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EAN : 9782213686219
240 pages
Fayard (25/02/2015)
3.19/5   39 notes
Résumé :
Qui n’a pas souffert de la présence, dans son entourage, d’un odieux personnage ? Supérieur hiérarchique pervers, belle-mère sadique, associé escroc… Comment se débarrasser de ces « encombrants », qui prennent plaisir à pourrir la vie de leur prochain, sans y perdre son âme et sa liberté ?
Quelques femmes - des esprits supérieurs et très inventifs - ont résolu la question. Réunies en une mystérieuse association, elles se consacrent aux cas extrêmes, dans un r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 39 notes
Sur le même principe que "L'inconnu du Nord-Express" de Patricia Highsmith ( ou qu'une oeuvre d'Agatha Christie dont j'ai oublié le titre... ), Stéphanie Mesnier nous a concoctés une histoire où des femmes "s'échangeraient" des meurtres histoire de se créer un alibi, et ainsi ne pas être suspectées par la police . Pour rentrer dans ce club exclusivement féminin, il faut être" marrainée" et commettre un meurtre pour la personne rentrée juste avant vous .
Et c'est ainsi que Camille , jeune femme dépressive des quartiers huppés parisiens , harcelée par une méchante belle-mère se voit proposer par une amie de fac de rentrer dans l'association .
Le ticket d'entrée ? Occire la vie d'un présentateur du 20h qui a le mauvais goût de déplaire très fortement à son épouse .
La motivation ? Voir prochainement sa belle-mère avoir une belle mort !

Malgré quelques répliques savoureuses et un ton enjoué , je n'ai pas réussi à apprécier ce roman que j'avais pris pour la référence à Patricia Highsmith . Dans ce milieu ultra bourgeois et feutré , aucune culpabilité ne vient jamais effleurer les meurtrières, mais en même temps , elles sont trop normales et pas assez perverses pour être crédibles . Le coté snob de la haute bourgeoisie , l'aspect religieux avec le personnage de la bonne-soeur , ajoutés au ton badin et aux descriptions fashionistas , tout cela a contribué à un certain agacement qui est le sentiment dominant de ma lecture ...
Stéphanie Mesnier , mariée au rédacteur en chef du Canard enchainé a écrit beaucoup de livres sérieux avant ce roman . Peut-être s'est-elle dit en lisant de la chick-lit policière , l'été au bord d'une piscine , que ça avait l'air facile , qu'avec son bagage intellectuel , elle y arriverait les doigts dans le nez . Eh bien non, justement ... Ecrire des comédies rythmées du niveau de "Bridget Jones" demandent de respecter un fragile équilibre entre le comique , le superficiel et le profond , et ça, pas tout le monde en est capable ...
N 'est pas Lauren Henderson ou Lisa Lutz qui veut !
Si j'ai aimé "Tueuses mais ..."?
- "Pas trop" !!!
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L'histoire m'a intrigué car c'est un roman dans lequel l'auteur nous invite à suivre le club des Bloody Ladies.
C'est un club très sélect dont les membres sont des femmes appartenant à la bourgeoisie. Leur mission : s'entraider à se débarrasser des personnes qui encombre leur vies sans aucune culpabilité.
C'est une lecture rapide avec une pointe d'humour. Un roman divertissant mais sans surprise.
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Voici une lecture légère, agréable, drôle par moments, qui m'a personnellement permis de faire une pause après un roman très difficile émotionnellement. Ici est très bien dépeint notre société de consommation actuelle, et même si l'on ne connaît pas les abords de la haute société, on n'a aucun mal à comprendre la détresse de certaines femmes dans cette histoire. Notamment Camille, qui subit les lubies aristocratiques de sa belle-mère envers son propre fils. Elle aimerait tellement... tellement... ! Elle n'ose y penser mais un coup de pouce serait bienvenu. Elle tombe par hasard sur une ancienne grande amie, Rachel, qui a retrouvé le peps qu'elle avait perdu quelque temps avant. le remède miracle ? LE CLUB. Nul ne sait de qui il est composé, ni à quoi il sert, mais il y a beaucoup de bruits qui circulent. Rachel propose la candidature de Camille à la présidente du Club, qui finit par être acceptée au sein de l'équipe. le but est d'éliminer sans trace la fameuse belle-mère, pour faire revivre la belle Camille. Cette dernière accepte l'enjeu : pour que cela soit réalisable, il faut d'abord qu'elle tue quelqu'un d'"encombrant" pour un autre membre du Club, et ensuite quelqu'un s'occupera de son "Encombrant" à elle. Et cela ne sera pas une mince affaire : elle doit tuer le King du journal de 20h...

Toute l'intrigue est d'un rythme constant, mais j'ai été surprise d'arriver à la fin sans que l'on nous parle de l'élimination de la belle-mère en question, alors que beaucoup de pages tournent autour de ce problème qui tue Camille à petit feu. Mais non, Stéphanie Mesnier ne nous parle absolument pas de cela, tout est axé sur l'entrée de Camille dans la bande et le meurtre du roi de l'info à élaborer. du coup, je suis restée sur ma faim... Je n'ai pas trop compris pourquoi avancer un tel sujet et ne pas l'approfondir.

Selon moi, ce roman est une agréable histoire pour femmes, sans forcément s'inscrire dans le style chick-lit. Il ne restera pas longtemps dans les mémoires, mais il s'impose comme on dirait "une lecture pour l'été".
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On connaît les clubs de bridge, les clubs huppés à l'américaine, les clubs de lecture... Ici, ce qui réunit ces femmes, c'est un tout autre genre de club bien particulier : un club de tueuses. Pas bêtement comme des tueuses à gages ou meurtrières sans scrupules ! Mais comme un art délicat de tuer la personne qui encombre la vie d'une membre. Attention, la boulangère qui s'est trompée dans le rendu de votre monnaie n'est pas considérée comme « encombrante », les victimes sont triées sur le volet ! Encore que, dans ce club, la victime est la membre.
Nous voici donc à découvrir quelques unes de ces femmes et à suivre l'initiation de Camille, malheureuse dans son mariage et mal dans sa peau qui combat sa tristesse à coup de chaussures de grands créateurs.
On regrette malheureusement ce casting trop large, on nous assène des prénoms à la louche et honnêtement, on ne sait plus qui est qui, et on zappe la moitié des filles, elles n'ont pas toutes grand intérêt. Sinon le récit est léger et divertissant, sans prise de tête, et vous arrache même un sourire de temps à autre. Je pense que j'en attendais plus au niveau de l'hilarité, c'est pourquoi je le juge si sévèrement, mais c'était une bonne lecture. L'auteur a un bon style, simple mais fluide, donc une bonne « comédie » dans le style chick-lit, parfait pour bouquiner au soleil !
On peut regretter aussi certains stéréotypes, comme l'homme infidèle, la femme malheureuse dans son mariage mais qui reste, la belle-mère envahissante... et l'on peut apprécier des comparaisons malicieuses où sans citer de nom, on établit un rapprochement évident (Mr le Président de la République surnommé Ventre-Mou).
En bref, on aimerait toutes faire partie de ce club, et comme on ne serait qu'une minorité à y être acceptées, il vaut mieux se rabattre sur la lecture du livre et s'imaginer la suite, puisque la fin est bonne, mais on aurait aimé en avoir un peu plus !
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J'ai vraiment adoré ce petit roman plein de fraîcheur, d'humour , de critique recherchée, mélangeant des envies de vengeance et de meurtre d'un club de femme bourgeoisement coincée et dangereuse mais pour qui tout cela est tellement naturel.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Les confessionnaux m'ont toujours rappelé les cabines de bain sur la plage de Dinard", (...)
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" Fouiller les poches de son mari est un acte de salubrité conjugale", fanfaronnait souvent Martha Legallais, avant d'ajouter d'un air entendu : "J'aime savoir qui je dois remercier."
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" Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito", répondit-elle en citant Einstein .
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Elle passait pour une originale car si les pauvres sont fous, les riches, eux, sont excentriques.
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Qu'il s'agisse de faire recouvrir un divan ou de combler ses rides du lion, Audrey avait toujours un chantier en tête ou en train .
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