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alphonse lemerre (01/01/1900)
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
POUR LES FEMMES


L’amour, je l’ai beaucoup aimé,
Non pas tant pour leur petite âme
Que pour leur goût de fleur de mai.
L’amour je l’ai beaucoup aimé !
Meurtri, mais plus souvent charmé,
J’ai répété l’épithalame.
L’amour, je l’ai beaucoup aimé,
Non pas tant pour leur petite âme ;

Pour l’étoile des yeux charmants
Où l’on ne peut pourtant pas lire
Et qui font pleurer les amants ;
Pour l’étoile des yeux charmants :
Dans la beauté des firmaments
Les seuls astres qu’on doive élire.
Pour l’étoile des yeux charmants
Où l’on ne peut pourtant pas lire ;

Pour la caresse de deux bras
Qui sont la chaîne la meilleure
Et la plus forte d’ici-bas ;
Pour la caresse de deux bras
« Fais de moi ce que tu voudras »…
On le fait, hélas ! et l’on pleure.
Pour la caresse de deux bras
Qui sont la chaîne la meilleure ;

Pour la bouche qui sent le thym,
La lavande, la marjolaine,
Où rit le clair et beau matin ;
Pour la bouche qui sent le thym.
Comment garder son cœur lointain
Quand on respire leur haleine ?
Pour la bouche qui sent le thym,
La lavande, la marjolaine ;

Pour les dents qui narguent le sel
De leurs blancheurs humiliantes,
Dont la morsure vaut le ciel ;
Pour les dents qui narguent le sel ;
Pour les lèvres au sang cruel
Vers qui nos mains sont suppliantes ;
Pour les dents qui narguent le sel
De leurs blancheurs humiliantes ;

Pour l’or qui frise sur le cou,
Le coquillage de l’oreille
Qui nous tente, qui nous rend fou,
Pour l’or qui frise sur le cou ;
Pour le nez rose, ce bijou
Par qui Roxelane émerveille.
Pour l’or qui frise sur le cou,
Le coquillage de l’oreille ;

Pour le sein de marbre plus beau
Que tous les marbres pentéliques
Et qu’on souhaite pour tombeau ;
Pour le sein de marbre si beau !
La mémoire comme un flambeau
Éclaire ces pures reliques.
Pour le sein de marbre plus beau
Que tous les marbres pentéliques.

C’est près du cœur que va finir
Ce court et tout petit poème,
Leur cœur si doux à retenir.
C’est près du cœur qu’il va finir.
Caresses de mon souvenir,
Gloire de mes yeux, je vous aime !
C’est près du cœur que va finir
Ce court et tout petit poème.

p.11-12-13
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LES DANSEUSES DE DEGAS


Chez les danseuses de Degas
Ne cherchez pas la beauté pure :
Vos yeux ne la trouveraient pas
Chez les danseuses de Degas.
Ces chaussons, ces tutus, ces bas,
C’est l’idéal et la nature.
Chez les danseuses de Degas
Ne. cherchez pas la beauté pure.

Un idéal particulier,
Qu’on ne rêve pas aux amantes ;
Tout peintre admire en écolier
Cet idéal particulier.
Seules, en groupe, en espalier,
Elles sont laides, mais charmantes :
Un idéal particulier,
Qu’on ne rêve pas aux amantes.

Elles lèvent parfois des bras
Qui sont des pattes d’araignées :
C’est ainsi dans les opéras.
Elles lèvent parfois des bras.
Danseuses, marcheuses ou rats,
Je n’en vois pas de dédaignées.
Elles lèvent parfois des bras
Qui sont des pattes d’araignées.

Il arrête le mouvement
Dans sa justesse et dans sa grâce ;
Faisant éternel le moment.
Il arrête le mouvement.
Et c’est ainsi, pas autrement,
Qu’est la danseuse maigre ou grasse.
Il arrête le mouvement
Dans sa justesse et dans sa grâce.

Il souligne avec tant d’esprit,
Sans que l’ironie exagère
L’air bête d’une qui sourit !
Il souligne avec tant d’esprit !
Sur l’autre qu’exprès il maigrit
La gaze vole si légère !
Il souligne avec tant d’esprit,
Sans que l’ironie exagère !

p.43-44
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