Les gens heureux lisent et boivent du café

Café insipide

Ma chronique ne sera pas très longue : je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire, qui m'a laissée, au mieux, indifférente…
Cela me conforte dans l'idée que je ne suis pas une bonne lectrice pour ce type de littérature, trop romancée, trop superficielle à mon goût. Je comprends parfaitement que ce livre soit très apprécié, mais je ne peux me joindre au concert de louanges…
Points positifs tout de même : ce roman est très court, il se lit donc très vite (et sera très vite oublié !) et il me permet de valider un item du challenge multi-défis !
Pour conclure sur un brin d'humour, (avant le brin de muguet rituel) si les gens heureux lisent et boivent du café, que font ceux qui sont malheureux ? Je propose : les gens malheureux se vautrent devant la télé et boivent du thé, de l'eau, du soda, ou de la bière, du vin, du whisky, des mojitos…

Une femme perd son mari et sa fille dans un accident de voiture. Un an après, elle tente de se reconstruire en Irlande.

Alléchée par le titre, j'aurais pu en rester là. L'intrigue est cousue de fil blanc, c'est mal écrit et d'une rare mièvrerie. A lire si vraiment on est très fatigué et qu'on veut de la guimauve (et encore).

Diane, trentenaire, se retrouve seule après avoir tragiquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. du jour au lendemain, elle va devoir continuer de vivre sans ceux qu'elle aimait plus que tout.

Sont évoqués ici le deuil et la reconstruction. C'est un récit qui se promet riche en émotions et touchant .. mais pas à la hauteur de mes attentes. le côté psychologique n'est, selon moi, qu'à peine évoqué et me laisse sur ma faim.

Certes, j'ai trouvé le personnage de Diane touchant et combatif : décidé de tout plaquer pour aller vivre en Irlande, après une telle épreuve, c'est audacieux. Mais le roman dérive rapidement en romance a l'eau de rose, de manière peu compréhensible. le passage de la haine a l'amour est incongru, mal mené et les clichés beaucoup trop présents.

Il y a des romans feel-good sympathiques qui ne sont pas très intéressants mais qui nous font passer un moment tout du moins agréable. Parfaits lorsque l'on ne veut pas trop réfléchir, lorsque l'on est complétement malade par exemple, comme moi actuellement.

Dès les premières pages de ce livre on comprend que l'on se trouve devant un roman de ce genre.

Diane, qui est face à un drame insoutenable, la perte de sa fille et de son mari dans un accident de voiture, ne parvient pas à refaire surface. Elle décide de s'exiler en Irlande où elle va faire la rencontre notamment d'un autochtone rustre et pas aimable. Voilà la rencontre de deux solitudes et on se doute bien de comment va évoluer la situation. Jusque-là tout va bien nous sommes face à un feel-good classique.

Et puis, je ne vous dévoilerai rien de la dernière partie mais l'image de la femme en prend un coup. C'est une catastrophe, je ne comprends même pas comment l'auteur a pu faire vivre cela à son héroïne, la faire réagir ainsi, c'est dégradant au possible.

Je suis écoeurée par ce roman, j'avais dégoté deux romans de cette auteure, que je ne connaissais pas sur une brocante, je ne suis pas prête à ouvrir le deuxième…

Un conseil : passez votre chemin.

Ce livre prouve s'il en etait besoin, que l'on peut écrire sur un sujet grave et sensible (la perte d'un conjoint et d'un enfant), et en faire une histoire plate, ennuyeuse, et de qualité littéraire médiocre.

L'art d'écrire ne réside pas tant dans l'importance du sujet traité, que dans le talent et le style de l'auteur. Or ici, un style d'une pauvreté affligeante, largement emprunté au langage de tous les jours.

L'histoire qui aurait pu être captivante, ne dégage au final ni émotion ni force, et s'avère même cousue de fil blanc. On se doute à l'avance que l'héroïne qui a quitté son pays pour fuir son malheur, tombera dans les bras d'Edward, l'Irlandais lourdaud et rustre, au coeur finalement tendre.

Bref, un livre insipide. Une pure perte de temps...!

Les gens heureux lisent des bons livres* et boivent du café. Tout est vide dans ce livre. Les personnages, l'histoire, les lieux… Aucune émotion n'en ressort, les moments clefs comme un double décès ou une tentative de suicide sont bâclés en moins d'une page. Rien n'est fait pour que l'on puisse s'attacher à quelque chose ou quelqu'un. L'histoire est vue et revue sans oublier les nombreux clichés qui l'a composent. Une fois de plus, le point positif du livre c'est sa taille.

Je ne comprends pas d'où vient le succès de ce bouquin.
Ce livre commence avec un sujet très lourd qui ferait pleurer n'importe quelle personne, même la plus insensible. Un double deuil empare la protagoniste, dont le nom m'échappe déjà. Elle perd sa fille de 5 ans et son mari dans un accident dès les premières pages. Je trouve cela audacieux de tirer l'émotion aussi facilement du lecteur alors qu'on ne connait rien encore du personnage principal et qu'on n'a encore aucune sympathie pour elle.
D'ailleurs, on n'en aura jamais, puisqu'il s'agit d'une fille très énervante et ingrate, qui n'a aucune volonté d'évoluer dans son deuil. Elle souhaite juste vivre la même vie qu'avant le début du roman, ses proches qui l'aident à se relever de ce drame, en moins. Pour cela, elle s'exile en Irlande sans trop de raisons et devient obsédée par son voisin sans qu'on sache pourquoi. Elle le déteste vraiment et surveille alors les moindres faits et gestes de ce garçon qui ne l'aime pas non plus (et à juste titre, parce qu'elle est insupportable).
On enchaîne sur une succession de clichés vus et revus, une histoire sans queue ni tête, une protagoniste qui n'évolue absolument pas, un enjeu inexistant.
Les personnages et l'environnement ne sont pas décrits, du moins c'est très mal fait, si bien qu'à la moitié du livre, l'auteure juge bon de lancer une information qui change radicalement le physique du meilleur ami que l'on s'était imaginé jusque-là.
Non, franchement, je ne vois pas ce qui a plu dans ce bouquin, vraiment. J'attendais beaucoup plus d'un roman qui traite d'un sujet aussi difficile que le deuil. Mais avec un titre pareil, il fallait s'attendre à de la littérature de chamallow. Est-ce que pour le prochain, on s'attend à un truc du genre Les filles heureuses mangent des croissants et fument des clopes ? Va savoir.

Livre à éviter à tout prix. Personnages pas convaincants, je ne trouve rien de bien à dire de ce livre, pas un seul moment ou l'histoire a sonné juste. Style inexistant, tout est nul.
J'ai malheureusement l'habitude de finir tous les livres que je commence - coûte que coûte - et c'était un vrai calvaire.
Je ne toucherai plus jamais un livre de cette plume. Tellement c'était mauvais, j'ai presque envie de poser des autocollants sur toutes les éditions en librairie….

Diane a perdu son époux et sa fille dans un accident de voiture. Depuis des mois, elle s'enfonce dans un deuil morose. Ni ses parents ni son meilleur ami ne parviennent à la tirer de cet état. À l'approche de la triste date anniversaire, Diane décide de quitter Paris et de partir en Irlande. Elle loue une maison au bord de la mer et espère que la solitude et le grand air l'aideront à reprendre pied. Mais voilà que son ténébreux et orageux voisin s'évertue à lui pourrir la vie.

Alooooooors, par où commencer ? Un peu de contexte : j'ai lu ce livre à voix haute avec une amie pour pouvoir dire que, voilà, c'est fait, j'ai lu un livre de cette autrice que tout le monde encense. Une mise au point s'impose : chacun lit ce qu'il veut et il n'existe pas de bonne ou de mauvaise littérature. Toutefois, ne nous mentons pas : il y a des niveaux en littérature. Agnès Martin-Lugand évolue dans celui du feel good, du léger et des bons sentiments. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais ce n'est pas ça que je reproche à ce roman.

Je lui reproche de ne pas respecter son lecteur à bien des égards !
Il massacre la conjugaison et la concordance des temps. Il transforme un verre de vin en pinte de Guinness en 3 lignes. Il prône un masculinisme violent parfaitement toxique (pléonaaaaaaaasme !) Il collectionne les fautes de frappe. Il utilise des expressions, des mots et des formulations à mauvais escient : ça rend le texte bancal et non, ce n'est pas de la licence poétique ! Il transpire le sexisme et une forme assez lâche d'homophobie. Il fait allumer plus de cigarettes qu'un humain ne peut en fumer.

Ce roman est un mauvais texte, même si la fin, heureusement, évite les pires clichés du romantisme éculé. « Il faut d'abord que je me reconstruise,que je sois forte, que j'aille bien, que je n'ai plus besoin d'aide. Après çà, seulement, je pourrai encore aimer. » Je n'ai ressenti aucune empathie pour Diane ni aucune patience envers l'odieux Edward. Seul Postman Pat, le chien, a trouvé grâce à mes yeux. Parce qu'il ne dit pas un mot et parce que ses réactions, certes prévisibles, ont l'immense avantage d'être crédibles.

Une lecture agréable, facile...l'effet est plat...plouf ! Un peu déçue depuis le temps qu'il me faisait de l'oeil. le titre et la couverture avaient attisé ma curiosité alors bien sûr je m'attendais à bien plus. Je suis donc restée sur ma faim 🤔 et je ne suis donc pas tentée pour lire la suite...