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Citations sur L'île (43)

Et Purcell eut l'impression qu'il pouvait presque sentir la terre tourner sur elle-même dans l'espace, emportant les hommes et leurs crimes sur sa croûte de boue.

P.600
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Otou avait raison. Pour être vraiment heureux, il fallait être conscient de son bonheur, mais pas trop. Il y avait un point d'équilibre à trouver. Il fallait ruser. Savoir qu'on était heureux, mais pas au point de se le dire.

P. 55
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- Oua maourou-ourou vaou.
- Je me demande, reprit il en s'adressant à Purcell, pourquoi c'est si long, merci, en tahitien ?
- Ils ne sont pas pressés, dit Purcell.
Baker rit, regarda Ivoa et répéta avec gaieté :
- Oua maourou-ourou vaou.
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Les éclairs tombaient par centaines, en véritable pluie, avec des formes variées à l'infini, en flèches brisées, en zigzags, en lignes sinueuses, en paraphes, en toiles d'araignée, en énormes boules de feu, laissant sur l'eau des traînées incandescentes, des zones de sang et de flamme. Purcell ne tremblait plus seulement de froid, mais de peur, ...
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Otou le chef Thaitien : « Quand on est jeune, il ne faut pas trop travailler, Ivoa (fille du chef et ancienne compagne de Purcell). C'est quand on est vieux, et qu'il n'y a rien d'autre à faire, que le travail est amusant. »
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(p. 664)
Il avait tué Timi, mais oui, il l’avait tué, l’intention seule comptait. Depuis ce meurtre, il ne comprenait plus sa propre position. De temps en temps, il se répétait que la vie d’un homme – quels que soient ses crimes - était sacrée. Mais c’est précisément le mot « sacré » qui paraissait privé de sens. Pourquoi sacré ? Pour lui permettre de commettre d’autres crimes ?
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(pp. 579-580)
Toutes les règles de la civilisation avaient été suivies pas à pas. Quelle merveilleuse réussite ! L’organisation, l’effort, la volonté de créer, le goût de prévoir, le souci de durer et de transmettre ses biens à ses enfants, tout était admirable. (…) Chacun chez soi. Chacun pour soi. Tous bien séparés. Personne ne demandant rien à personne. Toutes les portes des maisons fermant à clef. Et plus loin, sur le plateau, appartenant à chacun des neuf Britanniques, neuf parcelles de bonne terre qui devaient les nourrir – et qui les avaient tués.
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Purcell n'intervint à aucun moment et il n'eut pas l'impression que son intervention était attendue. Il était manifeste que le matriarcat s’installait dans l'ile et que les femmes prenaient en main, sans bruit et sans prétention, le gouvernement de la cité . Tout avait été organisé d'une façon rapide et raisonnable , en peu de mots et avec le minimum de heurts.

p. 594
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Pour être vraiment heureux, il fallait être conscient de son bonheur, mais pas trop. Il y avait un point d'équilibre à trouver. Il fallait ruser. Savoir qu'on était heureux, mais pas au point de se le dire.
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Adamo, dit-il, tu es un homme bon. Mais il ne suffit pas d'être bon. Tu dis : « Je partage avec vous l'injustice. » Mais cela ne supprime pas l'injustice.
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