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EAN : 9782379100703
202 pages
Livr's Editions (01/06/2021)
4.19/5   8 notes
Résumé :
Bruno n’en croit pas ses yeux. Cette corrida s’annonce grandiose. C’est sans compter sur les antis qui s’incrustent à la fête, eux et leurs fichues banderoles... Mais les aficionados ne leur laisseront rien passer, foi de Bruno !
Parmi les opposants se trouve une gitane, sur qui Bruno lève la main. Personne ne le traitera de nazi, encore moins cette ignare d’animaliste !
Et s’il s’en est pris à la mauvaise personne ? Il le réalise trop tard, quand son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Avec ce titre en espagnol, qui signifie « joie », l'auteur annonce directement la couleur. Il s'agit d'un roman court (deux cent pages) et percutant sur un thème cher à l'Espagne, à savoir la corrida. Il nous raconte l'histoire de Bruno, un Français d'origine espagnole qui vit à Nîmes. Son existence est une suite d'échecs, il a perdu son travail de cadre à la suite d'un burn-out, sa femme l'a quitté et il galère pour faire valoir le droit de garde de son fils de huit ans. Karine, son ex-femme, est tout le contraire de lui, elle réussit bien sa vie, ses parents ont une très bonne situation et elle essaie de protéger l'enfant du côté « looser » de son père. Un de leur grand sujet de dispute est la corrida, le loisir préféré de Bruno qui veut y initier son fils, lequel aime beaucoup aller aux arènes avec son père. La première partie du livre est un peu longue, l'auteur pose le décor et on voit Bruno y évoluer, jusque là c'est un personnage aigri et peu intéressant. Un samedi après-midi, il va aux arènes assister à une corrida avec ses amis, par chance, ce n'est pas sa semaine de garde, car à partir de ce moment-là sa petite vie va se transformer en cauchemar absolu.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue, le roman étant assez court et plutôt linéaire. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'aime beaucoup les romans des éditions Livr's, spécialisés dans la littérature de l'imaginaire et je ne suis jamais déçue. Même si le début de l'histoire est un peu lent, je savais que l'intrigue allait basculer dans le fantastique, ce qui se produit effectivement à la moitié du livre. A ce moment on passe à la vitesse supérieure et la vie de Bruno devient vraiment très intense. Il s'agit moins d'un livre fantastique que d'un roman engagé qui dénonce la corrida comme un acte de barbarie envers les animaux, opinion que je partage tout à fait.

Je n'ai aucune parenté ou affinité particulière avec la culture espagnole, donc je partage sans réserve la conception de l'auteur sur cette tradition. J'ignorais totalement qu'elle se pratiquait aussi en France. On oppose l'argument qu'il s'agit d'une pratique traditionnelle qui existe depuis des siècles, argument qui n'est pas valable à mes yeux, sans quoi nous habiterions toujours dans des grottes. Au fil des siècles, l'homme s'est humanisé et peu à peu éloigné de ses instincts animaux, même s'ils n'attendent que l'occasion propice de remonter à la surface. Par nature l'être humain est violent et cruel, c'est un prédateur sans pitié. Peu à peu le progrès et la culture nous ont plus ou moins civilisés, même si la violence est toujours tapie en nous. On peut penser que la lutte contre la souffrance animale est une lubie de notre société occidentale, ou y voir un chemin vers plus d'humanité. Quand on regarde en arrière, on voit que des comportements autrefois admis et considérés comme tout à fait normaux relèvent de nos jours de la pure barbarie. Heureusement aujourd'hui on n'exécute plus les criminels sur la place publique, ni on ne brûle les hérétiques sur le bûcher, de plusa notion d'hérésie n'a heureusement plus en cours. On peut en dire de même pour de nombreux sujets comme l'esclavage, le génocide etc. Certes il y a encore de nombreux combats à mener, notamment pour les droits des femmes et des enfants. Je pense que le respect des animaux va aussi dans ce sens et que l'on doit combattre tout ce qui stimule nos plus bas instincts. La corrida est une de ces choses même si c'est loin d'être la seule. Je ne suis pas naïve non plus et je suis consciente que notre société est violente en soi, je ne nie pas la violence systémique que notre idéologie néolibérale fait peser sur les plus défavorisés, mais cela ne justifie pas qu'on cultive des traditions barbares d'un autre temps.

J'ai beaucoup aimé ce roman de combat et je le recommande chaleureusement, même si c'est une lecture très dure par moment, notamment dans les descriptions des souffrances infligées aux taureaux, devenus des « chairs à divertissement » comme le dit l'auteur.

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C'est dans l'univers des corridas que l'auteur nous emmène, et pour éviter d'effleurer le sujet ou d'y plaquer des clichés, il choisit de mettre en scène un personnage passionné, un aficionado comme on les appelle dans le jargon, tout en le confrontant à des antis. Sans jamais avoir l'air didactique ou démonstratif, le texte est pourtant pédagogique dans sa structure même. Là où un schéma classique planterait rapidement le décor avant un élément perturbateur, Alex Mauri choisit d'installer progressivement son intrigue dans un temps long. Toute la première moitié du récit est une habile mise en place et en contexte avant le twist qui nous entraîne dans un rythme effréné jusqu'à la fin. Avant cela, il faut comprendre.

Le personnage principal est bien étudié : de Bruno, on apprend beaucoup, à la fois par des éléments factuels mais aussi parce qu'en tant que narrateur, il porte une vraie voix singulière. Une voix ancrée : dans son genre, son milieu social, sa génération… On lit Bruno, et on l'entend, ce type déchu qui se raccroche à ce qu'il peut, ce père aimant qui veut faire au mieux, ce mari bafoué qui épanche son aigreur, ce passionné qui ne veut rien entendre qui n'aille pas dans son sens. On ne peut pas dire que l'animal soit propre à déclencher une franche sympathie, sauf peut-être pour qui partagerait avec lui de nombreux traits, mais est-ce vraiment le public cible d'un tel ouvrage ? Il ne faut plutôt pas chercher en Bruno l'identification et l'attachement, mais l'expérience de pensée. Acceptons de nous laisser glisser dans la psyché de ce personnage, d'essayer de mettre de côté nos avis, de l'écouter sans le juger, et voyons où cela nous mène. À des émotions mal maîtrisées, des secrets de famille mal digérés, des montées de violence à conséquences.

Plus loin, toujours plus loin à l'intérieur, Alex Mauri nous guide, creuse son sujet jusqu'à l'os, nous envoie avec Bruno à la corrida, détaille les étapes du spectacle. le lexique hispanique est au rendez-vous, dûment expliqué en notes : il ne s'agit pas de nous épater, mais de nous immerger au plus près. Et si cela nous écoeure ou nous dégoûte, c'est que nous sommes déjà convaincu(e)s. Si cela nous fascine, c'est qu'il faut avancer dans notre lecture.

Car l'expérience de pensée ne s'arrête pas à Bruno lui-même, elle rebondit, se transmute, et nous replonge dans son sujet sous une autre facette, insoupçonnée, faisant basculer le récit dans le genre fantastique. L'hybridation, en littérature comme au cinéma, est toujours un excellent moyen d'interroger l'audience. Déstabilisé(e)s, hors de nos repères, nous sommes fins prêt(e)s pour réfléchir.

Pour autant, jamais le récit n'est pesant, la plume alerte de l'auteur s'appuyant sur les sensations et un sens de l'action cinématographique pour nous tenir en haleine, nous donner envie de savoir comment tout cela va bien pouvoir finir. L'énorme travail de documentation se met au service d'un certain plaisir de lecture, en dépit des horreurs qui nous sont racontées. Avec Alegría, Alex Mauri prouve qu'un livre engagé n'a pas besoin d'être un manifeste, que faire appel à l'intelligence des lecteurs/trices et à leur esprit critique vaut bien mieux que marteler ses positions, et que pour se créer une opinion éclairée sur un sujet, rien ne vaut de l'avoir vécu et éprouvé, au moins par la pensée.
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Bruno adore la corrida. À l'une d'elles, il s'en prend à une militante qui s'est introduite avec ses compagnons dans l'arène pour empêcher le massacre des taureaux. Malgré sa violence, elle réussit à le maudire avec ses pouvoirs de médium. Bruno passe de l'autre côté de la muleta. Il devra combattre les hommes pour réintégrer son humanité.

Alegría c'est le genre de roman, défendant une valeur, qui pose une question : qu'est-ce qu'il va m'apporter quand on partage le point de vue de l'auteur ? La finalité, on la connaît dès le départ. On sait vers quoi il va nous amener : l'ouverture d'esprit du protagoniste, la révélation qui le fera basculer après l'expérience dans la peau d'un Toro.

Je n'ai pas lu ce livre pour me repaitre de la douleur de Bruno, l'horreur et les tortures qu'il va connaître. J'ai beau avoir mon côté psychopathe, je n'entre pas dans la catégorie des gens malsains qui prônent des idéaux et applaudissent la crucifixion des violents, des opposants. En fait, je ne saurais dire ce qui m'a attiré vers lui en dehors du thème et de la magnifique couverture exécutée par Aurélien Police ainsi que la valeur sûre qu'est Livr'S éditions pour moi. Je ne regrette pas ma lecture pour plusieurs points que je salue.

Non seulement l'auteur a fait un travail de documentation remarquable et globale qui se ressent avant même de lire la bibliographie à la fin. Il s'est renseigné autant chez, mais en plus, j'ai appris une chose qui m'a complètement scotchée : la corrida existe en France et celle-ci est légale. Croyant débarqué en Espagne, j'ai dû relire deux fois un passage qui donnait des indices sur la localisation de l'intrigue. Localisation enfoncée à coup de sabot dans mon esprit en relisant la loi retranscrite en note de bas de page.

Ensuite, le personnage de Bruno a écartelé mon coeur qui ne savait pas dans quelle direction aller tant Alex Mauri lui a insufflé une dualité paradoxale et, pourtant, si humaine. Bruno est procorrida à 200 %. Il idéalise le taureau en fier combattant qui meurt avec panache. Pour lui tradition justifie la violence alors qu'il considère celle sur d'autres animaux (exemple : les chiens) d'horrible. Chômeur depuis son burn-out et divorcé, il incarne le gars à la révolte introvertie. Il crache sur pas mal de monde, mais hoche la tête devant ces mêmes personnes. C'est le cas de son ex-belle famille chez qui il se rend pour l'anniversaire de son fils, Quentin. Il ne peut encadrer son beau-père qui se moque de ses employés qu'il écrase sans vergogne. Enfin, Bruno est un père incroyable. Ouvert d'esprit sur certains points, il se réjouit de la margnilité de Quentin. Il fait de la pâtisserie avec lui et prend soin de lui, le chéri, bref agit comme un papa devrait le faire. Vous comprendrez pourquoi j'ai eu des difficultés à voir en lui uniquement un connard vulgaire et pourfendeur de taureau. Son évolution m'a également clouée sur place, car l'écrivain évite la facilité et colle parfaitement à la mentalité de son protagoniste.

Alors que Bruno découvre l'envers du décor dans les élevages et l'arène, il reste orgueilleux. Aux portes de la mort, le rebelle introverti devient extraverti comme si la musculature et les cornes lui conféreaint la force et du courage. En mauvaise posture, il ne devient pas humble, il croit au contraire qu'il doit donner une bonne leçon à tous ces toreros de pacotilles.

La narration intrinsèque nous plonge dans son esprit, ses sentiments, ses constatations, ses frustrations, ses espoirs brisés, sa détermination. Vu qu'on suit Bruno, le style est brut, vulgaire, parfois violent, mais authentique. Les détails qui émaillent ce court roman sont juste saisissants. Ils colorent l'histoire tout en nous immergeant dans la brutalité de ce monde. J'ai particulièrement été impressionnée par la précision de la métamorphose. La description des sensations et des causes est chirurgicale.

En bref, Alegría fait partie de ces livres dont on est sûr d'apprécier les thèmes défendus, mais dont la lecture subjugue par l'habilité et l'ingéniosité de l'auteur à aller au-delà des carcans habituels. de mélanger l'inmélangeable. de teinter de gris son protagoniste principal, là où d'autres n'osent franchir les limites de la pureté et la noirceur quand il s'agit d'idéaux à défendre.
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Le résumé informe sans détour le sujet qui sera évoqué, et j'avoue, connaissant ma sensibilité pour les animaux, j'ai peur ! Un grand merci d'ailleurs pour le QR code ! Oui, on va avoir de la souffrance animale, oui certaines actions, dialogues, pensées, choquent. Bienvenue dans le monde des corridas…légales ou non.

Nous faisons la connaissance de Bruno, un procorrida séparé de Karine avec qui il a un fils. Karine ne supporte pas la corrida, mais ne peut empêcher son ex d'amener le fiston en voir, avec les amis de Bruno en prime. Un problème arrive assez vite avec les anticorridas, une altercation houleuse, et une gitane (no spoil c'est dans le résumé) qui risque de se venger de la violence de Bruno. Suivez-la bien du regard à moins d'être myope...

Ce Bruno n'est pas conscient de ce qu'endure le « bétail », ce que cela signifie « être traqué », piqué, attaché… Va-t-il pour autant prendre conscience de l'horreur qui se joue en arène et également à huis clôt ? Il faudra le lire pour savoir ! Cet ouvrage sensibilise plus qu'il n'agresse, ou qu'il accuse, c'est important de souligner.

Côté univers, un grand bravo déjà à l'auteur pour les recherches. J'ai glané quelques informations, vérifié les termes, et j'adore apprendre en lisant donc les notes de bas de page et même les liens recommandés à la fin, tout est réfléchi. La construction est pas mal, même si je me suis demandée pourquoi un acte I et II et pas une « préparation »… à mordre par exemple. Pour ne rien dévoiler. Des thèmes maîtrisés, de la séparation (parents/enfant), à l'amitié (ton pote tape quelqu'un tu vas réagir ou non ?), à la maltraitance animale, de la conscience et des réflexions… ah ça oui, il y en a ! Après, l'univers, teinté de fantastique, reste cantonné au sujet principal « la corrida ». Attention la lecture est parfois difficile, surtout si on est, comme mwa, sensible à la cause animale.

Côté personnages, le protagoniste Bruno est bien travaillé, pas de problème là-dessus, c'est un counard qu'on a envie de triturer dès les premières pages, la sauce prend et on a envie de l'étaler(la sauce ou lui ? À vous de juger). Particulièrement déterminé et finalement intelligent – surtout vers la fin –, je n'ai aucune empathie ou compassion pour lui, mais faut reconnaître qu'il n'abandonne pas. Juste dommage que les personnages secondaires n'aient finalement qu'une trop petite place. Je pense à Manu ou Pierre, ou même Karine sur laquelle je m'interroge encore.

Côté histoire, c'est assez linéaire et prévisible, surtout au moment de la transformation, mais le côté émotion et le suspense de fin de chapitre permet de ne pas décrocher. Bruno en « toro bravo » ou simplement « toro » lâche, devra s'en sortir seul. Impossible de parler ou de prévenir vos amis que la bête devant vous est en réalité un humain… Et puis, la vision d'un taureau ou l'équilibre, ça donne quoi ?

J'ai aimé, l'écriture du protagoniste, Bruno est dans son rôle, jusqu'au bout si on peut dire. Les recherches qui ont été faites et toutes les notes de bas de page qui renseignent. Ce n'est pas sanglant dans le sens « gore », mais dans le sens émotionnel. C'est plutôt bien joué là-dessus. La fin bien que prévisible, reste appréciable.
J'ai moins aimé les répétitions ou enchaînements similaires. Bien sûr Bruno parle ainsi, mais de temps en temps j'avais juste envie qu'il se taise :').

Un dernier mot ? « C'est l'ombre d'un Toro »
La suite sur ma page !
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Extrait :
Alegria (pardon pour l'accent) est un roman d'Alex Mauri édité chez Livr's édition, dans la collection Fantastique, que je remercie pour ce nouveau SP. Assez court, puisqu'il ne fait que 190 pages environs, on y suit le parcourt d'un aficionados, Bruno, qui va finir transformé en taureau par une mystérieuse (mais pas moins détestable) gitane, parviendra t-il à redevenir humain ou finira t-il comme les taureau des corridas qu'il appréciait tant ?

[...]

C'est ainsi que l'on commence l'histoire avec Bruno, aficionados et fière de l'être, mais certainement moins fière d'être chômeurs, fumeurs et surtout divorcé… On peut dire que ce personnage est comme une bouilloire, il retient toute ça colère envers son ex-femme qui souhaite s'accaparer son fils et lui faire détester les corridas ; tandis que lui tentera au contraire de lui faire aimer… Je dis bouilloire, car à force de garder en lui toute cette colère et frustration, et bien… il finira par exploser, qui plus est contre la mauvaise personne à savoir la fameuse gitane (dont le comportement et tout aussi irritant)…

[...]

La couverture représentant un taureau est belle, mais surtout forte, tout comme le message du livre. Elle donne tout intérêt à s'intéresser au résumé de l'oeuvre, comment pourrait-on passer à côté sans ressentir un quelconque intérêts ? Elle est marquante de part le sang présent sur le taureau qui semble se transformer en or, comme si ce sang semblait très précieux, quant aux yeux, entièrement blanc, on ne peut que les remarquer au milieu de tout ce noir, est-ce pour représenter l'âme du taureau ou son côté pure, innocent ? En tout cas, cette représentation s'harmonise parfaitement avec le contenu du roman. Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup de mal à m'en détourner même si j'avoue ne pas trop savoir pourquoi…

En bref, il s'agit là d'une belle lecture autour de l'univers de la Corrida, du point de vue d'un pauvre taureau pour qui la fuite est impossible. de quoi avoir une nouvelle opinion sur la discipline désormais plus que discutable… Malgré tout, ce roman n'est pas à mettre entre toute les mains, car il se veut au plus proche du réel et donc de la souffrance du taureau, donc âme sensibles s'abstenir.
Lien : https://sunread26.wordpress...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J ai aussi l air d un Espagnol au bout du rouleau qui ne va pas tarder à se jeter sous un train. Mais depuis que Shérif tourne autour de mon fils, ça me motive à survivre. Lui vivant, je ne cèderai pas aux sirènes du suicide !
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« Planque-moi. Alors, tu pourras me martyriser la conscience tranquille. C’est ce que tu cherches, non ? Avoir la conscience tranquille ? C’est ce que vous cherchez tous ? »
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