Dans la brume grise de l'hiver la vision s'est évanouie. La fin est arrivée de ce qui fut, six mois durant, le plaisir des yeux et de l'esprit, la fête du travail et de la paix. Pareilles latitudes n'avaient jamais été offertes de s'initier à l'activité et au progrès des civilisations, de mesurer l'effort du génie humain aux prises avec la matière. Certes, le doute en l'avenir n'est pas permis; mais tout de même il semble que la manifestation de 1900 marque un arrêt, sinon un terme, et que, sous peine de déchoir ou d'excéder la mesure, l'ère des Expositions françaises soit pour quelque temps close.