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4,1

sur 1247 notes
Un grand (et gros) livre centré sur le Texas de 1836 à aujourd'hui mais qui permet aussi d'envisager l'évolution générale des Etats-Unis sur cette période. On voit l'Ouest américain passer d'une vie très dure pour tous les gens qui essaient d'y survivre à un mythe dépourvu de réalité.
On suit une famille sur plusieurs générations à travers le récit de trois personnages principaux. le récit d'un jeune garçon blanc enlevé par les Comanches est passionnant. L'auteur décrit la vie de ce peuple à un moment crucial de son histoire dans tous ses aspects de la vie quotidienne et avec beaucoup de détails que j'ai trouvés fascinants (quand, comme moi, on ne connaît quasiment rien à l'histoire de Indiens). Cela décentre de la vision pionnière blanche de l'histoire américaine.
Les personnages ne sont pas très sympathiques mais on s'accroche à cette histoire très bien construite. On peut trouver le tout un peu long car le lien, autre que familial entre les différents récits, n'est pas évident et n'arrive qu'à la fin du livre. En effet, cette histoire est finalement un grand tour du destin pour des personnages qui ont tenté et ont cru un temps le maîtriser. Ils en sont tous finalement les jouets mais seul le lecteur peut le voir grâce à la vision globale qu'il a de cette famille sur presque deux siècles.
Ce livre aborde dans des milieux bien précis des thèmes qui sont en fait universels (la famille et la place qu'on peut avoir en son sein, la transmission, le pouvoir, ce qu'on construit et ce qu'on détruit, la liberté, le sens de la vie, le travail, la place des femmes, la nature…).
En bref, une grande saga familiale réaliste avec un sens historique profond, qui se lit très facilement et nous emporte loin avec elle, vers le Texas… Partez à l'aventure ! Si vous aimez les récits familiaux, l'histoire en général et les grands espaces, vous ne le regretterez pas. Je suis sortie de ce livre enrichie de connaissances, de réflexions sur la vie et avec l'impression d'avoir effectué un grand voyage.
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Une épopée du Texas incroyable où nous suivons une famille au travers de 3 personnages sur 100 ans. A chaque chapitre on reprend le fil d'un des protagonistes ( grand père, père et arrière petite fille ) Personnellement c'est surtout l'aëul de la famille, le Colonel, en insistant sur le C majuscule, qui va vivre une vie hors du commun en grandissant entre autre parmi les comanches qui me captiva. Je me suis vraiment délecté de cette histoire du Texas, certains passages sont très durs , il ne faisait pas bon d'être mexicain au Texas, il fallait aussi éviter d'être capturer par les comanches. On découvre ce peuple tel qu'il était avec ses qualités et ses défauts et on évite la caricature dégoulinante de bonnes pensées décrivant le bon sauvage massacres par des méchants blancs. C'est surtout l'Homme qui en prend pour son grade. Au delà des comanches, le livre est plus profond, on y comprend que pour survivre dans ses contrées, c'était la loi du plus fort et pas de places pour les émotions et encore moins pour l'empathie, la vie humaine ne comptait pas pour grand chose. Que ceux qui se plaignent du monde moderne se remettent dans le contexte du Texas au 19ième... la vie n'était pas un joli fleuve tranquille. Un livre historique, puissant et d'évasion qui mérite le détour.
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Il y a longtemps que je n'avais pas lu une saga familiale aussi puissante. Au travers de trois personnages, ce roman nous raconte pas moins que l'histoire du Texas et de la conquête de l'Ouest. On est loin des gentillets romans de terroirs, c'est une grande épopée qui nous est racontée là. L'aventure du « Colonel » Mc Cullough est racontée en alternance avec celles de son fils Peter et de son arrière petite-fille Jeanne-Anne.

Le roman commence au milieu du XIXe siècle, avec l'histoire d'Eli et l'attaque de la ferme Mc Cullough par les Comanches. Après le massacre de sa famille, Eli est enlevé et se retrouve dans une tribu où il va prendre sa place sous le nom de Tiehteti. Il devient un vrai Indien, la vie dans les Grandes Plaines, les habitudes et les raids des Comanches sont magnifiquement racontés (certains passages sont à peine moins violents que le livre de Boyden). Les maladies déciment sa tribu d'accueil et il revient difficilement dans le monde des Blancs. Après un passage chez les Rangers, il fait la Guerre de Sécession où il récupère le titre de Colonel et crée un ranch à la frontière avec le Mexique.

Le récit de Peter prend la forme d'un carnet intime qui commence en 1915 alors qu'un vol de chevaux et la blessure d'un des fils est attribué aux gendres de Garcia, le voisin des McCullough. L'expédition punitive qui est montée tourne au lynchage avec le massacre de la famille Garcia qui s'accompagne de la chasse à tous les Mexicains. Cet épisode se déroule sur fond de révolution mexicaine et de changement profond de la société américaine, avec la découverte du pétrole. Peter est troublé par cette violence qu'il ne considère pas légitime, son histoire va se compliquer avec l'irruption dans sa vie de Maria, la survivante du clan Garcia.

Le troisième personnage, tout aussi fort, est la petite fille de Peter, Jeanne-Anne. Là encore, on assiste à un changement d'époque et de type de vie. Jeanne-Anne a grandi aux cotés de son aïeul le Colonel qu'elle admire énormément. Indépendante, elle s'est imposée dans la vie du ranch dont elle reprend les rênes. Avec l'aide de son mari Hank, elle transforme l'affaire familiale plus si rentable en développant l'exploitation de pétrole qui va lui assurer une fortune considérable. L'histoire de Jeanne-Anne démarre dans la années 40 et couvre la 2nde moitié du XXe siècle ; elle est racontée alors qu'elle est prête à mourir. Avec elle, c'est l'esprit pionnier et combatif qui s'en va, les générations suivantes ne s'occupent ni du ranch ni des affaires et se contentent de rentes.

Au-delà de ces trois personnages et de leur famille, c'est toute une région, tout un monde qui nous est raconté dans ce roman où chaque épisode marque une rupture. Les personnages, le rythme et l'histoire rendent ce livre est terriblement addictif, difficile de le lâcher avant la fin !
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Eli McCullough vit avec ses parents, son frère et sa soeur dans une petite maison au milieu de l'ouest sauvage. En 1849, un soir que son père est parti à la poursuite de voleurs de chevaux, la maison est assaillie par une bande d'indiens Comanches, qui enlèvent Eli et son frère. Adopté par un des braves de la tribu, comme c'est la coutume chez ce peuple, Eli est initié à leurs pratiques et se considère rapidement comme un des leurs. Quelques années plus tard, Eli doit, bien malgré lui, retourner vivre chez ceux qu'il considèrent maintenant comme « les Blancs »...
Ainsi commence cette grande saga qui, à travers trois voix de la famille McCullough, nous raconte l'histoire du Texas, de sa création en 1836 aux empires pétroliers en passant par la guerre de sécession et les élevages intensifs. On suit donc Eli, le patriarche, son fils Peter, considéré comme un traître car il désapprouve les méthodes barbares de son père, et enfin Jeannie, l'arrière-petite-fille, qui tente d'être digne de son héritage et de se faire une place dans un monde d'hommes.

Cela faisait déjà deux ans que je voulais lire ce roman, puisque j'en avais entendu parler en septembre 2012, avais acheté la version américaine en septembre 2013 puis la version Française Grand Format en septembre 2014, quand l'auteur était venu le présenter au Festival America. Finalement, j'ai attendu sa sortie en poche en avril 2016 pour m'y mettre (je n'aime décidément pas lire en GF!).

C'est un livre foisonnant et incroyablement documenté, et les thèmes ne manquent pas.

La partie sur la vie d'Eli dans le camp Comanche est passionnante. Loin de tout cliché, est racontée de façon quasi documentaire la chasse au bison, la fabrication des flèches, le tannage des peaux par les femmes, l'utilisation de toutes les parties de l'animal, les règles de vie dans le camp (et notamment la sexualité), les guerres entre tribus... Comme dans le dernier roman de Joseph Boyden, Dans le Grand Cercle du Monde, ce récit change des visions manichéennes de l'indien sanguinaire des western des années 1970 ou du gentil indien massacré par les méchants blancs qu'on a pu entendre ces dernières années. Ici, dans le wild wild west, chacun se bat pour des terres et pour sa peau, et que le meilleur gagne.
« Les Mexicains avaient volé la terre des Indiens, mais ça ils n'y pensaient jamais : ils ne pensaient qu'aux Texans qui avaient volé la terre des Mexicains. Et les Indiens qui s'étaient fait voler leur terre par les Mexicains l'avaient eux-mêmes volée à d'autres Indiens. »

Le reste du livre nous apprend beaucoup sur l'histoire violente du Texas, à travers les conflits entre pionniers anglo-saxons et amérindiens, entre américains du sud et du nord, entre mexicains et américains. Mais aussi sur l'économie de l'état, où les enfants des pionniers sont devenus grands éleveurs et les enfants de ceux-ci exploitants pétroliers. Sur la destruction du paysage, jadis couvert de plaines fertiles et de forêts luxuriantes, transformé en désert par l'agriculture et son irrigation. Sur la famille et la transmission du patrimoine, dans un milieu machiste où la loi du plus fort triomphe.

Chaque personnage nous apporte sa vision de l'histoire familiale et de la vie. Eli est dur, violent, et prend ce dont il a envie même s'il doit tuer pour cela ; mais après ce qu'il a vécu, comment ne pas comprendre son comportement ? Peter est en conflit avec son père et avec lui-même car il s'en veut de ne pas empêcher ce qu'il considère comme des injustices profondes ; mais cela ne va-t-il pas dans le sens de l'histoire ? Jeanne-Anne se bat pour être reconnue comme digne de reprendre l'empire familial, même si elle est une femme ; mais ses enfants lui reprochent de ne pas avoir été présente et de désintéressent de ses affaires. Trois personnages pas forcément sympathiques, mais très humains, qu'on suit avec intérêt et plaisir.

En conclusion, c'est un livre passionnant et très bien écrit (mention spéciale pour la traduction qui respecte parfaitement le style de l'auteur), un vibrant hymne au Texas qui parle de façon juste de tous les protagonistes de son Histoire.

Le seul bémol que j'ajouterais est que j'ai trouvé que l'histoire (ou les personnages) manquait du supplément d'âme qui m'avait emportée dans le premier roman de Philip Meyer, Un arrière-goût de rouille, qui reste un des plus beaux romans que j'ai lus. Peut-être la documentation pointue a-t-elle un peu trop pris le pas sur le reste ?
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Une magnifique saga familiale sur la conquête de la nature aux Etats-Unis. Des personnages forts, en quête de s'affirmer. J'ai vraiment été séduite par l'histoire et la taille du livre ne doit absolument pas être un frein. L'auteur sait nous emmener et nous faire partager les sentiments de chacun des trois personnages principaux.
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Un mystère de plus pour moi que le plébiscite de ce livre .
J'ai détesté sa lourdeur. Ce pavé n'a jamais réussi à me transporter :J'ai détesté la construction qui fait que l'on passe d'un récit à l'autre comme on zapperait toute une soirée sur trois émissions de télé différentes. Je n'ai persévéré que parce que j'avais peur , au vu des critiques , de passer à côté de quelque chose. Jusqu'à la fin, je me suis demandée ... "tout ça pour ça ?"
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J'attendais de lire ce livre depuis sa présentation dans ma librairie à l'occasion de la rentrée littéraire. Ce livre m'a bluffé. J'ai été enthousiasmé par l'histoire.

Les récits d'Eli nous plonge dans l'histoire de cet Ouest américain sauvage, avec la vie des Comanches, la construction du Texas et celle plus rugueuse de la sécession. A travers sa vie on découvre le changement du territoire, la place du pouvoir et des armes. Je crois que c'est le personnage qui m'a le plus touché, de part son parcours. Il est celui qui incarne le plus ce cow-boy, sans attache et prêt pour l'aventure, qui sommeille encore en nous, nostalgique de notre enfance.

Peter, son fils, est lui à l'opposé d'Eli. Sensible, proche des hommes et du bétails, il nous livre une vision follement tendre et critique à la fois de ce western. Il nous entraîne dans son « duel » avec son père et le lourd héritage qu'il porte. Etre « le fils de » n'est pas chose facile, et encore moins au Texas semble-t-il. Ses mots nous révèlent la faiblesse des sentiments dans cet univers où l'honneur et l'argent sont les guides.

Jeannie, dont j'ai le moins accroché à son personnage – sans être misogyne – est peut être moins romanesque que ses aïeuls. Il y moins d'aventure dans son récit mais plus de solitude, en tant que femme, mère et épouse. C'est aussi avec elle que l'on découvre ce que qui les lient à travers leurs générations.

J'ai aimé redécouvrir le mode de vie des indiens, me rappeler leur proximité avec la nature mais aussi leur détachement face à la mort, ce qui pouvait les rendre bien cruels. Et puis j'ai été surpris sur leurs moeurs, mais là je vous laisse découvrir. J'ai aussi appris l'attitude des texans vis à vis des mexicains. Seule la liberté les différenciaient des esclaves du Sud, pour leur reste leur vie ne valait guère plus.

L'auteur m'a totalement captivé avec ses mots, comme prit dans son lasso, ne me laissant libre qu'une fois le livre refermé. le volume des pages est anecdotiques tant ces dernières se lisent facilement. Philipp Meyer nous entraîne avec lui auprès des Comanches, dans cette nature sauvage, dans ce Texas machiste et flingueur. Il partage tout cela à la fois avec une passion et un détachement impressionnant. Tout est abordé dans ce livre, la vie, la mort, la torture, le viol, le vol, la condition humaine et ce folle espoir de vivre.

Ce n'est pas la famille Ewing, mais les McCullough sont de ces gens, que l'on n'aiment ou pas, qui ne nous laisse pas indifférent.

Mon petit point positif :

L'arbre généalogique placé au début du livre et qui est bien utile pour ne pas se perdre lors de la lecture des premiers chapitres. ;-)
Lien : http://www.tamisier.eu/le-fi..
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Une fresque extraordinaire qui met en scène la grande famille des Mc Cullough dans cette Amérique naissante jusqu'au vingtième siècle. Des plaines indiennes où le jeune Eli fût enlevé par les comanches, Peter et ses états d'âmes face au Mexicains maltraités et Jeannie l'héritière qui se bat dans un monde d'homme. jusqu'à ce que la boucle soit bouclée. Une histoire construite par flash back sans que cela nuise à son intégrité . Magnifique!
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J'ai mis beaucoup plus de temps à lire ce livre que je l'imaginais en le commençant. Tout d'abord, il y a près de 700 pages, ensuite l'histoire est dense, passionnante et très documentée. En effet, à travers trois personnages et trois générations d'une famille, le lecteur découvre l'histoire du Texas de 1850 à nos jours.
Eli McCullough a 11 ans lorsqu'il assiste aux viols et à la mort de sa mère et sa soeur et au massacre de son frère. Il est enlevé par une tribu de Comanches, tout d'abord réduit en esclavage il sera adopté par eux. Quelques années plus tard, la guerre et la maladie vont décimer les Indiens et Eli doit retourner vivre parmi les Blancs. Il se sent toujours un peu indien, il sera Rangers pendant quelques années, participera à la guerre de Sécession prenant le nom de « Colonel » puis deviendra un des éleveurs les plus importants du Texas.
Son fils Peter McCullough est très différent, plus pacifique, en opposition avec son père, il se sent proche des mexicains.
Jeanne Anne McCullough est la petite-fille de Peter. Elle héritera du domaine et le fera prospérer grâce au pétrole.
L'arbre généalogique en début du livre est très utile pour naviguer dans toute cette grande famille.
J'ai beaucoup aimé les débuts d'Eli lorsqu'il vit chez les Comanches, j'ai mis plus de temps à apprécier les personnages de Peter et Jeanne Anne. J'ai beaucoup appris sur l'histoire du Texas loin des mythes du rêve américain avec l'arrivée des pionniers yankees, puis l'extinction des Comanches, en passant par la révolution mexicaine et enfin la prospection pétrolière... Un long western qui nous emporte dans les grands espaces.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Sauf à être une fille, on est tous le fils de quelqu'un. Pardonnez le truisme, mais il a son importance au regard de la saga familiale texane narrée par Philipp Meyer. Dans ce livre, les fils foisonnent – les pères aussi, d'ailleurs et par-là même. À ce point qu'en définitive, on ne saurait dire avec certitude lequel des fils est désigné par le titre du roman. On pense bien sûr à Peter – dont Le Journal constitue le tiers du roman –, mais ce pourrait être aussi l'aïeul Eli qui recherche si longtemps son père, puis son « père Comanche » – Toshaway –, ou Jeanne Anne, à certains égards « fils manqué » (« Pour son père, elle ne représentait qu'une gêne. Un désagrément. Quelque chose qui aurait pu être un fils » – p. 318) et qui, en tout cas, a la volonté de s'inscrire coûte que coûte dans la lignée de ses prédécesseurs familiaux, ou encore Charles qui fait le lien entre Peter – son père – et Jeanne Anne – dont il est le père, Ulises enfin, le fils mystérieux, qui survient vers la fin du récit. Peu importe, à dire vrai, car ce qui compte dans la fresque de Ph. Meyer, c'est le fils « générique », celui qui hérite et doit transmettre le patrimoine familial, celui qui, également, hérite de valeurs familiales et cherche à les transmettre (Jeanne Anne) ou à les combattre (Peter). Ce qui compte, en définitive, c'est la famille dans son ensemble, avec ses cinq générations successives sur près de deux siècles. Et cette histoire familiale, âpre et tortueuse, s'intrique avec l'histoire d'une terre : le Texas ; sa prospérité (le bétail d'abord, le pétrole ensuite), ses violences multiples et terribles, ses dépossessions continuelles (« Il ne valait pas mieux. Les Mexicains avaient volé la terre des Indiens, mais ça, il n'y pensait jamais : il ne pensait qu'aux Texans qui avaient volé la terre des Mexicains. Et les Indiens qui s'étaient fait voler leur terre par les Mexicains l'avaient eux-mêmes volée à d'autres Indiens » (p. 775)
« le Fils » est une oeuvre puissante au récit parfaitement maîtrisé par son auteur ; experte dans ses références historiques et dans ses descriptions de la faune et de la flore ; ne sacrifiant pas à l'anachronisme des valeurs – et donc dépeignant, dans le contexte de leur époque, des personnages affreusement racistes, sexistes et prédateurs de la nature. « le Fils » passe pour être un des meilleurs romans américains de ces vingt dernières années. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé.
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