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EAN : 9782351782446
544 pages
Gallmeister (06/05/2021)
4.07/5   108 notes
Résumé :
C’est officiel : le vieux Sportcoat a pété les plombs comme ça, en plein jour et devant tout le monde. Personne ne sait pourquoi ce diacre râleur, adepte du “King Kong”, le tord-boyau local, a tenté de descendre sans sommation le pire dealer du quartier. Mais il faut dire que la fin des années 1960 est une époque d’effervescence à New York, et que le développement du trafic de stupéfiants n’est pas la moindre des causes d’agitation. Afro-américains, latinos, mafieux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Envie d'aller traîner vos guêtres dans le Brooklyn de la fin des années 60, ses rues miteuses, ses infrastructures délabrées, son système social corrompu et inefficace, ses bandes de jeunes, et de vieux, qui traînent entre deux terrains vagues? Non? Venez faire un tour chez James Mc Bride, il va vous faire changer d'avis.
1969: Brooklyn n'est plus ce qu'il était : les immigrés juifs ont fui devant l'affluence des immigrés italiens qui eux-mêmes partent en masse vers le Bronx devant l'arrivée massive des Noirs venus du Sud et des Hispaniques. A l'arrivée, un équilibre complexe fragilisé par la misère rampante entre ces communautés qui ont en commun le rêve d'un Eden américain de l'autre côté du pont, et la certitude d'en être absolument exclus. En commun aussi, l'arrivée sournoise de l'héroïne, donnant naissance à une pègre bien plus violente et préjudiciable à ce petit monde que les misérables combines des gangsters italiens à base de téléviseurs tombés du camion.
Un cocktail explosif, et qui d'ailleurs pète dès les premières pages : Deacon King Kong, alias Sportcoat, le diacre ivrogne de l'église des Five Ends, sort en titubant de sa cave et s'en vient balancer un coup de pétoire dans la tête du jeune Deems, star montante du trafic de poudre.
Et pourtant... autour de cette dangereuse ouverture des hostilités dans laquelle vient s'engouffrer une guerre de gangs de bras cassés aussi bêtes que brutaux, que d'humanité, que d'humour mais aussi que de mélancolie dans cette évocation d'une vie de quartier dans laquelle les habitants se serrent les coudes, s'accrochent avec courage, dépassent les clivages et portent haut leur dignité de citoyens de seconde zone autour d'un projet d'église qui les soudent et leur volonté farouche de ne pas laisser cette nouvelle drogue bousiller leur univers. Beaucoup d'amour aussi, celui de Sportcoat pour sa femme décédée, du vieux flic italien pour la sombre et sage femme de ménage noire qui comme lui "nettoie la saleté", du gangster italien qui rêve de raccrocher les gants pour mener une vie paisible de vendeur de bagels auprès de la belle dont il rêve... et au milieu d'eux, notre Sportcoat imbibé qui vacille comme un funambule, protégé par sa mauvaise bibine de la violence environnante.
Encore une fois James McBride frappe fort et juste de sa voix noire, drôle et tendre pour mettre sur le devant de la scène la communauté des laissés pour compte et faire exister des personnages pleins, vivants, entiers.
J'avais adoré ses précédents romans, de la couleur de l'eau sur le personnage incroyable de sa mère à Mets le feu et tire-toi sur la personnalité non moins incroyable de James Brown. pareil pour Deacon Sportcoat King Kong, un personnage inoubliable qui vient confirmer la voix majeure que porte James McBride dans la littérature américaine.
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Cuffy Lambkin (Sportcoat), diacre de l'église baptiste des Five Ends se rince le dalot avec un tord-boyaux, bien nommé King Kong, concocté par son meilleur ami Rufus dans la chaufferie de son HLM de Brooklyn. Veuf, Sportcoat traînasse dans les rues de son quartier, enivré la plupart du temps, offrant ses services d'homme à tout faire à ceux qui veulent lui faire confiance. Ses déambulations aléatoires lui attirent parfois de sérieux ennuis, accrus par de fréquentes pertes de mémoire et des discussions imaginaires avec sa femme disparue, Hettie.
James McBride atteint le sommet de son art de conteur avec ce roman jouissif faisant revivre une communauté d'Afro-Américains venus s'installer à New York City dans les années 1940, fuyant le pays sudiste hostile à leur émancipation. L'action se déroule en 1969 dans les rues et sur les docks de Brooklyn, que mafias et gangs se disputent pour le commerce très lucratif de l'héroïne, fléau dévastateur pour la jeunesse. Sur cette toile de fond horrifiante, une galerie de personnages hauts en couleurs évoluent avec truculence et une certaine naïveté, heureusement mise de l'avant par l'auteur car sinon le roman aurait sombré dans la noirceur totale.
C'est une sacrée force que possède McBride : celle de captiver son lecteur par les tous premiers mots et ne plus le lâcher jusqu'à la toute fin. J'ai été emportée par ce récit donquichottesque, drôle et tragique à la fois, et dans lequel on sent poindre tout l'amour porté par l'auteur à ses créatures romanesques. Cinq étoiles sans hésitation.
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A bien y réfléchir, ils ne sont pas si nombreux les auteurs de la communauté afro-américaine qui se sont lancés dans l'écriture de polars ou de romans noirs. On pense avant tout à Chester Himes dont le premier roman, La Reine Des Pommes, mettait en lumière le quartier de Harlem où officient les deux inénarrable flics Ed Cercueil et Fossoyeur Jones que l'on retrouvera dans un cycle comprenant neuf volumes. L'autre grande référence de la littérature noire afro-américaine, c'est Walter Mosley qui acquiert une certaine notoriété avec le Diable En Robe Bleue (Série Noire 1996) mettant en scène le détective privé Easy Rawlins dont les investigations prennent pour cadre la ville de Los Angeles durant la période des années cinquante, avec un accent particulier sur le quartier de Watts, théâtre d'importantes émeutes raciales. On peut également évoquer Attica Locke qui a publié récemment Bluebird, Bluebird, un roman policier nous permettant de suivre les investigations du Texas Ranger noir Daren Mathews qui travaille dans un état profondément marqué par les discriminations raciales. D'autre romanciers afro-américains ont effleuré le mauvais genre à l'image de Donna Tartt, James Baldwin ou Colson Whitehead. Chez Gallmeister on trouve deux auteurs issus de cette communauté dont une femme Ayana Mathis qui dresse le portrait social d'une nation en devenir avec Les Douze Tribus D'Hattie (Gallmeister 2014). Détenteur de prix prestigieux, dont le National Book Award, James McBride est le second écrivain afro-américain à intégrer la collection Gallmeister avec des ouvrages comme L'Oiseau du Bon Dieu (Gallmeister 2013), encensé par les critiques et Mets le Feu Et Tire-Toi (Gallmeister 2017), un témoignage détonant autour de l'univers de James Brown, surnommé à juste titre "parrain de la Soul". Egalement scénariste et compositeur de jazz, James McBride revient sur le devant de la scène littéraire avec Deacon King Kong, un puissant roman foisonnant de personnages à la fois attachants et profondément humains.

A la fin des années soixante une certaine effervescence règne dans la cité Causeway, un ensemble de logements sociaux de South Brooklyn principalement occupé par une communauté afro-américaine fortement défavorisée. le trafic de stupéfiants gangrène le quartier avec la consommation d'héroïne, une nouvelle drogue, qui affecte une jeunesse particulièrement vulnérable. Police impuissante, habitants désemparés, c'est probablement pour ces raisons que le vieux Sportcoat, une figure pittoresque du quartier, a tenté de flinguer Deems Clemens, une jeune espoir du base-ball qu'il entrainait autrefois, mais qui s'est reconverti dans le deal de rue, beaucoup plus rémunérateur. Imbibé de King Kong, un tord-boyau local qu'il affectionne, le vieux Sportcoat poursuit ses déambulations en se moquant bien de l'agitation qui règne autour de lui et des flics qui sont à sa recherche. Mais le geste de ce diacre à la fois attachant et râleur va avoir des conséquences imprévisibles qui vont affecter les paroissiens de l'église des Five End, mais également un flic de quartier désabusé, des mafieux locaux aux orientations divergentes, une tueuse à gage sans pitié et des petits truands désinhibés qui veulent prendre la place de Deems Clemens.

Puisqu'ils ont collaboré ensemble, notamment à l'adaptation de son roman Miracle A Santa Anna (Gallmeister 2015), il n'est pas vain de mentionner une certaine influence de Spike Lee sur l'univers de James McBride et plus particulièrement avec Do The Right Thing se déroulant, tout comme Deacon King Kong, dans l'arrondissement de Brooklyn et présentant toute une galerie de personnages hauts en couleur qui marquent les esprits. En soulevant le couvercle du chaudron social que représente cette cité des Cause Houses, c'est un bouillonnement d'aventures disparates que l'on va découvrir au gré d'intrigues tumultueuses que l'auteur va rassembler avec la maestria d'une écriture généreuse et débridée qui nous entraine dans un enthousiasmant récit chargé d'une certaine dérision imprégnée d'humanisme. Que l'on prend plaisir à croiser toute cette ample galerie de portraits détonants qui gravitent autour de Sportcoat à l'instar de l'Eléphant, ce mafieux au coeur d'artichaut qui se cantonne dans ses activités de contrebande en veillant sur sa vieille mère qu'il affectionne, de Hot Sausage, ami du vieux diacre qui partage ses délires éthyliques à coup de gnôle frelatée ou de soeur Paul, cette vieille femme centenaire détentrice de quelques secrets entourant l'église des Five Ends. Qu'il est plaisant également de s'aventurer dans l'entrelacs d'intrigues qui semblent sans queue ni tête, imprégnant cette tumultueuse communauté jusqu'au terme d'un dénouement poignant et parfaitement orchestré pour nous éclairer d'un vibrant plaidoyer du vivre ensemble, bien au-delà des préjugés. Bien plus que la maitrise de son récit, il faut saluer chez James McBride, cette imagination débridée et cette originalité sans faille à l'image de cette colonie de fourmis en provenance de Colombie et parcourant désormais sans relâche les entrailles des immeubles des Cause Houses en nous permettant ainsi de faire connaissance avec quelques uns des trois mille cinq cents locataires du quartier.

Tonitruant ouvrage ponctué de règlement de compte âpres, parfois sanglants et même d'une chasse au trésor mystérieuse, Deacon King Kong est une fresque bigarrée nous immergeant au sein du petit peuple de cette cité de misère qui survit tant bien que mal aux milles aléas de la vie et que James McBride dépeint avec un amour immodéré.


James McBride : Deacon King Kong. Editions Gallmeister 2021. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Happe.

A lire en écoutant : Fool's Paradise de Sam Cooke. Album : Night Beat. 1963 RCA Records.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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Premier avis sur ce livre que j'ai adoré.
Vivre à Brooklyn quand tu es noir à la fin des années 60, ce n'est pas du gâteau, quand tu es irlandais non plus ou italien, bref, quand tu n'as pas de boulot, ou un petit, insuffisant pour vivre dans cette grande ville où tout le monde vient. Ils viennent tous d'ailleurs, d'Alabama, du Kentucky, d'Irlande ou d'Italie. A une génération près, personne n'est né à New-York, et leurs histoires respectives sont toutes plus dures les unes que les autres alors, le pathos, c'est pas trop le genre du quartier. Chacun se débrouille comme il peut, fait des rêves, les réalise ou pas, et puis y arrive via des substances, licites ou pas, va voir Dieu pour lui demander un coup de main, et c'est lui qui se fait avoir à la fin, il construit l'église, la maison du bon dieu, avec l'argent...de personne ne sait qui c'est, reçoit du fromage dans tous les immeubles, distribution gratuite, italien le produit laitier. On se doute qui paie, mais ici, on touche pas à la drogue, on traficote sur les taxes, on récupère la marchandise au cul du cargo, et on oublie les intermédiaires. La population change, l'argent circule plus vite, les règles ne sont plus respectées et qui doit rappeler aux jeunes qui fait quoi ? Qui ? C'est Sportcoat, anti-héros, entraîneur de base-ball et justicier à ses heures, herboriste, passion datant de son enfance dans le Sud profond et accessoirement "diacre", dont les attributions restent à définir. Je voie très bien un Denzel Washington vieillissant jouer ce rôle. Quelques scènes d'anthologie parsèment ce livre, le décor d'un Brooklyn au bord de l'explosion sociale parle à tous ceux qui sont passés à New-York et donnera aux autres l'envie d'aller sur les traces de Deems, de soeur Gibb et de Potts, le flic sentimental ainsi que de l'Elephant, fils de Guido, pas plus de six mots et Hot Sausage qui partage son permis de conduire avec Sportcoat. Tous ces personnages s'aiment et se détestent, voire s'entretuent mais c'est sans importance, Dieu nous regarde et avec lui, Hettie mais ...Chut, c'est un secret.
A lire absolument .
James Mc Bride avait déjà écrit "L'oiseau du bon dieu", tout aussi vibrionnant, il récidive, merci à lui.
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« Des aveugles, des armoires,
Des blacks, des chicanos,
Des junkies de soixante-dix,
Rien que la peau sur les os,
Des maquerelles, des gourous,
Des mouchards, des pompistes,
Des poètes, des marins,
Des tueurs, des analystes,
Des chauffeurs syndiqués,
Des gardiens de cimetière,
Des laveurs de carreaux,
Des rouleurs de carrure,
Des joueurs de go,
Des ramasseurs d'ordure,
Tout ce que la ville produit
De sportif et de sain
Avait rendez-vous là. »
Cet extrait de « Night Bird » de mon poète culturiste stéphanois préféré évoque assez bien ce foisonnant « Deacon King Kong ». Certes, il n'y a pas de joueurs de go mais pour les remplacer des mafieux aux racines italiennes, des flics aux ancêtres irlandais et des fourmis colombiennes. Si l'on rajoute que « King Kong » est ici une boisson artisanale fortement alcoolisée et non un plantigrade couvé d'un oeil décidé par les femelles du quartier, et que « Deacon » signifie « diacre », vous êtes définitivement intrigués.
Et c'est tant mieux, parce que cette visite d'une cité de Brooklyn vaut son pesant de peanuts.
Autant vous prévenir, au début, vous risquez de vous sentir perdus dans les méandres romanesques. La multitude des personnages et des flash-back font que ce roman s'apparente à une première visite dans la Grande Pomme. La sidération supplante toutes les autres réactions : on ne s'y retrouvera jamais, se dit-on ! Et, puis, petit à petit, par la qualité de la narration, l'humour ou l'ironie jamais forcés, la précision des descriptions, notamment la psychologie des personnages, le visiteur commence à savourer. Malgré la violence de Brooklyn durant cette fin des sixties, avec en toile de fond les ravages de l'héroïne et la ségrégation encore bien présente, l'auteur ne se perd pas dans le glauque, le sensationnel et s'efforce de donner à ses personnages une dimension attachante.
A mesure que l'on s'approche du dénouement, on se surprend à attendre avec fébrilité la fin de ce singulier voyage…
J'ai réussi à aimer ce drôle de diacre, malgré ses dialogues avec l'au-delà et la tonalité mystique qui irradie de nombreuses pages. Que voulez-vous, c'est aussi ça l'Amérique !
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critiques presse (3)
Bibliobs
19 juillet 2021
La réussite du livre tient dans sa formidable description de la « République de Brooklyn » à la fin des années 1960. Fabuleux, épuisant presque.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
06 mai 2021
Dans le Brooklyn de la fin des années 1960, en proie à toutes sortes de trafics, un vieux diacre alcoolisé tire sur un dealer. Un roman formidable, tout à la fois sombre, drôle et tendre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaLibreBelgique
05 mai 2021
James McBride signe avec "Decon King Kong" un roman jouissif et truculent, hommage au quartier de son enfance.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- C'est quand même quelque chose, dit Hettie doucement, de voir ce qu'est réellement cette ville de New York. On est venus ici pour être libres et la vie est pire ici qu'au pays. Les Blancs lui donnent simplement une autre couleur. Ça ne les dérange pas qu'on s'assoie à côté d'eux dans le métro ou sur les sièges à l'avant des bus, mais si on réclame le même salaire, si on veut habiter la maison voisine, si on est tellement abattu qu'on n'a pas envie de se lever pour chanter à la gloire de l'Amérique, ils nous tombent dessus avec une violence telle que le pus nous coule des oreilles.
Elle réfléchit un instant.
- La bannière étoilée, s'esclaffa-t-elle. J'ai jamais aimé cet hymne traînassant, plein de mensonges, hypocrite et guerrier. Avec les bombes qui explosent et tout.
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Cuffy Lambkin, diacre de l'église baptiste des Five Ends devint un homme mort en sursis par un après-midi nuageux de septembre 1969. C'est le jour où le vieux diacre - Sportcoat pour ses amis - traversa à grands pas l'esplanade de la cité Causeway, un ensemble de logements sociaux de South Brooklyn, colla un vieux colt calibre 38 sous le nez d'un dealer de dix-neuf ans nommé Deems Clemens et pressa la détente.
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- Je ne savais pas que vous vous appeliez Thelonis Ellis, dit soeur Gee à Hot Sauvage. Je croyais que votre nom était Ralph, ou Ray... quelque chose comme ça.
- Quelle différence ça peut faire ?
- Une différence énorme, dit-elle avec exaspération. Ça fait de moi une menteuse vis-à-vis de la police.
- Vous ne pouvez pas être une menteuse à propos de choses que vous ne connaissez pas, répliqua Hot Sauvage. La Bible nous dit que Jésus avait de nombreux noms.
- Mince alors, Sausage, il est dit où dans la Bible que vous êtes Jésus ?
- J'ai pas dit que j'étais Jésus. J'ai dit que j'étais pas limité à un seul nom.
- Bon, et vous en avez combien ? demanda soeur Gee.
- Combien il en faut à un homme de couleur dans ce monde ?
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Elle a une excuse, étant jeune et privilégiée, et les jeunes croient qu’ils peuvent tout se permettre et décider de tout, et elle a certainement passé sa vie à entendre les gens parler en long et en large et dirent ce qu’ils pensaient qu’elle aimerait entendre plutôt que ce qu’elle devrait entendre.
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(...) avec la statue de la Liberté en vue, gigantesque monument de cuivre rappelant que cette ville était une machine qui avait broyé les aspirations des pauvres bien plus impitoyablement que n'importe quelle égreneuse de coton ou n'importe quel champ de canne à sucre du Sud. Et maintenant, l'héroïne était là pour faire de leurs enfants de nouveaux esclaves, asservis par une simple poudre blanche.
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La nouvelle série américaine qui cartonne a été créée et produite par l'acteur Ethan Hawke. Il y joue le rôle d'un abolitionniste au Far West. Mais connaissez-vous le roman qui l'a inspiré ?
« L'oiseau du bon dieu » de James McBride, c'est à lire en poche chez Gallmeister.
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