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3,91

sur 9642 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Et bien voilà un nouveau mystère total pour moi. Comment un livre aussi mal écrit, d'une lourdeur et d'une banalité rares a-t-il pu rencontrer un si large public ?
Le sujet ? Parlons-en. Comment se reconstruire après un double deuil qui vous laisse dévasté ? non en faites pas grand-chose à espérer de ce côté-là. Ce n'est qu'un prétexte vite oublié en cours de route.
Un départ à l'étranger comme échappatoire pour se reconstruire dans la pluvieuse et herbeuse Irlande ? loupé là aussi. On notera le talent, non pardon le néant pour décrire la découverte de cet ailleurs.
Le coeur qui se remet à vibrer devant un irlandais rustre et roux ? (dans l'autre sens ça marche aussi). Encore raté.
Non, Agnès Martin-Lugand nous offre une bluette niaise, affligeante, accumulant dialogues et scénettes d'une rare pauvreté.
Même la description du pub du village est nulle. Patron, une Guinness, une vraie, j'ai besoin d'un sacré remontant.
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Je ne fais pas partie de ces intégristes de la littérature qui "sauraient" ce qu'est un bon livre et ce qui ne mérite pas de figurer dans une bibliothèque. le succès de librairie ne me rebute pas systématiquement et je suis plutôt curieuse de savoir ce qui a plu au plus grand nombre. J'ai donc emprunté Les gens heureux... à la bibliothèque du quartier. Et je suis bien soulagée de ne pas l'avoir acheté !!!
Diane, la trentaine est en pleine errance depuis que son mari et sa fille sont décédés dans un accident de voiture. Félix, le fidèle ami et associé, ne parvient pas à la sortir de son désespoir. Las, elle décide de partir en Irlande, concrétiser un voyage que souhaitait faire Colin, son défunt époux. Voilà pour l'histoire...
Non mais je ne pensais pas qu'il était possible d'accumuler en seulement 200 pages autant de niaiseries, de clichés et de ficelles : les Irlandais boivent de la Guinness, il fait du vent et il pleut souvent en Irlande mais les gens sont très chaleureux, le voisin est acariâtre mais en fait c'est parce qu'il est malheureux, les homosexuels ont de folles nuits très torrides, etc. Bref, quand j'étais ado (c'était il y a au moins 35 ans), j'ai lu des Arlequin(s) qui se tenaient mieux ! Je suis vraiment dépitée là, je ne comprends pas que ce livre ait pu avoir autant de succès. Il paraît que la suite est encore pire...
J'aime bien le titre cependant
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Lorsqu'on vous propose de vous prêter un livre pour lequel vous avez un a priori négatif, vous avez quelques options possibles…
- Vous pouvez prétendre l'avoir déjà lu : merci bien, mais non. Un petit mensonge, c'est pas joli joli mais c'est parfois préférable pour éviter tout embarras. Quitte à prendre le risque que la personne vous propose un autre roman du même auteur… Mazette…
- Vous pouvez répondre simplement que vous ne pensez pas que ce soit votre style de romans au risque de passer pour prétentieux(se) et de créer quelques gênes réciproques.
- Après quelques hésitations, vous pouvez accepter. Et inconsciemment ou non, l'oublier et le laisser trainer des jours, voire des semaines sur votre pile. Lorsque vous le rendrez, pour ne pas blesser, vous pouvez prétendre l'avoir lu et croiser les doigts pour que la personne ne vous demande pas avec insistance ce que vous en avez pensé. Pour cela, il vaut mieux avoir lu préalablement différentes critiques de ce roman (des positives aux plus acerbes).
- Enfin, vous pouvez accepter de le lire par politesse. Vous savez que vous avez un large éventail de préjugés en matière de lecture et il est bon parfois de les confirmer ou non : des auteurs qui sont au-dessus de vos capacités mentales de compréhension et qu'il est judicieux de ne pas trop approcher au risque de grandes lamentations sur vous-même en passant par ces auteurs qui ne valent pas le coup et ne feraient que vous faire perdre votre temps précieux. A ce compte-là, ce que vous pouvez penser de vous peut passer de l'être le plus cruche à celui qui a tout de même quelques attentes et exigences en matière de syntaxes et de qualités romanesques (n'oublions que nous vivons dans le pays des Lumières et de la grande littérature).

Vous savez que tous les goûts sont dans la nature. Ça ne vous empêche de vous demander pourquoi certains auteurs sont en tête des ventes, alors que, selon vous, tant d'autres le méritent bien davantage…
Bien sûr, vous ne prétendez pas avoir bon goût. Et vous savez aussi que vous avez aimé des romans à l'adolescence que vous seriez bien incapable de relire aujourd'hui. Et aujourd'hui encore, vous appréciez parfois des romans qui ne cassent pas quatre pattes à un canard. Et cela vous amuse de le savoir (parfois). Vous assumez (ou presque). Chacun est libre de ses lectures et de ses plaisirs. le coeur a ses raisons que la raison ignore, n'est-ce pas ?
Par le passé, vous avez déjà lu quelques lignes de Musso pour vous faire une idée. L'idée a été vite faite : il ne fera pas partie de vos auteurs… Lévy, vous n'avez pas testé, mais vous pensez que c'est dans la même catégorie. Cela vous rappelle que vous vous êtes déjà fait avoir en acceptant la proposition de lecture du premier Dicker… Encore un succès qui reste une énigme irrésolue (d'une chambre 622 ou pas)… Facile, pourriez-vous rétorquer… Mais nous sommes justement en train de parler d'écrivains qui ne se donnent pas toujours trop de peine. Vous espérez ne plus vous faire avoir de manière aussi flagrante et quelque peu agaçante. Certes, il ne faut jamais dire « fontaine,... ».
Possible qu'échouer sur une île déserte avec pour seul compagnon une malle contenant en tout et pour tout des romans de Musso, de Lévy ou ces romans avec couverture trop colorée qui fait palpiter l'oeil ne vous donnera pas d'autres choix que de vous coltiner ces ouvrages, si un sevrage littéraire n'est pas dans vos cordes... Nonobstant, vous espérez ne pas avoir un si mauvais karma et ne jamais vous retrouver coincée sur une île déserte avec une malle remplie uniquement de romans de Musso.
Martin-Lugand, vous en entendez parler depuis quelques années et vous n'avez pas vraiment envie de vous y risquer… Mais il est grand temps de bousculer ces préjugés qui ont pris pas mal de poussières…
Comme un mantra, vous vous dîtes « Allez, c'est une lecture pour l'été », comme on le dit souvent. de votre côté, vous avez des romans ou essais qui vous attendent depuis des lustres mais que vous repoussez sans cesse, prétextant qu'il faut être très concentré pour les lire, qu'ils vont vous plomber le moral, que ce n'est pas le bon moment, etc., etc. Alors, en été, vous risquez encore de les oublier.
Les vacances, la plage, le soleil, c'est la période des lectures plus « faciles », « sans prise de tête » (vous répétez les phrases entendues pour justifier ce type de lecture et vous essayez de le croire vous-même)… Vous vous dites qu'il y a moins de 200 pages (187 pages en format poche pour être exact) et que ce ne sera pas si long, pas la peine de prendre cela pour une punition. Ce n'est quand même pas comme si on vous avait proposé de participer à Koh-Lanta avec ou sans Guillaume M.
La journée est agréable, vous êtes bien installée, une citronnade à portée de main, vous ouvrez le roman…
Dès les premières lignes, vous vous faites la réflexion que, finalement, ce ne sera pas une lecture si facile que cela : vous allez être mise à rude épreuve. Vous devrez faire preuve de beaucoup, beaucoup d'indulgence et de self-control. C'est incroyable comme vos a prioris ont la vie dure… Vous tiquez sur plusieurs passages. Vous n'arrivez pas à tourner les pages sans vous répéter : comment un tel engouement pour de tels livres est-il possible ? Ce n'est pas tant une interrogation vis-à-vis des histoires d'amour (on a tous besoin de quelques mots d'amour et du bonheur qui fait boum) mais, c'est avant tout pour la manière de raconter ces histoires… Vous trouvez l'écriture basique -manquant de profondeur et d'intérêt-, les dialogues creux, un brin mauvais, et les gros clichés s'accumulent comme les kilos en période de confinement.
Vous vous montrez studieuse les premières pages. Pourtant, très rapidement, en plus de l'ennui, vous sentez monter en vous quelques irritations. Vous vous mettez à souffler légèrement. Sans vraiment vous en rendre compte, vous sautez de plus en plus de lignes pour aller plus vite. D'accord, vous trichez. Mais certaines 4ème de couverture sont perfides et vous racontent des histoires à coucher dehors en vous vantant toutes les qualités de romans pour lesquels vous ne pourrez que succomber… Vous poursuivez votre lecture… Vous remplacez votre citronnade par un café (pour mieux tenir) mais rien n'y fait, vous ne vous sentez pas plus heureuse…
La seule satisfaction est de vous dire que vous tournez les pages, la délivrance n'est plus si loin. Lecture en diagonale mais lecture quand même. Et, à priori, vous ne loupez pas grand-chose. Vous ne vous avouez pas vaincue tout de suite. On ne sait jamais, une belle surprise pourrait surgir au milieu du roman. Peut-être, par on ne sait quel miracle, l'auteure aurait pu rencontrer sur son chemin de l'écriture une généreuse fée qui, d'un coup de baguette magique, lui aurait donnée un peu plus d'envergure et de style… Ce serait dommage de louper ça. Mais, on a beau scruter, point de magie à l'horizon (et ce n'est pas faute de mettre les pieds en pays celte), pas d'élégante prose ni de belles formules (magiques ou stylistiques).
Plus ça va, moins ça va… Arrivée en Irlande, ça frôle le grand n'importe quoi. Vous vous dîtes que non, c'est bien plus que vous pouvez en supporter. La femme -Diane de son prénom- qui, il y a un an à peine, a perdu mari et enfant, se met comme ça à se faire une fixette sur son voisin bourru d'irlandais. L'irlandais lui fiche une paix royale mais non, elle, ça ne lui convient pas… (ça ne va pas aider à améliorer l'image des français qu'on dit râleurs et prétentieux). D'accord, ce n'est pas un roman policier : vous savez d'avance comment (et où) ça va se finir. Sans trop prendre de risque ni rien spolier, vous supposez que l'irlandais ne sera pas si bourru que ça finalement. Sauf si la française aime bien les méchants garçons (elle ne s'appelle peut-être pas Diane pour rien. Si ça se trouve, vous allez louper des passages très croustillants)…
Cependant, une rectification doit être apportée. Les premières pages vous avaient fait penser qu'il n'y avait pas grand chose à sauver dans ce roman, qu'il manquait à la fois de fond et de forme. Mais en fait, non : le passage où elle épie son voisin vous fait comprendre qu'il y a un fond… On commence même à le toucher, le fond…
Vous avouez votre défaite. Vous capitulez. Ce roman vous aura eu à l'usure. Vous êtes nulle, vous n'avez même pas tenu plus d'une demi-heure. Irritée, vous vous consolez en vous disant qu'il n'est pas nécessaire de vous infliger de telles lectures qui vous hérissent le poil. Et vous finissez par fermer le livre, plein d'agacement.
A la dernière seconde, vous vous êtes rappelée que cet ouvrage ne vous appartenait pas (encore heureux) et vous avez évité de justesse de le balancer contre le mur (c'est déjà ça). Vous finissez votre café et vous vous précipitez sur un autre ouvrage pour vous faire passer le mauvais goût du précédent.
Vous savez que ce billet est une forme d'exutoire (arrggghh, ça fait du bien*) car, lorsque vous le rendrez à sa propriétaire, vous aurez la décence de ne pas dire tout le mal que vous pensez de ce livre et de ses voisins placés en tête de gondole. Vous éviterez d'ajouter qu'il existe des lectures d'été qui ont bien plus de saveur que celle-là. En rendant le dit roman, vous avouerez que vous n'avez pas pu le finir, que ce genre de livres n'est pas fait pour vous. C'est bien la seule chose positive qui en ressortira de cette lecture avortée.
A priori 1 / belle découverte 0.


*(Mon billet écrit à chaud est probablement trop négatif et un brin sarcastique. Probablement que si j'avais attendu plusieurs jours, je n'aurais pas écrit ce billet. Ce roman compte déjà énormément de critiques –positives ou non-. J'étais bien décidée à finir ce roman comme un pied de nez à mes jugements à l'emporte-pièce… mais je n'ai pas pu et m'en voilà fortement agacée… La française est râleuse, cela se confirme).
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Depuis un an, Diane vit cloîtrée dans son appartement parisien, depuis le jour où Colin et Clara, son mari et sa fille, sont morts dans un accident de voiture. Seul Félix, son meilleur ami et associé, parvient à la sortir de sa coquille pour échanger quelques mots, grignoter une pizza, lui faire prendre une douche. Incapable de faire son deuil, elle passe ses journées et ses nuits à fumer, boire du café et pleurer, même son café littéraire, Les gens heureux lisent et boivent du café, ne l'intéresse plus. Mais Félix n'en peut plus de la voir se laisser aller de la sorte. le temps est venu de retourner dans le monde et il lui propose des vacances, loin de Paris et des souvenirs. Diane ne veut surtout pas se mêler à la foule des touristes, elle se prend donc en main et par seule, en Irlande, dans le petit village de Mulranny. Là-bas, dans ce pays que Colin rêvait tant de visiter, elle essaie tant bien que mal de se reconstruire. Les débuts sont difficiles mais l'hospitalité irlandaise, la plage battue par la pluie et ses prises de bec avec Edward, son insupportable voisin, finissent par lui redonner le goût de vivre.

C'est curieux de voir comment à partir de sujets graves, la perte brutale d'un enfant et d'un mari, le deuil, la résilience, Agnès Martin-Lugand a réussi à écrire une indigeste bluette sentimentale. Et les clichés foisonnent ! Pour l'auteure, les gays (oui le meilleur ami aime les hommes, ça donne une touche cool à l'histoire ) passent des nuits de folie, entre fêtes endiablées et coucheries d'un soir. En Irlande, il pleut et on boit de la bière, tout en affichant l'obligatoire sourire accueillant parce qu'on est un peuple sympathique. Mais le pompon, le summum du cliché harlequinesque, c'est le passage improbable de la haine à l'amour entre la veuve brisée et le rustre d'à côté, contrarié bien sûr par une ex qui s'impose, insiste et n'est pas gentille du tout, du tout. D'ailleurs cette infâme manipulatrice lui a brisé le coeur par le passé, c'est pour ça qu'il est bourru !
Bref, une lecture dispensable mais qui pourra combler une envie de romantisme facile.
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Moi aussi pour être heureuse je bois du café et je lis beaucoup mais en évitant soigneusement les romances à l'eau de rose.
J'ai choisi de lire Les gens heureux lisent et boivent du café en étant parfaitement au courant du coté très "fleur bleue" de ce roman mais j'ai quand même eu envie de le découvrir pour me faire ma propre opinion.... Très rapidement (dès la page 70 pour être exacte), j'ai compris que l'histoire allait prendre un tour plus que prévisible, dans la grande tradition de la littérature sentimentale et j'ai du me forcer pour en venir à bout. J'avais osé espérer qu'Agnès Martin- Lugand ferait preuve d'originalité en renouvelant le genre mais non, aucun cliché ne nous est épargné. Mais bon... il en faut pour tous les goûts. Ce que je respecte complètement.
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Diane, Colin et leur fille Clara filent le parfait amour.

Lorsqu'un camion met fin à l'histoire de Clara et Colin, Diane sombre dans la dépression durant un an, pendant lequel son ami Felix tente en vain de la sortir de sa léthargie, pour qu'elle reprenne sa vie et son travail dans ce café littéraire qu'elle a monté, qui était, avant le drame, une part de sa vie et qu'elle avait nommé "les gens heureux lisent et boivent du café".

Pour échapper au harcèlement de Felix, Diane finit par décider de s'exiler, de partir seule et loin, pour poursuivre cette dépression dans laquelle elle se complaît et qui la maintient en lien avec sa vie d'avant.

En fermant les yeux et en posant son doigt au hasard sur un atlas, elle tombe sur Mulranny en Irlande.

Et c'est là-bas qu'elle ira désormais s'enterrer.

A mon avis :
Les gens heureux lisent et boivent du café est présenté comme un roman. Tout court.

Et pourtant, non, ce n'est pas un roman... c'est un roman à l'eau de rose, un roman feelgood peut-être, une romance littéraire éventuellement, et certainement aussi un roman de clichés éculés sur la perte d'êtres chers (mais qu'est-ce qu'ils ont tous ces camions à s'acharner à percuter ces pauvres automobilistes !?), sur les hommes bourrus, les femmes seules, les femmes pseudos dépressives que l'on pense fragiles mais qui sont fortes à l'intérieur, les femmes qui la jouent insensibles mais qui sont transies d'amour pour ces mêmes hommes bourrus.

Et si vous n'en avez pas assez, on vous fourguera aussi les clichés sur les hommes bourrus (les mêmes oui !), qui sont tendres à l'intérieur, qui ont souffert eux aussi mais d'une autre façon et qui ont leurs blessures qui les rendent irrésistibles, qui sont en l'espace de 30 secondes le pire ennemi puis le sauveur providentiel.

Et si ce n'est pas suffisant, on vous gavera de l'ami forcément homosexuel qui s'éclate avec ses amants, mais qui est toujours disponible pour aider ; de la famille d'avant qui était tellement parfaite ; de la petite fille tellement sage et aimante, que je ne peux résister à vous en livrer un extrait :
"Chaque soir, c'était le même rituel. Nous étions blotties l'une contre l'autre dans le canapé. Clara en chemise de nuit et moi impatiente de retrouver mon mari. Je passai dans l'entrée, Colin avait juste le temps de déposer ses dossiers sur la console avant que la petite ne saute dans ses bras. Dans le noir, je marchai sur leurs pas, dans le salon, où ils me rejoignaient. Colin avançait vers moi, je desserrais sa cravate, il m'embrassait, Clara nous séparait, nous dînions, Colin couchait notre fille, après quoi nous restions tous les deux avec la certitude de savoir Clara bien au chaud dans son lit, son pouce dans la bouche."
Humm, bien dégoulinant...

Bref, un ramassis de clichés... et que ça d'ailleurs !
Qu'il y ait des romans d'amour et que cela réponde à la demande d'un certain nombre de lecteurs ou de lectrices, peu me chaut. Mais que l'on présente ce récit comme un roman, sans doute pour moins passer inaperçu au milieu du flot des éditions Harlequin, c'est tout simplement de l'arnaque. Et donc, si c'est un roman tout court, son style est banal, son histoire sans intérêt, ses rebondissements... inexistants.
J'ai été au bout de ma lecture d'abord en pensant que le style ne durerait qu'un temps et puis parce que je ne suis pas adepte du lectio interruptus, mais pour ne rien vous cacher et puisque j'ai peur de ne pas avoir été très clair dans mon exposé ci-dessus... je n'ai pas aimé !

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https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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Au risque de déplaire à beaucoup, je n'ai pas aimé ce livre, creux, banal, fade, sans saveur....
J'ai été attirée par la premiére de couverture à la médiathéque qui me rappelait "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan....
Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture, elle sombre dans la dépression pendant plus d'un an.
Pour se reconstruire elle quitte Paris , son café litteraire, son ami Félix, et part en Irlande.
Elle rencontre son voisin irlandais, à partir de ce moment les personnages sont ennuyeux, les dialogues sont mauvais,cet ouvrage se lit vite...trés vite, Félix ,l'ami homosexuel, véhicule des idées reçues.....
Comment peut - on parler de deuil et de reconstruction de cette maniére?
Pourquoi ce livre a eu tant de succés?
Pour moi, c'est une énigme.
Je ne dois pas être comme les autres lecteurs..
D'ordinaire, j'ai plaisir à décrire avec plus ou moins de réussite ma passion ou ma rencontre avec un ouvrage, mais alors là!
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Encore une fois, je dois malheureusement déplorer le fait que je ne suis pas en osmose avec les gouts du grand public tant ce premier roman d'Agnès Martin-Lugand, ancienne psycho-clinicienne est devenu un incroyable best seller qui a beaucoup plu à la majorité de ses lecteurs, et j'aurais beaucoup aimé en faire partie, mais franchement je n'ai pas pu adhérer une seconde à cette histoire.

Auto-édité sur le web fin 2012, Les Gens heureux lisent et boivent du café s'est d'abord vendu en téléchargement payant à 10 000 exemplaires sur la plateforme e-books d'Amazon avant de devenir un énorme best-seller, à la fois en Grand Format chez Michel Lafon puis cet été en poche chez Pocket et j'étais très curieux de savoir si j'allais me prendre à cette comédie romantique entre cette jeune femme qui a perdu sa fille et son mari dans un accident de voiture et l'homme qui occupe la maison mitoyenne de la sienne dans la campagne irlandaise où elle s'est réfugiée.

Hélas, très vite on déchante tant ce roman n'est autre qu'un ramassis de clichés les plus éculés les uns que les autres, des personnages stéréotypés comme on en voit peu ou plutot trop souvent et qui sont vraiment dessinés à très gros traits ( l'ami homo, le voisin bourru au coeur gros comme ca, et surtout l'ex du voisin, cette Megan méchante comme c'est pas permis) ,un sentimentalisme facile vraiment génant, et un style littéraire qui passe du creux au vide…

On n'est parfois pas très loin des romans de la collection Harlequin, du moins je le devine puisque évidemment je n'ai pas du lire des romans de cette collection et j'ai vraiment eu beaucoup de mal à comprendre le succès phénoménal de ce livre qui n'a pas été loin de me tomber les mains...Heureusement que l'été, mes exigences littéraires sont un peu moindres que d'habitude!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quel ramassis de niaiseries ! Livre lu à la suite de "Juste avant le bonheur" d'Agnes Ledig, on peut dire que je viens de faire une surdose de bons sentiments, de banalités, de fadeur et de clichés. Je suis sûre qu'il y a de meilleurs romans chez Harlequin. Oh lalala, la veuve éplorée (accompagnée dans sa traversée du désert par l'éternel meilleur ami qui... devinez quoi ? est homosexuel, bien sûr ! ils comprennent tellement mieux les femmes et avec eux, tellement pas d'ambigüité...) qui part à l'étranger pour retrouver un sens à sa vie (avec quels moyens ? vie brisée, mari disparu, revenus incertains tirés d'un café littéraire qui ne fonctionne pas, dites-moi qui peut prendre 6 mois pour partir se réfugier au fin fond de l'Irlande ?) et qui là-bas rencontre un sombre Irlandais brisé lui aussi par la vie (tellement caricatural qu'on a toujours envie de crier : "Noooon, pas ça, please...."), ils se détestent, ils s'aiment, évidemment une autre belle se met sur leur chemin.... blablablabla. Epouvantable. Affligeant. Lu parce que vu et revu à tous les étalages des librairies et parce que la couverture me plaisait (me faisait penser à "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine le Vigan), arguments stupides et faibles, je le reconnais, et ça m'apprendra. Parfait pour une lecture de vacances me suis-je dit... super, ça ne m'a même pas donné envie de partir en Irlande...
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Je referme ce livre!!
Une interrogation me vient rapidement à l'esprit......
"Pourquoi ai-je acheté ce livre?"

Pourtant tous les signaux était là :
Un Titre de merde ( on peut boire du café et lire sans être heureux et l'inverse est vrai aussi.... mon dieu cette mode des titres à rallonge faussement poétique....)
une couverture en noir et blanc pour rappeler celle du livre de ' rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan succès critique et commercial ( plagiat parfait tout y est : une femme cigarette à la main etc....)
Une Quatrième de couverture qui commence bien et mais seulement les trois premières ligne "Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence" Aaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrgh PITIEEEEE

Et pour finir le livre qui met en avant qu'il est le coup coeur littéraire de femmes actuelles ( ce qui pour moi est aussi important que le coup de coeur musicale du journal de mickey attribué à tour de rôle à M. Pokora, Maitre Gims ou Louane....quand on est fan des "the Strokes" on y prête un attention modérée voir nulle)...

Ajoutez à tout cela des personnages stéréotypés, une intrigue prévisible, la notion de deuil vite abordé et vite oubliée par l'héroïne ( et l'auteur ) du roman , des paysages d'Irlande évoqués mais peu ou pas décrit..... On obtient un mauvais roman de comédie sentimentale.....

le seul aspect positif, ce livre se lit vite..... surement un talent de l'auteur qui arrive à amener le lecteur jusqu'à la fin malgré une histoire fade et un style qui ne se démarque pas des autres auteurs ( du moins en bien...)

Une seule explication logique: ce livre a du être imprimé avec une encre magique qui m'a ensorcelée...... Un Mauvais sort tout simplement
Je n'ai pas eu de chance sur ce coup là

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