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La maison Chapelier tome 1 sur 2

Paola Escobar (Autre)Marie Leymarie (Traducteur)
EAN : 9782075157346
432 pages
Gallimard Jeunesse (02/09/2021)
4.07/5   237 notes
Résumé :
Un grain de folie et de la magie au bout des doigts!
Tel est l'adage de la famille Chapelier, qui fabrique des chapeaux magiques de génération en génération. Lorsque son père disparaît au cours d'une expédition à la recherche d'une plume d'oiseau rare, la jeune Cordelia Chapelier jure de le retrouver... quitte à mettre la ville de Londres sens dessus dessous
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
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Nous sommes d'accord, la couverture colorée et super fun de Paola Escobar attire l'oeil. Bravo à l'illustratrice. le résumé avait aussi de quoi donner envie. Une famille de Chapelier vivant à Londres, une petite dose de magie et de folie (référence au chapelier fou de Alice ?), et des aventures rocambolesques. Pour ma part, j'étais déjà conquise, et pas du tout freinée par la cible plutôt jeunesse, car j'ai l'habitude d'en lire.

Sur le fond, La maison Chapelier est un roman jeunesse que je dirais "parfait" pour les enfants, mais peut-être pas forcément pour la cible : 9 ans et plus. Pour côtoyer plusieurs têtes blondes de cet âge, je les vois mal s'identifier à Cordelia. Ils sont beaucoup plus éveillés, matures et ici même si j'ai trouvé l'histoire très mignonne, il y a ce côté infantilisant avec lequel j'ai de plus en plus de mal. Pour revenir aux enfants que je côtoie, je les vois souvent chercher des romans dans des classes d'âge plus élevées, et quand je leur demande pourquoi, j'ai souvent droit à : c'est trop bébé. Et pourtant Cordelia à 11 ans. Même si elle ne vit pas à la même époque que nous, elle a pourtant des aspirations et des problèmes qui restent assez universels. Elle-même cherche d'ailleurs à faire reconnaître aux adultes qui l'entourent qu'elle n'est plus une enfant et qu'il faut la prendre plus au sérieux. Alors pourquoi chercher à donner au roman cet esprit trop dérisoire et qui manque de profondeur ? Certes faire lire ce roman à des 6-8 ans (qui pour moi sont plus dans la cible) serait peut-être un peu compliqué... mais ils sont pourtant plus le type de lecteur visé. Et là clairement, ce n'est pas vers ce genre de roman que je vais.

La maison Chapelier reste un roman divertissant, mignon tout plein, avec cette énergie loufoque et bonne enfant qui fait sourire. Il y a énormément de messages forts en plus. le père de notre héroïne m'a beaucoup marqué, alors qu'il est très peu présent. Dans les souvenirs de Cordelia, on voit cet homme pousser sa fille à utiliser son esprit, son inventivité. Il ne lui met pas de barrière, surtout pas parce qu'elle est une fille. J'ai trouvé aussi qu'il ne la voyait pas vraiment comme une enfant, dans le sens où il lui parlait comme si elle était son égale. Ne pas chercher à changer son enfant, mais plutôt cultiver ses particularités. Et cela fait chaud au coeur. Cordelia est aussi une enfant qui est très tolérante, à l'esprit vif et qui veut bien faire. J'aime sa façon de voir les choses, sa combativité, sa logique aussi. Elle est débrouillarde à souhait. Alors, oui, elle reste jeune mais on voit clairement les prémices d'une jeune extraordinaire dans ce personnage. Et là encore, c'est un exemple à suivre qui fait plaisir à voir.

L'ambiance globale du roman est aussi très pétillante. Loufoque, avec un peu de dérision. Aussi coloré que sa couverture, il est fantasque à souhait, et on arrive à prendre le parti de l'auteur sans aucun souci. On voit combien parfois ce monde est contradictoire et malgré la différence d'époque, on y voit aussi de nombreux points communs avec la nôtre. J'apprécie toujours cela car il est plus facile de s'immerger et on est aussi plus réceptif à ce qu'il se passe. La petite dose de magie est aussi très intéressante, même si pour l'instant on ne découvre que celle des Chapelier. Il doit y avoir des similitudes, mais je me dis qu'en fonction des objets, ce thème pourrait être beaucoup plus poussé.

Pour l'intrigue en elle-même : aucune surprise (ou presque - seule l'identité d'un antagoniste m'a surprise). Et ici... j'avoue que le bât blesse un peu, et on retrouve juste cet effet infantilisant. le méchant est repérable dès les premiers chapitres. Aucun suspens malgré le fait que nos petits héros mettent du temps à tout mettre en lumière. Pour le voleur, pareil, les indices sont tellement flagrants qu'il est difficile de passer à côté. Les machinations des méchants sont comme un phare en pleine nuit. Seule la résolution de tous les problèmes des protagonistes reste intéressante à suivre. Et c'est clairement dommage. Faire un peu marcher les méninges des lecteurs, c'est aussi très important (je ne demande pas une surcharge, j'entends bien). La psychologie des personnages n'aide pas non plus. On est dans la caricature trop souvent dans le manque d'intelligence, et les personnalités ne sont pas tellement développées. Je me suis attachée à Sam, Lulu et Cordelia, certes, mais plus parce qu'ils étaient mignons. J'ai eu du mal à avoir de l'empathie face à ce qui leur arrivait, et encore plus avec cette ambiance fantasque qui fait perdre du sérieux à l'ensemble de l'intrigue.

La maison Chapelier n'a donc pas su réellement me charmer. L'idée était là, l'ambiance également mais cela ne fait pas tout malheureusement. J'ai passé un bon moment mais sens plus.
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J'attendais beaucoup de ce roman jeunesse et j'avoue ne pas avoir été déçue.

La couverture est une invitation à elle seule : on saisit que l'on va rentrer dans un univers foisonnant et magique. le graphisme est à l'honneur du récit. J'apprécie d'autant plus que ce travail se poursuive dans les pages du récit, illustré de temps en temps par Paola Escobar.

Notre protagoniste est Cordiale, petite fille intrépide qui n'est pas n'importe qui. Elle appartient à l'une des cinq familles d'artisans magiques de Londres. La spécialité de sa famille : les chapeaux! Des chapeaux hors norme, capable d'influer sur le caractère des gens. Quels dangereux pouvoirs qui mérite une grande formation, formation que suit notre petite chapelière en herbe. Avec cette trame, on sent tout l'univers fantastique qui se déroule. de tout le récit, la particularité des chapeaux reste ce qui m'a le plus séduit. Ah, si je pouvais faire ça...

Bien sûr ce récit ne se réduit pas à la confection de chapeau. Des enjeux et intrigues politiques et la disparition en mer de son papa font de notre héroïne un personnage de premier plan!

Les chapitres sont courts, l'action est menée tambour battant. On est dans un jeunesse, aussi est-ce plein de bons sentiments pour un public jeune. Petite bulle de douceur en somme que nous offre Tamzin Marchant dans ce premier roman, qui est aussi et surtout le premier opus d'une série. A ce titre, je ne regrette pas d'avoir tardé à le lire : le prochain sort prochainement, j'ai peu de temps d'attente avant de retrouver notre fougueuse et attachante Cordélia, et ses amis, dans sa nouvelle aventure!
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Tamzin Merchant est une actrice britannique, qui a connu le succès grâce à son rôle de Georgina Darcy, dans l'adaptation du célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés. En parallèle de sa carrière d'actrice, elle se lance dans l'écriture, avec la sortie du premier tome de sa saga pour adolescents : La Maison des Chapelier, un roman fantastique, où la magie illumine chacune de ses pages.

Londres, XVIIIe siècle. La famille Chapelier fabrique des chapeaux magiques pour toutes utilités. Une tradition ancestrale, un savoir-faire particulier, qui se transmet de génération en génération. La petite Cordelia est la descendante des Chapelier, la prochaine à reprendre le flambeau familial. Chaque jour, elle observe et aide du mieux qu'elle peut son oncle Tiberius et sa tante Ariane dans la confection des commandes, en attendant de pouvoir réaliser elle-même ses propres créations. Mais la tranquillité de leur quotidien est mise à mal par les rumeurs de guerre qui planent au-dessus de leurs têtes. A cet effet, le roi commande à l'ensemble des Artisans des habits de paix, pour s'entretenir sereinement avec le Roi de France Louis, et tenter de trouver un arrangement pour éviter la guerre. Mais une personne malveillante travaille dans l'ombre pour nuire au roi et empêcher qu'un accord de paix soit conclu. le roi est écarté du pouvoir et la princesse seule demeure aux commandes, dénuée des connaissances géopolitiques de son père.

Le roman est agrémenté d'illustrations en noir et blanc qui viennent sublimer le récit et lui apporter une dose de réalisme supplémentaire. Les scènes, aussi magiques soient-elles, prennent soudainement vie sous nos yeux. Les mêmes dessins en couleurs sur papier glacé – à l'image de la couverture – auraient été encore plus appréciés.

J'ai passé un agréable moment aux côtés de la jeune Cordelia, de toute la famille Chapelier, ainsi que de ses jeunes compatriotes, le fils des Bottier et le vendeur de journaux. On s'attache à chacun d'entre eux et on les suit avidement dans leurs périples aventureuses, non dénués de dangers. J'ai particulièrement appréciée Cordelia, une jeune fille plein d'entrain, fougueuse avec la tête sur les épaules, investie, courageuse, sympathique et persévérante. Sur ce dernier point, elle se montre acharnée dans la recherche de son père, disparu en mer, porté pour mort par l'ensemble de ceux qu'elle croise. Néanmoins convaincue au plus profond d'elle-même qu'il est en vie, elle va tout mettre en oeuvre – seule – pour le retrouver. Une abnégation qu'il faut souligner et dont chaque jeune lecteur peut s'inspirer allègrement.

En guise de glossaire, Tamzin Merchant a ajouté une quinzaine de pages finales, qui est ni plus ni moins qu'une « liste, concise mais indispensable, des ingrédients les plus précieux et les plus puissants, que tout apprenti de la maison Chapelier se doit de connaître« . Ainsi, vous retrouverez les recettes et les caractéristiques de l'abeille frénétique, de la coquille Saint-Pax, du fils drêves, de la plume de dindon dodu, ou encore de la vigne de Saint-Égide. Des notes finales à l'image du livre : loufoques, pleines d'humour, de légèreté et d'une dose substantiel de magie.

Un roman empli d'aventures, qui nous embarque dans un univers magique, mais pas si féerique que la couverture le laisse paraître. Les personnages sont attachants et l'intrigue haletante : je lirai la suite des aventures de la famille Chapelier avec grand plaisir !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Génial.

Alors évidemment, je vais détailler un peu plus, mais clairement, ce livre, c'est le genre de récit que j'aurais adoré lire plus jeune. D'ailleurs, c'est un roman junior, il est destiné aux lecteurs et lectrices de 10 ans et plus. Cependant, toute personne adulte et ado souhaitant faire une pause, sortir de sa zone de confort ou retrouver son âme d'enfant vivra une chouette expérience avec ce récit. Je remercie On lit plus fort pour cette très belle découverte, c'est un petit coup de coeur pour ce premier opus.

Déjà, j'adore l'univers que l'autrice a mis en place. Nous sommes dans un Londres du 17e et 18e siècle, dans un royaume d'Angleterre au bord du gouffre à cause d'une guerre qui risque de pointer son petit nez. Dans ce contexte pesant, les artisans se livrent déjà une petite guéguerre sous fond de vieux secrets que le récit ne manque pas de dévoiler en temps et heure. J'aime énormément ces familles d'artisans, il y a les Chapelier, Bottier, Gantier, Tailleur ou encore Horloger, tous fabriquent des objets enchantés à partir de matériau tout aussi incroyable ! J'ai adoré découvrir chaque famille et ses liens, comprendre l'origine et l'histoire de ces familles, j'ai aussi beaucoup aimé approcher le quotidien des Chapelier, la confection des chapeaux. L'autrice sait créer un univers passionnant et riche, coloré et animé, élégant et plein d'imagination, elle sait aussi distiller les informations pour ne pas être indigeste ou nébuleuse. Aussi, les notes et le glossaire en fin d'ouvrage sont excellents pour prolonger l'immersion.

Tamzin Merchant a une très chouette écriture, c'est son premier roman et pourtant, je n'ai pas ressenti de défaut particulier, de petites choses qui m'auraient fait dire « Ah, oui c'est un premier roman, c'est un peu ci ou bancal… ». Là, il y avait une belle fluidité, un côté addictif au point où j'ai enchaîné la deuxième partie sans m'arrêter bien longtemps. Les descriptions sont très belles et nous plongent dans les décors ou les émotions, il y a une petite pointe d'humour, de l'exploration et de l'action. L'autrice a su mettre en place son monde et ses personnages, donner de la matière sur le fil rouge et donner de petites interrogations sur la suite, tout en offrant une intrigue propre au premier tome.

L'histoire nous plonge auprès de Cordelia Chapelier qui apprend subitement la disparition de son père lors d'un naufrage. Si son oncle et sa tante sont trop débordés par la commande d'un chapeau de paix pour le roi, Cordelia est bien décidée à mener l'enquête. Elle va donc bousculer bien des choses dans l'ordre établi, percer de sombres secrets, réveiller des rancoeurs et changer les esprits, s'essayer à la confection d'un chapeau en se promenant dans les beaux quartiers, le port ou au palais royal ! L'histoire est captivante dès les premières lignes, l'univers maintient ma curiosité et les péripéties m'ont séduites jusqu'au final que j'ai trouvé amusant, percutant et plein d'espoir. L'aventure est vécue avec un grand « A », avec une grande part de fantastique et un zeste d'enquête, je suis impatiente de découvrir la suite à l'automne prochain.

Cordelia est par ailleurs une héroïne très intéressante. J'adore cette petite fille proche de l'adolescence qui me rappelais par moment Enola Holmes. Elle a de la suite dans les idées, une belle débrouillardise et un sacré culot sans être irrévérencieuse ou gênante. Elle est déterminée et sensible, perspicace et volontaire. Je la trouve très chouette et cette aventure lui permet de grandir et de gagner de la confiance en elle et davantage de maturité. J'ai hâte de la revoir. Sa famille m'a bien amusée et j'ai été très touchée par les souvenirs que Cordelia nous présente sur son père, c'est un personnage très sympathique. J'aime son amitié avec Lulu Bottier, ils font un chouette duo même si j'espère en apprendre plus sur lui, la famille Bottier n'a pas l'air très tendre et je serais curieuse de découvrir un peu plus de choses sur ces familles. Sam Doiléger est un petit coup de coeur, j'ai beaucoup aimé le personnage, sa personnalité, son rôle ainsi que les révélations à son propos, c'était un très bon personnage.

Je pourrais écrire des tas de lignes en passant chapitre après chapitre sur ce qui m'a plu, enthousiasmé, conquise. Je trouve que ce récit est une aventure exquise, avec un univers déjanté et coloré, le récit est délicieux et palpitant. le premier tome pose d'excellentes bases et même si je suis certaine qu'il a des défauts : un peu de longueurs, personnages pas toujours bien exploités, pas toujours de la profondeur sur certains aspects… J'ai passé un excellent moment avec Cordelia Chapelier. Enfin, je terminerai par dire que les illustrations sont magnifiques. La couverture est splendide et les illustrations à l'intérieur sont chouettes, même si elles sont en noir et blanc. J'aime beaucoup les petites miniatures en début de chaque chapitre, le dos du livre est super beau avec les chapeaux et les dorures… La maquette est super réussie et je vais m'empresser de voir d'autres illustrations de Paola Escobar.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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: Oui, chers jeunes lecteurs, le commerce de la famille Chapelier est de vendre des chapeaux. Ils sont chapeliers.
Il est fort heureux qu'ils ne fassent pas le commerce du boudin.

Trêve de plaisanterie, l'heure est grâve ( il est exactement quelques pages du début et demi).
Le capitaine Chapelier, le roi du chapeau, est porté disparu.

Son bateau est venu se fracasser sur les côtes sous l'action violente d'une nuit de tempête. Cordelia, l'héroïne et sa fille, ne croira pas que l'histoire puisse s'achever là ( elle commence pour nous) et de ce fait, elle maintiendra à tout le monde que son père est peut être encore en vie sans corps retrouvé.

Quel est l'intrigue principale?
L'auteure prendra son temps car il y a un univers à installer pour le lecteur.
La vie semblera devoir continuer chez les Chapelier et tout le monde se hâtera de terminer la commande du roi ( il y a un roi et nous sommes en Angleterre): son chapeau de concentration.
On le verra, c'est une commande des plus importantes pour la boutique et pour le pays.
La plume finale au chapeau devait être rapportée d'un lointain pays par feu le capitaine. Si la situation nous paraîtrait simple, anodine, en ce moment de recueillement, le reste de la Maison Chapelier redoublera d'efforts pour ne pas déplaire à la cour.
Nous disons la cour car le roi n'est plus en pleine possession de ses moyens sans ce chapeau, c'est vraiment à voir.
Le ton sera aussi à l'humour.
Quel genre de roi est-ce donc là?

Pour nous faire patienter, l'auteure anglaise Tamzin Merchant glissera d'emblée de la magie dans l'air comme si cela faisait parti de l'ordinaire.
Nous attendrons forcément du roman qu'il détermine l'ampleur, la forme et peut-être si possible la source de cette magie qui ne semblera pas réservée à une élite.
L'idée est originale, les éléments de décoration qui composeront un chapeau à confectionner par exemple seront minutieusement choisis, pesés, comme pour une recette ou une formule magique.
Il semblerait qu'ils puissent influer favorablement ou avec excès sur les humeurs de leurs futurs propriétaires.
Il y aura un chapeau pour se donner de la confiance aussi, pour se vieillir ou se rendre jeune, on ira au chapelier comme l'on va à la pharmacie.
Les artisans seront précautionneux en manipulant l'objet en chantier, afin que leurs propres humeurs n'altèrent pas le chef d'oeuvre.
Ces couvre-chefs sont-ils vraiment doués pour contrôler l'empathie, la concentration ou la confiance?
Il semblerait que oui puisqu'à la moitié du roman, le sort du pays dépendra d'un chapeau pour éviter la guerre entre la France et l'Angleterre.

L'auteure ne s'arrêtera pas là puisque cette petite magie concernera tous les habits et nous verrons apparaître au fil des rencontres de vieux corps de métiers et des familles: les Bottiers, les Gantiers etc...
Le temps que la vérité fasse jour sur la disparition du capitaine, nous accompagnerons Cordelia dans son apprentissage et la pleine découverte de leur univers professionnel et magique.
Elle et son ami Lulu( de la famille concurrente des Bottier) seront témoins de petites intrigues politiques qui devraient mener loin.
C'est une lecture très plaisante qui devrait trouver son public parmi les amateurs d'univers anglais magiques.
On aime.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
– Tu lui ressembles, petite Chapelier, lui disait toujours son père en l’enveloppant d’un regard plein d’amour. Elle t’a légué sa beauté et son intelligence.
Cordelia souriait et répondait :
– Et vous, que m’avez-vous légué, père ?
Il souriait en retour.
– Le don des Chapelier. Un grain de folie et la magie au bout des doigts !
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– VOUS ! hurla Lulu en pointant sur Mlle Fixefond un doigt accusateur. Vous êtes la pire scélérate à tronche de cake, crottes de nez et fesses péteuses qui n’ait jamais existé !
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Alors, ce matin-là, je suis sorti de mon laboratoire, j'ai plongé dans la lumière dorée du soleil, et je me suis senti plus riche qu'un roi. Je savais que j'avais ma place au sein de la nature et que la nature avait sa place en moi. J'ai vu une pâquerette solitaire au milieu de l'herbe et, à ce moment là, j'ai compris que cette simple fleur contenait plus de magie que toutes les richesses fabriquées par l'homme dans les palais des princes. C'est ainsi qu'ont commencé mes grandes expéditions à la découverte de la magie sauvage du monde et de celle qui se trouve en moi-même.
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Bien sûr, Cordelia adorait sa famille, Coco la cuisinière, Jones, les pigeons messagers et les souris qui vivaient derrière la plinthe du cellier. Mais rien ne remplaçait le plaisir de se promener avec quelqu'un qui faisait votre taille. Car ceux-ci partagent la même vision du monde que vous.
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les astres se reflétaient déjà sur le couvercle en verre.
- ils nous aident à trouver notre chemin, petite Chapelier, il avait un jour expliqué Prospero, assis sur cette même cheminée. Les étoiles nous guident à travers le monde. Elles sont toujours là, au-dessus de notre tête, mais nous ne les voyons qu'à la nuit tombée. Alors, si tu es perdue, il faut attendre qu'il fasse noir - si noir que tu ne vois même plus le bout de ton nez. Puis tu lèves les yeux vers les étoiles et tu commences déjà à te trouver.
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