Génitrix

Genitrix est la première oeuvre de Mauriac que j'ai découverte, mais aussi et surtout une lecture scolaire.
(Je précise que je suis âgée de quinze ans et en classe de Seconde)
Bon. Mon avis sera sans nul doute dépourvu d'objectivité (oups), à vrai dire je ne sais même pas quoi dire dessus. Je pense que mon âge joue beaucoup. En effet, bien que je sois une grosse lectrice, je ne lis pas du tout ce genre de lectures, et j'ai grand mal à sortir de ma zone de confort. Il m'est certes arrivé d'aimer certains "Classiques", mais Genitrix ne m'a honnêtement fait aucun effet. Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture (je lis tellement de romans du XXIème siècle que je reconnais avoir des difficultés à appréhender des styles différents et plus anciens), et l'histoire ne m'a absolument pas intéressé. J'ai lu le début sans rien ressentir et j'avoue avoir bâclé la fin. Je suis restée très indifférente à l'histoire malheureusement, si je le relis une décennie plus tard j'aurais probablement un regard différent et plus mature sur l'oeuvre.
Mais bon, en attendant, je n'ai tout simplement pas pris plaisir à lire ce livre.
Tant pis !!

J'ai découvert depuis peu les romans de François Mauriac et j'ai été séduite mais avec celui ci j'ai ressenti ume impression de déjà lu...
la lecture fut longue et décevante.
Ici on va suivre une mère possessive qui déteste sa belle-fille au point de se réjouir de sa mort, l'écriture est parfaite et comme dans les romans de François Mauriac il y a toujours des histoires de familles aux relations plus que difficiles.
La destruction que peut exercer une mère au niveau sentimental est très bien représentée,la noirceur et l'horreur de cette destruction et de la possession fait méditer...

Dans Génitrix, on retrouve l'univers de François Mauriac, les Landes, des pins, des incendies, la bourgeoisie du Bordelais. Pour ce qui est du reste il s'agit d'un huis clos où s'exprime la jalousie d'une mère et de sa bru autour d'un fils-enfant de 50 ans, Fernand Cazenave.

J'ai trouvé ce sujet d'étude particulièrement inintéressant. Qu'elles soient mères, bru, servante ou fille de servante, les femmes de ce récit sont des caricatures.
Peut-être François Mauriac a-t-il cherché à montrer que dans "une terre où les prêtres ne mettent plus les pieds depuis la Terreur", où l'athéisme règne en maître, les pires sentiments s'expriment sans honte et sans examen de conscience ?

Même si l'écriture est de qualité, le style a vieilli. Quant à l'histoire, la première moitié n'est pas inintéressante mais dans le dernier tiers on perd le fil de l'histoire, tout se mélange, la lecture devient difficile. On est loin du noeud de vipères ou du sagouin.

Le triomphe d'une mère possessive .. sombre et un peu ennuyeux.. je préfère d'autres romans de cet auteur.