AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 7153 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis avec beaucoup d'intérêt la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture (ME bordelaise, donc un peu chauvine…) depuis quelques temps. Je trouve le travail qu'ils font sur l'objet livre vraiment très qualitatif ce qui, je pense, fait ressortir aussi leurs publications plus que les autres, et permet de faire connaître des oeuvres à un public plus large. Par exemple, je ne me serais jamais intéressée à Blackwater de moi-même. Alors vu ma note, vous vous dites sûrement que dans le fond, cela n'a pas été une bonne chose, mais je pense être un cas un peu à part. Et surtout, malgré ma « déception » avec ce premier tome, je le vois plus comme une introduction et donc pas forcément assez représentatif pour que j'abandonne la saga.

Bien sûr, les différents avis très positifs que j'ai lus m'ont aussi donné envie de lire Blackwater. le résumé était intrigant et j'étais curieuse de voir ce qu'une touche de fantastique pouvait donner avec cette saga familiale. Malheureusement, comme je le disais La crue reste trop introductif pour moi. Je n'ai pas trouvé le récit très palpitant et l'intrigue même si on la voit se profiler au loin n'offre pas tellement de quoi tourner les pages avec plaisir…

Perdido a pourtant tout de suite, ce petit quelque chose de différent. Je ne saurai trop comment l'expliquer mais la ville semble être comme un îlot perdu où rien ne peut vraiment tout chambouler (sauf Elinor). Il y a ce charme architectural et naturel de l'Alabama. On y voit une société de grands propriétaires dépeinte de façon un peu naïve. Les différences de classe et de race ne semblent ébranler personne (sauf Elinor). Je ne sais pas si cela peut être une excuse, mais l'auteur est un homme blanc, et le roman a été écrit en 1983… Personnellement, j'ai trouvé cela trop lisse, même si on sent que Michael McDowell se moque de ses riches propriétaires. Et à contrario, il y a une fibre féministe que j'ai trouvé rafraichissante, même si elle a ses défauts. Les femmes semblent mener leur monde, mais on les décrit trop comme des pestes avides de ragots. Et les hommes en deviennent des marionnettes dont on peut faire ce que l'on veut… Un monde étrange que l'auteur nous dépeint là.

La troisième personne fait aussi que l'on a du mal à s'attacher à quiconque. Aucune sympathie pour personne, car les défauts reprennent trop le pas, et il en va de même pour l'empathie. Les soucis que les uns et les autres rencontrent me sont passés au-dessus, sauf en ce qui concerne Grace, mais jouer sur l'enfant pour rendre empathique… je trouve cela facile. Les sentiments sont aussi… non palpables si je puis dire. La romance entre Elinor et Oscar n'a aucune saveur. L'aversion de Mary-Love pour Elinor a quelque chose d'instinctif en soi, mais elle devient vite pénible tout comme sa façon d'étouffer enfants et petite-fille. Sa possessivité a quelque chose de dérangeant.

Alors oui, voir cette famille dans son quotidien si peu bouleversé, très caricaturale, n'a pas su me donner ce petit frisson que je recherchais. Trop de distance vis-à-vis de tout malheureusement. le manque d'intelligence des personnages, la méchanceté gratuite et le fait que tout le monde se laisse manipuler n'a pas aidé non plus. Elinor m'a tout de même permise de rester ancrée dans l'histoire. J'aimerai savoir pourquoi elle est là et ce qu'elle compte faire réellement. Elle est vraiment un personnage qui sort du lot, une héroïne étrange dont on n'arrive pas vraiment à savoir si elle est bonne ou mauvaise (je ne pense d'ailleurs pas que sa nature puisse être définie avec ces mots), et qui creuse doucement son trou autant dans cette communauté que dans notre esprit. le point fort du roman sans aucun doute.

La crue n'a donc pas su vraiment me convaincre… Cependant, je suis assez curieuse de voir ce que le deuxième tome peut offrir. J'ai l'impression que beaucoup de pions sont maintenant placés et que les choses peuvent bouger un peu plus par la suite. J'espère ne pas me tromper car j'aimerai moi aussi trouver cette étincelle qui fait tant aimer la saga.
Commenter  J’apprécie          8413
Tout ça pour ça ? Qui l'eût cru ? Ah, ah.
Sérieusement, tel un tsunami de librairie, "La crue", premier tome d'une saga qui en compte six, était censée, aux dires des très nombreux lecteurs ne tarissant pas d'éloges, m'emporter dans ses eaux rouges et sableuses. Je m'attendais donc à une plongée dans l'Alabama des années 20 avec une ambiance typée, des personnages marquants, une intrigue digne des plus grandes sagas familiales et... plouf ! Rien.

A part un soupçon de fantastique, je n'ai trouvé ni intérêt, ni rythme ni même style méritant qu'on s'y arrête (toujours sans mauvais jeu de mots).

Le récit m'a surtout frappée par son insipidité et la vacuité des scènes familiales qui n'apportent rien à une intrigue qui se délaie. Les personnages encombrants sont vite rayés de la carte, dans des circonstances morbides et Elinor, la figure autour de laquelle se construit cette fiction, n'a provoqué chez moi qu'agacement. Homme, femme ou enfant, maître ou domestique, aucun protagoniste ne sort du lot ni ne fait naître d'attachement.

Heureusement, le roman est court et je lirai le second tome pour vérifier mon ressenti mais je me frotte les yeux tant j'ai du mal à croire à son succès.


Challenge ATOUT PRIX 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge USA
Commenter  J’apprécie          5713
Précédée d'un bouche à oreille extrêmement favorable, la saga Blackwater, parue originellement aux États-Unis durant la première moitié de l'année 1983, arrive enfin (près de quarante ans, quand même !) en France. Et sous le même format feuilletonnant que lors de sa parution originale : d'avril à juin, les six tomes qui la composent viendront s'installer sur les tables des libraires.

Blackwater, ce sont six romans assez courts qui mettent en scène une famille, les Caskey, et une petite ville, Perdido, traversée par la rivière Perdido et son affluent Blackwater. Pendant une crue qui ravage toute la cité et met en péril sa survie, apparaît une femme. Elle est découverte dans une chambre d'hôtel où elle aurait trouvé refuge. Mais ses explications ne sont pas claires et il est difficile de concevoir comment elle a pu rester si longtemps seule, dans un si bon état de santé, sans se sustenter. Cependant, les Caskey, une des familles les plus puissantes et importantes de Perdido, l'accueillent. Enfin, pas tous, car à son sujet comme à d'autres, les avis ne sont pas unanimes. Peu à peu, Elinor (c'est son prénom) va faire sa place dans cette famille et dans la petite ville. En devenant institutrice (la précédente a, de façon bien pratique, quitté son poste juste au bon moment) et en gagnant le coeur d'un Caskey. Cependant, sa venue modifie les équilibres qui régnaient dans cette famille. La guerre est déclarée. Mais il faut se méfier de cette femme sortie d'on ne sait où et qui semble posséder un lien très fort avec l'eau qui serpente dans la ville.

Malgré toutes les louanges lues à droite à gauche, je ne suis pas du tout rentré dans cette lecture. Il faut dire que les grandes sagas familiales à base de haines et de jalousies m'ont souvent lassé plus qu'attiré. Et là, ce n'est que cela. Les femmes de la famille sont pour beaucoup des pestes qui passent leur temps à se haïr, dire du mal des autres, tenter d'agrandir leur pouvoir. Car si, en cette année 1919, ce sont officiellement les hommes qui tiennent les rênes de la société, dans les faits (et comme il nous l'est dit plusieurs fois, des fois que l'on n'ait pas compris), ce sont les femmes qui prennent les décisions et font les choix cruciaux.
De plus, comme nous sommes au début du XXe siècle dans une petit bourgade des États-Unis, on a droit à toute la hiérarchie des riches propriétaires et des plus pauvres citoyens, des noirs et des blancs. Normal, me direz-vous. D'autant que j'apprécie le tableau de cette société dans d'autres ouvrages. Mais là, j'ai trouvé que tout était trop caricatural, bourré de stéréotypes qui m'ont rapidement lassé. Alors on peut dire que c'est de la littérature populaire. Soit, mais j'en connais de meilleure qualité à mon goût.

Comme je n'étais pas sensible à l'ambiance, j'ai trouvé que les pions mettaient du temps à se placer sur l'échiquier et, qu'entre les coups, pas mal de pages s'écoulaient. Donc, je me suis un peu ennuyé. Rien de dramatique, sinon, je ne serais pas allé au bout, mais heureusement que le roman était assez court. Sans cela, je l'aurais sans doute reposé sur mes étagères en attendant un meilleur moment. L'intrigue avance tout de même, légèrement inquiétante, mais pas assez pour maintenir mon intérêt. La plupart des mouvements sont préparés en avance, donc prévisibles et ne surprennent pas vraiment. Mais j'imagine que, si j'avais été plus dans le livre, j'en aurais profité davantage.

Je m'arrête là car mon but n'est pas d'étriller un livre. Surtout que, comme il semble avoir plu à beaucoup de lecteurs, il a sans doute des qualités. Qui ne m'ont pas touché, hélas ! Je m'étais donné pour règle, en écrivant sur ce blog, de parler de tous les récits que j'avais lus, même ceux que je n'avais pas aimés. La plupart du temps, quand je n'apprécie vraiment pas, j'arrête. D'où le peu de critiques négatives. C'est tombé sur celui-ci, j'en suis désolé. Ce n'est que mon avis. Et je tenterai peut-être, tout de même, la lecture du deuxième tome, histoire de laisser une chance à cette saga Blackwater.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          558
Après avoir entendu parler de cette série pendant des mois, je profite de mes vacances pour la découvrir.
J'ai lu le tome 1 dans la soirée mais je ne vais pas poursuivre la série, rien ne m'a vraiment accroché dans cette histoire.
Le style est quelconque, l'intrigue est très lente et pas très palpitante, les personnages ne sont pas assez travaillés, je ne me suis attachée à aucun d'eux et je n'ai été au bout de ce premier volume que parce qu'il ne comportait que peu de pages.
On croirait une sorte de conte pour adultes, avec une très légère pointe de fantastique, mais c'est globalement très mou et sans saveur particulière, comme une purée de pommes de terre, mais sans lait, sans beurre, sans crème et surtout sans sel.
Je sais que je vais l'oublier très vite.




Commenter  J’apprécie          422
Que ce soit dans les médias, sur les réseaux sociaux ou en librairie, difficile d'échapper à ce phénomène d'édition qu'est la saga Blackwater. L'excellent travail d'édition de la maison Monsieur Toussaint Louverture fait sur les couvertures n'y est sans doute pas étranger.
Poussée par des proches enthousiastes j'ai donc voulu essayer moi aussi cette immersion dans cette petite communauté de l'Alabama dont la vie est bouleversée par le débordement de la Perdido.
Ce récit est souvent vendu comme une histoire fantastique, c'est certes un élément du roman mais vraiment très très léger. C'est avant tout l'histoire d'une famille et d'une communauté. C'est bien écrit. Tous les éléments qui font une bonne saga familiale sont dans ce roman. Mais en ce qui me concerne je n'ai pas accroché.
Il m'a manqué le petit quelque chose en plus qui m'aura permis de m'attacher aux personnages ou de m'immerger pleinement dans ce lieu. Pour moi qui suis souvent très attentive au développement des personnages , je les ai trouvé trop plats, trop anecdotiques, sans charisme ni aucune spécificité qui permette de leur donner un relief pour que le lecteur s'attache, s'identifie ou simplement s'intéresse à eux.

Malgré les qualités de ce roman, je ne peux pas dire que j'attendais avec impatience de retrouver ce livre et de pouvoir en savoir toujours plus jusqu'à ce que vienne l'épuisement ou le retour forcé au travail. Au contraire, j'ai trouvé le rythme et la mise en place trop longue, trop lancinante pour assez peu de choses au final. La panne de lecture que je connais depuis quelques mois n'est peut-être pas totalement étrangère dans cette appréciation, mais voilà, avec moi, la rencontre ne s'est pas faite et j'arrêterai donc ma lecture à ce tome de la saga.
Commenter  J’apprécie          280
J'avais rajouté ce roman à mes pense-bête à cause de sa superbe couverture. Mais au détour d'une critique un peu plus mitigée que les autres, il en avait été sorti. Une chaîne que je suis l'a mis dernièrement disponible et malgré mes récents déboires littéraires, j'ai décidé d'en tester la lecture d'autant plus qu'il s'agit d'un audio très court (5h10).

L'histoire est intrigante mais uniquement par à-coups avec la mystérieuse nouvelle habitante de ce village dévasté par les flots. le reste du temps est consacré aux autres habitants qui font des suppositions et observent la nouvelle venue avec plus ou moins de sympathies. Les plus jeunes sont les seuls à l'apprécier vraiment, les adultes s'en méfient. Mis à part ça, il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire et de temps en temps, j'oubliais même de me concentrer sur celle-ci. Vu qu'elle est relativement courte, je l'ai écouté jusqu'au bout pour en avoir un avis définitif. Il paraît que Stephen King a pris exemple sur cet auteur pour réaliser son roman-feuilleton La ligne verte. Je trouve néanmoins que Stephen King a plus de talent pour captiver son auditoire que ce dernier. L'histoire finit par être intéressante même si parmi tous les noms prononcés, je ne savais pas qui étaient certains. Elinor est intrigante mais pas suffisamment pour que je continue l'écoute de cette série. Il ne s'y passe pas grand-chose et je ne suis pas fan des sagas familiales. J'ai testé car j'en avais la possibilité mais je n'accroche pas plus que ça à l'histoire.

Comme vous l'aurez compris, ce premier tome a été une lecture mitigée pour ma part. Ça se laisse écouter mais je n'en ai pas retenu grand-chose à part qu'Elinor aime l'eau et que Mary-Love aime commander tout le monde et les garder sous sa coupe. Mis à part ça, l'histoire ne m'intrigue pas plus que ça. Au vu des nombreuses critiques positives, cette saga a quand même trouvé son lectorat et je vous conseille donc de la découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue de fureter.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          2410
Au vu de tout le tapage et les avis positifs sur cette saga, j'ai décidé d'enfin me laisser tenter. Et je ne rejoins pas l'enthousiasme général. Je me suis ennuyée et j'ai trouvé l'ambiance profondément glauque, dérangeante et malsaine. Je me suis sentie mal à l'aise pendant toute ma lecture. Les personnages ne respirent pas non plus la joie de vivre et on assiste à un enchainement de petites piques et mesquineries. Difficile de faire un livre avec une ambiance plus négative.
Encore un phénomène de librairie à côté duquel je passe complètement et sur lequel je n'irai pas au-delà du premier tome.
Commenter  J’apprécie          203
Quel ennui que ce court roman, 1er volume de la saga Blackwater! J'ai lutté pendant les trois premiers quarts pour poursuivre ma lecture tant il ne se passe rien ou pas grand chose. L'étrangeté des personnages confère à l'ennui plutôt qu'à l'intérêt. Je les ai trouvés sans relief. Vraiment, je peine à comprendre l'engouement pour cette série et j'hésite à lire le second tome. Seules les dernières pages m'inciteront peut-être à le faire.
Commenter  J’apprécie          191
Moi qui pensais terminer ce livre en un petit week-end... Raté ! Je l'ai traîné en longueur tellement je n'avais pas envie d'y retourner...

Je ne m'attendais pas à lire ce genre de récit - je m'attendais à davantage d'imaginaire, je dois l'avouer. le côté horreur est présent dans quelques scènes seulement - une en particulier m'a fait frissonner, mais je suis sensible. Outre le fantastique manquant (= pas assez à mon goût) et le peu d'horreur, je ne m'attendais pas non plus à lire une espèce de « Feux de l'amour » façon Blackwater (j'abuse un peu, je ne regarde pas cette série ^^'). Avec des commérages, des caprices, des rivalités puériles, des ''je l'aime pas car sa couleur de cheveux me plaît pas''... et j'en passe. le récit dans son entièreté ne m'a pas particulièrement passionné. le contexte raciste de l'époque n'est pas agréable à lire du tout. Les personnages ne m'ont pas été attachants et, malgré une plume sympathique à lire (c'est sûrement ce qui m'a fait tenir), les répétitions ici et là m'ont lassées. L'ensemble de l'histoire se passe vite, cela permet certes de dynamiser l'ensemble, néanmoins cela ne permet pas d'éprouver d'émotions selon moi. En bref, cette lecture (à mon grand désarroi) ne m'a rien apportée : je suis sans doute très difficile, mais elle ne m'a même pas diverti...! Clairement, je me suis ennuyée, ceci est un ressenti totalement personnel, évidemment, tout comme l'ensemble de ma ''chronique''. [Si ce tome 1 vous tente, n'hésitez pas, cela pourrait vous plaire sait-on jamais. Il y a teeeeellement d'avis positifs !]

Je suis tout de même ravie d'avoir osé m'aventurer dans cette ambiance moite et ravie d'avoir essayé de comprendre cette famille Caskey. Merci à Amélie @Amy_ de m'avoir donné envie de m'en faire mon propre avis :D.

Pour finir : j'avais l'intention de donner 1,5 étoile sur cinq - sur Babelio - tout du long de ma lecture, mais la fin, oui la fin, m'a surprise. Je ne m'y attendais pas, d'où la demi-étoile de plus rien que pour elle (je me suis sentie d'humeur généreuse il faut croire). Ce revirement de situation me donnera, peut-être, envie de lire le tome 2, je ne sais pas encore. À voir d'ici quelques temps...
Commenter  J’apprécie          1711
J'ai longuement hésité à entamer la lecture de ce premier volume car je me suis dit, au vu des critiques dithyrambiques circulant sur Babelio ( et ailleurs) que j'allais devoir enchaîner la lecture des cinq autres volumes dans la foulée car je serai passionnée par une histoire prenante et que cela allait me contraindre à laisser de côté d'autres lectures et d'autres activités pendant un petit moment .
Et bien cette crainte était vraiment injustifiée car après avoir lu (rapidement) le premier volume, je n'ai vraiment aucune envie de connaître la suite ....La magie n'a vraiment pas opéré. Et pourtant l'histoire commençait bien avec cette mystérieuse jeune femme au pouvoirs fantastiques émergeant d'une crue dévastatrice et s'installant au sein de la riche famille Caskey dont elle ne tarde pas à conquérir le coeur de plusieurs membres. Bien sûr la matriarche est plutôt hostile et la rivalité entre les deux femmes se développe au fil des pages...
Les personnages m'ont paru taillés à coup de serpe et ils manquent singulièrement de consistance à mon sens. Les éléments fantastiques qui donnent un peu de saveur à ce récit très fade, paraissent vraiment sous-exploités car leur survenance n'attire pas vraiment l'attention de ceux qui en sont témoins.
La vie dans le Sud des Etats Unis avec les riches propriétaires blancs et les pauvres travailleurs noirs, est décrite dans un florilège de clichés sans aucune référence historique . le style qui brille par sa platitude ne rehausse pas le niveau.
J'ai vraiment eu l'impression de lire un conte pour enfants qui met en évidence des problématiques adolescentes comme l'attachement excessif à la mère et la difficulté à voler de ses propres ailes. La pudibonderie qui permet d'occulter toute référence sexuelle dans la vie privée des personnages , renforce cette impression d'avoir affaire à une littérature soumise à la censure qui se refuse à choquer qui que ce soit.
Finalement dans ce premier volume, il ne se passe vraiment pas grand chose... en tout cas pas assez pour susciter l'envie de connaître la suite.
J'ai vraiment du mal à comprendre pour quelles raisons ce livre a été placé en tête des lectures préférées des babeliotes pour l'année 2022 ( dépassant l'extraordinaire "grand Monde" de Pierre Lemaître ce qui me parait aberrant).
Je conçois tout à fait que les goûts des lecteurs puissent être particulièrement variés et que la valeur intrinsèque d'un livre ne puisse être évaluée de la même façon par tous.
En ce qui me concerne, je pense que je deviens de plus en plus exigeante et que je recherche des romans qui me font vibrer, qui me font découvrir d'autres époques ou d'autres pays, qui nourrissent ma réflexion sur le monde . Je vais donc passer à autre chose .
Commenter  J’apprécie          172





Lecteurs (13932) Voir plus



Quiz Voir plus

Blackwater

La principale thématique de la saga est ...

le climat
le capitalisme
la ville de Blackwater
la famille

10 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : Blackwater - Intégrale de Michael McDowellCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..