Les cris de la ville. Commerces ambulants et petits métiers de la rue... Ou le bouquin cuvée sapin 2019, que j'avais demandé... je sais je demande des drôles de trucs des fois.. enfin c'est que tout le monde me dit.. avec en plus « mais pourquoi tu lis des livres comme ça ? »
Là on pourrait lancer un super débat, ou de l'utilité de lire des livres ?... et donc d'apprendre des trucs... sais pas si c'est moi qui suis louche, mais perso j'aime beaucoup ça... ^^
Bon c'est pas un roman, donc y a pas de pitch... non..
C'est un livre historique, une monographie illustrée, très très très illustrée.. moult gravure, peinture dessin, de toutes les époques, la plus ancienne date du moyen-âge jusqu'au XIX siècle (avec quelques photos, dont un marchand d'abat-jour.. hum tiens donc...).
Donc les métiers de la ville et leur cris associé.. L'histoire de Paris par l'évolution des différentes formes de commerces, et façon de commercer... et bien sûr donc les gueulante associées..
Des fois je suis comme l'auteur du livre en me demandant bien, comment faisait la ménagère pour savoir qui vendait quoi... parfois ça a pas grand chose à voir avec la semoule, entre le cris et la marchandise... et sans parler de la langue...
Parce que oui, y a plein de vieux français... des fois en lisant, j'écarquillais les yeux.. c'est fou comme notre langue a évoluée en pas si longtemps...
un truc de dingue...
Passant de long moment à décortiquer la langue, notre langue et voir les choses qui ont changé, qui ont disparu, évolué. Genre « Ouiftre a l'efcaille »...ou « voici le bon pain despice »... et plein d'autres ^^
Et des expressions restées dans le langage courant même si l'on ne sait plus d'où elles viennent, comme le gagne petit (le remmouleur).
Seule les femmes ont le droit de vendre du poisson.. ah tiens... Déjà plein de lois, de règles, de taxes, et de syndicat, même si cela ne s'appelle pas encore comme ça. Celles des marchands de vins à un sacrée pouvoir... ça ça change pas. ^^
Dans les rues on vendait tout et n'importe quoi... de l'indispensable à la lanterne magique.
Les noms aussi qui font un peu rêver, le marchand de Coco, l'oublieux, le marchand de chansons, la marchande de plaisir ( gâteaux...) et celui de belles images...
Le bouquin où l'on en apprend des sévères, comme au XVIe siècle, les tondeurs/châtreurs ne proposaient pas leurs services que pour les animaux... ouch !
J'ai adoré ce bouquin, passant de long moment à regarder les gravures, les vêtements, essayant d'imaginer la ville, la vie, les gens...
Très contente d'avoir demandé ce livre, même si franchement je ne savais pas ce qu'il allait contenir... Il contient du bon, du drôle, du intéressant, du beau...
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Rencontre avec Massin, typographe de génie.