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EAN : 9782351781418
336 pages
Gallmeister (04/05/2017)
3.75/5   46 notes
Résumé :
« Au cours de ses quarante-cinq ans de carrière, James Brown a vendu plus de deux cents millions de disques, il a enregistré trois cent vingt et un albums, dont seize ont été des hits, il a écrit huit cent trente-deux chansons et a reçu quarante-cinq disques d’or. Il a révolutionné la musique américaine. Il était extraordinairement talentueux. Un danseur génial. Un spectacle à lui tout seul. Un homme qui aimait rire. Un drogué, un emmerdeur. Un type qui avait le chi... >Voir plus
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Surprenant James Mc Bride, qui a décidément plus d'une corde à son arc : là où j'attendais une création romanesque furieusement déjantée sur la vie de James Brown, à l'instar de ce qu'il avait produit sur celle de John Brown dans "L'enfant du bon Dieu", voilà qu'il nous emmène dans un carnet de voyage dans le vieux sud miséreux et coriace sur les traces de l'artiste, à la recherche du vrai James Brown, l'homme acharné à cacher à tous son vrai visage et surtout à "l'homme blanc", qui n'en a retenu (pas entièrement à tort d'ailleurs) que l'image d'un clown volcanique et violent.

Drôle d'objet hybride que ce livre, entre enquête de terrain, confession d'auteur et précis d'histoire de la musique noire américaine, le tout parsemé de notes de jazz et d'envolées de cuivres. Beaucoup de redites et une construction paresseuse n'en détruisent pourtant pas le charme qui opère au fil des pages: la sincérité de l'auteur, Noir et musicien lui-même, est indéniable, l'évocation intime de ce que c'est d'être Noir en Georgie, en Caroline du Nord et du Sud en 1930 et jusqu'à aujourd'hui à travers des rencontres sur le vif avec ceux qui l'ont cotoyé, femmes, amis, musiciens (les pages sur Pee Wee Ellis sont magnifiques), tout cela fait que le portrait qui se dessine en creux de l'artiste (dont soit dit en passant je ne suis pas particulièrement fan) prend une réelle densité, celle d'un petit black surdoué qui s'est extrait de la misère de sa condition à force de travail acharné, retors comme un marlou mais aux valeurs en bronze, arborant une arrogance tyrannique pour dissimuler ses terreurs profondes, richissime et ruiné, échouant au final à maîtriser sa postérité et léguer ses biens aux enfants pauvres du Sud, quelle que soit leur couleur de peau.

Sur un sujet plutôt casse-gueule, c'est autant le James McBride musicien que l'écrivain qui s'en tire finalement pas mal en offrant à ses lecteurs une ode à la musique et à la condition noire, dans un livre où l'on interromp sans cesse sa lecture pour aller écouter les merveilleux musiciens évoqués avec amour et respect.
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« [...] dans le Comté de Barnwell, juste de l'autre côté de la frontière de la Caroline du Sud, là où James Brown est né, et là où il résidait quand il est mort, on n'a pas de doutes sur qui il était. Là-bas, il n'est pas qu'une sorte de fluide, mais bien quelque chose qui vit et qui respire. [...] se rendre dans la ville natale de quelqu'un pour y entendre encore le rire et la fierté. On aime James Brown à Barnwell. Les gens ne veulent pas voir le chaos de sa vie; ils se fichent pas mal de ces charognards d'avocaillons qui se sont précipités pour nettoyer la carcasse, comme de ses enfants qui se battent pour avoir les millions que Brown a légués aux pauvres au lieu de les leur laisser à eux. le mal, ils l'ont assez vu dans leurs propres vies, et cela, depuis des générations, suffisamment pour remplir leur propre recueil d'histoires tristes. Alors pourquoi parler de ça ? Riez et soyez heureux dans l'amour du Seigneur ! James Brown avait atteint les sommets quand il est mort. L'homme blanc peut bien dire tout ce qu'il veut. Note ça dans ton petit carnet, mon gars : on s'en fiche. Nous on sait qui était James Brown. Il était des nôtres.Maintenant il dort avec le seigneur. Il est dans de bonnes mains ! Bon, allez, reprends un morceau de tarte...»

Une enquête biographique absolument fascinante !
James McBride nous fait entrer de plein pied dans l'univers chaotique et bouillonnant du roi de la Soul James Brown, "Mr Dynamite", l'icône de l'Amérique noire.

« Ne les laissez jamais voir que vous transpirez. Arrivez comme quelqu'un d'important. Repartez comme quelqu'un d'important. »

Bien plus qu'une biographie pour les fans de James Brown et de musique (de très belles pages consacrés à la musique funk, jazz, gospel...), cet ouvrage est une mine d'informations sur l'Histoire de la Caroline du Sud, sur le passé esclavagiste du Sud des Etats-Unis et nous donne les outils pour mieux comprendre le milieu dans lequel James Brown a grandi, évolué et est devenu l'homme qu'il fût.

« Un homme qui porte sur ses épaules l'histoire agitée de tout un peuple, un orchestre de vingt-quatre musiciens, une maison de disques et trois stations de radio pour faire bonne mesure, ne peut pas trouver la paix. »

Cet opus est très dense, il foisonne de détails historiques. Je retiendrai notamment le passage émouvant (chapitre 6 : L'Adieu à la Terre) sur l'histoire de la ville d'Ellenton, Caroline du Sud, qui a vu ses habitants "disparaître" pour laisser le champ libre à la Nation et à son usine de bombes.

L'auteur évoque comment fonctionne l'histoire de la musique en Amérique, comment ce monde de la musique, associé à celui de la politique, a façonné James Brown; il dénonce d'ailleurs les nombreuses fictions qui ne dévoilent rien du "véritable reflet de l'âme tourmentée qui l'habitait sous la coiffure pompadour".

« le monde du spectacle et la politique ont plus de points communs que la plupart des gens ne s'en rendent compte. À chaque fois que je vais à Los Angeles, je suis frappé par les ressemblances entre Hollywood et Washington : l'argent. le pouvoir. L'influence. le sexe. Les scandales. Les fêtes et les réceptions. La fausseté. Les airs qu'on se donne. La communication en tant qu'aphrodisiaque. La seule différence, semble-t-il, c'est qu'à L.A., les gens sont plus beaux, et qu'à Washington, ils vous font les poches tout en saluant le drapeau de l'autre. Mais les ingrédients de base sont les mêmes : les affaires et le pouvoir. »

Une plume incisive, cinglante, caustique. James McBride n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous parler de ce monument, de son histoire intimement liée à celle de son pays.

« Pour lui [James Brown], rien n'arrivait dans ce monde - le soleil ne se levait pas, la lune ne croissait pas, les feux rouges ne passaient pas au vert - sans la confirmation des Blancs. La vision que l'homme blanc avait de l'histoire, le rire de l'homme blanc, son argent, son industrie du disque étaient tout ce qui comptait. Si vous ne comprenez pas cela, vous ne pouvez pas comprendre James Brown, ni le monde qui l'a engendré, ni le monde qui allait un jour oublier son histoire pour ne plus s'intéresser qu'à son argent. »
James McBride nous donne à voir une Amérique dans toute sa contradiction, suscitant autant la fascination que le mépris.
Découvert avec L'Oiseau du Bon Dieu, c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé sa plume efficace et enlevée, empreinte d' humour et de poésie.

Un très bon moment de lecture !

« La musique vient toujours du même endroit : de la douleur, de la souffrance, de la joie, de la vie. »
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Je dois confesser m'être toujours complètement désintéressée de James Brown: le funk c'est chic, mais c'est pas trop mon truc.

En ce qui me concerne, il se résumait à deux images: la première: celle de Mr Dynamite, hurlant I feel good en coupe Pompadour et costume disco épileptoïde, et la seconde: celle d'une épave de mugshot, l'oeil hagard, cheveux en bataille et barbe blanche de trois jours, une vedette un peu sur le retour, familière comme ce vieil oncle qui fout toujours un peu la honte aux repas de famille...

Mets le feu et tire-toi n'était donc pas particulièrement fait pour moi.

Mais j'avais lu James McBride et beaucoup, beaucoup aimé l'excellent L'oiseau du bon dieu, (lisez-le) roman inspiré de la vie de John Brown (encore un Brown), abolitionniste américain frappadingue, mi-XIXème, lequel s'attirera de nombreux ennemis mais également des défenseurs de haute voltige tels que Victor Hugo ou Henry David Thoreau ...

Quoiqu'il en soit, si McBride décide que le parrain de la soul mérite un roman, j'en suis et bien m'en a pris!

Say it loud, I'm black and I'm proud
Plus qu'une simple biographie (à peine) romancée, Mets le feu et tire toi, sous titré A la recherche de James Brown et de l'âme de l'Amérique est une plongée dans les profondeurs de l'âme américaine donc, construite sur une opposition de l'homme blanc et des autres, natifs amérindiens et africains américains.

Pour McBride, il est impossible de comprendre un artiste tel que Brown, ou même Michael Jackson, dont il était très proche, si l'on ne comprend pas cette Amérique derrière les masques.

Say it loud, I'm black and I'm proud chante Brown en 1968. Noir et fier... difficile aujourd'hui, et vu de France, d'imaginer l'audace de ces paroles, répétées comme un mantra, en plein mouvement des droits civiques.

James Brown a grandi les pieds nus dans les champs de coton, en Caroline du Sud, élevé par des tantes et cousines avec des valeurs telles que la dignité et le travail, et ce dans un état où un regard de travers pouvait vous laisser agonisant, traîné au sol ligoté l'arrière d'un truck à autocollant Stars and stripes.

Ces valeurs, Brown ne les oubliera jamais: travail, et dignité. Comme il n'oubliera jamais les humiliations subies par sa famille et les noirs africains américains.

Il va se construire sur cette dualité qu'il ne parviendra pas à vaincre: un sens de la dignité et de l'amour propre qui le fera passer des heures sous un casque chauffant après chaque spectacle pour ne pas se présenter décoiffé devant des tiers, et une méfiance constante, une peur même, disons le, des blancs, dont il jugeait que ceux du nord était plus fourbes, et donc dangereux, que les pleutres encagoulés de son sud natal.

Brown, toute sa vie durant, s'attachera à convaincre les africains américains que seuls l'éducation et le travail pouvaient les sauver. A tel point qu'il finança, sans contrepartie, les études de plusieurs jeunes et légua la presque totalité de sa fortune aux enfants pauvres de sa chère ville d'Augusta ( qui n'en verront jamais la couleur, rapport aux héritiers peu enclin à abandonner le pactole).

Généreux, Brown l'était, mais la peur du manque le suivra toute sa vie également, le poussant à cacher de l'argent liquide un peu partout, ce qui a eu tendance à salement mettre en rogne le fisc, qui le ruinera à deux reprises, lui qui ne sortait jamais sans trois chèques de banque de 1 000 $ dans sa poche (et un flingue, mais c'est une autre histoire).

McBride construit son récit sans souci de linéarité, il va et vient dans les années au fil des témoignages qu'il recueille de proches de James Brown, qui livreront leur ressenti.

Tous reconnaîtront les nombreux travers de l'artiste (un homme caractériel, violent avec les femmes, tyrannique avec ses collaborateurs et lunatique...) mais au final ce que l'on retient, c'est qu'il était un homme qui vous tirait vers le haut, ce qui est assez rare pour être souligné.

It's a (white) men's world
Mets le feu et tire-toi est certes romancé, mais plus qu'un roman, c'est une enquête de journaliste, un hommage de musicien (McBride étant lui même un jazzman averti) et même un manifeste politique.

A travers les ascensions et les chutes de James Brown, c'est un état des lieux des rapports raciaux en Amérique que dresse James McBride, très différent des problématiques rencontrées en France notamment.

C'est quelque chose de plus insidieux, de plus ancré aussi. Un sentiment de supériorité plus qu'une crainte. Une tolérance de façade qui ne cache que très mal des conventions sociales racistes encore extrêmement présentes.

Le premier chapitre du roman est un cri de rage, une invocation. Mais c'est avant tout une invitation à tomber les masques pour enfin comprendre qui sont, au delà du folklore, ces artistes noirs portés aux nues pour couvrir la triste réalité.

Plutôt que de trop en dire, laissons le dernier mot à Monsieur Brown:

Arriver comme quelqu'un d'important et repartir comme quelqu'un d'important. On leur met le feu et on se tire, Rev. On leur met le feu et on se tire...
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Pour le dernier livre de notre sélection littérature étrangère, on vous réserve un petit anachronisme, car ce n'est pas vraiment un roman qu'on a eu envie de mettre en avant, d'autant plus que ce livre aurait pu largement figurer dans notre dernier panorama d'ouvrages sur les musiciens,.

Il faut dire que « Mets-le feu et tire-toi ! » écrit par un immense romancier afro américain, dont le talent fut reconnu sur le tard ( il est titulaire du National Book Award 2013 pour son roman L'Oiseau du bon Dieu) s'interesse à une à une figure incontournable de la scène musicale américaine, à savoir James Brown.le roi de la soul, l'icône de l'Amérique noire.

Elle est énormément romancée, certes, l'histoire de « Mister Dynamite et Mac Bride d'ailleurs en exergue de son livre ne pas chercher pas la vérité juste tenter de percer quelques mystères d'un homme qui échappait à toute tentative de description .

A travers une passionnante enquête biographique c'est toute l'histoire des noirs d'Amérique. que Mets le feu et tire-toi tente de raconter

Ce qui est génial c'est que jamais, Mac Bride ne cherche l'hagiographie : son James Brown parait mégalo, opportuniste, calculateur et toujours obsédé par le business et faire de l'argent mais l'histoire de ce noir né dans une petite ville misérable de Caroline du sud qui va devenir cette star internationale renommée tord le le coup aux idées préconçues sur l'auteur de Sex Machine.

En partant sur les traces d'une icône de la musique américaine., Mac Bride offre un tableau magistral de Mr Brown dans toute sa complexité et n'oublie pas de nous parler d'une Amérique aussi fascinante que méprisable.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une biographie très bien documentée qui démontre la complexité d'un homme à la fois exécrable et généreux. Comme la chronologie n'est pas respectée, l'ensemble est un peu répétitif et il faut avoir un certain nombre de références culturelles pour s'approprier l'univers musical de James Brown. La multiplication des noms de musiciens peu connus (du moins pour moi) rend l'ensemble parfois indigeste mais le texte, contrairement à de nombreuses biographies, possède un vrai style.
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critiques presse (4)
LaPresse
12 juillet 2017
C'est un grand reportage qui relève plus de l'essai sur l'importance de James Brown pour les Afro-Américains, et sur ce plan-là, le récit est plus que passionnant, en particulier lorsque McBride parle de musique, puisqu'il est aussi jazzman.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Telerama
21 juin 2017
Enquêtant sur James Brown, l'auteur de cette biographie a suivi la piste du chanteur en Caroline du Sud. Et signe le portrait d'un affamé de justice.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
20 juin 2017
Pour sonder la psychologie de James Brown, l’auteur a arpenté le Sud, «pays de dissimulation».
Lire la critique sur le site : Liberation
Lexpress
22 mai 2017
Si les clés biographiques sont bien entendu présentes, Mets le feu et tire-toi passionne pour ses à-côtés, ses moments de vie inattendus, ses rencontres impromptues, ses digressions musicales ou historiques.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
La couverture du magazine Look de février 1969, montrant James Brown avec le titre : EST-IL L'HOMME DE COULEUR LE PLUS IMPORTANT D'AMERIQUE ? les fit rire . (…) ( James Brown ) confia à Léon qu'il ne savait pas plus comment régler les problèmes des Noirs que n'importe quel idiot du village. Il n'était pas un politicien. Il était un artiste . Un musicien. Il avait bien quelques idées. Ce qu'il faudrait aux Noirs, c'est des emplois. Mais ça tout le monde le savait déjà, non ? Est-ce que les blancs ont demandé à Fred Astaire ou Elvis Presley de parler au nom des "leurs" quand ils sont devenus des stars , eux ?
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Michaël était l'incarnation même du spectacle. On peut dire que ce type assurait. Son album Thriller s'est vendu à des millions d'exemplaires et a révolutionné le monde de la musique et la toute nouvelle chaine MTV. Les clips étaient quelque chose de nouveau à l'époque et MTV se faisait tirer l'oreille pour passer des vidéos d' artistes noirs. Michaël a fait sauter cet obstacle au bazooka et a bouleversé l'industrie musicale, mais il était trop gentil et s'est retrouvé coincé entre sa famille, ses amis et les "professionnels" du showbiz, et tous semblaient n'avoir qu'une idée en tête : le presser comme un citron et en tirer tout ce qu'ils pouvaient.
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Son tour de chant en première partie des Rolling Stones lors du concert T.A.M.I. à Santa Monica en 1964 est tellement époustouflant que Keith Richards confiera plus tard que passer sur scène après James Brown a été la plus mauvaise décision de leur carrière. Pourtant, James Brown n'a jamais fait la couverture de Rolling Stones au cours de sa vie.
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Même ma mère était impressionnée. — Vous voyez ? a-t-elle lancé. Écoutez bien James Brown. N’arrêtez pas l’école ! Mais qui se souciait de ce qu’elle disait? Ce qui comptait, c’était que James Brown lui-même l’avait dit! L’étoile de Dotty s’est mise à grimper dans le ciel de notre famille. Elle avait toujours été une fan inconditionnelle de James Brown, mais dans une famille de douze enfants où la nourriture n’était guère abondante et les marques d’attention encore moins, où avoir le dernier 45 tours de James Brown était comme posséder le saint Graal, Dotty est passée du rang de sous-fifre à celui de personnage de premier plan – une sorte d’ambassadrice au royaume des célébrités, un élu de la tribu, un tueur à gages, un membre à part entière de la mafia. En d’autres termes, une Grande, avec un statut trois étoiles.
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La plupart d'entre nous ne connaissent pas le sentiment qu'on éprouve quand, après avoir transpiré pendant des heures sur sa musique , on voit un étranger, venu par exemple, d'Angleterre ou d'Australie, écouter cette musique, la singer dans une version à lui, gagner des millions, puis affirmer que vous êtes un génie pendant qu'il mène la belle vie et que vous avez du mal à survivre.
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La nouvelle série américaine qui cartonne a été créée et produite par l'acteur Ethan Hawke. Il y joue le rôle d'un abolitionniste au Far West. Mais connaissez-vous le roman qui l'a inspiré ?
« L'oiseau du bon dieu » de James McBride, c'est à lire en poche chez Gallmeister.
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