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3,88

sur 2616 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une épopée qui prend un peu de temps à démarrer, mais qui séduit par sa fin et son déroulement, et surtout sa simplicité qui en fait un livre accessible à un public jeune.
À lire dès le plus jeune âge !
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C'est bon mais c'est long… Voilà comment je résumerais ce roman fleuve (océan?). J'ai mis beaucoup de temps à le terminer; je me suis arrêté, j'ai repris, j'ai abandonné, j'ai recommencé puis je me suis dit: Bill (je préfère garder l'anonymat), de deux choses l'une, ou tu termines Moby Dick, ou tu es privé de poisson pour les 15 prochaines années... Et comme j'adore le poisson…
Attention, ce livre est vraiment très bien écrit et il n'est pas donné à tout le monde de décrire en 5 pages les différents types de corde avec de belles phrases.
Autant dire qu'après avoir lu cette brique, on est paré pour gérer toutes les étapes de la chasse à la baleine.
Mais lire les dernières lignes de Moby Dick restera gravé dans ma mémoire encore de nombreuses années tant j'ai eu l'impression de partager le quotidien de l'équipage du Pequod.
Moby Dick, un classique qui se mérite, mais qui tient ses promesses.
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Ça sent l'iode et la sueur, la folie humaine, le défi individuel et collectif.

Enfin terminé le classique de l'été. Cette lecture est parfois fastidieuse mais intéressante tout de même, à la fois roman d'aventure et ouvrage de référence en cétologie et pêche à la baleine au XIXème siècle.

La première partie du roman est vraiment captivante, lorsque l'on suit les errements d'Ishmaël et sa rencontre avec Queequeg le harponneur. Puis à partir de l'embarquement sur le Péquod la lecture devient moins fluide, plus académique, on a parfois l'impression de lire un traité scientifique. Heureusement, les personnages hauts en couleur sont là pour briser la monotonie : Achab, Starbuck, Flask, Stubb etc... et toutes ces navigations sur tous les océans et par tous les temps. Ça sent l'iode et la sueur. L'aventure humaine, le défi individuel et collectif.

Ce roman déploie donc de multiples facettes, à la fois roman d'aventure maritime (on le trouve au rayonnage jeunesse des médiathèques), récit initiatique et conte sur la folie humaine. Mais "Moby Dick" c'est aussi une allégorie biblique et si comme moi on n'est pas un grand connaisseur du texte sacré, on passe certainement à côté d'un tas de choses, dites ou suggérées.

La lecture de Moby Dick est lente, mais le voyage sur les océans dure trois ans, et au rythme des vents, le lecteur avance, porté lui aussi par la folie singulière du peuple de la mer.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Très bon livre, mais qui ne m'a pas donné envie de chasser les baleines!!!
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Lors de ma lecture de Moby Dick, j'ai souvent eu l'impression de lire du Zola. C'est une histoire avec beaucoup de description et peu d'action. Melville décrit la vie des pêcheurs de baleine au début des années 1830. Dès cette époque, des gens se demandaient si les chasseurs allaient exterminer complètement la ressource. On apprend donc ici comment était la vie sur les bateaux et comment se faisait la chasse à la baleine.

Plus le livre avance, plus on sent l'impatience du Capitaine Achab grimper. Celui-ci veut se venger du cachalot albinos que la légende nomme Moby Dick. le problème c'est que cela le rend de plus en plus fou.

Il y a quelques longueurs dans ce roman qui m'empêchent de lui donner une meilleure note. Ce roman reste intéressant par le fait qu'il m'a permis de mieux connaitre un difficile métier du XIXe siècle.
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Moby Dick est l'histoire d'une importante expédition de chasse à la baleine, se déroulant aux alentours de 1840. engagé à bord du "Pequod", Ismaël, le narrateur, décrit l'équipage - véritable tour de Babel composée d'hommes de toutes races et de toutes religions - de ce navire qui prend la mer ainsi que l'atmosphère un peu mystérieuse qui entoure le capitaine Achad dont l'apparition, retardée par un savant suspense, est celle d'un être surnaturel. Achad a le visage marqué d'une large cicatrice d'un blanc livide et est affublé d'une jambe artificielle en ivoire de baleine qui se brise au début du voyage. Ces marquent témoignent du combat qu'il a soutenu jadis contre une bête mystérieuse : Moby Dick, la baleine blanche. C'est à la chasse à cette baleine, dont le blanc insolite est couleur de mort, que le capitaine Achad mène de péripéties en péripéties, son équipage jusqu'au combat ultime et désespéré qu'ils engagent contre Moby Dick et qui se termine par un désastre.
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Un classique de la littérature américaine dans lequel le lecteur découvre le personnage d'Ismaël qui embarque sur le Pequot, un baleinier dirigé par le capitaine Achab. Ismaël découvre petit à petit que le but de ce dernier n'est pas uniquement de chasser des baleines mais d'en tuer une en barticuler, Moby Dick, qui lui a arraché une jambe quelques années plus tôt. Depuis, le capitaine n'a plus qu'une idée en tête , celle de se venger.
Magnifique roman dans lequel on découvre non seulement une rivalité entre un homme et une baleine blanche mais aussi l'amour de la mer et l'appel du large. Melville décrit avec extrêmement de précisions les techniques utilisées pour la chasse à la baleine et le lecteur se laisse facilement entraîner dans cette étrange aventure.
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Moby dick est une oeuvre à la fois symbolique et capitale d'Herman Melville

D'un côté, le capitaine Achab représente l'ambiguïté de la passion exacerbée, à la fois porteuse d'absolu et véhicule du mal. Poursuivant forcené d'un cachalot blanc qui lui a arraché une jambe, il entraîne tout son équipage dans une entreprise démesurée.

De l'autre, le matelot Ismaël, qui est le narrateur, incarne l'harmonie.
Au lieu de braver l'univers, en une démarche titanesque, il essaye de l'apprivoiser, de se concilier avec lui.

Un ton prophétique soutient de bout en bout ce récit qui est, tout d'abord, homérique par ses dimensions, ensuite, épique par ses personnages, et enfin, biblique par ses allégories
Plus précisément, la lutte acharnée d'Achab contre l'animal, c'est le combat de l'honneur contre la mort, d'un point de vue symbolique.

Moby Dick est l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature universelle, bien qu'il n'ait connu, en son temps, qu'un succès d'estime.
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Sublime allégorie sur la vie et la mort.
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En édition de poche, le roman de Melville fait près de 700 pages. Mais vous n'y recontrerez Moby Dick, en chair en en os, qu'à la 660ème page à peu près - pour un peu, c'était la 666ème ... Il faut dire que, à l'origine, le roman s'appelait : "La Baleine."

Moby Dick est une vieille et prodigieuse baleine blanche appartenant à l'espèce des cachalots. Elle est responsable de pas mal de naufrages de baleiniers battant toutes sortes de pavillons et, pis que tout, c'est elle qui a fait perdre l'une de ses jambes au capitaine Achab. Depuis lors, Achab n'a qu'un rêve : se venger de Moby Dick.

Dans ce but, à près de soixante ans et tout juste marié à une femme beaucoup plus jeune que lui, il accepte le commandement du Pequod, un navire-baleinier appartenant à ses vieux amis Peleg et Bildad.

C'est à bord du Pequod que Melville nous invite à grimper dès que son narrateur, Ishmael, un transfusge de la marine marchande curieux d'en apprendre plus sur la pêcherie baleinière, est parvenu à s'y faire engager en compagnie de Queequeg, un natif des Iles soupçonné de cannibalisme rituel mais à part cela, fort sympathique et qui, pour sa part, exerce la noble et dure profession de harponneur.

Si l'on excepte les vingt premiers chapitres de l'ouvrage - qui en compte 135 - l'intégralité de l'action se déroule sur le Pequod et sur la mer. Et quand j'écris "action", je suis vraiment très généreuse car, plus qu'un roman d'aventures, "Moby Dick" est surtout un manuel complet sur la pêche à la baleine au XIXème siècle et sur les baleines.

"Moby Dick" est, avant la lettre, un hymne écologique, vibrant et passionné à la Baleine, les différentes espèces qui la représentent, les mille et une qualités qui sont les siennes, les comportements logiques ou bizarres qui sont les siens, etc ... C'est une espèce de Bible en la matière et, de l'ouvrage originel, elle a hélas ! aussi les épuisantes longueurs et le style un peu trop redondant.

En matière de dialogues par exemple, Melville est un très mauvais artisan. Ou plutôt, il fait parler ses personnages de façon ampoulée et excessive, parsemant leur texte d'invocations terribles à Dieu, aux cieux, et à toute cette sorte de choses, comme diraient nos amis anglais. Si cela passait sans doute très bien dans l'Amérique du XIXème siècle, de nos jours, c'est absolument aussi indigeste qu'un grand bol d'huile de baleine. En outre, l'écrivain a jugé utile d'insérer dans son roman des espèces de scènes, d'ailleurs rédigées au présent, et qui tiennent plus de la saynette théâtrale que d'autre chose.

Pour user d'un tel procédé, il faut être un maître ès naturel, à l'exemple d'une Sophie de Ségur (eh ! oui) ou, bien plus tard, d'un James Joyce. Or, Melville et le naturel sont visiblement fâchés.

En revanche, les descriptions de la passion de l'auteur pour la Baleine, celles aussi qu'il donne des océans et de la vie que l'on mène à bord d'un navire recèlent des images et des comparaisons d'une beauté et d'une poésie exceptionnelles.

Tel quel, ce pavé, bien que fascinant, apparaît comme curieusement inégal. Les vingt premiers chapitres, par exemple, sont pleins d'humour mais à compter de l'instant où le Pequod prend la mer, plus rien - ou alors quelques pointes de gaieté forcée et presque grossière. On y voit entre autres Melville développer une saine vision de la religion et de ses méfaits éventuels.

Mais cette vision se trouble et sombre complètement, dès qu'il se met en tête d'expliquer le "cas" Achab. L'écrivain retombe dans un manichéisme outrancier, dans cet orgueil qui tue Achab bien plus sûrement que Moby Dick. Habité par l'idée de revanche, le capitaine, dont la personnalité est pourtant certaine, devient la marionnette d'un esprit supérieur dont on ne parvient pas à dire de quelle nature il procède. Ambiguïté qui se décline dans deux personnages, le vagabond Elie et le Parsi Fédallah qui semble avoir été placés là pour souligner l'hésitation de Melville : le premier voit partout le glaive d'une espèce de Jéhovah ; le second, plus subtil, laisse à penser que, derrière les dieux, il y a le Destin.

Si Melville avait consacré plus de temps et de pages à l'analyse de ses personnages, sans doute nous aurait-il éclairés sur ses volontés exactes. Mais on se demande parfois si les personnages et l'intrigue elle-même ne sont pas là tout simplement pour permettre à l'auteur de justifier tout ce qu'il nous apprend sur les baleines.

Certains, qui ont vu le film en tous points remarquable que John Huston retira de l'ouvrage, s'entêtent à désigner le capitaine Achab comme une espèce d'anarchiste américain qui se retient à peine de hurler dans le dos de Moby Dick, alors identifiée soit à Dieu, soit aux religions, un tonitruant : "Ni Dieu, ni maître !" Mais si l'on peut croire que tel était bien le souci du cinéaste, chez l'écrivain, rien n'est moins sûr. Idem, à mon avis, pour cette théorie qui veut voir dans la quête du Pequod celle de l'Humanité embarquée sur le navire de l'existence ...

La seule chose dont je demeure persuadée, après avoir lu "Moby Dick" de A à Z, c'est que Melville aurait pu, là encore s'il avait sauté le pas, comme Walt Whitman, se faire le chantre de l'homosexualité.

A part cela, "Moby Dick" m'aura apporté des descriptions marines absolument fabuleuses et toute une foule de renseignements sur les baleines, "petites" et grandes. Je le tiendrai désormais pour une oeuvre inaccomplie et maladroite, non dépourvue de charme (à condition qu'on s'intéresse à la mer, sinon, c'est cuit ) et dotée de proportions aussi formidables et aussi intriguantes que celles de la baleine.

Finalement, la clef de l'ouvrage pourrait se résumer à l'idée que nous assène Melville lorsqu'il entreprend ses chapitres sur le squelette de la baleine : il y a une différence inconcevable entre ce que l'on voit de la baleine vivante et ce que donne sa carcasse récupérée sur une plage et soigneusement recomposée, côte par côte.

De même, il y a une différence pharamineuse entre ce que l'on croit savoir de "Moby Dick" d'Herman Melville sans l'avoir lu et ce que l'on apprend en s'y immergeant.
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