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Benny Griessel, la quarantaine, sobre depuis 233 jours, est chargé dans la panique générale de mener une deuxième fois l'enquête sur la mort d'une avocate d'affaires Hanneke Sloet. En effet un sniper anonyme menace de blesser puis de tuer un policier par jour si son assassin n'est pas retrouvé.
Mais qui était cette femme si secrète? Sur quels dossiers travaillait-elle? Quelle vie menait-elle?
Le personnage de l'inspecteur est attachant avec tous ses doutes, sur son travail, ses enfants ou sa vie sentimentale. L'enquête est bien menée et pleine de suspense.
Et pour terminer, on voyage jusqu'en Afrique du Sud où de l'aveu du narrateur lui-même, la vie n'est pas simple.
Un très bon policier!
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C'est le premier polar que je lis de Deon Meyer. Donc n'attendez pas une analyse comparative avec ces précédents opus et ne soyez pas non plus surpris par ce que je vais écrire :)

Ce polar est pour moi une réussite! Les personnages sont attachants, on se laisse facilement happer par l'histoire et surtout avec plaisir. On dévore le livre assez rapidement et facilement.

Le fait qu'on trouve du vocabulaire Sud Africain dans les dialogues (merci au glossaire en fin d'ouvrage! Même si j'avoue que c'est rapidement énervant de faire les A/R avec la fin du livre!) peut déplaire mais il permet aussi de donner un coté inédit à l'histoire. En effet, la scène de crime se passe en Afrique du Sud, ce qui change des polars américains ou nordiques.
Petite déception néanmoins, je m'attendais à ce que l'Afrique du sud soit plus présente.

La structure du polar (7 jours, donc 7 parties structurées en petits chapitres) permet de dynamiser encore plus l'action.
L'écriture est agréable et l'histoire réaliste. On voit que l'auteur a fait des recherches sur les sujets et les retranscrit parfaitement. Chapeau à lui sur ce point.
Le déroulé chronologique ne contient que
peu de longueurs à mon gout, ce qui est appréciable. On est maintenu dans l'action et on ne se perd pas dans des histoires secondaires.

L'enquête? Elle est rondement menée par une belle équipe. La succession des rebondissements nous donne envie de connaitre le dénouement. Et la fin est bien! Deon Meyer finit ses enquêtes et les finit bien je trouve. Honnêtement, je n'avais pas deviné.
Cela change de certains auteurs ;-)

Je vous laisse découvrir l'histoire. Mais Benny, Alexa, Mbali, Hanneke, et compagnie m'ont fait passé un très agréable moment.
Dernier élément que je veux
souligner ici : le traitement par l'auteur de l'alcoolisme. Il est très réaliste: les doutes et la vision pessimiste de Benny sur lui même suite à son sevrage récent, la peur de ne pas y arriver et le craquage de nouveau pour Alexa... et la note fleur bleue pour conclure dans les dernières lignes, joli clin d'oeil positif de l'auteur :)

Je recommande la lecture et relirai assurément du Deon Meyer
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Le dernier Deon Meyer remet en scène Benny Griessel, son flic abstinent, dans une nouvelle enquête trépidante et passionnante.

Un inconnu tire sur des policiers du Cap et menace de continuer jusqu'à ce que la police découvre l'assassin d'une jeune avocate. le tireur prétend que la police connait le tueur et qu'elle le protège du fait de ses relations politiques. Griessel couvre l'enquête alors qu'il arrive dans une nouvelle unité et le solitaire va devoir travailler en équipe.

Jeune femme ambitieuse, l'avocate travaillait sur des cessions d'entreprises aux ramifications nombreuses et les pistes difficilement trouvées ne se raccordent pas au meurtre. Pendant une semaine, la tension monte, et d'autant plus que de nouveaux policiers tombent. Benny Griessel et ses acolytes vont finalement arrêter le tireur et connaître l'assassin ; ils nous offrent une enquête riche en rebondissements.

L'histoire est plus resserrée que dans A la trace, centrée sur l'enquête et c'est très bien. le roman est aussi moins dispersé sur les difficultés de l'Afrique du Sud et gagne en efficacité. La complexité de cette société transparaît toutefois au travers des personnages, de leurs situations personnelles. le roman est aussi basé sur Benny Griessel, son évolution, ses doutes, en font un personnage de plus en plus attachant, vieux renard dépassé par la modernité et rongé par la culpabilité de son attitude vis à vis de ceux qu'il aime.

Un bémol quand même : un petit détail peut gâcher une belle réussite et ici c'est le traducteur qui m'énerve ! Sans être un puriste de la loi Toubon, pourquoi créer des anglicismes quand des termes usuels peuvent faire l'affaire ? Je ne vois pas l'intérêt de créer le mot « forensique » utilisé tout au long de ce roman : un dossier forensique, le département Forensique…. L'adjectif anglais « forensic » se traduit aisément par « médico-légal », il suffit d'ouvrir un dictionnaire pour le vérifier et même Google le traduit par « légal ». Normalement les faiblesses du traducteur sont compensées par une relecture de l'éditeur, des correcteurs. A moins que le livre ne soit composé dans un pays à bas coût, voire non francophone, mais là j'imagine une mondialisation diabolique, des complots contre le bon sens… Heuh, j'imagine… vraiment ?


Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Ce livre de Deon Meyer m'a autant plu que les précédents. Pendant une bonne partie, on est dans le flou concernant l'enquête. Les choses semblent traîner (ce qui ne m'a pas du tout ennuyée parce que je n'avais pas l'impression que l'auteur brassait du vent). Les interrogatoires ne mènent pas loin, les policiers n'ont aucun indice concernant l'expéditeur des mails... Ensuite, l'affaire prend une direction qui ne m'a pas étonnée... Quant à la solution, j'en avais entrevu des morceaux, mais cela ne m'a pas dérangée, d'autant que je n'avais pas tout trouvé. Entre le mobile de l'expéditeur des mails et l'identité du tueur, tout est cohérent, rien n'est bâclé.
Un élément m'a attristée, mais je sais qu'il était là pour cela, et qu'il attristera sûrement les autres lecteurs...
[...]
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Lien : https://www.lalivrophile.net..
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Beaucoup de détails, je préfère avoir plus de liberté. Trop de descriptions ont tendance à me faire perdre le fil. le roman commence directement avec beaucoup de suspens, ensuite le calme plat. La cadence est inégale mais pas assez pour que je lâche. Heureusement car plus j'avançais et plus j'avais envie de connaître le dénouement.
L'histoire est originale, le sniper qui s'en prend aux policiers, les enquêteurs qui se retrouve au milieu de mafia, de politique, vient ça s'ajouter la hiérarchie et leur propre crainte d'être la prochaine cible. J'ai peur de trop en dévoiler, l'auteur pose le cadre du puzzle et chaque indice pourrait vous faire découvrir le dessin.
Moi qui suis fan d'énigmes, j'ai été content de retrouver cette passion dans le roman.
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Déon Meyer… Cela fait un moment que j'ai l'intention de le lire. Pour moi il avait tout pour m'attirer : polar et Afrique du Sud. L'occasion s'est enfin présentée et comme je devais pour un challenge lire un livre avec un titre contenant un chiffre, j'ai commencé par « 7 jours ».
Au début du livre, on fait connaissance avec le Capitaine Benny Griessel, divorcé, ancien alcoolique, sobre depuis quelques temps et qui essaie comme il peut de tenir. Il a rencontré dans les réunions d'anciens alcooliques, la magnifique alexa, ancienne star, dont il est secrètement amoureux. le début du polar, comme Benny Griessel, a du mal à prendre son rythme. Entre ses états d'âme, personnels et professionnels, alexa et une situation de crise où il se voit confier la réouverture d'une enquête sur un meurtre non résolue et dont la résolution pourrait arrêter un sniper qui tire chaque jour sur un policier, l'intrigue peine un peu. L'enquête tourne en rond… toute la première partie m'a paru bien longue… heureusement la deuxième partie accélère un peu pour aboutir à un bon final.
Soyons honnête, je ne peux pas dire que je sois complètement tombée sous le charme. J'ai aimé la situation en Afrique du Sud post apartheid, la cohabitation des différentes communautés au sein même de la police, les expressions en afrikaner ou xhosa… mais quand on a lu du Caryl Ferey, Maxime Chattam, Pierre Lemaître et/ou autres…. le rythme parait bien lent.
Je lirai sans doute un autre Déon Meyer, mais ça ne sera pas une urgence…
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On s'était pourtant promis de ne pas abuser de Deon Meyer, un auteur qu'il vaut mieux savourer à petites doses sous peine de trouver ses polars un peu trop indigestes.
Mais quelques semaines seulement après l'excellent Kobra (qu'on vous recommande), le hasard et le cirque des constances ont fait que nous voici avec 7 jours entre les mains.
Un bon polar de bonne facture avec une bonne histoire à raconter : une enquête savamment et patiemment construite. Et comme d'habitude une galerie de personnages bien dessinés, c'est la marque de fabrique de Deon Meyer et le principal atout de ses bouquins.
La police du Cap est en train de laisser pourrir deux affaires d'assassinats. Deux jeunes femmes de la bonne société, trucidées, deux meurtres sans aucun rapport entre eux.
Un sniper mystérieux entreprend de réveiller les enquêteurs : chaque jour qui passe (il y en aura 7 pour ceux qui ont suivi), le sniper tire sur un flic. La pression monte. On reprend les enquêtes à zéro. On repart des rapports et des interrogatoires. Un lent et minutieux travail d'investigation, intelligemment décrit, ponctué chaque jour par les tirs du sniper.
L'équipe des Hawks, menée par Benny Griessel que l'on connait bien et ses accolytes Mbabi Kaleni et Vaughn Cupido, se met en chasse.
Une belle et bonne enquête, du stress et de la pression, une course contre la montre et le calendrier du sniper. C'est devenu son habitude, Deon Meyer épice son bouquin de quelques nouveautés high-tech : téléphonie et internet sont appelés à la rescousse. Mais ce côté est un peu moins réussi que le même volet dans Kobra.
Ses collègues considèrent Benny Griessel comme un 'vieux renard'. Mais Benny considère que seul le côté 'vieux' est véridique et que le côté 'renard' laisse à désirer.
Comme d'habitude, et c'est bien sûr tout l'intérêt des polars de Deon Meyer, on entrevoit de nouveaux aspects de ce qu'est devenue la nation Arc-en-ciel après Madiba. Les problèmes de couleur sont toujours très prégnants et l'on découvre quelques travers du BEE (Black Economic Empowerment), le programme qui vise à repeindre en couleurs plus foncées le pouvoir économique : la discriminitation positive appliquée au monde des affaires. Avouons que l'on se perd un peu dans les méandres de cette excursion économique (corruption, blanchiment, main-mise étrangère, OPA, ...) : Deon Meyer explique à la fois trop et trop peu et se fourvoie un peu dans le dosage.
Mais pas suffisamment pour nous gâcher le plaisir de ce bon gros polar, nerveux et efficace, que l'on dévore en bien moins de 7 jours.
Un Deon Meyer sans surprise mais presque sans fausse note. Mais tout de même un cran en-dessous du récent Kobra.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Benny Griessel est chargé de reprendre l'enquête sur le meurtre d'une jeune avocate d'affaires suite à des menaces concrétisées par l'attaque d'un policier par un sniper.

Je ne connaissais pas Deon Meyer avant cet ouvrage, mais le fait que ses polars se déroulent en Afrique du sud m'a plu. le livre est réparti en parties par jours, d'où le titre, l'enquête se déroulant sur une unique semaine. J'ai été conquise par Benny Griessel, sa rencontre avec une de ses stars favorites donne le ton du personnage de façon assez amusante. L'ambiance qui se dégage du polar et de l'écriture de Meyer est prenante, j'ai vraiment pu m'identifier à la frustration et à l'urgence des policiers au fil des impasses dans l'enquête. J'ai survolé les derniers chapitres, tant j'avais hâte de savoir qui était le sniper.

C'est le troisième livre consacré à Griessel. Je n'ai pas compris certaines allusions à, je suppose, un précédent polar, mais c'est loin d'être irrémédiable pour qui souhaiterait comme moi commencer par ce titre en particulier. Je le recommande, la lecture m'a beaucoup plu !
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oh la la!!!
j'ai eu un mal fou à rentrer dedans (d'ailleurs, je ne suis pas sure d'y être parvenue!)
Le contexte africaaner m'est complètement étranger; les lieux, le vocabulaire, la façon de s'exprimer sans parler des instances policières et juridiques dont il est question dans l'ouvrage, plus l'intrigue, tout ça m'est passé complètement à côté. En plus, le roman réunit tous les plus mauvais éléments du genre : le héros (forcément) est alcoolique, divorcé, a plein de problèmes dans sa vie... bref, le genre de trucs que je ne supporte plus dans un policier.
toutefois (sisi!!!) l'intrigue est bien menée!!!!!
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Intrigue intéressante et bien menée dans un pays inhabituel pour un roman policier.
En revanche, les digressions sur la vie de l'inspecteur et sur Alexia n'apportent rien d'où ma cote de 3/5
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