AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Bon alors je ne suis pas romantique pour un cul, pour deux tu peux commencer à penser aux fleurs, si je peux toucher tes nichons, on pourrait envisager des petits bisous qui chatouillent au clair de lune… Mais non définitivement je ne suis pas un romantique… enfin un peu quand même mais je ne vais pas te réciter de la poésie, au pire je peux payer le macdo, enfin si il me reste des tickets resto…

Choupette : putain mes les conneries que tu racontes quoi…

Moi : eh mais ferme te gueule, c'est pas tes potes sur babelio

Choupette : le Mytho, même ta virilité s'est barrée après Twilight

Moi : Eh mais bordel de cul, ils y en a qui avaient pas fait gaffe…

Choupette : le mec, dès que Rose plaque sa main tout moite sur la vitre, tu fais des coeurs avec ta bouche…

Hugo : Mais je ne sais même pas pourquoi je traine avec toi…

Choupette : Bonnet E…

Moi : Oh yeahhhhhhhhhhh

Bon alors je suis peut-être un poil de cul romantique, mais pour le plaisir de faire plaisir… et c'est vrai que j'aime bien les histoires d'amour, bien cul cul, bien pourrave, ça me fout la mélancolie dans les yeux, un côté femme complètement non assumé, enfin bref…

Pour ce bouquin, je n'ai absolument pas accroché, complètement hermétique et insensible au romantisme du XIX siècle : bonjour les relous, ça parle beaucoup, avec politesse et poésie, avec délicatesse et timidité… Rien à faire, impossible de me tirer une larme…

A plus les copains….
Commenter  J’apprécie          434
Enfin! C'est un sentiment de soulagement que j'ai ressenti en achevant la lecture de cette histoire dont le thème était pourtant intéressant. Un écrivain atteint d'un mal incurable, s'arrête dans un célèbre palace californien, visite le mini musée retraçant les grandes heures de celui-ci et tombe amoureux de la photo d'une actrice morte il y a plus de 50 ans. Il décide de remonter le temps afin de la retrouver. Oui, la qualité de mon résumé laisse apparaître mon agacement.
Et puisque le temps est la clé de cette oeuvre, je dois vous avouer que je n'ai jamais mis autant de temps pour lire une histoire d'un peu plus de 300 pages.
Les personnages sont peu attachants. le style est "cucul-pompon", plein de circonvolutions inutiles. La qualité de la traduction est médiocre.
J'aurais dû écouter Monsieur Pennac et utiliser mon droit à ne pas finir un livre.
Commenter  J’apprécie          106
Grosse déception avec ce roman, le deuxième seulement que je lis de cet auteur qui m'avait vraiment conquise avec Je suis une légende. Convaincue par les nombreux avis enthousiastes sur Babelio, j'ai donc acheté le roman. Ici, il s'agit d'un voyage dans le temps assez curieux puisque jusqu'au bout le lecteur se demande si le voyage a vraiment eu lieu ou si l'imagination du jeune homme l'a emporté exactement là où il le désirait. Adieu les années 70, vive la fin du XIXème siècle ! Richard est jeune, 36 ans seulement mais condamné par la maladie. Son unique souhait est de rencontrer une actrice du siècle dernier, Elise McKenna, dont il est tombé fou amoureux juste en regardant sa photo.

Richard finit donc par être catapulté en 1896 où il peut enfin aborder l'élue de son coeur, dans cet hôtel où il s'est installé.

Et là ma foi, et bien je me suis ennuyée. Beaucoup. Je n'ai pas été particulièrement émue par la rencontre des deux tourtereaux, la lenteur du récit a achevé de me rebuter de même que le côté "fleur bleue" que je qualifierai plutôt de mièvre.

Et pourtant, j'adore les histoires romantiques, les grandes histoires d'amour, je marche toujours, pas de problème. Mais là, les doutes et pleurnicheries incessantes de Richard, les clichés de certaines situations (bon sang, la découverte du plaisir par Elise frôle le ridicule !!) m'ont achevée. C'est mou, c'est lent, même poussif, et l'aspect SF n'est finalement presque pas marqué.

Je ne peux pas en dire grand-chose de plus, la sauce n'a pas pris, voilà. Je ne resterai cependant pas sur cet échec, j'ai envie de lire Journal des années de poudre ou peut-être L'homme qui rétrécit.

PS : la couverture de Folio SF est vraiment très laide.

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Commenter  J’apprécie          64
Avec ce récit, Richard Matheson fait le pari audacieux de mêler science-fiction et histoire d'amour, ce qui est extrêmement rare.
Malheureusement pour ma part, c'est sans doute cette conjugaison inhabituelle qui a eu pour conséquence une lecture laborieuse et une accroche à l'histoire difficile.

Je reconnais que l'histoire est particulièrement originale et c'était la première fois qu'il m'était donné de lire un récit de science-fiction ayant pour trame de fond une histoire d'amour spatio-temporelle.
Car pour compliquer la chose, le héros, 36 ans en 1973, malade sur le point de mourir à brève échéance, ne trouve rien de mieux que de s'amouracher d'une actrice ayant vécu à la fin du 19ème siècle.
Pour la retrouver, il n'a d'autre choix que de voyager dans le temps pour vivre son histoire d'amour.

Le livre est présenté sous la forme du récit post-mortem de Richard et publié par son frère Robert qui ne croit pas à la réalité de ce qui y est écrit et qui met cela sur le compte de la maladie de son frère.
Pendant le premier tiers du récit, Richard enquête sur Elise McKenna pour mieux la connaître et surtout cherche la solution pour voyager dans le temps.
J'ai eu beaucoup de mal avec cette partie et j'ai même pensé arrêter ma lecture tant je trouvais que cela tournait en rond sans avancer.
Par la suite, Richard réussit à aller en 1896 et aborde le plus difficile : convaincre et séduire Elise.
Cette partie est plus vivante et a réussi à éveiller mon intérêt, d'autant que j'ai apprécié la relation entre Richard et Elise, lui venant avec sa modernité et devant s'adapter à une époque plus rigide et plus soucieuse des conventions, elle ne sachant trop comment agir ni que faire ni pourquoi elle le fait : "Je ne sais pourquoi je fais tout ça, dit-elle d'un ton douloureux. Je n'ai jamais rien fait de semblable de ma vie.", enfermée par son époque et son statut de femme : "Mon cerveau me dit que vous et moi nous sommes rencontrés pour la première fois sur la plage hier soir, dit-elle, et que jusque-là, nous étions des étrangers l'un pour l'autre. Mon cerveau me dit que je n'avais aucune raison de me comporter envers vous comme je l'ai fait. Absolument aucune raison. [...] Et pourtant je le fais."

Cette lecture achevée, j'ai le sentiment d'être restée en dehors de quelque chose et c'est un peu gênant.
J'ai lu la dernière partie du livre avec beaucoup de plaisir et c'est, à mon sens, la partie la plus réussie.
Plus globalement, j'ai été déstabilisée par cette lecture, déjà par l'entrée en matière, et puis par le mélange entre science-fiction et histoire d'amour, ce qui fait que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et cela explique aussi mon avis mitigé sur cette oeuvre de Richard Matheson au titre pourtant poétique et évocateur du contenu du récit.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          61
Si le livre n'avait pas été écrit par Richard Matheson lui-même, mais par John Smith, j'aurais volontiers lancé "Avec John Smith, Richard Matheson rencontre Marc Lévy"...

Hélas, ici, Richard Matheson se fait phagocyter par Lévy ET Musso d'un seul coup. That's really bad, Richard.

En plus de 300 pages, nous avons l'idylle entre Richard Collier, un jeune homme condamné à mort par une tumeur au cerveau, et une actrice morte depuis vingt ans. Je vous passe les détails, ce n'est que "roupette de sansonnie". Nombre de Babeliotes égrènent les rouages du roman, et bien mieux que je ne le ferais. Allez-y donc voir...

Seule flamboyance, à mon goût, Matheson nous mâtine son roman à l'eau-de-rose d'une petite nuance de gothique avec cette "fameuse" double interprétation l'une réaliste (hallus pour cause médicale), et l'autre fantastique (chérie, je voyage réellement dans le temps par la seule force de ma pensée).

Le lecteur referme donc le livre en se disant "quelle interprétation vais-je préférer", un peu comme dans un roman de Marc Lévy que j'ai lu (mais si vous le répétez à quiconque, je vous tue) et dont j'ai oublié le nom.

Matheson est un orfèvre. Il sait écrire et adapter son style aux deux époques dans lesquelles il situe le roman, 1971 et 1896. Il manipule le paradoxe temporel comme personne, vu que (SPOILER...) la perte de contact avec 1896 se fait, non pas quand il retrouve la pièce de monnaie, mais quand il dévoile à Robinson les circonstances de sa mort. Erreur de débutant de la part de Richard Collier, pourtant très au fait des voyages dans le temps. Il fallait bien finir le roman.

Mentionnons la référence à Bradbury et à la nouvelle Un coup de Tonnerre. Et l'allusion à un certain Priestley, auteur d'un ouvrage de référence sur le temps et qui ne peut qu'être John Boynton Priestley, auteur britannique dont de nombreuses oeuvres tournent autour du rapport au temps.

Ajoutons que l'on a un petit air de déjà-vu (prononcez à l'américaine, deujah-vou...) car ce long monologue où tout est vu à travers les yeux du personnage principal, cela évoque Je suis une Légende. C'est souvent efficace. Il est clair que c'est la seule option pour pouvoir élaborer la double interprétation.

On l'aura compris, je ne suis pas trop fan de romantisme non plus. Et, de plus, j'ai lu le livre sur ma tablette, premier essai de livre numérique (un coup de chapeau à la plate-forme LIRTUEL de la Communauté française de Belgique). Dès lors, l'impression que je retire de roman est plus que mitigée.

Cerise gâtée sur le gâteau qui s'écroule, le titre français est particulièrement lamentable... Bid Time Return en anglais, cela sonne cash. Hélas, c'est assez intraduisible en français. Alors on a le Jeune Homme, la Mort et le Temps... et pourquoi pas le Jeune Homme, l'Actrice, la Mère et le Garde-Chiourme, voire un le Jeune Homme, la Montre, Mahler et Bonheur...

Une note positive pour finir. Je tiens Matheson pour un des meilleurs auteurs de nouvelles de la SF américaine. Bourré de talent, d'humour, apte à emballer de la SF et du fantastique dans les thèmes les plus divers. Pourquoi pondre 320 pages, pourquoi ne pas ramasser le récit en un ensemble compact de 60 pages, tonique et vif?
Commenter  J’apprécie          32
2 voyages pour le prix d'1

Avant de partir avec le personnage principal à la fin du 19ème siècle, préparez-vous déjà à vous retrouver dans les années 70. Car oui, le livre a été éditée pour la 1ère fois en 1975 et ça se sent.
C'est l'inconvénient de certains romans de SF qui sont trop marqués par leur époque pour y échapper et survivre au delà de 2 ou 3 décennies.
L'histoire est originale, pas très crédible, un peu cucul-la praline, mais le charme suranné des lieux, estompe les faiblesses du scénario. Imaginez un salon cossu du Titanic resté à quai, qui sert de cadre à une sorte de conte de fée "Roméo-Juliettisé".

Faut-il le lire ? Comme vous voulez. C'est gentillet et peace and love. ça change des romans de SF du 21ème siècle écolo-maniaques. Mais si vous voulez un vraie belle histoire d'amour/SF/Années 70, préférez la Nuit des Temps de Barjavel
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (796) Voir plus



Quiz Voir plus

L'homme qui rétrécit

Richard Matheson a écrit ce roman...

dans les années 30
dans les années 50
dans les années 70
dans les années 80

10 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : L'homme qui rétrécit de Richard MathesonCréer un quiz sur ce livre

{* *}