des résolus, des révoltés, des vivants.. et des morts !

A la lecture de certains passages, notamment l'exécution de Ned Stark on comprend vite que nous allons être entraînés dans une histoire cruelle et réaliste, où les gentils ont une qualité de vie, voire une espérance de vie, très limitée !

J'attends les prochains volumes pour découvrir si les salauds aussi seront punis...

Le noeud d'intrigues s'intensifie

Ne croyez pas que vous allez vous reposer de suite en lisant ce tome 2. Vous partez sur les chapeaux de roue ! Les intrigues sont nouées de toutes parts, vous laissant haletant au milieu des pages. Et ne croyez pas que vous vous reposerez d'un personnage à un autre ! Tous y sont liés d'une manière très fine et très forte. Et ne pensez pas non plus que tout est tiré par les cheveux.

Toutes les pièces du puzzle commencent à s'assembler devant vos yeux. Et c'est ce qui est génial avec cette série de livres. Vous avez l'impression de lire et d'assembler un puzzle. Vous découvrez une partie, puis allez sur une autre, doucement. Vous l'abandonnez pour aller sur une autre partie qui s'entremêle à une autre.



Et pourtant, le sentiment dominant de ce tome n'est pas l'intrigue !

Le dominant est la survie ! Au jeu des trônes, on gagne ou on meurt. Mais l'on ne parle pas du jeu entier. On parle de bouts de partie, de batailles physiques ou psychologiques d'ailleurs. le donjon rouge va ainsi nous permettre d'approfondir un personnage que je commence à affectionner : Aeris Targaryen, qui apparaît plus une femme forte qu'une jeune adolescente. On y voit son caractère se forger petit à petit.

L'autre sentiment est le sentiment de fratrie. Que l'on observe grandissant auprès des membres de la Garde de Nuit, changeant dans le Kalashar, approfondi chez les Stark, nouveau chez les Lannister… Je ne vous en dévoilerai pas plus. Mais les familles sont à l'honneur ici. Et elles laissent des tas de promesses pour le tome 3

La cruauté domine le Donjon Rouge. Mais la cruauté est belle avec ce tome. Car il vous repait mais vous laisse complètement affamé de la suite de ces aventures avec une seule question : mais jusqu'où ira-t-il ?

C'est sur ce second tome que s'achève le premier volume du Trône de Fer. Un second tome qui continue à tenir les promesses du premier et ne présage que de l'encore meilleur pour le troisième. George R. R. Martin nous emmène dans le jeu des trônes, et il ne nous laisse aucun répit. Les personnages commencent tous petit à petit leur évolution et n'en deviennent que de plus en plus intéressants. Je détestais Sansa dès ses premières lignes mais j'ai eu sincèrement pitié d'elle sur la fin du tome... Quel dommage que tant de personnages intéressants disparaissent déjà ! Mais l'auteur est aussi sans pitié que l'histoire dans laquelle il nous a embarqué. Pas de demi mesure dans sa série. Contrairement à bon nombre de romans de fantasy, le Trône de Fer ne présente pas une vision manichéenne : Bien VS Mal, Lumière VS Ténèbres. Tout est gris à Westeros. Même les personnages les plus vils semblent avoir une once de clarté en eux (l'amour de Littlefinger pour Catelyn, le désir ardent de Viserys de retrouver son royaume, son chez-lui... ) Et puis il y a les personnages à la langue bien effilée, tel que Tyrion (inimitable, vous en conviendrez !) ou encore Arya et son petit caractère bien trempé. Bien que tout semble gris ou sanglant dans le Trône de Fer, l'univers de Martin se révèle cependant être chatoyant, épique, effréné, et plein de promesses !

Ayant enchaîné directement avec ce nouveau tome qui clore la première partie de cette épopée, je n'ai eu aucun problème à m'y plonger... mais beaucoup à m'en décrocher !

La couverture déjà est de qualité (elle donne envie de posséder les quinze tomes juste par beauté) et le contenu l'est aussi. Ayant passé les quelques difficultés de la langue assez soutenue du traducteur et les termes spécifiques (mais qu'est-ce un heaume finalement ?!), seul l'histoire reste. Et quelles histoires...

Nous suivons seulement un petit nombre de personnages dont nous sont offertes les vues ; cela permet de couvrir tout le royaume mais aussi les âges, les rivalités et les impressions. Je pense avoir bien appréhendé la complexité du livre, grâce au visionnage de la première saison

Les intrigues commencent vraiment à éclore, à montrer leur potentiel ; certaines sont mortelles, d'autres vont le devenir. Les alliances se tissent, engendrant des perdants et des gagnants mais dont aucun ne s'avoue vaincu ou satisfait. Et il y a encore de nombreux tomes pour que mes favoris perdent la vie ou bien que mes bêtes noires aient enfin leur tête sur un pic

Finalement, un second tome plus soutenu (à cause de la séparation arbitraire) mais qui donne vraiment le départ de tout un univers qui désormais me fascine !

Je continue mon retour à Westeros. Ce tome est la seconde partie du premier tome dans sa version originale. Il conclut donc un parti des intrigues qui ont été ouvertes dans la première partie.

Si nous entendons parler de Stannis ou de la rébellion de Renly, nous ne voyons vraiment aucun des deux. Comme on le premier tome, les pages en Essos et dans la mer Dothrak m'ennuient profondément. C'est curieux parceque j'éprouve une réelle fascination pour les peuples des steppes, mais là, ça ne passe pas. Je trouve que les péripéties de la princesse Targaryen sont plates. Malgré ce qui peut lui arriver, je n'arrive pas à m'intéresser à la chose. Sa naïveté, comme celles de Ned, de Catelyne ou de Sansa, est à l'origine de son malheur et cela même si elle se relève plus forte.

C'est un peu la morale de ce tome, la naïveté des personnages est la cause principale de leurs malheurs. J'aime particulièrement la finesse avec laquelle GRRM se moque des apparences et travaille sur la distance et les rumeurs.

À la fin de ce tome, tout est véritablement posé. La guerre des cinq rois est sur le point de commencer, les gestes irréparables ont été commis, contre les hommes et contre les dieux.

C'est avec un peu d'appréhension que je vais passer au troisième tome (qui est en réalité la première partie du second tome original). Dans mon souvenir, il est moins brillant que les deux premiers...