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sur 112 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Catastrophe à New York. Plus d 'électricité, une tempête de neige, tout un système se bloque. Les gens se retrouvent livrés à eux-mêmes, la survie s'organise...ou pas. Tout est vu du point de vue du narrateur, Mike, évènements et émotions. On découvre des personnages qui réagissent différemment aux évènements, et les explications scientifiques sont bien amenées et pas trop lourdes. Une lecture prenante
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En matière de récits post-apocalyptiques, surtout lors du passage de la normalité à la catastrophe, il y a souvent deux manières de présenter l'affaire.

Certains auteurs se placent du point de vue des conséquences et des explications scientifiques, d'autres du coté des répercutions sur les personnages. Il faut bien admettre que, souvent, l'auteur qui choisit la seconde solution le fait car il ne maîtrise pas complètement l'aspect scientifique…

Extinction se situe du coté de l'humain, dès le départ. Mais Matthew Mather est l'exception qui confirme la règle. Spécialiste de la cyber-sécurité et des prévisions météorologiques, il aurait pu nous assommer avec ses nombreuses connaissances. Il a, au contraire, fait le choix, de l'homme (le roman est écrit à la première personne).

Bonne pioche, excellente pioche. Son roman dépeint, avec un réalisme qui fait froid dans le dos, la chute d'un système. le notre, notre société.

Cyberstorm (titre original) décrit comment notre vie quotidienne peut s'effondrer d'un coup, du fait de cyber-attaques bien ciblées, conjuguées à un phénomène climatique hors-normes (une longue et puissante tempête de neige qui s'abat sur New-York).

On suit, halluciné, la vie quotidienne d'un groupe de personnes, en plein Manhattan, qui ne comprend rien à ce qui se déroule (les communications sont coupées) et qui tente de survivre alors que tout approvisionnement est coupé. La loi de la jungle, en pleine ville.

Entre hypothèses sur les raisons de cet effondrement et tentative de survie, Matthew Mather utilise son bagage et ses connaissances technologiques, pour décrire la vie au jour le jour de ces new-yorkais. Il n'en fait jamais des tonnes, n'en ajoute pas dans la surenchère gratuite et surtout fait passer les émotions avant tout.

Cela nous donne un récit immersif, frissonnant et vraiment intelligent. On ressort changé de cette lecture, touché par les personnages, questionné par ce qu'il décrit de ce cataclysme en forme d'effet boule de neige.

L'auteur, avec son style fluide, expressif et travaillé, raconte une histoire qui pourrait être la notre demain. Sans sensationnalisme, mais avec un réalisme glaçant, il propose un vrai page-turner qui est également une sonnette d'alarme sur l'inconscience des gouvernements et des citoyens (nous) à ne pas se protéger suffisamment. Il le fait sans jamais oublier le coté divertissant du récit.

La technologique est un paradis qui peut devenir très vite un enfer. Attention à l'Extinction des feux.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Que se passerait-il si une cyberattaque avait lieu dans le monde, quels sont les pays qui en souffriraient le plus, les plus démunis face à cela ? Comment réagirait la population ?
C'est à ces questions que se propose de répondre l'auteur de ce livre dans ce récit apocalyptique comme je les aime.
Nous suivons la vie de deux familles amies vivant à Manhattan, leurs déboires, leur lutte pour la survie dans un univers devenu hostile mais je n'en écrirais pas plus pour ne pas trop révéler le contenu de livre...
Ce livre, très vraisemblable, est un tant soit peu manichéiste et fait la part belle au survivalisme, fort à la mode et d'actualité, surtout aux USA.
Les personnages ne m'ont été ni sympathiques ni antipathiques, humains en somme.
Cependant, une des leçons principales reste que les apparences sont souvent trompeuses et qu'il est malvenu de se fier à elles.
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Riche idée que d'avoir commencé le roman au moment des fêtes puisque son récit commence quelques jours avant Noël.

Cette année, Petit Papa Noël a apporté des cyber-attaques, l'arrêt du Net, des coupures totales de courant, de l'eau, la disette, le repli sur soi, la crasse, la vermine, la paranoïa, l'animalité, un huis-clos et tout un gros tas de neige !

Bref, il nous a déposé, sous le sapin, un joli black-out !

Avec un style simple qui fait mouche, des personnages sympathiques auxquels ont s'accroche et avec lesquels on sympathise vite, l'auteur nous narre la vie qui s'organise, tant bien que mal, dans un immeuble new-yorkais, avec ses amitiés, ses tensions, ses coups de putes… et sa solidarité.

Nous suivons la famille de Michaël et celle de Chuck, amis dans la vie, ainsi que de leurs quelques amis de l'immeuble qui tentent, vaille que vaille, de survivre dans une ville livrée à elle-même, une ville qui ne peut compter que sur elle-même puisque le pays tout entier est touché, le reste du monde aussi…

Les habitants crevant de faim et de froid, se laissent aller à leur animalité, à leurs peurs les plus primales et à leurs hypothèses les plus farfelues quand aux responsables de ce bordel sans nom.

Sans en faire des tonnes, sans nous noyer dans des explications techniques ou scientifiques ou verser dans la surenchère, l'auteur nous torche un chouette roman dans lequel on se plait à être, tout en redoutant le jour où cette merde de cyber-attaque arriverait chez nous pour de vrai.

Pas de temps mort, j'ai eu froid et faim en même temps qu'eux, j'ai tremblé de peur pour eux, j'ai cogité en lisant les vérités distillées au fil du récit et ce fut un calvaire de devoir abandonner le récit durant 4 jours pour cause de fêtes !

Un roman qui vous distille du suspense au compte-goutte pour mieux vous faire flipper en pensant à "Et si tout ça n'était pas que de la fiction ??" mais de l'anticipation… Moi, ça me fout la trouille encore plus !

J'vous laisse, je vais constituer des stocks de bouffe dans ma cave !
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Extinction est à la littérature post-apocalyptique ce que Canada Dry est à la bière… Ca y ressemble à s'y méprendre mais ce n'en est pas ! Et pour cause, point d'apocalypse au sens propre du terme. Il suffit d'une vague de froid conjuguée à l'effondrement d'internet et la société contemporaine, hyper connectée, vacille… avant de céder place au chaos, au fur et à mesure que les conditions de (sur)vie se dégradent. Point de post-apocalyptique puisque, si apocalypse il devait y avoir, on la vit en direct.

A la lecture du pitch j'aurai été tenté de classer ce bouquin en SF mais que nenni, il s'agit bel et bien d'un thriller. Un thriller d'une redoutable efficacité qui fait froid dans le dos, simplement parce qu'à bien y réfléchir la situation décrite n'est pas totalement improbable… au contraire ! Dans ses remerciements l'auteur fait d'ailleurs état d'un « scénario réaliste d'un cyberévénement à grande échelle« .

La grande force de Matthew Mather est de privilégier l'humain plutôt que le sensationnalisme. Pour se faire il nous livre un récit écrit à la première personne, on vit les événements à travers les yeux de Michael qui va s'efforcer de protéger sa femme enceinte et son jeune fils tout en maintenant un semblant de cohésion au sein du groupe de survivants.

En tant qu'êtres humains ordinaire Mike et consorts doivent affronter les maux ordinaires d'un quotidien qui s'enfonce chaque jour dans le pire, tels que la faim, le froid, la peur ou encore le manque total d'hygiène (et son lot de petits et gros désagréments). Mais ils vont aussi devoir face à bien d'autres menaces, la pire étant sans doute leurs semblables. L'homme est un loup pour l'homme à ce qu'on dit, c'est encore plus vrai quand il est confronté à une situation qui le dépasse, certains oublient les élans de solidarité pour ne penser qu'à sauver leur peau… quel que soit le prix à payer !

Si l'auteur joue en priorité la carte de l'humain il n'en néglige pas moins le rythme de son intrigue. Ecrit à la manière d'un journal, au jour le jour, on suit nos survivants confrontés à de nouvelles pénuries, tensions et autres imprévus qui viendront leur pourrir la vie… et éventuellement ébrécher la cohésion du groupe. A ce titre le roman se lit comme un thriller, on est littéralement happé par l'intrigue.

Vous verrez que même confrontés au pire des chaos et avec les moyens du bord, les survivants arrivent à se débrouiller… ce n'est certes pas la vie de château, on est même loin du minimum vital mais ils ne baissent pas les bras. Un pas en avant, l'un après l'autre, ils refusent de se laisser abattre. Pas toujours évident tant l'auteur semble prendre un malin plaisir à ne rien leur épargner niveau coups durs et mauvaises surprises.

Au fil des pages on voit que Matthew Mather, spécialiste en cybersécurité, connaît son sujet sur le bout des doigts. Sous couvert de fiction il améne le lecteur à se poser de vraies questions sur des sujets de fonds. Dans le monde d'aujourd'hui, tout connecté, un effondrement durable d'internet pourrait avoir des conséquences dramatiques. Pas uniquement au niveau individuel, mais bel et bien au niveau national, voire international.

Allons nous assister à l'extinction du genre humain ? Ne comptez pas sur moi pour répondre à la question.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Lorsque les éléments naturels se déchaînent et que la technologie s'effondre, que nous reste t-il ? Notre humanité ? Peut-être pas...

Matthew Mather nous dépeint un univers post-apocalyptique effrayant où la peur est la meilleure amie de l'homme et la trahison en est sa maitresse. Je suis vraiment une fan absolue de ce genre de roman et je suis d'autant plus exigeante car il faut savoir combiner un approfondissement intéressant des personnages, des rebondissements incroyables et un univers terrifiant. Pari réussi Mister Mather !

Les personnages sont le coeur et le point fort de ce roman : l'auteur cherche réellement à les mettre en avant, à démontrer que face à ce genre de situation chacun se révèle tel qu'il est réellement. Un lâche, un brave, un meneur, un suiveur, un traitre... Si vous aimez suivre un groupe de survivants à la Walking Dead, vous allez vous régaler avec ce livre ! Mike est un jeune père qui va tout faire pour défendre sa famille du monde extérieur, on sent monter la pression de la responsabilité sur ses épaules et ce jusqu'au dénouement final...

Les rebondissements sont omniprésents mais c'est réellement l'ambiance qui mène ce roman. C'est addictif tant du fait de l'écriture vive et remplie de dialogues que du fait de l'enchaînement des péripéties. La question essentielle : qui va survivre ? L'écrivain parvient aussi à apporter des touches de réflexion notamment sur internet mais aussi sur nos relations avec autrui.

En définitive, la sélection naturelle commence, faites-vous partie des plus forts ? A vous de le découvrir avec Extinction...
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Un Noël à Manhattan. Et dans ce bouquin ce ne sera pas la fête. Alors qu'une considérable tempête de neige s'annonce dans la région et que les tensions entre la Chine et les États -Unis augmentent voilà que l'internet s'effondre, cyberattaque ou autre, toujours est-il que les effets sur les infrastructures ne se font pas attendre. J'ai bien apprécié la mise en évidence des risques de l'interconnexion généralisée, l'illustration des pénibilités d'obtenir des pièces de rechange et de la vitesse ou tout s'effondre dans une mégapole. L'illustration des nos biais cognitifs dans un état de peur et de fatigue était également pertinent. J'ai regretté que certains personnages restent esquissés alors qu'ils sont au coeur de l'histoire. Merci à Bartzella pour m'avoir recommandé ce livre.
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Je l'ai lu à Noël, pile poil à la même époque de l'action de ce roman! Ma fin d'année fût heureusement plus calme que celle des New-Yorkais!

Une tempête de neige monstrueuse paralyse la ville. Un cauchemar! Un black-out total, surtout quand le net et tout moyen de communication implosent!

Et c'est humain, lorsque notre zone de confort est mise à mal, c'est la parano et la psychose qui prévalent! Les soupçons d'attaques de pays étrangers ou de terroristes et les théories de complot pleuvent!

Mais il fait froid, la faim s'éveille. Et psychoter ne réchauffe pas, ne nourrit pas.
Alors, dans un premier temps, quand le black-out n'est pas censé durer, tout le monde s'entr'aide, partage, cohabite dans une ambiance bonne enfant.

Mais quand la pénurie s'installe durablement… l'instinct de survie gomme le vernis social. C'est chacun pour soi et la grande mégapole new-yorkaise, moderne et policée redevient une jungle sauvage… A fortiori lorsqu'une épidémie mortelle se déclare…

Je ne vais pas le cacher, j'adore ce style de romans post-apocalyptiques!

Ce n'est pas de la SF, c'est ce qui pend au nez de notre société moderne! Oui, oui, à force de foutre en l'air notre bonne vieille Terre et de jouer aux apprentis sorciers avec mère Nature, c'est ce qui va nous arriver un jour ou l'autre…

C'est anxiogène à souhait! Ça rend votre fauteuil vachement moins confortable, ça fait monter votre tension, ça vous donne envie de dévorer tous les guides de survie qui vous tomberont sous la main, de creuser un bunker et d'y entasser des vivres pour un régiment!

Au contraire de Black-out de Marc Elsberg (gros coup de coeur pour moi!) qui appuyait davantage sur l'aspect scientifique et plus spécifiquement sur l'aspect technologique de notre dépendance et des faiblesses de notre hyper-connectivité laissant l'être humain en position de faiblesse extrême face à un bug ou une cyber-attaque, l'aspect humain et émotionnel prédomine dans Extinction.
Alors oui, le lecteur se pose moins de question sur les choix de vie opérés en faveur de la technologie, semble moins perturbé et enclin à se remettre en question.

Mais ce qui titille le neurone tout le long de cette lecture c'est l'évolution de la nature humaine… ou plutôt sa non-évolution au cours de tous ces siècles depuis l'âge des cavernes…

Matthew Mather met ici en scène des gens lambda de divers horizons, de générations différentes: des familles, des enfants, des célibataires, des émigrés… Des adeptes du survivalisme, de la théorie du complot, des gens déconnectés de la réalité, des égoïstes, des opportunistes, des naïfs, des durs… Et tous sont confrontés au même problème, la survie, et j'ai adoré suivre les multiples réactions primaires des uns et des autres… Ceux qui s'adaptent ou ceux qui s'effondrent. Quand petit à petit le vernis s'écaille, les civilités disparaissent, les bonnes volontés s'épuisent.

Quand tout simplement l'être humain redécouvre son instinct animal. Quand survivre est tout ce qui importe et guide chacune de vos actions.

L'homme reste-t-il digne? La morale peut-elle être sauve?

La plume de l'auteur est diabolique, elle nous livre jour après jour l'angoisse, la peur, les obstacles et cet esprit humain qui se délite d'heures en heures dans un décor d'apocalypse blanc!

Bref, un régal de lecture quand l'être humain prend ainsi une bonne gifle et dégringole de son piédestal somme toute bien fragile!
Et vous là, qui me lisez, ne vous leurrez pas, il y a un animal tapi en vous!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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La question, ou plutôt les questions qui se posent après avoir refermé ce roman, nous sommes peu nombreux à être capable d'y répondre. Engoncés dans notre petit confort quotidien, nous avons oublié les gestes simples et avons pris l'habitude d'être assujettis à une technologie qui assure notre bien-être.

Notre quotidien est rythmé de dépendance dont nous ne pouvons plus nous passer. Un monde sans électricité ni eau courante nous dépasserait en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Jusqu'à quel point sommes-nous soumis ?

Internet gère notre vie quotidienne au delà de ce que nous pouvons imaginer. Traitement de l'eau, barrages, réacteurs nucléaires, services de secours ou administrations. Qui d'entre nous serait capable de vivre dans un monde privé de toutes ces évolutions ? Combien de temps y survivrions-nous ?

La couverture et la quatrième pourrait laisser croire qu' « Extinction » est une énième tentative de roman post-apocalyptique et c'est le cas, pour une partie du moins, car Mathew Mather a misé avant tout sur le schéma du thriller pour la construction de son récit. Sans jamais trop en faire, il nous plonge dans un climat exponentiellement anxiogène, où une civilisation s'écroule et où des hommes tentent de survivre sans même connaître la raison de ce désastre.

L'auteur embarque ses personnages, en même temps que ses lecteurs, dans un hallucinant fatras de doutes et de questionnements. L'ordinaire devient extraordinaire. La fulgurance de la régression est abominable, terrifiante et réveille les plus bas instincts.

Avec un style intelligent, Matthew Mather mêle simplicité de l'écriture et explications compréhensibles. de manière réaliste, il réussit à réveiller nos peurs les plus primales sans jamais tomber dans le piège de la fiction scientifique imbuvable. Roman facile à lire et cataclysme difficile à concevoir, « Extinction » se lit d'une traite, en retenant son souffle de peur d'en avoir cruellement besoin pour échapper à la panique.

Fort bien écrit et divertissant malgré une fin un peu trop expédiée à mon sens, ce roman peut être appréhendé comme une mise en garde et apporte réflexions en tous genres sur ces animaux que nous sommes et le temps qu'il nous faudrait pour recouvrer nos instincts ataviques.

Une fois refermé, la question: « Jusqu'où irions-nous pour survivre ? » s'impose. Il reste à espérer que la réponse ne nous sera jamais apportée…

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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La recommandation de Jean Luc
Le roman “Extinction” de Matthew Matter avec sa couverture m'a tout de suite attiré, je l'avais raté lors de sa sortie et en lisant récemment le quatrième  de couverture, j'avais de suite penser à un blockbuster américain !
Et je dois dire que ce roman est plutôt réussi ...
Vous l'aurez compris, c'est bien un roman américain, dans la mesure où toute l'action se déroule aux Etats Unis avec une famille américaine plutôt bobo qui va être confrontée à un scénario catastrophe.
L'idée de base est celle d'un black out généralisé du cyberespace qui par effet domino, va paralyser l'économie, le réseau électrique et le réseau de distribution d'eau. L'auteur dépeint une situation tout à fait crédible, il met en avant la faiblesse de nos économies et distribution de ressources qui reposent sur un réseau internet qui demeurent le point faible de pays tels que les états Unis où même l'Europe en particulier.
La catastrophe démarre doucement puis monte crescendo, l'auteur met en scène des New-yorkais qui au fil du temps vont perdre tous leurs repères et sombrer peu à peu dans une lutte sans merci pour leur survie en plein coeur d'un hiver glacial.
Et là, je dois dire que ce roman est un véritable page turner, les personnages évoluent dans un lieu clos et les relations et interactions entre les individus sont réalistes et effrayantes à la fois.
Toutefois, un petit bémol certains personnages sont un peu creux, mais l'auteur contrebalance ce défaut  par une connaissance des risques liés à une paralysie complète du cyberespace et parvient à nous happer dans son univers de fin du monde...
Au final, un bon roman catastrophe qui met en exergue les faiblesses de nos sociétés hyper connectées, l'auteur à un moment n'hésite pas à dire que le préfixe “cyber” devient superflu puisqu'il impacte directement nos vies et non seulement le monde virtuel...
Cela forcément porte à réflexion, pour moi un roman prenant et intéressant même si sa construction peut paraître prévisible par moment.
Lien : https://collectifpolar.com/
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