Un véritable coup de coeur, un livre à mettre entre toutes les mains, un cinq étoiles.
Ce livre nous raconte les histoires de dizaines de personnes ou groupes de personnes qui ont décidé de s'impliquer pour changer notre société et pour sauver notre planète.
Le titre nous propose des initiatives inspirantes pour un monde vert. Il nous offre aussi des initiatives inspirantes pour un monde plus vivable. Nous y voyons à l'oeuvre des milliers de personnes qui comme dans la fable du colibri que j'ai mis en citation veulent chacun faire leur part même si elle est petite.
Pratiquement toutes les initiatives racontées dans ce livre ont été reproduites par d'autres acteurs au Québec et pourraient l'être dans toutes les sociétés et j'espère qu'on verra éventuellement Demain la France, Demain la Belgique, Demain la Suisse ...
Mais il n'y a pas que des colibris dans ce livre. Il y a des inventions majeures comme ces deux solutions aux plastiques, des produits naturels pour remplacer les engrais chimiques, les autobus scolaires électriques vendus par centaines, des serres en ville sur les toits d'édifices. Ces inventeurs gèrent maintenant des entreprises qui brassent des centaines de millions.
Le plus merveilleux c'est qu'on ne nous fait pas la morale. Sauf peut-être un peu dans la conclusion. J'ai corrigé le titre pour inclure les changements apportés pou un mieux vivre. Vous avez l'impression que ces personnes ne se sacrifient pas mais qu'elles agissent ainsi parce que cela les rend heureux tu c'est ce qui est inspirant dans leurs implications.
La maison d'édition a eu tort de croire que ce livre n'intéresserait que les Québécois. J'ai hâte de voir les critiques des babeliotes de tous les pays.
Un dernier détail de taille, vous pouvez voir où ces innovations en sont rendues grâce au web, entre autres les serres sur les toits.
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« Des initiatives inspirantes pour un monde plus vert et plus juste », dit le sous-titre.
Il s'agit d'un intéressant recueil pour contrer l'éco-anxiété, cette détresse psychique, cette angoisse face aux changements climatiques et à l'écologie en général.
En effet, ce livre présente toutes sortes de projets qui tentent de freiner le gaspillage des ressources mondiales. Chaque chapitre propose un thème, il s'agira par exemple de recyclage et de réutilisation, de jardinage urbain ou de rapprochement entre les producteurs et les consommateurs, mais aussi d'initiatives plus osées comme l'ajout des insectes dans les menus des humains et de leurs animaux de compagnie.
Des petits et des grands gestes qui démontrent que l'avenir est possible…
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Plusieurs animaux sont au cœur de l’Amazonie. La foudre tombe sur un arbre et déclenche un incendie. Tous les animaux courent pour s’éloigner du feu. Leur forêt sera détruite et cela semble inévitable. C’est le sauve-qui-peut. Dans la grande débandade, les animaux croisent un colibri qui vole en sens contraire avec une goutte d’eau au bout du bec. « Mais qu’est-ce que tu fais ? » lui demande le jaguar. « Je vais aider à éteindre l’incendie », répond le colibri. « Mais une goutte d’eau ne changera rien ! » réplique le jaguar. Et le colibri de dire, avant de poursuivre son vol vers le feu : « Je fais ma part. »
Les animaux à sang chaud sont inefficaces pour convertir les protéines végétales issues des grains qu’ils consomment en protéines animales. À titre d’exemple, il faut 15 grammes de grains pour produire 1 gramme de protéines de bœuf. Légèrement mieux, le porc et la volaille nécessitent respectivement tout de même 10 grammes et 2,5 grammes de grains pour produire 1 gramme de protéines animales. Rien à voir avec le grillon qui convertit 1,1 gramme de grains consommés en 1 gramme de protéines !
“En décembre 2010, alors que je dirigeais un mouvement écologiste, m’est venue une idée. Peut-être que montrer les dégâts du changement climatique, la disparition effarante des populations de vertébrés, des colonies d’abeilles ou des coraux n’était pas la méthode la plus efficace pour mobiliser en masse. Peut-être que si, depuis des décennies, nous avions le sentiment de crier dans le désert, c’est qu’une dimension manquait à notre action. En gros, si nous voulions emmener des millions de personnes, il fallait simplement leur dire où nous comptions aller… De ce constat si simple est né le film Demain, une tentative pour décrire le monde tel qu’il pourrait ”
Mais c’est justement dans ce paradoxe que réside l’espoir : si nous fabriquons nous-mêmes les calamités, c’est donc que nous avons le pouvoir de les stopper.
L’être humain compte parmi ses accomplissements les moins reluisants l’invention du gaspillage.
(p. 90)
3 idées fausses à rejeter pour sauver notre planète | Karel Mayrand | TEDxChamplainCollegeStLambert