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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je continue donc dans la série Masterton avec ce livre qui fait évidemment référence au célèbre roman d'Oscar Wilde. Pas de surprise concernant le fonctionnement du portrait, sauf qu'ici c'est une famille entière qui est concernée. Et pas des plus sympathique, évidemment. Tous les membres ne sont pas exploités de façon approfondie, mais nous avons ici de dignes représentants des diverses perversions que des siècles d'existence peuvent engendrer.
Masterton se livre donc à une exploitation du « mythe » de Dorian Gray, mais avec son style. Que ce soit à travers les scènes horrifiques, la façon dont les divers protagonistes évoluent ou bien le fonctionnement « interne » du tableau, tout s'enchaine avec fluidité et efficacité.
Bon Masterton, mais le fait que l'on connaisse déjà « l'intrigue » principale nuit dans un premier temps au suspens… Heureusement, l'auteur fait preuve d'imagination et va plus loin dans son utilisation du tableau afin de nous livrer un roman abouti et non pas une ré-écriture d'un livre déjà existant.
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Deuxième livre que je lis de Graham Masterton, et encore une bonne lecture. J'ai été happé assez rapidement dans le récit, cela commence fort et c'était très bien. D'autres chapitres avec des personnages mineurs ont un peu atténué mon entrain au fil de ma lecture, mais globalement c'était quand même très divertissant, avec de belles scènes horrifiques (de l'intérêt des dépistages des IST non ?).
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Avec « le Portrait du Mal », je découvre mon tout premier livre de l'auteur Graham Masterton. J'avoue que c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai commencé la lecture de ce livre, car celui-ci semblait regrouper de nombreux éléments qui m'ont toujours attiré dans le cinéma d'horreur. Et disons-le franchement, j'avais envie de me faire peur, c'est donc avec entrain que je me suis lancé dans la lecture d'une thématique que j'avais pour le moment uniquement réservée au cinéma, l'épouvante / horreur.
Je crois pouvoir dire que c'est réussi ! du moins, pour la première moitié du roman. Celle-ci démarre assez vite, avec l'apparition des antagonistes, et la question qui nous vient immédiatement à l'esprit : qui sont-ils ? L'auteur parvient donc à nous intéresser très rapidement, à aiguiser notre intérêt dans cette atmosphère froide et macabre. Ainsi, de chapitre en chapitre, alternant la narration entre divers personnages, nous avançons dans l'histoire avec l'envie d'en savoir plus sur cette mystérieuse famille. Bien sûr, toute personne ayant déjà connaissance de l'oeuvre qui a inspiré ce roman connaîtra déjà, avant même d'avoir démarré le livre, une partie importante de l'intrigue. Mais je n'ai pas trouvé cela dérangeant, dans la mesure où l'auteur assume pleinement s'être inspiré d'Oscar Wilde.
Ce fut donc une lecture très plaisante, dans la mesure où elle remplit son rôle, à condition bien sûr de jouer le jeu. J'entends par là que j'ai toujours trouvé que certaines oeuvres ou histoires méritaient un contexte plus particulier pour être davantage appréciées. Un livre plus "feelgood" s'apprécie facilement une après-midi d'été au bord de la piscine, mais une histoire comme celle-ci s'apprécie davantage le soir, lorsque aucun bruit ne règne dehors, et que la nuit apporte avec elle tout ce dont elle est capable en termes d'imagination.
Cependant, comme mentionné précédemment, j'ai trouvé la seconde partie du roman moins intrigante, avec certains coups de mou dans l'histoire ainsi que certains détails techniques que je n'ai pas compris et qui ont freiné mon imagination.

J'ai également trouvé la fin légèrement simpliste, j'aurais attendu quelque chose de plus recherché ainsi que la réponse à quelques questions que je me suis posé durant la lecture et qui n'ont pas trouvé réponse. Mais cela vient peut-être des quelques éléments de l'intrigue que je n'ai pas su saisir.
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LE PORTRAIT DU MAL de Graham Masterton. 🥀🩸


🩸Dans ma culture de l'horreur j'ai beaucoup (beaucoup )plus de bouteille dans les films que dans les livres, plus jeune une de mes rares références livresques était stephen King. Bref.

🩸Je découvre Masterton au travers du Portrait du Mal, ~il faut savoir que mon livre préféré est le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde~ et ce livre lui fait clairement référence, Masterton nous fait comprendre que Oscar Wilde s'inspire de ce qu'ont fait les 12 membres de la famille Gray pour gagner et perpétuer leur abominable jeunesse.

🩸J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur et la façon dont est organisé le roman, au début tout semble « éparpiller » mais il y a une satisfaction à voir le tout prendre forme, les descriptions sont terrifiantes ! Par contre sans spoiler je trouve la fin quelque peu frustrante à certains égards...
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A la mode des Gray !

J'aime bien mon histoire avec Masterton. Je l'ai peu lu, et je l'ai lu jeune ce qui, inévitablement, me conduit à le considérer comme un des écrivains m'ayant flanqué quelques-unes de mes plus belles frayeurs littéraires. Je me rappelle encore du terrible "Démences" et de ses prisonniers voyageant dans les murs... Un très beau souvenir.
Je m'étais donc procuré, chez le bouquiniste oui monsieur, ce "Portrait du Mal", faisant clairement office de grandes réussites dans la bibliographie de Masterton (en tous cas, c'est un des noms revenant le plus, avec "Manitou"...). Et ma foi, je trouve cela tout à fait adapté.

Parlons tout d'abord de la revisite "à la Masterton".
On respecte dans ce roman le cadre strict de l'oeuvre d'Oscar Wilde (le bien connu Portrait de Dorian Gray) : une fois l'hommage identifié, il sera bien aisé de comprendre les mécaniques horrifiques sous-tendant le récit. On parle bien d'un tableau se décrépissant à la place de ses sujets, on ira même jusqu'à intégrer Oscar Wilde à l'historique des Gray. Rajoutons à cela l'ancrage culturel très marqué par l'art pré-raphaëlite ou encore le nom-même des personnages (vous verrez venir avant l'épilogue, soyons-en sûr, quelques "jeux de mots"...).
Néanmoins, "Le Portrait du Mal" n'a rien d'un pastiche ou d'une revisite classique : on peut même y déceler sans difficulté une intégration ferme des éléments du "mythe" Masterton. On y retrouve un univers "occulte", avec de nombreuses justifications par l'ésotérisme (chose habituelle chez lui!). On notera également que le récit se déploie sous forme d'une enquête, encore une fois mécanisme narratif connu avec Graham, et pour parfaire le tout, on conclura par la part horrifique majeure de cette histoire.
On ne peut donc pas résumer "Le Portrait du Mal" à un "Dorian Gray" horrifique. Si les bases de la revisite sont strictement respectées, les arborescences de l'intrigue en font un pur "original Masterton".

Abordons maintenant "l'horreur de haute intensité".
Cela commence par la construction des personnages, le charadesign comme dirait les gamers: les Gray sont terrifiants de bien des manières. En premier lieu dans leur sincère inhumanité ; leur triste sort les écartant de la mort sans pour autant en faire des vivants, leur conduite est dictée par une sorte de cruauté froide, une monstruosité complètement désaffectée. Effrayant. Rajoutons à cela des éléments horrifiques plus pragmatiques; kes détails physiques marquent leur décomposition (avec un lore que j'ai trouvé bien agréable!) et évidemment leurs actes répugnants (je n'irai pas plus loin, par peur de spoiler, bien qu'on y soit confronté dès la fin du premier chapitre...).
L'horreur est ici éminemment réussie car tapant sur tous les plans: une horreur d'ambiance joliment magnifiée parles solitaires paysages de décembre, une horreur gore avec des descriptions volontiers radicales et même un peu d'horreur psychologique avec le personnage de Laura Monblat!

Malheureusement, la fin est un peu convenue!
Le "twist final", à l'image de l'épilogue, est un peu convenu. S'il n'y a pas de rupture d'ambiance déceptive, on retrouve cette sensation bien connue des lecteurs de l"avoir "senti venir"...
Notons que mises en abime successives de la fin de récit sont suffisamment anxiogènes et divertissantes pour clôturer ce récit convenablement.

Vous pouvez donc sans trop d'appréhension mettre la main sur ce portrait du mal. C'est, à coup sûr, un des Masterton les plus réussis!
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Des manoirs, du macabre, des personnages abjects, c'est une histoire parfaite pour l'ambiance Halloweenesque !
Bon, même si cette histoire est considérée comme horrifique, je n'ai pas ressenti de la peur ou de l'effroi en tant que tel. Quoique le passage avec les asticots n'a pas été des plus agréables à lire. le côté épouvante vient plutôt du fond de l'histoire. Cette histoire soulève le meurtre, la cruauté, la brutalité, l'immoralité et la noirceur de l'âme de certains personnages et c'est ce qui la rend horrible et épouvantable.
Sans surprise, l'histoire est inspirée de l'oeuvre d'Oscar Wilde « le portrait de Dorian Gray », que je n'ai pas encore eu la chance de lire (honte à moi). Même sans avoir lu ce classique, on se rend très vite compte que cette histoire en est inspirée : une famille Gray, des peintures, la peur du vieillissement et oh surprise, quelques clins d'oeil à Oscar Wilde.
Je ne connaissais pas du tout, Graham Masterton, l'auteur. C'est dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge édition 2022 que je l'ai découvert. J'ai hâte de dévorer d'autres de ses oeuvres.
J'ai bien aimé cette lecture, ça se lit assez bien et pour la période d'automne ou d'Halloween mais, pour le côté « grands frissons », on ne va pas se mentir, on a déjà vu mieux. Cependant, ce n'est ni un coup de coeur, ni une histoire que j'ai envie de relire.
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J'ai terminé hier soir le portrait du mal de Graham Masterton aux éditions @bragelonnefr. le livre est traduit de l'anglais par François Truchaud.

Alors ça n'est pas précisé mais je pense que l'histoire se situe dans les années 80-90, en tout cas j'ai adoré. On entre un peu dans la haute bourgeoisie avec tous ces personnages, ils sont super bien travaillés, les dialogues sont superbes également, je n'ai rien à dire là-dessus.

L'histoire est totalement basée sur l'horreur/épouvante, et ça m'a passionnée. Déjà, dès le premier chapitre l'auteur a démarré très fort avec une scène totalement écoeurante et c'est ça tout le long du livre. Il n'y a pas de passages trop longs ou ennuyeux, tout est bien dosé. le seul bémol pour ma part, c'est que malgré les scènes qui sont quand même bien immondes, je n'ai pas eu peur.

Par contre je n'arrêtais pas de penser au livre quand je ne lisais pas, et je ne pouvais pas m'empêcher de lire une ou deux pages par ci par là même si je n'en avais pas forcément le temps parce qu'il fallait que je connaisse la fin!

Et la fin je vais en parler vite fait, eh bien je l'ai trouvée tirée par les cheveux et c'est pour ça que mon coup de coeur ne s'est pas confirmé. Après tout le récit du livre n'est pas réel bien sûr, mais là j'ai trouvé la fin totalement irréelle, et ça m'a bloquée.

Aussi, j'en profite pour mettre en garde les personnes voulant éventuellement lire ce roman. Si vous êtes de nature très sensible, ce n'est peut-être pas la peine de le lire car toutes les scènes de torture sont très bien détaillées et parfois j'ai trouvé ça vraiment immonde.
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Je ne sais pas par où commencer lorsqu'il s'agit de ce roman que j'ai dévoré avec beaucoup de voracité. La mise en place du récit, bien que lente, est tout à fait époustouflante, tout y est parfaitement décrit, les personnages sont bien campés et l'auteur nous tient en haleine presque immédiatement. Tout au long de la lecture, j'ai eu l'impression d'avoir été projetée dans un film… ou plutôt un tableau. Je pouvais ressentir le froid ambiant, sentir l'humidité des pièces et l'odeur de peinture de l'atelier de restauration. Quelle ambiance! Je suis parfois restée en apnée à cause de la tension et du suspense plus que présents. Pour dire les choses très simplement, il est sacrément bien foutu ce bouquin! Tous les ingrédients pour me plaire s'y trouvent : le monde de l'art, une enquête policière et de l'ésotérisme qui ensemble forment un tout aussi cohérent que terrifiant. L'hommage fait à Oscar Wilde était assez évident et j'avais peur de me retrouver avec une pâle copie du Portrait de Dorian Gray (que j'ai bien évidemment adoré). C'est avec soulagement que j'ai compris que l'hommage allait beaucoup plus loin qu'une simple ressemblance entre l'oeuvre d'Oscar Wilde et l'héritage de la Famille Gray, rendant le tout délicieusement horrifique. Je me suis régalée et je pense que j'explorerai dans le futur d'autres romans de Graham Masterton, dont la plume m'a envoutée.
Lien : https://cassyown.com/2021/11..
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J'adore Oscar Wilde et j'adore les thrillers. Eh bien, je n'ai pas été déçu. Que de frissons dans cette histoire violente de tableau maléfique ! J'ai été fasciné du début à la fin par l'intrigue et surtout cette atmosphère malfaisante et fantastique. L'auteur a beaucoup de talent dans le style et dans la construction magistrale. Je recommande.
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Plus qu'une réécriture du Portrait de Dorian Gray, le Portrait du Mal est un hommage horrifique à Oscar Wilde, et la couverture de Milady illustre parfaitement le thème.

Je n'ai pas lu Oscar Wilde, mais je suppose que Graham Masterton est beaucoup plus explicite dans le gore et le sexe, le roman commençant par un meurtre particulièrement sadique. On ne retrouve pas la subtilité des réflexions sur la beauté physique et intérieure ou l'avilissement de l'âme, on retrouve le thème mais en plus bourrin.

Pourtant, ce n'est pas un mauvais roman, c'est de l'horreur assumée et je trouve que Masterton sait bien reprendre les légendes pour les intégrer dans ses histoires. Il s'en est également bien sorti avec le roman d'Oscar Wilde, c'est même l'un de ceux qu'il a le mieux réussi parmi ce que j'ai lu de lui : l'histoire n'est pas ennuyeuse, le rythme est bien dosé, et Cordelia Gray est loin des cruches qu'il a pu écrire (Jill de Descendance, par exemple).

Je recommande sauf aux âmes sensibles !
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