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3,91

sur 9641 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très attirée par le titre, et confortée dans mes intuitions lorsque je découvre que c'est le nom d'un café littéraire, je crois vraiment avoir trouvé la pépite lorsque l'héroïne, Diane, une jeune veuve très éprouvée par la perte brutale de son mari et de sa fille fait sa valise pour l'Irlande en emportant une provision de bouquins. Jusque là, belle promesse de joie littéraire.

Malheureusement , la lune de miel s'arrête là. L'exil tourne à la bluette. Les premiers contacts avec le voisin taciturne qui n'est pas sans rappeler Mr Rochester de Thornfield (tiens! il s'appelle aussi Edward) voire le caractériel Heathcliff. Aussi têtu et irrésolu que ces deux là; quant aux à notre héroïne, la confrontation avec sa rivale tourne au pugilat. Les paysages de ce pays mythique ne sont que très peu évoqués et diane n'a pas ouvert un seul bouquin, du moins en présence du lecteur

Un bon début, très prometteur, qui m'a laissée sur le rivage.
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J'ai lu ce livre par curiosité.
L'histoire malheureuse de Diane qui a perdu tragiquement son mari et sa fille.
Son refus de s'en sortir pendant de nombreux mois, puis sa décision de partir en Irlande pour en finir (semble-t-il !).
J'ai été gênée dans cette lecture par un sentiment de bâclage dans l'écriture : il manque pour moi des détails, des descriptions, des sentiments.... de même, la relation entre Diane et Edward me semble rapidement décrite, autant dans les 1er temps (pourquoi tant de haine ?) que dans la suite (pourquoi tant d'amour ?). Absence de description également entre Diane et la famille d'Edward !
Bref, déçue non par l'histoire, mais par la description de celle ci. Dommage ! Cela aurait pu être tellement plus prenant !
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« Les gens heureux lisent et boivent du café ».
J'ai voulu savoir ce qui se cachait derrière le pouvoir évocateur de ce bien joli titre, du moins à mon goût, et je ne suis pas trop déçu.
J'ai été secoué et surpris par la formidable énergie qui se dégage de ce petit livre. Là est, à mon sens, sa principale qualité. On suit pas à pas les tribulations d'une femme, une vraie parisienne, qui perd des êtres si chers qu'elle ne sait plus trop ce qu'elle fait sur cette basse terre. Durant ses tribulations pour se construire un nouvel avenir et retrouver des raisons de vivre, elle nous arrache quelques sourires, nous fait pitié, et nous donne envie d'être aux côtés de Félix et de Judith pour lui venir en aide, la soutenir.
Ni mélancolie, ni tristesse, ni dramaturgie dans ce livre. Simplement l'histoire toute simple de cette femme retenue par les fantômes du passé, et qui avance à tâtons.
Une vitalité communicative et une chaleur de coeur parfois, hélas, gâchées par quelques pauvretés de style du genre « Ton frigo, c'est pire que le désert de Gobi… ».

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LA VIE TOUT SIMPLEMENT
Histoire simple certes mais sympa à lire et à découvrir...
A l'eau de rose ? Oui, mais pourquoi ne pas se faire du bien...
En plus, une suite est annoncée par l'auteur, que je lirais avec plaisir.
Petit précision, nette préférence pour son second roman « Entre mes mains, le bonheur se faufile ».
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Le titre avait toujours attiré mon regard puisque comme beaucoup sur ce site, je lis et je bois du café, mais n'avais pas lu le livre et je ne saurais plus dire pourquoi. Peut-être avais-je lu à l'époque le quatrième de couverture...

Enfin, grâce au thème mystère d'un challenge de ce même site, j'ai pris La vie est facile etc etc de la même auteure et ai découvert ainsi que c'était la suite du premier. J'ai donc emprunté celui-ci à la bibliothèque et ne regrette pas de ne pas l'avoir acheté.

L'auteure exploite des cordes faciles, la mort du mari et de l'unique enfant, la difficulté du deuil et d'oser vivre à nouveau, et elle se raccroche à trop de stéréotypes. J'espère qu'elle n'a pas autant de préjugés dans la vraie vie car c'est épouvantable : les parents égoïstes et uniquement pris par les convenances, le meilleur ami forcément gay et quelle vie débridée ils ont quand même ces gays et sans attache sentimentale stable c'est bien connu, les plages d'Irlande, le côté rustre et à la fois accueillant de ses habitants, la bière etc... Sans aucun approfondissement.

Il n'en reste pas moins que je l'ai lu en un après-midi et que cela m'a divertie, sans fausse honte. Mais ce n'est pas de la littérature. C'est une lecture à prendre pour un voyage en train, une salle d'attente de médecin, pour passer le temps, sans plus.
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Ce livre revenant souvent sur Babélio, j'ai décidé de le lire à mon tour, sans me soucier de la 4e de couverture selon mon habitude . J'ai passé un bon moment, pas vraiment été surprise par la tournure des événements, mais j'ai surtout vu en filigrane le message de la psychologue : âmes solitaires et pleines de casseroles, si vous cherchez l'amour, réglez d'abord vos soucis, car on ne doit pas trouver chez l'autre un médicament ou une béquille; il faut être plein de soi même et non se remplir de l'autre !
Sinon , on se retrouve avec une batterie de cuisine, car l'autre a forcément des casseroles aussi !
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Challenge plumes féminines 2023 – n°27

A force de voir passer des critiques pour cette auteure, je me suis lancée, d'autant plus que l'audio trouvé est très court (4h). Je n'ai même pas lu le résumé car jusqu'à présent, ses romans ne m'ont jamais attiré.

Le moins que l'on puisse dire est que je n'attendais pas grand-chose de ce roman, ne sachant même pas s'il s'agissait d'un feel good. Au vu du titre, on pouvait s'attendre à tout. Dès le début, je me suis demandée dans quoi je m'étais fourrée. On découvre Diane alors qu'elle vient de perdre son mari et sa fille dans un accident de la circulation. On la suit pendant son deuil et son début de reconstruction. Diane passe donc par différents états émotionnels. Par moments, j'étais triste pour elle. La fin m'a beaucoup surprise, je ne m'attendais pas du tout à ça. Je confirme, ce n'est pas du feel good. Ça se laisse écouter même si certaines réactions m'ont paru assez exagérées et peu conventionnelles. Heureusement que le roman est court, sinon je ne suis pas sûre que je serai allée au bout de cette lecture.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été mitigée, ce n'est pas trop mon style littéraire mais en même temps, ça m'aura permis de tester cette auteure à succès. Comme je disais, ça se laisse écouter mais ce n'est pas transcendant non plus. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce roman et son auteure pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un très joli titre pour une belle histoire et un roman agréable qui se lit bien.
Dommage cependant que l'auteur soit tombée dans les clichés faciles et n'ait pas plus creusé certaines bonnes idées.
Par exemple Diane tient un café littéraire, mais elle semble clairement préférer le côté café au côté littéraire car autant on la voit souvent fumer et boire du café, autant elle ne fait jamais allusion à un livre....
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Le titre de ce roman d'Agnès Martin-Lugand m'a interpelée : Les Gens heureux lisent et boivent du café… Personnellement, j'aime assez le côté original des phrases-titres, je lis énormément, c'est de mes plaisirs et passe-temps favoris et je consomme beaucoup de caféine. Y serais-je en pays de connaissance ?
De plus, et sur un registre plus grave, le thème évoqué me parle et me touche particulièrement : il y a quatre ans, une personne de ma proche famille a perdu son mari dans un accident de voiture, elle a vécu comme un zombie pendant des mois. Nous la portions à bout de bras et puis elle est partie à l'étranger pendant trois mois pour un voyage qu'ils avaient prévu de faire tous les deux... Depuis elle a refait sa vie... a vécu une résilience en forme de roman photo.
J'abordais ce roman en ayant à l'esprit une certaine écriture de la vie et j'étais intéressée par la mise en mots, la manière de revisiter le thème.

Dans l'un des groupes de lecteurs que je fréquente, il est d'usage d'annoncer nos lectures en cours deux fois par semaine ; quand j'ai dit que j'avais commencé ce roman, les réactions ont fusé : il y a celle qui s'est écrié « oh non ! pas toi » se déclarant « affligée » tant par sa propre lecture de cette romance fell-good que par mon choix de lecture et celles et ceux qui ont essayé de défendre ma posture de lectrice toujours curieuse, arguant qu'un peu de lecture facile allait forcément me détendre et me faire du bien, admettant même avoir aussi ce le livre dans leurs P.A.L… Je ne m'attendais pas à un tel tollé.
D'où, avant de m'exprimer sur mon ressenti proprement dit, un petit rappel sur le roman dit « sentimental » ou à l'eau de rose, non pas pour excuser ou justifier cette lecture qui ne semblait pas pour moi, mais pour recentrer le débat… Genre mineur ou mauvais genre, ce type de littérature gravite autour d'une intrigue centrale basée sur une relation amoureuse plus ou moins compliquée mais connaissant toujours, après maintes péripéties et obstacles, un dénouement heureux. C'est assez codifié, de la rencontre initiale aux difficultés rencontrées, des personnages principaux aux secondaires, alliés ou rivaux, au gré des rebondissements et des épreuves traversées jusqu'au bonheur final, annoncé mais gagné de haute lutte.

Et oui, dans son ensemble, Les Gens heureux lisent et boivent du café répond à ces critères, surtout si on décide de se plonger dans la suite ! J'avoue que j'ai poussé mon expérience jusqu'au deuxième opus, pour faire bonne mesure…
Le travail de deuil et de résilience est assez bien décrit cependant et quelque part, j'ai trouvé plus ou moins ce que j'étais venue y chercher. Certains passages sonnent assez juste, font vrai et provoquent une certaine émotion.
Mais, j'aime assez aussi quand un roman garde des zones d'ombre et Agnès Martin Lugand détaille énormément, beaucoup trop : cela enveloppe et délaye son intrigue mais sans l'enrichir. Ainsi par exemple, je n'en peux plus de ces personnages qui fument tout le temps et qui se retrouvent au coin fumeur pour de longues discussions… dans une routine qui n'a rien de littéraire… et qui me fait un peu tousser. J'ai trouvé superflu les descriptions de la vie quotidienne, des douches aux repas, du choix des vêtements aux descriptions des intérieurs, des développements minutieux sur les temps de voyage au détail exact du nombre des verres bus, etc… C'est trop prémâché pour moi.
Si j'ai pu apprécier la longue parenthèse irlandaise de l'héroïne, j'ai regretté que la littérature ne soit pas, comme j'avais cru en lire la promesse dans le titre, partie prenante de la résilience de l'héroïne ; de même le lieu évoqué dans le titre, le café littéraire parisien, ne parvient pas à servir de fil conducteur.

J'ai choisi une version audio du livre, lu par Faustine Urbain, dont la voix correspond bien au style de ce roman.
Je ne regrette pas cette lecture. Même si la trame narrative est sans surprise, c'est bien écrit.
Pour les amateurs du genre.
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Je comprends l'engouement autour de ce roman. Mais je comprends aussi les avis négatifs…

J'étais partie tout feu tout flamme sur un coup de coeur. Totalement dans mon élément : une jolie plume, de la délicatesse, des émotions fortes… et tout d'un coup un patatras retentissant dont j'ai dû mal à digérer l'arrière goût. Heureusement que je termine avec une note positive…

Quel est ce patatras ? L'épisode too much et en décalage complet avec la trame principale qui se nomme Meghan. Je n'ai absolument pas compris l'intérêt de ce personnage secondaire qui plombe totalement l'intrigue. Quel était sa valeur ajoutée ? Je cherche encore…

Agnès Martin-Lugand traite le deuil, la résilience, la solitude avec beaucoup de pudeur. On entre vite en empathie avec Diane dont les douleurs nous touchent profondément. Dés les premières on ressent toute sa souffrance, son besoin de se sortir de ce trou noir.

J'ai un court roman bourré d'amour, de tendresse. Une jolie immersion en Irlande, pays que j'adore soit dit en passant. La rencontre Edward et sa famille est sympathique jusqu'à ce qu'une certaine pouffe en chaleur débarque et nous fait perdre le réel fil conducteur.
C'est bien dommage car j'aimais l'essence même du roman.

Malgré ce bémol, j'ai envie de plus. J'ai envie de lire la suite. L'auteure nous propose une fin ouverte qui réintègre le fil conducteur. J'espère avoir une très belle surprise.
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