Je viens de finir ce livre, et je n'ai pas du tout aimé. Si je devais le décrire en un mot, ce serait "consternant". Comme je ne veux évidemment pas dévoiler des éléments importants dans cette histoire (par égard pour les personnes qui ne l'ont pas encore lu), il m'est difficile d'expliquer ce que j'ai pu ressentir. Ayant voté pour ce livre, je me suis obligée à le lire jusqu'au bout.
J'ai eu beaucoup de mal à m'imprégner de ce récit et je l'aurais volontiers posé, arrivée à l'épisode où le père d'Esclarmonde lui remet ce qu'elle lui avait confié (p 71 et 72) (ceux et celles qui l'ont lu comprendront de quel évènement je parle).
La quatrième de couverture indique "
Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique t charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêver et cruel, plein d'une sensualité prenante."
J'ai beau repenser à cette lecture, je ne trouve nulle part trace de "puissance poétique", de "songe", de "sensualité prenante". Non, pour moi, c'est un récit sans aucune poésie, bien au contraire. Des situations tarabiscotées dont le fil des évènements s'entremêle en vrac, sans consistance, mais avec une cruauté certaine.