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Ce très grand livre est un très grand moment de plaisir ! le message est vraiment chouette et bien que destiné aux enfants ,les adultes doivent en prendre de la graine ! Je reconnais bien l'imagination et la poésie de C.Martinez chez ce géant dont le chagrin va permettre de recolorer la vie des hommes devenue terne,sans surprise et ennuyante à mourir. Pas d'inquiétude le géant retrouve aussi sa joie de vivre grâce à l'amour bien sûr !
Je ne connaissais pas David Sala mais ses tableaux sont superbes,les couleurs un enchantement. Les vêtements du géant et autres détails m'ont fait penser à Klimt,mais la morphologie et les perspectives ont quelque chose du brestois Paul Bloas....album à lire avant de se coucher pour faire de jolis rêves...
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Un magnifique album jeunesse, géant comme le personnage de l'histoire, écrit par Carole Martinez et superbement illustré par David Sala.
Deux enfants Luce et Lucas vivent dans un village, dans une maison et dans une famille où tout est parfaitement rangé, carré, pareil, mais qu'est-ce qu'on s'y ennuie, même si on habite l'allée du Bonheur ! le dessin qui accompagne le texte du début est gris, les personnages n'ont pas l'air bien gais. Ils suivent la mode mais quand celle-ci est grise, c'est pas rigolo. Les enfants essaient d'échapper à la routine mais la peur de l'inconnu les retient.
Jusqu'au jour où un géant, amoureux mais un peu étourdi, vient chambouler tout cet ordre bien établi. "Plus rien n'est propre ni droit ni aligné, tout traîne de-ci de-là le long de l'allée du Bonheur". Et les couleurs reviennent, un vrai feu d'artifice ! Et avec elles, les joie, les rires... Et surtout, on n'a plus peur de ce qui dépasse.
Sans compter que le géant et son épouse écoutent ce qu'ont à dire les petits êtres qu'ils ont ainsi rencontrés.
Carole Martinez livre aux plus petits des messages forts, sur le fait de ne pas être obligé de suivre les normes, sur la différence, la peur de l'inconnu...
Un petit (non grand) bijou !
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Un très bel album géant qui procure toutes les joies de la littérature jeunesse quand un duo auteur/illustrateur propose un travail parfaitement abouti du point de vu du rapport texte/image. La lecture du géant chagrin interroge donc sur la question de la perfection liée au bonheur d'une manière extrêmement fine et met en évidence le pouvoir du rêve et de l'imaginaire lié à l'enfance. le texte est fort et les illustrations qui se colorient petit à petit font de multiples références à la portée graphique et philosophique de Klimt. Au final, cet album est d'une ultime beauté et à découvrir en urgence !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Quel magnifique titre et quelle belle couverture !!
Hélas mes chicoufs ont largement dépassé la tranche d'âge à laquelle s'adresse ce livre....
Mais quoi ? pourquoi pas me faire plaisir, après tout... , Carole Martinez m'a tellement envoûtée avec son "coeur cousu" ... que sans doute je saurai être capable, avec elle, cette fois, d'avoir trois ans...

Ok ! les grincheux diront que "ceci n'est pas une pipe" et alors ? peu me chaut, et d'abord est-ce ma faute à moi si ce bouquin me fait l'effet d'un paquet de bonbecs ? Allez hop dans ma liste.
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Admiratrice du travail de Carole Martinez, je ne pouvais pas passer à côté de son nouvel album jeunesse.

Lorsque j'ai tenu le livre dans les mains, la surprise a été de taille : l'ouvrage est gigantesque ! C'est sûrement le minimum pour y faire tenir un couple de géants ;-) La couverture est somptueuse et... toute douce !

Quand je me suis enfin décidée à ouvrir l'album après l'avoir longuement admiré, j'ai d'abord été déçue car les premières images sont sombres mais elles illustrent parfaitement le propos de l'auteur. Ensuite, quand le géant apparaît, c'est un feu d'artifice de couleurs. Les illustrations sont sublimes !

Le texte est court mais pertinent et les thèmes abordés parlent à tout le monde : « obligation » d'entrer dans le moule, prédominance des réseaux sociaux, peur de l'inconnu, stigmatisation des personnes « différentes », etc.
Je ne suis peut-être pas très lucide parce que j'adore Carole Martinez de façon démesurée mais cet album est un petit bijou. Si vous avez l'idée de le glisser au pied du sapin dans quelques semaines, je pense que vous ferez des heureux :-)
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J'ai d'abord été intriguée par ce géant à l'air triste qui sert de terrain de jeu aux animaux de la forêt sur la couverture. Les couleurs chatoyantes sont très représentatives du style de David Sala, dont j'ai adoré "Le poids des héros".
Car le style de ses illustrations est particulier. On les aime ou on n'accroche pas. Pour ma part, je trouve qu'elles vont très bien avec l'histoire de Carole Martinez !

J'ai beaucoup aimé l'univers terne et gris du quotidien de Luce et Lucas. le trait de l'illustrateur apporte une étrangeté vraiment particulière, et l'auteure sème la gaine de la différence par ses allusions au grenier. Lieu fabuleux de l'enfance s'il en est.

Le message sur le malheur qui peut être source de renouveau, l'émotion qui se cache dans des odeurs oubliées m'ont touchée. L'attention de la géante aux êtres plus petits qu'elle est tout à fait pertinente au regard du comportement un brin irresponsable de son compagnon !

Un bien bel album dont les jolis thèmes se croisent sans alourdir l'histoire.
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Un superbe album grand format (30X40), tant par le texte de Carole Martinez que les illustrations de Bruno Sala. Les illustrations complètent parfaitement un texte qui s'autorise à ne pas être trop détaillé. Une vie bien rangée, qui ne déborde pas: le décor est posé. Et pourtant tout le monde sait qu'on a besoin d'un peu de fantaisie: celle qu'on trouve par exemple au grenier. Dans la forêt, on n'ose pas y aller... par crainte des géants qui s'y trouvent. Carole Martinez fait se rencontrer le géant et les petits, la ville et la forêt, le bonheur et la tristesse? La réconciliation du géant et de la géante a une belle odeur du bonheur. Un très bel album!
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Le Géant Chagrin ou comment un géant malgré ses larmes bouscule la vie bien rangée de toute une famille et même d'un village et y trouve un remède à sa mélancolie.

Un texte de grande qualité de Carole Martinez déjà connue et reconnue pour sa plume et un brillant illustrateur David Sala font de cette lecture un moment très agréable.

De la subtilité, un brin d'humour et de poésie, des illustrations qui passent de la grisaille aux couleurs chaudes, aux coups de pinceaux plus marqués qui débordent des "cases" et qui traduisent le passage de la monotonie des vies qui s'écoulent à un débordement de fantaisie.

Bref une très belle réussite et complicité entre les deux auteurs.

A lire même si l'enfance est loin


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Voici mon premier coup de coeur de l'année pour cet album jeunesse absolument superbe et très émouvant.

J'ai adoré cette lecture car l'histoire est géniale. Elle aborde plein de sujets intéressants et tout cela est raconté grâce à un récit très prenant et touchant. de plus, les personnages sont attachants que ce soit les habitants du village ou les géants.

En lisant ce livre, on se dit franchement que vivre une vie sans rien qui dépasse et où tout est dirigé au millimètre près n'est pas toujours le meilleur moyen d'être heureux. Parfois, décider de s'échapper et simplement profiter de la vie est aussi une très bonne idée et encore plus avec sa famille et ses amis. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la fin car elle permet de voir qu'en s'acceptant tous et en s'entraidant, il y a moyen d'être bien tous ensemble.

Un autre point positif de cette lecture, ce sont les illustrations très colorées et terriblement bien expressives. Elles concordent parfaitement avec l'histoire.

En résumé, je conseille vivement ce livre.

Merci aux éditions Casterman pour ce coup de coeur.
Lien : https://lecturesmagiquesetfe..
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L'album, en tant qu'objet, est à la fois sublime et gigantesque. La couverture, pleine de couleurs, est mise en avant par le format hors norme de cet ouvrage et probablement dû à ce maudit géant qui exige autant de place ;-). Ajoutez à cela une texture agréable au toucher au point de vouloir, de manière compulsive, caresser l'album au lieu de l'ouvrir.

Les premières ne correspondent absolument pas à ce à quoi l'on peut s'attendre en ouvrant un si grand album. Les illustrations sont très simples et le texte va à l'essentiel alors que l'on espérait peut-être de grandes illustrations pleines de couleurs.

L'auteur nous propose de découvrir le quotidien d'une famille « parfaite » qui vit dans une maison « parfaite », exercent un métier « parfait » selon des normes précises et identiques à tous les habitants. Apparemment, il s'agit d'une représentation fidèle de la réalité.

Après cette mise en route, un peu lente à mon goût, l'auteure et l'illustrateur nous propose une histoire atypique afin de transmettre un message fort et très actuel à travers des illustrations de plus en plus grandes et de plus en plus joyeuses, colorées, légères, …

J'ai « testé » cet album « sur » ma fille de cinq ans qui a immédiatement réussi à comprendre son message : « Tout le monde a le droit à la parole, même les plus petits ». C'est merveilleux de pouvoir transmettre des valeurs autrement que par le discours et les râleries habituelles des parents (« Fais pas ci », « Fais pas ça », ‘C'est pas bien », …).

Nous vivons aujourd'hui dans une société où les plus faibles (ou même les gens « différents de la « norme ») doivent encore faire leurs preuves, et qui, malgré tout, sont constamment mis de côté. Il suffit de jeter un coup d'oeil à la politique pour se rendre compte qu'une fois élus, les « grands » de ce monde font ce qu'ils veulent, tant pis pour les électeurs qui, de toutes façons, « ne comprennent rien ».

L'album parvient, à travers un texte travaillé mais authentique, à faire prendre conscience aux plus jeunes que l'on ne peut pas se permettre de prendre des décisions pour une tierce personne avec pour seul argument d'être plus grand ou plus fort. Enseignant depuis 5 ans dans l'enseignement spécialisé, je peux vous garantir que nous sommes obligés, enseignants, de le rappeler au quotidien sans relâchement possible.
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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