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Kowloon generic romance tome 1 sur 8
EAN : 9782505089919
204 pages
Kana (21/05/2021)
3.93/5   91 notes
Résumé :
La citadelle de Kowloon… Un labyrinthe de ruelles, de boui-bouis… Reiko Kujiraï et Hajime Kudo sont deux agents immobiliers dans la trentaine qui sillonnent cet enchevêtrement de béton. Entre eux semble se dessiner le début d’une romance. Mais est-ce vraiment le début ? Comment se fait-il que, sur la photo trouvée par Reiko, Hajime et elles semblent bien plus proches qu’ils ne le sont actuellement ?
Et la citadelle de Kowloon est-elle vouée à disparaître grâc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Kowloon, vieux quartier de Hong Kong. Véritable ville dans la ville. Entremêlement de bouis-bouis sans âge, de cafés rétros, d'antiques boutiques, d'immenses immeubles d'habitation. C'est dans ce dédale de ruelles que Reiko Kujiraï et Hajime Kudo sont agents immobiliers. Ils guettent les bonnes affaires, font visiter des appartements, sermonnent les locataires trop bruyants dans ce labyrinthe citadin peut-être voué à disparaître, menacé par le consortium Generic Terra qui projette de créer les logements du futur. Alors qu'Hajime est déjà nostalgique de ce qui pourtant existe toujours, Reiko ne semble pas réfractaire à la publicité de Generic Terra qui investit tous les domaines du quotidien, de l'alimentation à la médecine.

Coup de coeur pour ce nouveau manga de Jun Mayuzuki qui bénéficie de dessins superbes et détaillés, combinés à une ambiance à la fois rétro et futuriste, mâtinée d'une pointe de fantastique.
Si la romance qui s'esquisse entre les deux protagonistes semble classique – elle est consciencieuse et ponctuelle, lui plus velléitaire, ce qui est source de frictions – elle prend un tour inattendu à la toute fin du tome quand Reiko découvre une photographie qui la montre lors de ses fiançailles avec Hajime ! Jun Mayuzaki joue avec le temps et les notions de passé, présent et futur se mêlent, se brouillent, s'effacent.
C'est un manga lent, qui prend son temps, qui installe une ambiance nostalgique sur fond de menace futuriste. On adore déambuler dans un Hong Kong vieillissant, parfois misérable mais terriblement attachant et on aimerait en savoir plus sur ce qui lie ou a lié Reiko et Hajime.
Un coup de coeur donc, malgré une tendance de la mangaka à trop sexualiser son héroïne. Ses formes généreuses sont ‘'bien'' mises en valeur et ses postures sont parfois très suggestives. Cela plaira sans doute aux gamins prépubères (et aux autres) en mal d'images croustillantes mais c'est un faux pas dans ce qui aurait pu être un grand manga. Il y a encore du travail à faire dans la représentation de la femme au Japon…

Merci à Babelio et aux éditions Kana.
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"Bonjour les Babélionautes! Avant tout, que les dieux vous comblent de leurs bienfaits en cette nouvelle année! Et pour ouvrir le bal des critiques, nous allons parler d'un manga gentiment envoyé par les éditions Kana à l'occasion de la dernière Masse critique.

Or donc Kujirai travaille dans une agence immobilière située à Kowloon, superstructure urbaine, en compagnie de Kudô, un homme qui semble constituer sa seule fréquentation...

Alors, pour commencer, quelle beauté dans ce graphisme un peu rétro! Déjà sur la couv', ce néon fait un peu années 1980. le dessin garde un je-ne-sais-quoi de désuet sans l'être. le manga parle de nostalgie, peut-être que le dessin lui-même évoque cette nostalgie?

-Pfeuh.

-Comment ça, "pfeuh"?

-Il évoque surtout les nichons et les culs appétissants, oui!

-Hein?

-Mais regarde ça, Déidamie! Tout, mais alors tout le manga empeste le fan service, ça craint!

-Le fan servi?

-Le fan service! c'est quand tu veux faire plaisir à tes lecteurs: soit tu glisses une allusion ou un clin d'oeil à une oeuvre pour créer de la complicité avec ton lectorat, soit tu dessines des femmes sous des angles qui ne cachent rien de leurs appas!

Ce manga m'avait été vendu comme une magnifique histoire d'amour! Je l'ai donc coché à la dernière MC, mais quelle déception! L'héroïne ne sert que de support à fantasmes, ça m'énerve, moi, ce genre de représentation!

-Et sinon, l'histoire d'amour...

-Ha! Ne me fais pas rigoler! Kudô se comporte comme un goujat avec Kujirai! Je ne le trouve ni mignon, ni touchant, mais irritant et insupportable! Quel carcan, celui-là!

-Méchante Déidamie, tu sais bien que les histoires d'amour à la japonaise se cuisinent à base de chamailleries...

-Mais j'en ai marre, moi, de ce perpétuel cliché, j'ai envie de lire autre chose!

-Tu n'es pas de bonne foi. Nos romances préférées contiennent des couples qui se disputent! Dirty Dancing, par exemple!

-Ho-ho! mais une fois qu'elle a poussé son légitime coup de gueule, Johnny arrête de lui prendre la tête, à Frédérique!

-Euuuh... Fruits Basket...

-Kyô se montre capable d'excuses et de douceur envers Tohru, commence pas à me lancer là-dessus! Et Yûki ne s'engueule pas perpétuellement avec sa copine, lui non plus! Au contraire, ils se rapprochent par leurs blessures!

Bref ce manga illustre parfaitement pourquoi je m'éloigne du manga en général. le monde change, les façons de raconter les histoires changent. En Occident on commence à réfléchir sur la sexualisation et la représentation, il existe des équipes, des artistes déterminés à faire évoluer les dessins et leurs contenus. le Japon, quant à lui, semble déterminé à s'agripper à ses vieux clichés, et ça me fatigue, je me lasse, je me lasse...

-Clichés, clichés... on a quand même lu deux titres qui détonnent, entre Daru-Chan et My Broken Mariko...

-Ouaip. Deux. Un et un.

-Bon, on ne connaît pas toute la production non plus, il doit y en avoir d'autres...

-En tout cas, je suis frustrée, mais frustrée! J'avais tellement envie de vibrer avec l'héroïne, mais je suis restée perpétuellement hors de l'histoire! Même le point d'orgue de l'intrigue m'a laissée de glace, agacée que j'étais par Kudô et les plans seins-fesses qui jamais ne cessent!

-Moi, je dois dire que je suis soufflée par l'atmosphère! Il plane sur tout le tome un léger nuage de mélancolie, assez présent pour vous attrister un peu, mais assez discret pour ne pas vous étouffer. J'ai adoré le rythme, lent et contemplatif...

-Ah, c'est sûr, c'est vraiment très contemplatif, hin hin...

-Bon, ça va, Méchante Déidamie! Oui, le fan-service est étouffant, mais reconnais quand même que le dessin se révèle gracieux et élégant! Qu'il y a des trouvailles brillantes dans la mise en scène!

Et la ville! Quel endroit extraordinaire! Inconfortable, bruyante, mais habitée par des gens qui paraissent attachants... elle a un truc, elle possède une sorte de charme diffus malgré les empilements de cages à lapins et les murs un peu miteux. J'ai éprouvé l'impression que Kowloon constituait à elle seule un perso mystérieux: pourquoi les gens y sont-ils si attachés? pourquoi viennent-ils et d'où viennent-ils? le monde autour est-il détruit? Je suppose que ces questions seront développées par la suite.

-Je la lirai pas, je te préviens.

-D'accord, on ne la lira pas... En conclusion, ne vous détournez pas de Kowloon Generic Romance juste parce que Méchante Déidamie n'aime pas la sexualisation. Il est très possible que votre regard soit plus indulgent et que vous soyez conquis par cette romance originale à sa façon."
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Découvert avec le poétique Après la pluie, Jun Mayuzuki m'avait éblouie par ses compositions graphiques, ses ambiances mélancoliques et son développement de la psyché des personnages. Je suis donc ravie que Kana continue de nous faire découvrir son travail avec son dernier titre en date : Kowloon Generic Romance.

Débuté en 2019 dans les pages du Young Jump de Shueisha, ce seinen compte à ce jour 4 tomes au Japon. Il va donc falloir s'armer de patience pour lire la suite. Kana a cependant fait plaisir à ses lecteurs en le sortant aussi rapidement. le seul défaut de l'édition française est donc, selon moi, l'adaptation des couvertures avec cet ajout d'une barre d'immeubles de nuit, qui passe pour le premier tome mais fait ridicule dès le deuxième. J'aurais préféré qu'on garde les images simples d'origine...

Revenons-en à Kowloon. C'est une oeuvre très marquée par le cinéma asiatique. On y sent vraiment l'influence des films d'auteurs qu'on a pu voir, comme In the Mood for Love, référence évidente ici. le ton est donc lent, tranquille, limite contemplatif, en plus d'avoir des cadrages géniaux, et on se demande au début de quoi il va bien pouvoir être question.

Nous suivons en effet la petite vie tranquille et bien rodée de Kujirai, une employée dans une agence immobilière hongkongaise, qui habite dans une vieille barre d'immeubles qui a l'air un peu délabrée. Elle aime fumer et manger de la pastèque. Elle aime être à l'heure et ne supporte pas son collègue plus dilettante, Kudô. Cependant, tandis qu'elle se rend compte que sa vue a changé, elle remarque aussi des petites choses chez lui qui lui plaisent même si elle refuse de l'admettre. 

Au début, j'avais le sentiment d'être à nouveau dans un titre romantique comme sait si bien en écrire Jun Mayuzuki, un titre romantique lent et entêtant où les sentiments avancent tout doucement à mots couverts, le temps d'un échange de regard, d'un effleurement, d'une petite attention. C'était ultra poétique, sentiment en plus renforcé par la mise en scène magnifique de l'autrice qui a une science du découpage incroyable. Certaines pages sont magiques lorsque se croisent pensées et dessins de l'auteur, comme lorsque Kujirai secoue la veste de Kudô, qui s'envole et vient l'enlacer, symbolisant son désir de mettre fin à sa solitude. Renversant !

Le tempo était assez lent et insidieux, les deux personnages n'étant pas des plus dégourdis et étant attachés à leur train train. Kudô est un dilettante qui ne semble pas très sérieux. Il a un peu une image de gentil looser avec le coeur sur la main. Kujirai, elle, est plus sérieuse, elle réfléchit, calcule avant d'agir, et en même temps, elle a un côté enfantin adorable. Elle aime tous les petits gadgets et plats à la mode chez les jeunes. Tous deux se tournent autour sans jamais rien oser s'avouer franchement. Ils sont tellement différents. Cependant, ils prennent soin l'un de l'autre, ils aiment déjeuner ensemble aussi ou faire faire des découvertes à l'autre. C'est mignon et touchant.

Tout cela se déroule dans un cadre un peu hors du temps, un Hong Kong à l'ancienne, un Hong Kong de carte postale, mais pas le Hong Kong touristique, le Hong Kong traditionnel, vétuste et un peu miséreux. On découvre à travers leurs yeux, et en particulier ceux de Kudô, qui y semble le plus attaché, la beauté de cet univers caché au détour d'une ruelle, d'une place que personne ne connait, d'un petit bouiboui, etc. C'est très nostalgique.

Mais, mais, mais... Il y a tout de même une pointe de mystère dans tout ça. On sent qu'il y a quelque chose d'étrange qui rode au-dessus du quotidien de nos héros. Cette chose étrange est matérialisée par un octaèdre (losange en 3D) qui flotte au-dessus d'eux sur lequel l'auteur se focalise à des moments clés. Il semble appartenir à cette organisation : Generic Terra, qui veut construire des bâtiments futuristes au-dessus de leur tête, quitte à faire disparaître ce qui existe pour l'instant. Ce mystère pèse effectivement sur leur avenir mais pas seulement. C'est pour ça que l'auteur parle avec beaucoup d'insistance du passé et de la nostalgie, ce qui crée une ambiance très particulière dans ce premier tome jusqu'à la révélation finale qui vient bouleverser bien de choses et offre une nouvelle perspective.

SPOILERS : On découvre dans les ultimes pages un petit peu ce que ça cache. Kujirai semble avoir été fiancée avec Kudô et avoir tout oublié. On ne sait pas encore comment ni pourquoi. Ce qui explique tous ces petits flottements ressentis entre eux depuis le début : sur le toit, au bar, au bureau, etc. J'avais déjà un peu la puce à l'oreille mais ça m'a quand même bien assise et je suis maintenant très très curieuse d'en apprendre plus forcément. Ça remet aussi en jeu ma façon d'appréhender Kudô dont le côté looser pouvait avoir tendance à m'agacer malgré la générosité que je percevais derrière. Bref, ça relance tout et c'est un sacré coup de maître !


Kowloon Generic Romance est un titre assez atypique dont la construction est très ingénieuse. Il m'a rappelé un petit peu les titres Kanon (chez Akata) et Dead Dead Demon's... (chez Kana) mais avec une tonalité romantique et mélancolique encore plus poussée. C'est donc un retour gagnant pour Jun Mayuzuki qui une fois de plus me subjugue par ses compositions graphiques et ses ambiances. J'ai adoré la lente construction de ce récit et son mystère dans un Hong Kong vieillissant en proie aux attaques de la modernité. Intriguant et fascinant !

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! Avertissement ! Il y a tout de même un "male gaze" (regard masculin) assez dérangeant. L'autrice exagère la sensualité et les postures de son héroïne au point de mettre mal à l'aise comme lors de la scène où elle repeint un appartement où on se croirait presque dans un porno. Je veux bien que ce soit publié dans un magazine à destination des jeunes hommes, mais quand même...
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Jun MAYUZUKI est une mangaka née en avril 1983 dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Elle s'est fait connaître avec Après la pluie (Ko iwa Ameagari no You ni) lancé en 2014 dans le magazine Big Comics Spirits, et en relier chez Shogakukan. le titre connaît un bon succès auprès des lecteurs mais aussi auprès des critiques professionnelles qui lui ont décerné la récompense Comics Natalie Grand Prix en 2015, et a été classé quatrième par plus de 400 professionnels du milieu en 2016. En France, le titre a été publié aux éditions Kana avec 10 tomes au total. En 2018, elle écrit et dessine le one-shot Sayonara Daisy pour l'éditeur Shueisha. Kowloon Generic Romance est la série sur laquelle elle travaille actuellement, avec 4 tomes en cours, toujours chez le même éditeur.

L'histoire se passe à Kowloon, une citadelle ayant réellement existé jusqu'au début des années 90 au centre de Hong Kong. Là-bas vivent deux agents immobiliers, Reiko Kujiraï et Hajime Kudo, qui s'entendent aussi bien que Tom et Jerry. Kujiraï est l'héroïne dont on suit le point de vue dans son quotidien rythmé entre boulot et exploration des rues très animées de Kowloon. Kudo, son collègue, est quelqu'un qui semble parfois détaché de tout, se laissant bercer par Kowloon. Deux personnalités différentes, l'une aime la modernité qui commence à apparaître ici et là, alors que l'autre n'aime pas le changement et préférerait que la citadelle reste comme elle est.

Compliqué de faire un résumé de ce premier tome sans en révéler le gros bouleversement qui se met en place dès les premières pages. Personnellement j'ai rapidement compris ce que la mangaka allait faire en fin de tome, mais cela ne m'a pas empêché de continuer ma lecture. Il est vrai qu'en y regardant de plus près, la mangaka place de petits indices qui nous entraînent vers le cliffhanger de fin de tome. Une lecture plaisante pour plusieurs raisons. Il y a d'abord la mise en place du scénario qui est très fluide et ingénieuse. Jun MAYUZUKI avait déjà prouvé sur Après la pluie qu'elle savait comment installer une ambiance confortable pour le lecteur qui va se laisser porter par le rythme, les personnages et la simplicité qui se dégage de l'histoire. Contrairement à son précédent titre, la mangaka a choisi de nous présenter des héros déjà bien insérés dans la vie d'adulte avec son lot de responsabilité, de vécu triste et heureux, ainsi que d'introspection. Avec Kowloon Generic Romance, MAYUZUKI a pris ce qui faisait le succès de ses oeuvres pour en faire quelque chose de plus ambitieux. Les personnages sont travaillés et on peut même dire que Kudo nous paraît parfois un peu trop ronchon, mais au final ce n'est que la nostalgie d'une époque et d'un amour vécu. La perte et l'amour vont de pair avec joie et solitude, ici. C'est réellement compliqué de vous en dire plus… La relation entre Kudo et Kujiraï apporte son lot d'humour, de mésentente mais aussi une certaine forme de complicité qui peut laisser place à une évolution plus intime. Et quand on arrive sur les dernières pages on se dit que la mangaka a fait fort… l'envie de connaître la suite immédiatement est bien présente. Kowloon est également un personnage principal du récit, puisque tout est rythmé par ses ruelles, ses habitants, ses restaurants et cette vague de modernité qui s'insinue. Nos deux personnages principaux sont le reflet de cette modernité et ce sentiment de nostalgie profondément enracinée.

Le trait de Jun MAYAZUKI est toujours aussi bon. C'est précis, travaillé au possible tout en ayant un côté très léger dans son exécution. le design des personnages est bien caractérisé par chacune des personnalités de nos héros. Comme pour Après la pluie beaucoup de ressenti passe par le regard ou des coups d'oeil furtif, supprimant simplement le besoin de long texte. C'est à la fois apaisant et intriguant. D'autant plus quand on voit la fin et qu'on se demande dans quoi la mangaka nous emmène. En tout cas c'est prometteur… le quartier de Kowloon est rempli de détail que l'on prend le temps de regarder avec attention. La mangaka nous livre un dessin excellent avec des doubles pages. Au niveau de l'édition, il n'y a rien à redire. La traduction est signée Pascale Simon à qui l'on doit notamment Black Butler, Deadman Wonderland ou encore La Ballade de Ran.

En conclusion, Jun MAYAZUKI revient en pleine forme avec un manga qui s'inscrit dans la lignée de Après la pluie, mais avec une dimension scénaristique plus ambitieuse. Ici, l'amour et la nostalgie se mélangent pour former un récit plus poétique, et presque plus dramatique ? Impossible de dire clairement ce qui nous attend dans la suite, mais on a très hâte de voir ce que la mangaka nous réserve. Un cliffhanger qui promet un tome 2 aussi bon que le premier, si ce n'est plus !
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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Connu en France pour "Après la pluie", une histoire d'amour taboue entre une lycéenne et un homme qui a plus du double de son âge, Jun Mayuzuki est de retour avec "Kowloon Generic Romance". Pur seinen sur fond de nostalgie, on suit le quotidien de Kujirai et Kudo à Kowloon, un quartier atypique de Hong Kong qui a réussit à garder son cachet d'antan malgré l'avancée croissante des nouvelles technologies de Gene Terra.
Reiko Kujirai est donc une femme de 32 ans qui travaille dans une agence immobilière et qui va commencer à s'épanouir après avoir utiliser des gouttes pour les yeux révolutionnaires qui semblent lui avoir améliorer la vue. Sa vision du monde va s'agrandir, elle se rend compte des choses magnifiques qui l'entourent, y compris son collègue Hajime Kudo. Ce dernier est négligé, adorant l'aspect traditionnel de son quartier et voue une haine viscérale à Gene Terra pour d'étranges raisons.
La relation entre les deux trentenaires est assez étrange, jonglant entre l'indifférence et l'amitié, ils ne cessent de se disputer pour des broutilles puisqu'ils ne voient pas la vie de la même façon. Ils vont pourtant finir par s'influencer l'un l'autre, développant des sentiments forts qui pourraient signer le début d'une romance.
Prise de court par le rythme lent de ce premier tome, j'étais plutôt mitigée sur mon ressentit à cause de l'intrigue qui semble tâtonner et qui peut facilement nous perdre en chemin. Pourtant une rédemption inattendu apparait dans les dernières pages avec un énorme plot twist qui change absolument toute la lecture et donne vraiment envie de lire la suite.
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critiques presse (2)
ActuaBD
26 avril 2022
C’est en effet une romance fine, très bien mise en scène, avec une grande variété de perspectives et d’idées graphiques qui épaississent la relation ambiguë entre nos deux protagonistes. En invoquant un grand cinéaste comme Wong Kar-wai et son In the Mood for Love (sorti en 2000), la romance aux teintes bleu nuit et néons rosés est dotée d’une élégance folle.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
25 mai 2021
La finesse de la psychologie féminine et masculine, décrite pourtant sans introspection ! Ambivalence du décors rétro et des événements teintés de SF qui se déroulent en trame de fond de la romance.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quand la vue s’améliore on remarque des choses qui nous avaient échappé jusqu’à présent. On est heureux de découvrir des habitudes qu’on n’avait jamais remarquées. Et on a envie d’un peu plus de contacts. Ce désir est-ce de l’ambition démesurée ? Est-ce du romantisme ? Je l’ignore encore.
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Les belles chaussures vous conduisent dans de beaux endroits !
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C’est l’heure !! Messieurs dames ! Les heures supplémentaires, c’est important, mais une vie privée épanouie, c’est ce qui permet de faire du bon travail !
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J’ai trouvé cet établissement si agréable que j’aimerais bien y retourner ! Même si c’était la première fois que j’y allais, j’ai éprouvé une sorte de nostalgie…
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Pour moi, la nostalgie, est pareille à l'amour.
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Video de Jun Mayuzuki (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jun Mayuzuki
ITTEKIMASU, KANA ! Notre nouvelle émission bimestrielle est enfin disponible ! Partez avec nous à la découverte du Japon à travers nos différentes séries & licences chez Kana ! Pour cette deuxième émission, nous nous sommes rendu à la convention Anime Japan, nous avons rencontré Jun Mayuzuki, la mangaka de Kowloon Generic Romance & Après la pluie et nous avons interviewé aussi Julie Blanchin-Fujita, autrice du guide En Famille à Tokyo & Cuisine sans sushi !
Directrice Communication : Stéphanie Nunez Chargée de Communication : Sarah Messbah Chargé de Projets Numériques : Natan Paquet
Présentation & Image : David Zavaglia Montage & Sous-titrage : Colas Tran Motion Design : Xavier Torrasi Traduction : Mathieu Gosselin & Elodie Ferrero
Remerciements : Maison Petit Renard / Valentin Paquot
Crédits musiques : Summer Dance (Spark) d'AlexiAction Kawaii Friends de ckotty3 Down with Tokyo d'AlexiAction Fashion Electro d'AlexiAction Alexi Action-Tokyo d'AlexiAction Sounds of Memories de Crusadope Asia Travel de Lexin_Music Best Summer d'AlexiAction Asian Lo-Fi Hip Hop Beat 01 d'3AMAudio Japanese Garden de Moodmode
© ÉDITIONS KANA / 2023
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