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Oui, les connaisseurs de la licence me diront que ce n'est pas le premier tome mais j'ai décidé de commencer par là. C'est le premier tome avec Miles Vorkosigan, héros de ce gigantesque cycle qui contient un peu moins de vingt romans. L'Apprentissage du guerrier en est le quatrième tome et les trois précédents peuvent se lire plus tard.

Voici une lecture bien surprenante, alors que je m'attendais à un space opéra militaire avec des contrebandiers tous plus dangereux les uns des autres, un truc sérieux en somme. Ce livre s'avère plutôt être une vaste fumisterie ou chaque personnage est plus improbables que le précédent.

Le pire de tous étant bien entendu Miles Vorkosigan, qui à l'âge de 18 ans, rejeté du recrutement à l'armée pour cause d'handicap lourd, se retrouve à constituer un bande de mercenaire dont seul le nom leur en donne la stature. Personnage improbable, anti-héros à la limite du ridicule, lui et ça joyeuse bande de lurons vont néanmoins au fil de l'aventure réussir, à coup de chance mais également grâce à l'intelligence de Miles à constituer une armée dotée de vaisseaux de guerre.

Lecture aisée, l'histoire se déroule si facilement qu'il n'y a jamais vraiment d'enjeu. Ce n'est pas comique mais cela reste néanmoins très léger et agréable à lire. le tout rend un livre fort sympathique qui se dévore avec plaisir. On pourra toujours regretter le manque de réalisme de l'oeuvre à la limite du loufoque mais on doit reconnaître néanmoins que l'aventure est distrayante et sympathique.

Wiitoo Takatoulire
Note 3,5/6
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Miles Vorkosigan est l'unique rejeton du célèbre Aral Vorkosigan, premier ministre de la planète Barrayar. Issu d'une grande lignée de militaires, il rêve lui aussi d'incorporer l'académie militaire. Mais de constitution fragile, avec son mètre quarante-deux et ses os en verre, il est rapidement blessé et disqualifié aux examens d'admission.

Mais qu'à cela ne tienne : il organise bien vite un petit voyage innocent pour découvrir la vérité sur la mère de la belle Elena dont il est secrètement amoureux, la fille de son garde du corps. Direction la planète B2ta, avec ses moeurs étranges et un pilote de vaisseau qui n'a plus le droit de piloter.



Voilà, si vous voulez savoir comment Miles devint propriétaire d'un vaisseau embarqué à destination de planètes en conflits, forçant un blocus tout en fondant les mercenaires de Dendaari, il ne vous reste plus qu'à lire L'apprentissage du guerrier ! C'est drôle, loufoque, bourré d'actions. L'histoire improbable tient beaucoup de la farce, avec des retournements de situation, du bluff, des deus ex machina, des coups de chance comme de malchance, des batailles spatiales, des mondes inconnus et toujours l'esprit pas si naïf que ça de l'anti-héros aux os fragiles. Les dialogues font mouche, et le comique de situation est omniprésent.

Bref, voilà un parfait cocktail de SF pas prise de tête qu'on lit pour s'amuser et se détendre. Savoureux, cocasse, souvent décalé, L'apprentissage du guerrier se révèle une lecture rafraichissante comme je les aime !

Merci à Alfaric, Witoo et Fnitter pour leurs conseils et leurs critiques !
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Ayé ! J'ai enfin lu un tome de la saga Vorkosigan ! Grâce à qui ? A Alfaric, bien sûr, qui l'a proposé en livre-quête du challenge SFFF de notre forum des Trolls, lol !

Et je me suis régalé. C'est du livre-bonbon. A lire avec un grand saladier de pop-corn !

L'anti-héros Miles Vorkosigan est absolument génial. La comparaison avec GoT de G.R.R. Martin est évidente, il est vrai, mais comme je ne sais pas qui a écrit avant l'autre, je n'en dirai pas plus... Miles a le physique, l'esprit affûté et la langue acérée de Tyrion Lannister. Il a également le même talent pour se mettre dans des situations pas faciles, mais dont il se sort grâce à sa ruse et à son esprit stratégique. Même si c'est capillotracté et parfois invraisemblable, pour peu qu'on soit bon public du moment qu'on s'amuse (et c'est mon cas), ça fonctionne à fond !

Ce livre est un savant mélange de fantasy et de space-op' pulp, divertissant (je suis un peu étonnée qu'il ne soit pas déjà adapté en série...), prenant, à la fois dramatique et amusant.

L'auteur arrive à faire entrer dans son monde l'air de rien, à travers les dialogues et la narration, d'une ultra-facilité à lire, et on navigue dans tout ça comme si on y était né, à l'instar de Miles.

Un grand talent d'écriture (et de traduction, aussi) est à l'oeuvre ici, pour écrire aussi léger et approfondi en même temps. L'apprentissage de Miles Vorkosigan, comte héritier contrefait de la famille Vorkosigan, est passionnant à suivre, et tous les personnages, absolument tous, sont formidables, bien décrits, bien caractérisés, cohérents, aussi bien les masculins que les féminins, et les autres...

Un pur bonheur... Merci Alfaric (maintenant voilà, il va me falloir les autres... Ma PAL pleure...)

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Mieux vaut ne pas gloser sur la distinction entre lecture par ordre de parution et lecture par ordre chronologique puisque "L'Apprentissage du guerrier" écrit en 1986 est en total raccord avec la fin de son préquel écrit en 1991.
A la fin de "Barrayar", j'avais laissé Aral et Cordelia Vorkosigan, Konstantin Bothari et papi Piotr en fort mauvaise posture face à l'infirme mais hyperactif Miles Vorkosigan, unique rejeton d'une longue et prestigieuse lignée aristocratique. C'est tout naturellement que nous retrouvons toute la maisonnée quelques années plus tard avec un Miles tentant désespérément d'entrer à l'Académie militaire barrayane pour respecter la tradition féodale et guerrière de sa famille en dépit des conséquences sur son corps de l'attentat à la soltoxine dont ses parents ont été les victimes…

Ah ça, dans ce tome Miles joue les bons samaritains, voire les chevaliers blancs, en recueillant moult chiens errants… le vide dans sa vie que ressent Miles trouve écho aux vides dans leurs vies que ressentent tous les paumés qui vont l'accompagner : Konstantin Bothari, le Foutu Au Berceau de la saga, Elena Bothari, la midinette qui n'a jamais connu sa mère, Arde Mayhew, le pilote spatiale dépassé par les évolutions technologiques de sa profession, Bazil Jesek le déserteur barrayan qui ne sait plus quoi faire de son existence, le mésestimé Ty Kung qui jubile de trouver en Miles un fin connaisseur des stratégies et des tactiques d'Aral Vorkosigan (mdr ! ^^), ou ce crétin d'Ivan, pas si crétin que cela finalement, qui échappe aux tentatives d'assassinats grâce et ses nombreuses et imprévisibles aventures d'un jour ou d'un soir…
Chaque acte d'altruisme de notre (anti)héros, génie de l'improvisation doté d'un solide sens de la répartie, est accompagné de son lot d'emmerdes, et bien souvent le seul moyen pour Miles d'échapper aux dites emmerdes, c'est de se coltiner un paquet d'emmerdes encore plus merdiques jusqu'à ce que les services secrets de l'Empire barrayan sifflent la fin de récré ! Bref, une fois de plus les éditeurs français se sont montrés fort peu inspirés en traduisant « L'Apprenti guerrier », super clin d'oeil à « L'Apprenti sorcier » qui structure tout le roman, en « L'Apprentissage du guerrier »…
Car Miles dispose à parts égales d'une guigne légendaire, car à chaque fois qu'il parvient à sortir la tête de l'eau la foudre qui tombe sur la tête, et d'une baraka légendaire, car à chaque fois que tout semble irrémédiablement perdu les miracles succèdent aux qui propos et vice-versa.

Ainsi de fil en aiguille le génial nabot se retrouve ainsi à la tête d'une flotte de combat de 2000 hommes : Les Mercenaires Libres Dendarii ! Une flotte imaginaire qui de ralliements en recrutements va devenir bien réelle pour ses adversaires… Et seuls contre tous, les Dendarii vont briser le blocu de Tau Verde en appliquant une stratégie naguère utilisée par un célèbre guerrier qui habitait la forêt de Sherwood sur la Terre : voler aux mercenaires riches pour donner aux mercenaires pauvres… Quelle grosse marrade ! mdr au carré
Bref, on nous offre 400 pages de Tyrion Lannister en mode Don Quichotte : il s'agit d'une véritable friandise. ^^

Car tout commence avec Miles prend part en vacances loin dans l'espace pour oublier la déception qu'il pense avoir infligé à sa famille en échouant aux examens d'entrée de l'académie militaire, et après diverses péripéties résultant autant de son altruisme que de sa roublardise, Miles prend la tête de ceux qui voulaient le prendre en otage, tout en étant accusé par les siens d'un crime qu'il n'a jamais commis… Et contre toute attente il mène une brillante campagne miliaire qui se conclut par une bataille finale dont il ne pourra pas voir le dénouement en raison d'une blessure de guerre. Mais il devra quand même faire face à ses accusateurs lors d'un procès à 3 juges qu'il transformera en one-man show, avant d'être confronté au jugement paternel, bien plus douloureux que toutes les épreuves affrontées auparavant.
Cela ne vous rappelle rien ? Moi si. J'avais déjà repéré des points communs entre la saga de Lois McMaster Bujold et celle de GGR Martin, mais là c'est un peu fort de café.


Je me suis régalé, j'ai beaucoup ri du début à la fin du roman. Cela ne s'arrête jamais car Miles ne s'arrête jamais…
On prend autant de plaisir à lire Miles jubiler quand un de ses plans capillotractés se déroule sans accros, qu'à lire stresser quand il ne parvient plus à puiser dans son sac à malices pour se tirer des ennuis dans lesquels il a fourré lui-même et ses protégés. Et il bien enquiquiné de voir son amour d'enfance tomber dans les bras de l'épave qu'il a lui-même remis à flot. Ah, on sent qu'il joue les Cyrano de Bergerac pour Roxane / Elan et Christian de Neuvillette / Baz Jesek ! ^^
Et pendant de ce temps, il ne s'aperçoit pas qu'Elli Quinn la mutilée de guerre est un train d'en faire son héros à elle, ou que ses coups de génie ne laissent pas indifférent / indifférente l'hermaphrodite Bel(le) Thorne

Pourtant tout n'est pas guilleret avec notre Amiral Naismith qui prend sur lui que chaque soldat tombé sous ses ordres soit ou soigné, ou enterrer avec les honneurs militaires. Il développe même des ulcères à force d'assister personnellement aux funérailles de chacun, quand il ne les organise pas lui-même… et à anticiper les prochaines victimes de ses décisions.
On est bien dans le roman d'apprentissage puisque de peines en peines Miles va apprendre à devenir adulte, à faire face aux conséquences de ses actes et à être responsable de tous ceux qui croient lui… Comme tous les héros fantasy dont il possède les caractéristiques, il suit donc bien le chemin de l'universel héros aux mille et un visages, même si le visage de Miles Vorkosigan, âme de paladin enfermé dans un corps de nain, est bien singulier… (C'est d'autant plus manifeste que le personnage met un point d'honneur à respecter l'esprit plus que la lettre de la féodalité en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide à ceux qui sont devenu ses vassaux.)
Je dois quand même avouer que je n'ai pas mis 5 étoiles parce que dernier quart du roman était quand même un ton en-dessous, Miles est rattrapé par les conspirations politiques de son monde natal (tiens encore un point commun avec GGR Martin), et on a l'impression de repartir pour un "Barrayar" bis avec pleins de ficelles pour rattacher à rebours les intrigues en cours avec le voyage de Miles transformé en campagne militaires sidérale… Surtout qu'il y a comme un trou d'air quand Miles anéanti déprime dans sa cabine après la tragique réunion de famille des parents d'Elena Bothari qu'il avait lui-même organisée dans son permanent souci de bien faire…

Tout cela se lit à une vitesse incroyable avec beaucoup de facilité car la prose de l'auteure américaine est vraiment simple d'accès : elle s'adresse à tous les publics, à toutes les lectrices et à tous à les lecteurs. Ami(e)s easy readers, essayer Lois Mac Master Bujold, c'est l'adopter !
On laissera donc les commissaires littéraires franco-français habituels pérorer sans fin sur son manque de littéralité, et sur les distinctions entre vraie littérature destinée à élever l'élite et sous littératures destinées à occuper les masses. 5 Prix Hugo, 3 Prix Nebula, 3 Prix Locus, 1 Prix Mythopoeic, 1 Prix Prometheus. Mais ce n'est pas bien pour eux, parce que cette grande dame de la SFFF américaine n'est pas diplômée en littérature et donc n'appartient pas au milieu des littéreux...
Pour ma part, j'espère bien retrouver par la suite Baz Jesek, le déserteur en quête d'honneur, Arde le pilote dépressif, Ty Kung l'historien militaire brésilien, Elli Quin la karaté girl, le capitaine hermaphrodite Bel(le) Thorne ou Auson le beauf de l'espace !
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Miles Vorkosigan, est un anti héros comme on n'en voit pas souvent (sauf peut-être Tyrion Lannister dans Game of Throne) ! Faire d'un personnage contrefait, petit et pourtant d'un égo démesuré, le personnage principal d'une histoire de Sf militaire, et ce dans les années 80 était un pari risqué que l'auteur Lois McMaster-Bujold assume pleinement et réussi au-delà de toutes espérances. !
Miles est donc le rejeton de Cordelia Naismith, une amazone bétane et d'Aral Vorkosigan un aristocrate barrayen. Dans Barrayar, on sait comment est né le petit Miles et ce qui lui a provoqué son handicap. Mais la lecture de précédent opus (écrit de toute manière après-coup) n'est pas indispensable pour lire celui-ci. L'apprentissage du guerrier est chronologiquement, le premier écrit par l'auteur.
Ce livre ressemble un peu à une parodie du space opéra classique, mais l'humour omniprésent n'empêche pas de savourer l'action, et de suivre des personnages parfois improbables.
Après avoir échoué à l'examen d'entrée à l'académie militaire à cause de son physique, Miles décide d'oublier son humiliation, sur la planète de sa mère, la dévergondée Bétan. A partir de là, il se place dans des situations compliquées dont il ne peut se sortir qu'en se plongeant dans une autre encore plus compliquée. Pour commencer, et parce qu'il veut aider, il rachète un vaisseau obsolète avec de l'argent qu'il ne possède pas. Pour rembourser, il se lance dans le trafic d'armes. Et il se fait alors arraisonner par des mercenaires. Mais Miles a plus d'un tour dans son sac. Et s'il se faisait passer lui aussi pour le chef d'une troupe de mercenaires, les Dendarii, totalement imaginaires. Enfin, pour le moment, car son intelligence, sa faconde, son sens de la répartie, son immaturité lui apporte autant de ralliement que d'ennuis.
Ce roman ressemble à une chute dans un puits sans fin, une fuite en avant jouissive, improbable, drôle et rythmée.
Et malgré ce qui semble n'être qu'une suite d'action fun, on y retrouve quand même quelques thématiques de l'auteur en gestation, les discriminations et les préjugés d'une Amérique reaganienne, le regard sur soi et ce mal être que l'on ressent quand on est différent, le pardon et la culpabilité. On est dans un roman d'apprentissage et on suit, malgré l'humour, malgré l'apparent détachement du héros, le passage d'un adolescent à l'âge adulte. Un jeune homme qui va devoir apprendre à assumer ses actes. C'est pourquoi, on n'est pas que dans une histoire humoristique. Parfois les émotions peuvent être fortes, surtout à la fin du livre, quand le jeune Miles doit vite apprendre à devenir mature. Ça va tellement vite, cela se lit avec une telle facilité, c'est tellement fou et explosif, qu'on en oublie presque l'intelligence derrière la loufoquerie.
Alors, oui, il y a des invraisemblances, des deus ex machina, des retournements de situations incroyables, mais rien qui ne soit pas dans le ton du récit et qui ne s'imbrique pas dans cette histoire déjantée. Alors pourquoi bouder son plaisir !
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Troisième tome de la "saga vorkosigan" -
Premier véritable roman sur Miles. On fait connaissance d'un jeune homme, diminué physiquement mais dont l'intelligence, voire le génie est intact. Un jeune homme d'une pugnacité inégalable qui fera de lui le chef d'une bande de mercenaires (un peu par un concours de circonstances et beaucoup grâce à une volonté d'airain).
Action, amour, humour et flamboyantes batailles spatiales. Que demander de plus ??

Un style très accessible, une lecture prenante, tout sauf rébarbative, des personnages fouillés avec forces et faiblesses, des explications convaincantes sur l'univers.
Un incontournable de la sf.

La saga vorkosigan : l'histoire dans deux premiers romans : Cordelia Vorkosigan puis La Saga Vorkosigan : Barrayar des parents de Miles Vorkosigan, véritable héros de cette saga fleuve comptant 15 romans.
Les épisodes ont été publiés en france un peu dans le désordre. Si chaque roman se suffit à lui-même, il est préférable de les lire dans l'ordre, notamment après la naissance de Miles et L'Apprentissage du guerrier : La Saga Vorkosigan

Space opéra flamboyant, sf militaire, roman d'aventure, amour, roman d'intrigues politique.
Tout est réuni dans cette saga pour en faire une oeuvre majeure de la sf, que la critique a justement reconnu en attribuant plusieurs hugo et nébula à différents tomes de la série.
Un univers réaliste - des empires multiplanétaires - différents types de société (militaire, moyen âgeuse, dictatoriale, humaniste), des vaisseaux spatiaux, des combats, des stratégies, des hommes et des femmes...
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Miles Vorkosigan est le héros de la fameuse saga homonyme, un personnage attachant et captivant. D'une taille réduite qui l'handicape, ce jeune homme précède un autre nain célèbre et tout autant charismatique, Tyrion Lanister de Games of Throne de GGR Martin.

Les deux premiers romans nous ont permis de prendre contact avec l'univers imaginé par Lois McMaster Bujold, L'apprentissage du guerrier nous offre enfin l'occasion de faire la connaissance d'un célèbre bout d'homme.

En effet, Miles vient d'échouer aux épreuves de l'académie militaire de Barrayar. Pour se changer les idées, il décide de rendre visite à sa grand-mère sur Béta, la planète d'origine de sa mère, Cordélia. Là, suite à un enchaînement de circonstances assez cocasses, l'apprenti officier se retrouve dans les basques… d'un mercenaires en chef!

Ainsi, ce jeune homme plein de compassion se fourre dans une situation épineuse, s'aggravant à la suite de ses décisions pleines de panache, appuyées de quelques malentendus… La déprime le conduit à rechercher un meilleur état d'âme. Et comment procédé-t-il ? Par la générosité et la tentation de faire du bien autour de lui. C'est ainsi qu'il rachète un vaisseau spatial délabré à Arde. Pour rentabiliser son achat (et craignant les foudres paternelles), faire du commerce lui semble être une voie judicieuse, un peu contrebande accélérait juste un peu l'amortissement et de toute façon elle n'est envisagée que de manière ponctuelle. Or celle-ci conduit droit dans les mâchoires de contrebandiers et de mercenaires…. Avec sa verve, Miles trouve un moyen unique pour se sortir de cette impasse.

L'apprentissage du guerrier nous propose un roman riche, plein de surprises et de rebondissements. Les personnages sont attachants, profonds et cohérents. Un immense plaisir de lecture, pleine de punch, d'énergie et de bonne humeur. Il ne faut pas dédaigner un aspect thématique sur la différence, sur la difficulté d'assumer le regard de l'autre, la pression sociale. le tour de force de l'auteur est d'amener le tout avec une douceur et un humour abattant les réticences. Comment ne pas être séduit ?

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Je ne m'attendais pas du tout à ça en ouvrant ce livre ! Il y a de l'aventure, des batailles spatiales et des personnages attachants et fouillés. Miles a l'originalité d'être hors normes, ce qui le rend bien plus crédible que d'autres héros sans tâches. Il compense sa petite taille grâce à une intelligence subtile et une langue acérée. le roman suit ses aventures à un bon rythme, je ne me suis pas ennuyée une seule page ! L'univers est en plus très sympa, avec son côté militaire souvent brutal et empêtré dans des conflits répétés.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Premier tome de la Saga de Miles Vorkosigan, troisième de la saga familliale.

je me suis décidé à suivre l'ordre chronologique de l'histoire, plutôt que celle des parutions, en commençant par ce livre et laissant l'arrière plan historique pour plus tard.

La saga Vorkosigan est une grande saga de space opera, avec les ingrédient du genre : romances, batailles, vaisseaux spatiaux, peuples aux coutumes étranges et contardictoires ,des conflits, des marcenaires, des héros, du courage et de la noblesse, mais aussi des trahisons et des déceptions...

Miles est un personnage attachant : handicapé physique fils d'une famille dirigeante de son monde, Il doit faire sa place et assurer sa survie et son rang.

Il n'a pas son pareil pour se fourrer dans des situations impossibles, mais sa rage de vivre, son intelligence, ses capacités innées de leader lui permettent de retourner à son avantage les situations les plus périlleuses.

Comme le disent ses ennemis, son arme principale est sa langue. Il jurent tous de la lui arracher, mais négligent (malheureusement pour eux) de mettre leur menance à exécution.

c'est un livre tres agréable où l'art de se sortir d'une situation difficile est d'en créer une autre encore pire.

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Ecrit en 1986, voici, par ordre chronologique, la quatrième aventure de la famille Vorkosigan. Quelques années après la conclusion de BARRAYAR, Miles essaie, cette fois d'intégrer l'armée. Mais il échoue aux épreuves d'admission : en voulant montrer sa force, le nabot se casse les deux jambes. Des os fragiles ne pardonnent pas. Il se lance donc dans une autre aventure : aider Elena Bothari à retrouver sa maman. Pour cela, il engage un pilote, achète un vaisseau et le voilà parti à travers la galaxie, assumant l'identité d'un redoutable chef mercenaire. Or les guerriers en question, les Dendarii, n'existent pas. Il va donc falloir que Miles en engage pour donner le change. Problème! le pauvre n'a plus un rond. Dès lors pourquoi ne pas voler aux mercenaires riches pour donner aux mercenaires pauvres?
Notre Miles, génial petit nabot toujours prêt à un bon coup, alterne coup de bol et grosse malchance, accusé d'un crime, pris en otage et menacé de toutes parts. A chaque fois, par la ruse et la gouaille, le nain renverse la vapeur et prend l'ascendant sur ses ennemis au point de devenir stratège d'une grosse bataille spatiale.
Véritable héros au grand coeur très affecté par ses décisions lorsqu'elles impliquent la mort de ses ennemis ou de ses amis, Miles est le protagoniste principal de ce « coming of age ». Un thème indémodable puisque nous allons suivre son apprentissage (comme le titre le promet) dans un univers militaire (une fois encore pas de tromperies) dans lequel il aimerait s'intégrer sans pourtant pouvoir réellement y trouver sa place.
Dans cette nouvelle histoire bien ficelé, le lecteur retrouve les nombreuses qualités et les quelques défauts coutumiers de la saga : ça se lit très vite, c'est agréable, la prose est de bonne tenue tout en restant abordable,…Bref de la bonne littérature d'évasion qui adopte les techniques habituelles du page-turner : aventures, humour, scènes parfois loufoques, romances, dialogues percutants, rebondissements, action, combats spatiaux et considérations plus profondes sans tomber dans la philosophie de comptoir.
Le genre de livre qui peut s'apprécier par les amateurs de SF mais aussi les réfractaires coutumiers de ce style tant sa lecture s'avère aisée et agréable. Ça n'a peut-être pas la profondeur des classiques les plus réputés du genre façon DUNE ou FONDATION mais la saga Vorkosigan demeure un des meilleurs exemples de divertissement soap / space opéra.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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