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3,84

sur 346 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne connais pas très bien Masterton, vu que je ne me souviens pas de ce que j'ai lu de lui il y a des lustres (Manitou), et que le seul autre livre lu de lui récemment est "Le portrait du mal", qui ne m'avait que moyennement plu...

Mais ce bouquin-là est juste excellent ! Si Jack apparaît au départ comme un brin stupide, il se révèle plein de ressources, finalement ! Un personnage intéressant... L'action est incessante, l'enquête vraiment prenante, et j'ai bien aimé les références mystiques et mythiques du toutim.
Ajoutez à cela des descriptions gorissimes et vous obtenez un livre à ne pas lire juste avant de s'endormir. Un livre à ne pas lire appuyé au mur. Ni dans son lit. Ni dans sa voiture. Ni, ben nulle part en fait !

Cependant, mais cela m'est tout à fait personnel, je suis moins impressionnée par des monstres que l'on peut saisir et toucher, que par les "insaisissables" ! Je n'ai donc fait aucun cauchemar lié à la lecture de ce livre, mais, je le répète, cela m'est tout à fait personnel car il est quand même très impressionnant.

Bref, âmes sensibles s'abstenir ! (Lire un avis sur SC disant "j'ai trouvé ce livre trop cru", c'est à mourir de rire ! On ne lit pas du Masterton quand on n'aime pas le gore, épicétou, c'est quoi ces minauderies...)
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«À travers le lichen vert-noir qui cachait la plus grande partie de l’écriteau, Jack put seulement distinguer les mots : «‘’À VOS RISQUES ET PÉRILS.’’»

«Aimer un peu», «aimer beaucoup», «aimer passionnément» et «aimer à la folie», voilà ce que je ressens. À ma grande surprise, ce livre est un coup de cœur. J’ai repoussé ce livre, je crois que seul le titre «démence» me terrifiait. Il y avait quelque chose, qui me rebutait. J’ai décidé de le reprendre, avec le support de mes amis, et c’est pour découvrir une histoire incroyable.



«Dément», «Diabolique», «Démoniaque», ce sont trois qualificatifs qui le représentent bien. Je rajoute ensuite «Intense», «Loufoque», «Extrême», ce sont trois mots qui définissent bien l’atmosphère qui règne dans le livre «Démence». Je crois que tant on ne l’a pas lu, on ne peut pas imaginer, on ne peut pas comprendre, ce qu’est vraiment «Démence»…



L’histoire :
On fait tout de suite la connaissance de Jack, c’est notre héros. Il aperçoit par hasard, l’énorme bâtisse et il tombe immédiatement sous le charme. Il aime ce bâtiment tellement fort, qu’il veut devenir le propriétaire. Il décide un soir d’y amener Karen et son fils Andy. Pendant la visite, il arrive un événement inattendu, Andy est disparu et il est en danger. Jack est déstabilisé, et il cherche à tout prix à sauver son fils. Est-ce qu’il va y parvenir à temps ?

Quand on ouvre «Démence», on se retrouve dans une ambiance terrifiante. C’est un peu comme si le destin invitait Jack à sa demeure. On n’y échappe pas. C’est un peu un conte à la Disney mais à la manière de Masterton. C’est tout à fait déjanté, irréaliste et illogique. Jack nous transporte avec lui dans sa bâtisse et c’est comme si on s’y voit. On vit à fond ses aventures. L’auteur Graham Masterton décrit tellement bien le lieu, que c'est presque réel et c’est ça qui est effrayant… C’est ce que Jack pense quand il dit :



Lieu étrange :
On entend parfois des murmures, on sent parfois des odeurs et on écoute parfois de la musique comme :
On distingue aussi un bruit inconnu qui vibre : «Ce fut à ce moment que Jack fut certain d’entendre ce bruit horriblement familier. Ce sssssshhhhhh – sssssshhhhh – lent et étouffé. Il se retourna vivement et essayant de déterminer d’où il provenait. Mais cela s’approchait. Un crissement sourd, étouffé et grave.»
On perçoit desfois des ombres qui semblent si réalistes.
Dans ce monde qu’est «démence», tout peut être trompeur, il faut se méfier de notre imagination, c’est ce que Jack subit sans arrêt. Il se demande toujours si c’est vrai ou si c’est lui qui s’imagine des choses.



Personnages :
Au cours du roman, on se rend compte que Graham Masterton a une imagination infernale, les personnages dans le bâtiment sont tordus et enragés, on est dans un territoire complètement cinglé. Graham Masterton est vraiment le roi de l’imaginaire, de ce monde un peu fou, qui maltraite le lecteur.
Ce que j’aime aussi dans ce roman, c’est que Jack sait bien s’entourer. Il trouve en Karen une amie, une complice mais il rencontre d’autres personnages qui l’aident pour sauver son fils. Il ne lâche pas et il va toujours de l’avant. Je souligne aussi trois personnages que j’aime bien : karen, Lester et Geoff…Ils se démarquent par leurs personnalités :)



Les Légendes :
Je constate que tout est bien pensé, même l’emplacement de la bâtisse. Graham Masterton ne laisse rien au hasard, son histoire est bien construite, tout a un sens pour lui. On parle bien sûr, des rituels, des symboles. Il nous transporte à l’époque «des Druides.» Il amène sa théorie sur la «Magie de la terre», il parle des «Marcheurs sous terre», qu’il aborde. On commence à comprendre où l’auteur veut nous amener. On apprend tout en lisant un livre d’horreur, je suis captivée par ses passages sur l'histoire et son savoir.



Mes impressions :
Je suis un peu triste quand je vois, que Jack fait un voyage au «Québec», car ça me rappelle que je suis loin de mes amis. Je suis quand même flattée, que mon auteur fait un clin d’œil à ma belle province. Je veux aussi remercier mes amis ‘’Greg320i, Masa, Pied2chien, AlbertHenri, Walktapus’’ de m’avoir encouragé à lire ce livre.
C’est un UNIVERS inoubliable, c’est un livre qui te marque et je comprends l’engouement de mes amis. C’est un autre GRAND coup de cœur. C’est un livre où tu es saisi d’effroi et c’est ce sentiment d’horreur qui t’accompagne tout au long de ton aventure. Tu es toujours en haleine, tu veux toujours savoir ce qui va se passer. Est-ce que tu réagirais pareil, si ça t'arrivait ? Est-ce que tu aurais autant la trouille ? Comment est-ce que tu te débrouillerais ?
Je me suis régalée de cette lecture et je suis remuée par son écriture à la fois animée et déchaînée, avec des scènes sanglants et des moments émouvants. Je n’oublierai pas non plus cette citation de sitôt : «N’approchez pas, esprits impurs, sinon !»
Je souligne un personnage haut en couleur, qui fait tout autant horreur, qu’honneur : Quintus… Je me permets d'y faire un clin d'oeil mais je ne veux surtout pas le rencontrer.
Je crois que j’ai maintenant peur d’aller chez quelqu’un et de voir un heurtoir… Je frissonne aussi si j’entends un bruit au loin ou je tremble si une ombre passe. Est-ce que c’est cela être une vraie fane ? Pour ce qui est de la fin, c’est encore une finale spectaculaire de Masterton. Je suis sans voix. Je peux juste dire que parfois un rêve peut devenir notre pire cauchemar.
C’est à vos RISQUES ET PÉRILS si le livre «Démence» est entre vos mains…
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"Démences" est non seulement mon premier Masterton, mais c'est également une oeuvre qui m'a fait chavirer du genre "Heroic fantasy" au genre "Horreur"… J'avais envie d'essayer ce nouveau style de livre, mais j'ignorais que j'en deviendrais adepte à ce point…

Jack Reed, un père de famille, est au volant de sa voiture lorsqu'il croit voir un enfant sur la route. Désorienté, il finit dans le fossé… Finalement indemne, il décide de trouver le bambin à travers la forêt. Ses recherches le conduisent à un étrange bâtiment désaffecté… Pensant que la chance lui sourit et projetant de faire de cet endroit le country club (un lieu de loisirs) dont il a toujours rêvé, il décide d'acheter le terrain. hélas, il ne pensait pas découvrir de la magie noire derrière les sinistres murs de la bâtisse…
L'intrigue tourne donc autour d'un ancien asile désaffecté où, autrefois, les cent trente-sept pensionnaires ont mystérieusement disparu… le plus troublant, c'est qu'ils étaient de dangereux criminels psychopathes… Accompagné de son fils Randy, notre protagoniste ne va pas tarder à découvrir la vérité : les résidents n'ont jamais quitté les lieux !... Bien au contraire, ils sont là, aux aguets, prêts à frapper et à tuer de nouveau…

Je m'attendais à une simple histoire de fantômes et ne connaissais pas cet auteur à l'imagination infernale. Finalement, ce fut une belle découverte ! Certains passages gores sont vraiment bien décrits : il y a de la souffrance, de la violence, de l'hémoglobine, des membres tranchés, des abominations, … L'auteur ne nous épargne pas ! Ses détails visqueux peuvent en choquer plus d'un, mais cela n'a pas été mon cas. J'ai trouvé cela terrifiant et c'est ce côté horrible qui m'a plu ! Cette ambiance sombre, haletante et effrayante me changeait de mon style de livres. Pour une fois, j'avais vraiment l'impression que le personnage principal était en difficulté ou qu'il n'allait pas s'en sortir. J'ai eu de la peine pour lui et pour son fils... En outre, les derniers chapitres m'ont vraiment tenue en haleine. J'avais hâte de savoir comment Graham Masterton allait conclure son récit… Depuis cet ouvrage, je me suis jetée sur d'autres livres de cet auteur afin de retrouver cette plume addictive, pleine de sensation et d'horreur. J'ai été conquise par d'autres titres que j'évaluerai plus tard, cependant « Démences » est, à mes yeux, l'un de ses meilleurs. E.C.
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C'est toujours un plaisir d'ouvrir un livre de Graham Masterton. Il fait parti de ces auteurs injustement délaissé et ignoré. le seul reproche que je peux lui faire est de suivre régulièrement un schéma narratif récurant. Je me suis donc lancé dans Démences. Après un début plutôt poussif, l'histoire se met en marche et là, c'est que du bonheur. On commence par une première partie vraiment écoeurante, qui me m'a mit très mal à l'aise. J'ai eu l'impression que le personnage principal allait avoir du mal à s'en sortir. Et puis, ces passages abominables comme seul Graham Masterton sait le faire. Puis vînt la seconde partie nettement plus intéressante mais tout aussi trash et bien gore, narrant une recherche sur les divinités anciennes disparut. Pas de surprise donc, puisque c'est dans ce domaine que Graham Masterton excelle. La fin arrive bien trop tôt parce qu'au fil, j'y ai prit goût à ce livre. Ces dernières pages sont haletantes et j'ai eu un mal fou à le relâcher avant d'atteindre le point finale. Étonnement dans cette histoire aucune scène de sexe a part une vraiment légère puisque, c'est une des caractéristique de Graham Masterton. Ça faisait vraiment longtemps que je n'avait pas lu un livre aussi passionnant, certainement le meilleur que j'ai lu de lui. ivre aussi passionnant, certainement le meilleur que j'ai lu de lui.
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Action

Tout commence par un accident de voiture. Jack Reed, un homme exemplaire (à la tête d'une chaîne d'ateliers, Reed pose d'échappements & pneus de Milwaukee, marié à Maggie, un fils de 9 ans Randy) braque et percute un arbre. À cause d'une petite fille qui porte un imperméable blanc grisâtre et dont la capuche relevée lui occulte le visage. Après l'avoir recherchée dans les bois, il découvre un bâtiment immense, abandonné, orné de visage aux yeux fermés un peu partout. Jack est subjugué sans savoir qu'il va « droit au mur ». Sans savoir que c'était une maison de santé, pour malade mental. Il se projette dans un avenir grandiose avec l'idée de transformer l'endroit en un complexe de loisir et détente le plus grand jamais créé dans le Midwest. Il visite les lieux, cherche une éventuelle présence. La petite au manteau à la couleur fantôme peut-être. Un squatteur. Un gardien. Apeuré, c'est en courant qu'il s'en va. Après quelques jours, Maggie, la femme de Jack ne supporte pas cette nouvelle idée extravagante et le quitte. Obnubilé, attiré par cette demeure au potentiel alléchant. Jack y retourne avec Randy et Karen (sa secrétaire et nouvelle compagne) pour présenter l'objet de son désir. C'est alors que son fils, Randy, disparaît. Jack apprendra qu'il a disparu tout comme les 137 pensionnaires de l'asile nommé « Les chaînes » qui ont « fait le mur » soixante ans plus tôt.

Réaction

Une époque lointaine nourrira cette histoire au dilemme dément. 2700 av. J.-C.. Première utilisation de lignes d'énergies magnétiques se trouvant sous terre : les lignes-ley. La magie druidique exploitera cela. Sachant que là où se croisent ces lignes-ley se trouvent des sites avec une activité psychique extraordinaire. Les marcheurs sous terre apparurent alors. Un clin d'oeil au mystère Stonehenge (ces fameuses pierres dont le rassemblement est inexplicable à cause de leur poids et de leur datation, mégalithique. On ne peut même pas dire que c'est Obélix qui a fait ça !) Ou aux statues de l'île de Pâques… La matière se serait-elle déplacée seule ? À travers bois et champs, sols et racines, via des chemins énergétiques puissants.

Je retrouve des similitudes dans Apparition et Démences.

Le thème de la séparation, fin du mariage : Jack et Maggie sont fraichement séparés. Jack se réconforte dans les bras de Karen. David W et Janie sont séparés également, David rencontre Liz. le fils (Randy, Danny) a un rôle capital dans chaque histoire. le stimulant. Qu'est-on prêt à donner, à combattre pour son enfant ? La curiosité de Jack et David : Ils sont attirés par une demeure, bien que Jack découvre la sienne par « hasard forcé » et que David y était pour une rénovation (peut-être « un hasard forcé » aussi). Soit, malgré la peur qui les habite face à l'étrange, l'horreur, leur curiosité prend le dessus. Ils savent que ne pas être là, où ne pas pousser le bouchon trop loin, est plus censé, mais ils ne peuvent s'empêcher de jouer au chat et à la souris.

L'intérêt de l'auteur pour ce qui touche le côté germanique. Dans « Apparition », Brown Jenkin (le monstre) parle en allemand. Dans « Démences », c'est plus important. Il y a une serveuse au type germanique, un restaurant Schneider : saucisses, choucroutes et « Deutschland über alles », un T-shirt Alf. le sergent Shiller et son « Gemütlichkeit » (en allemand dans le texte, signifie atmosphère sympathique). Adolf Krüger est celui qui a fait construire l'asile, Les Chaînes : une éventuelle allusion à Adolf Hitler qui a instauré les camps de concentration dont le docteur Mengele se livrait à de sinistres tortures en masse vers 1941.

Pour finir, je dirais un livre dément. Un mur parfaitement cimenté, vous ne ferez qu'un avec la matière dans tous les sens du terme. Jack « est mis au pied du mur ». Il est obligé de comprendre, forcé d'aller jusqu'au bout pour sauver son fils. Il y a un prix, démentiel, « à s'en taper la tête au mur », en vie humaine à payer. le lecteur est obligé de s'interroger sur la finalité, l'issue de cette affaire glauque. Un dilemme qui évolue à une vitesse effroyable, sans dépasser « le mur du son », mais presque. Un concentré d'idées folles et astucieuses transpire de cette oeuvre. Clair que vous risquez d'être emmuré de longues heures pendant cette lecture. Ne lisez pas le dos au mur, ni allongé sur le sol. Vous découvrirez que se fondre dans la masse est bien plus douloureux qu'il n'y paraît…
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Jack a un accident de voiture, fort opportunément devant une immense demeure qui le séduit et qu'il décide d'acheter.
Mais il s'avère que ladite demeure était un ancien asile psychiatrique où étaient enfermés les plus dangereux des criminels... qui ont tous disparu subitement une cinquantaine d'années plus tôt. Pas disparu bien loin, puisqu'ils se sont réfugiés dans les murs de la bâtisse.
Ce qu'ils veulent ? Comme tout criminel qui se respecte, la liberté. Pour l'obtenir, ils enlèvent l'enfant du nouvel acquéreur.
S'ensuit des scènes bien gores et sanglantes, une ambiance glauque à souhait, comme nous sert habituellement Graham Masterton.
Un roman efficace, du grand Masterton.
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Graham Masterton est un des plus grands auteurs de Terreur au même titre que Stephen King, le Maître de l'Horreur. "Démences" est sans aucun doute, son meilleur ouvrage qu'il ait rédigé avec notamment, "Le portrait du mal" et aussi bien "Rituel de chair".

Un asile psychiatrique abritant 137 aliénés, tous de dangereux criminels, se retrouve totalement vide, sans aucune trace. Tous ont disparus à l'intérieur des murs. Comment ont-ils fait ? Tout simplement en utilisant la magie des druides et les fameuses lignes telluriques. le héros achète l'asile pour en faire un complexe sportif et il se heurte à un véritable sorcier...

Maître Masterton nous entraîne dans une histoire de magie celte qui relate parfaitement la vrai magie des druides. Les promenades en ville où toute forme sortant du béton et ressemblant à une forme humaine vous fera frémir. La narration est extrêmement riche et envoûtante jusqu'à la dernière ligne droite. Ce que j'ai particulièrement apprécié, ce sont bel et bien les références et les liaisons qu'il insère dans ses livres à diverses mythologies.
En l'occurrence, dans ce roman démentiel, le héros est confronté à l'imminence d'une apocalypse atroce et sanguinaire, sans pitié ni raison.
Puis à des forces mystiques disparues depuis fort longtemps, héritées des druides Gaéliques.
Ce petit bijou est tout simplement brûlant, que les morts y sont atroces et représentés comme des instantanés photographiques par l'auteur avec un
je ne sais quoi d'authentisme qui donne toute la force aux images qui parcours nos têtes à la lecture de ce livre.
Tout au long de l'intrigue ingénieuses, les scènes d'horreur sont détaillées de façon a vous couper le souffle.
Pour conclure, c'est une oeuvre angoissante et démentielle, pondue par un conteur de génie talentueux et sensationnel.
Un chef-d'oeuvre Mastertonien que je vous recommande démentiellement.
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Si vous êtes un ou une fidèle de mes chroniques, vous savez sans doute à quel point j'apprécie Stephen King et la littérature d'horreur/épouvante. Graham Masterton est, sans conteste, un des maîtres du genre. Lorsque j'ai eu la chance de l'interviewer pour Les Rebelles-Webzine, cela m'a donné l'occasion de me replonger dans son oeuvre, et pour moi « Démences » est, de toute évidence, son meilleur livre.

L'histoire est celle de Jack, qui va se laisser entraîner dans un ancien asile par une étrange petite fille vêtue de gris. de cet hôpital psychiatrique à l'abandon, cent trente-sept personnes ont disparu sans laisser de traces… ou peut-être sont-elles toujours là...
Le style de Graham Masterton est sans équivalent : par des descriptions détaillées et très imagées, il nous plonge dès les premières pages dans une atmosphère oppressante, puis fait monter l'angoisse crescendo, de page en page, pour nous amener à des scènes violentes, de plus en plus sombres et glauques, jusqu'à verser véritablement dans le gore et le sanglant.

C'est un véritable tour de maître que de pouvoir conserver chez le lecteur cette sensation d'inquiétude tout au long du récit, et Graham Masterton y parvient mieux que n'importe qui. À la fin de ce livre, on n'a pas "peur" au sens premier du terme, mais on redoute le moindre petit bruit dans sa maison...

À réserver, bien sûr, à un public adulte et averti !
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Envie d'une histoire de dingue qui vous fera craindre de poser les pieds par terre ? Vous avez trouvé !

Ancien hôpital psychiatrique abandonné cherche nouveau propriétaire. Abandonné vraiment ? Où ont bien pu passer les 137 pensionnaires que la police n'a jamais retrouvé ? Et s'ils n'avaient jamais vraiment quitté les lieux ? Jack va vite comprendre que la folie et la magie noire ne font pas bon ménage...

Une histoire originale, ultra bien menée qui m'a fait avoir quelques sueurs froides puisque j'ai eu la bonne idée de la lire en pleine nuit haha. le rythme est au départ très lent, il a fallu bien cent bonnes pages pour que l'histoire se lance mais ça ne m'a pas posé le moindre souci car cette lenteur a permis d'avoir une ambiance ultra lourde, bien creepy comme j'aime. On découvre la maison en même temps que Jack et le tout est tellement bien décrit que j'avais l'impression de ressentir les mêmes choses que lui : l'odeur de moisi, l'humidité poisseuse, la lourdeur de l'air. C'était absolument génial ! Immersion x1000 ! Quand le rythme se lance vraiment et qu'on entre dans le vif de l'histoire c'est haletant et addictif. L'auteur a une imagination débordante et sait s'en servir pour créer une histoire particulièrement originale qui prend aux tripes.

Les personnages ne sont pas forcément attachants mais juste assez pour qu'on prenne plaisir à les suivre et qu'on tremble littéralement pour eux. Les personnages des fous sont à hurler de peur ! Je pense que Quintus me restera pour toujours en mémoire tant il m'a effrayé.

L'écriture de Graham Masterton est datée mais, je ne sais pas pour vous, moi j'adore ça ! Je trouve que ça rend les choses encore plus authentiques, ça rajoute à l'ambiance. Il sait bien faire monter la pression petit à petit et surtout ses descriptions sont dingues ! Pas de place pour l'imagination, on a l'impression de vivre les choses en totale immersion tant c'est bien réalisé !

En bref, si vous cherchez une histoire addictive et bien flippante : bonne lecture d'avance !
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Un des plis délirant Masterton que j'ai lu, avec cette histoire qui commence comme une vague histoire de maison hantée, l'auteur va au bout de sa logique délirante, en fait la force de Masterton par rapport aux autres auteurs du fantastique, c'est qu'il ne se met pas de limite à son imagination, mais bien sûr ça se mérite :il diffuse les indices tout au long e son récits, jusqu'à l'impensable vérité, le choc final qui nous met à terre, une histoire de fou dans tous les sens du terme !
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