Blanche, jeune veuve très pieuse aide ses enfants à grandir, aidée par le frère de feu son mari. Mais dans la famille Frontenac, se cachent plusieurs secrets. Malgré mon admiration pour la plume de Mauriac, j'avoue que j'ai trouvé les thèmes de ce roman psychologique un peu datés.
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En relisant ce livre, je me disais que ce roman à l'atmosphère surannée, écrit en 1933, mais dont l'action se passe avant la Grande Guerre, ne tient pas l'épreuve du temps. Il y est question de la famille Frontenac, de la maman (le papa est décédé) et du destin de chacun de ses cinq enfants. Il y est question de propriétés terriennes, de devoir, de sens moral et de bonnes moeurs, préoccupations qui semblent bien loin de notre époque actuelle. Cependant, dans l'amour de cette mère pour ses enfants, dans son courage, dans sa compréhension intuitive de chacun de ses enfants, nous retrouvons l'intemporel. Et même plus, Mauriac, baignant dans le catholicisme, je découvre à la relecture ce que je n'avais pas saisi plus jeune, juste pressenti lors de ma première lecture, que derrière cet amour maternel se transmettant aux enfants, il y a l'éternel présent amour de Dieu qui ne cherche qu'à se diffuser.
Je terminerai en soulignant la qualité de l'écriture. Fluide, légère, parfaite. Quel plaisir de lire ce beau français !
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Quelle surprise de découvrir la verve de Mauriac moi qui croyait qu'il était un auteur ennuyeux je me suis totalement trompée. J'aime sa façon de raconter les gens, un milieu (qu'il connait bien) et les sentiments profonds. Oui c'est ça, ce texte est profond, il m'a captivée. Mauriac est bien un auteur culte : il a des idées progressistes et c'est le bon côté des catho que j'ai trouvé chez lui.
Challenge Nobel illimité
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Roman facile d'accès. On retrouve l'intérêt de Mauriac pour la famille. Mais ce roman est plus subtil et plus profond que Vipère au poing. Mauriac y dépeint la fin d'une époque, celle des petits bourgeois terriens de province, dont la vie est rigidifiée par le devoir familial et le qu'en dira-t-on. On voit peu à peu se diffuser la pensée socialiste originelle et la migration vers la ville, source de bonheur car d'anonymat mais aussi de succès possibles. Un très bon roman que j'ai dévoré. A lire.
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Un roman largement inspiré de la propre vie de Mauriac. une belle saga familiale
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