Ma vie de pingouin

Un roman très plaisant, bien écrit, de bons personnages, de l'humour, de la psychologie. On passe un bon moment. Il s'agit d'une croisière dans l'Antarctique, sur le bateau, se retrouvent des ornithologues passionnés, un journaliste d'investigation en cours de divorce et dépressif, une jeune prof atteinte des premiers symptômes de la maladie de parkinson, une vieille dame et un médecin, un couple qui se dispute, deux soeurs dont l'aînée tyrannise la seconde, bref toute une galerie de portraits, des personnages très travaillés qui représentent la société et la comédie humaine.
Peut-être pas aussi bien que "le mec de la tombe d'à côté" mais à lire quand même, notamment en vacances.

Une chouette lecture, sympa, agréable. Les personnages sont attachants, et la description de leur périple en Antarctique donne très envie de partir faire du tourisme, là-bas, tout au sud. Même si ce n'est pas éco-responsable du tout, du tout (le roman est bien clair à ce sujet).

Au niveau de l'histoire... c'est gentil. Mais ça ne décolle jamais vraiment (normal, je sais, les pingouins, ça ne vole pas), et c'est bien dommage. Entre la carte postale avec les paysages "tellement magnifiques", et le descriptif de toutes les espèces animales vivant au pôle sud (j'ai appris plein de nouveaux noms d'oiseaux), les personnages ont du mal à sortir d'un récit plan-plan où il ne leur arrive rien, ou presque, et où tout est bien qui finit bien pour tout le monde. Pourtant, certains d'entre eux avaient du potentiel. Si l'auteure avait developpé davantage les rôles secondaires, ajouté une allumette pour mettre le feu aux poudres et parsemé le tout de non-sens britannique ou de surréalisme belge, il y avait matière à une épopée nettement plus colorée que ce récit tirant un peu trop, par endroit, sur le mélo ou le manuel scolaire.

Je suis restée sur ma faim en terminant la dernière page du livre, incrédule quant au traitement hâtif donné à certaines situations, et triste que l'auteure soit restée tellement en surface de ses personnages et de son histoire.

Face à leur vie insatisfaisante, des personnes de tous les âges et toutes les conditions sociales s'embarquent pour une croisière dans les grands froids pour tenter de mettre un terme à leurs problèmes ou pour trouver un sens à leur vie. La vie de ces humains malheureux et regroupés sur un même bateau est comparée à celles des animaux environnants. L'histoire n'est pas vraiment passionnante, il ne se passe pas grand chose sur ce navire. le point intéressant , ce sont les faits vécus racontés selon le point de vue de chacun des personnages, chaque moment fort de la croisière est décrit selon un point de vue différent.

Katarina Mazetti nous livre un roman chorale avec trois protagonistes principaux Alba, Wilma et Tomas avec en plus quelques apartés de certains des passagers. Ces apartés permettent d'éclairer certaines situations vues par les trois autres car parfois les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être. C'est d'ailleurs le cas dans la vie, l'auteure met donc en avant notre propre regard sur le monde qui peut s'avérer erroné si nous n'avons pas toutes les informations en notre possession, ainsi dans le roman un mari suivant sa femme frivole partout peut paraître éperdument amoureux en acceptant cela alors qu'en fait il ne cherche que le bon moment pour se débarrasser d'elle… Lors de la préface, l'autrice nous explique que nous pouvons choisir de ne pas lire ces chapitres mais je vous les conseille vivement, ils apportent un autre point de vue très intéressant.

J'ai retrouvé la plume acérée de Katarina Mazzetti avec son humour pince-sans-rire où l'ironie à toute sa place, ce que j'aime particulièrement. Sous fond de romance l'autrice nous alerte aussi sur notre monde et son l'évolution et pour cela quoi de mieux que l'Antarctique comme décor. Les paysages décrits nous donnent envie de découvrir cette partie du monde mais surtout de mettre notre main à la patte pour préserver nos ressources.

Les personnages sont haut en couleur bien que caricaturaux, Alba cette septuagénaire sans attache mais par choix, Wilma sensible et généreuse, Tomas ce jeune père divorcé et dépressif, nous ne sommes pas du tout dans un roman à l'eau de rose et d'ailleurs ce n'est pas ce qu'on recherche dans la lecture. L'amitié et les liens créés sont amplement suffisant, la fin sous forme de romance n'était à mon humble avis non nécessaire et trop prévisible.

Par contre malgré les failles de l'ensemble des personnages, je n'ai pas été touchée pas eux. Je n'ai pas réussi à m'attacher et à me projeter pour vivre pleinement les émotions du livre.

C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi, j'ai retrouvée le style de l'auteure, mais n'ayant pu m'attacher aux personnages j'ai manqué d'enthousiasme. Une lecture distrayante, agréable mais pas inoubliable.
Lien : https://leslecturesdemamanna..

Dans ce roman , on ne peut que reconnaître le style bien particulier de K;Mazetti.
Humour, vivacité d'esprit , tout cela sur une profonde humanité, l'auteur aime ses personnages.
Cette histoire, moitié »la croisière s'amuse »  se passe donc sur un bateau qui emmène des touristes en Antarctique .
C'est un petit monde regroupé à cette occasion :un dépressif, une jeune femme décidée à profiter d'un moment heureux le suppose -t-elle, une vieille dame « routarde dans l'âme , et bien sur quelques autres specimen bien campés.
Les trois personnages principaux prennent la parole tour à tour, les autres aussi certes , et ils sont bien intéressants , mais l'auteur précise au début non sans espièglerie que ces pages en italiques ne sont pas obligatoires à la lecture;autant dire qu'on en perd pas une ligne.
Et Alba, la plus âgée, compare ses voisins de table ou de cabine aux animaux rencontrés.
Presque toute la faune arctique y passe, ce qui donne une belle galerie de portraits.
Mais dessous les plaisanteries, se passent de belles aventures humaines.
Superficiels et profonds à la fois, voilà ce qui caractérise les romans de K.Mazetti

Qui n'a jamais comparé un de ses congénères à un animal ? Sûrement pas Katarina MAZETTI.
Une croisière en Antarctique avec une 50aine de passagers, permet à l'auteure de nous donner son point de vue sur ses contemporains. Par l'intermédiaire de la trépidante Alba, elle décortique le comportement et aussi, évidemment, les petits travers des personnes à bord, et les compare à la faune locale.

C'est frais et ça prête à sourire. J'ai été très vite embarquée dans cette histoire, et me suis attachée aux 3 personnages principaux, mais mon enthousiasme est tombée au 3/4 du roman. J'ai trouvé la dernière partie en "happy end" trop facile, et ce trop plein de bons sentiments m'a ennuyé. C'était bien parti, dommage.

Une bien jolie croisière que nous invite à partager Katarina Mazetti au côté de passagers tous plus originaux les uns que les autres. Chaque paragraphe, nous place du point de vue de chacun des participants et c'est presque si l'on faisait partie de ce périple en Antarctique. Katarina se sert des animaux pour faire des parallèles avec les humains de manière assez drôle et perspicace. Un livre drôle et touchant avec un fin plutôt optimiste mais il ne faut pas craindre le mal de mer !

Sur un paquebot en route pour l'Antarctique une faune humaine cohabite avec plus ou moins d'empathie. Alba, septuagénaire, rédige un carnet appelé "La ruine des espèces" où elle compare ses congénères avec l'espèce animale. Elle connaît très bien Sven le médecin du paquebot ave qui elle a entretenu un relation des années auparavant. Il y a aussi Tomas, divorcé, séparé de ses enfants et qui a décidé d'en finir avec la vie. Puis Wilma qui justement voudrait que tout redevienne comme avant. L'un souffre de désespoir, l'autre de douleurs physiques. le roulis, le ballotage va les rapprocher et les confronter à leur destin.

Un roman agréable qui aurait mérité d'être plus travaillé sur l'aspect psychologique. Cela manque de profondeur. J'ai préféré "Le mec de la tombe d'a côté".

Je n'ai jamais pris de croisière, et ce livre ne m'y incite pas vraiment. La visite autour du continent Antarctique, racontée tour à tour par les passagers, n'est pas sans intérêt psychologique. L'histoire se centre sur les relations entre homme et femme avec des comparaisons avec la faune rencontrée pendant le voyage. Mais il est peut-être que la différence entre les hommes et les femmes se reflète aussi dans cette critique car je suis homme et l'auteure femme, si je n'ai jamais pu vraiment m'accrocher à ce livre. Mais n'y découragez-vous pas, ce n'est que personnel, et si je retourne avec soulagement à Émile Zola, cela ne veut pas dire que vous n'aimerez pas ce livre qui à certainement son charme particulier.

Un livre idéal pour une lecture en milieu hostile, pendant une perf de cinq heures par exemple !

Départ de Suède pour une croisière, non pas sur le Nil, mais en direction de l'Antarctique, n'oubliez pas les doudounes !!

Le roman tourne principalement autour de trois personnages. Albane, Thomas et Wilma qui à chaque fois qu'ils interviennent font vivre les autres participants et membres de la croisière. Et bien entendu, ils n'ont pas laissé leurs casseroles à quai et les ont embarquées.

La seule qui ne s'est pas encombrée de sa batterie est Albane, joyeuse septuagénaire (oui on est joyeuse à cet âge!!) n'a apporté que des carnets vierges.

Son plaisir, observer les gens, de comparer leur comportement à celui d'animaux et je dois dire que les retranscriptions ont fait ma joie, peut-être une joie féroce !.

Un livre qui se lit rapidement, qui a rempli son rôle avec efficacité, de par l'écriture de Katarina Mazetti et la traduction de Lena Grumbach.
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