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4,1

sur 1233 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Malgré les critiques positives quasi-unanimes sur ce roman de presque 700 pages, je ne partage pas ce ressenti.
Je suis parvenue au terme de ma lecture difficilement, j'ai été tentée d'abandonne ce pavé plusieurs fois.
Cette histoire à 3 voix relate l'histoire du Texas de la fin des années 1800 à nos jours à travers l'histoire de 3 personnes de la même famille : le "colonel" qui raconte sa vie de l'enfance à l'âge adulte et avancé, son fils Peter dont on lit une partie du journal intime et Jeannie, l'arrière-petite-fille du "colonel" qui nous raconte sa vie de façon non chronologique.
Je n'ai rien ressenti en lisant ce roman, ni empathie envers la vie des personnages, ni intérêt à découvrir l'histoire du Texas, ni plaisir à lire ce livre... Pourquoi avoir persévéré alors ? Peut être m'attendais je à un déclic ?!!!
Quant au titre, je ne l'ai toujours pas compris.
J'ai du passer à côté de quelque chose !...
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Déception ! Au regard des louanges dithyrambiques de François Busnel, je m’attendais à partir très loin avec ce roman épique sur l’histoire de la conquête de l’ouest, plus précisément de ce grand Etat qu’est le Texas . Au final je l’ai trouvé relativement long et ennuyeux. Pourtant le kidnapping d’un jeune garçon « blanc »par les Comanches augurait d’un récit prometteur : une incursion dans la culture indienne, en symbiose avec la nature, y compris dans ce qu’elle génère de violence.
Le roman est construit autour de trois personnages d’une même lignée familiale qui tour à tour constituent le point central de chaque chapitre.
Je n’ai pas accroché sur les personnages, que j’ai trouvé sans réelle consistance.
Eli, confronté aux us et coutumes des indiens, montre très peu d’émotions, peu de sentiments et ce trait de caractère va s’affirmer tout au long de sa longue vie. Quant aux deux autres personnages, c’est une longue redite. Peter, le fils d’Eli, rumine son impuissance et son inertie. Jeannie, l’arrière petite-fille figure la maîtresse femme, à la poigne d’acier, ambitieuse et solitaire. L’écriture n’a rien d’extraordinaire. Quand Meyer donne la parole aux indiens, on se croirait dans un mauvais western :
« Je me suis fait baiser voilà »
« J’en ai rien à foutre qu’on m’entende »
Philipp Meyer nous livre les faits bruts, sans état d’âme. Le lecteur perd tout repère dans les notions de bien et de mal, de vie de mort. Les victimes deviennent bourreaux , chacun a sa part d’ombre et de brutalité. Il n’y a pas de règle sinon celle de la terre, de la propriété, de la conquête, de la domination. C’est ce que je retiens. J’aurai simplement aimé de la part de l’auteur un peu plus de réflexion autour de la triste condition humaine qu’il nous a dépeinte pendant ces 670 pages….
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Un mystère de plus pour moi que le plébiscite de ce livre .
J'ai détesté sa lourdeur. Ce pavé n'a jamais réussi à me transporter :J'ai détesté la construction qui fait que l'on passe d'un récit à l'autre comme on zapperait toute une soirée sur trois émissions de télé différentes. Je n'ai persévéré que parce que j'avais peur , au vu des critiques , de passer à côté de quelque chose. Jusqu'à la fin, je me suis demandée ... "tout ça pour ça ?"
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Le fils, de Philipp Meyer est présenté par l'éditeur comme un « grand roman américain », une vaste fresque brossant l'histoire du Texas à travers le destin d'une famille sur 4 générations (enfin, sur 3 parce qu'il y en a une dont on ne parlera pratiquement pas). Ça commence en gros vers 1850, au moment où les premiers McCullough établis près de la frontière mexicaine sont pratiquement décimés par les Comanches. Ne survivra qu'Eli, 11 ans, le plus jeune des fils qui sera adopté par la tribu et y vivra trois ans. Saut dans le temps, on retrouve Peter, le fils d'Eli qui, au début du siècle suivant, essaie tant bien que mal se survivre au souvenir du massacre des mexicains dont son père convoitait la terre. Nouveau saut temporel et nous voici cette fois en compagnie Jeannie, l'arrière petite-fille du patriarche Eli. de cette dernière, on imagine sans peine qu'elle aurait pu inspirer à l'inimitable Sarah Palin son célèbre appel: « Drill, baby, drill », la dame étant, en effet, littéralement assise sur une montagne d'or… noir.

Les trois histoires s'entremêlent ainsi durant près de 700 pages dans ce trrrrèssss long roman choral où on se demande à la fin pourquoi l'auteur ne s'est pas limité à raconter la vie du premier de la lignée des McCulloch, selon moi nettement la plus intéressante. En plus, ces sauts temporels incessants en forme de « coitus interruptus », finissent par irriter. Comme si l'éditeur avait, au moment d'imprimer, échappé les chapitres du livres dans un escalier et qu'il ne s'était pas soucié de les remettre en ordre. Voyez ici ma mauvaise foi.

Qu'est-ce qu'on retient de tout ça? Sans doute que, malgré nos prétentions, la terre qu'on habite ne nous appartient pas. Les américains volent la terre aux mexicains, qui eux-mêmes l'avaient prise aux Comanches, qui eux-mêmes l'avaient arrachée à d'autres tribus et ainsi de suite depuis la nuit des temps.

À mon humble avis, le premier roman de Philipp Meyer, Un arrière-goût de rouille, une proposition beaucoup moins ambitieuse, était nettement plus intéressant bien qu'il s'appuyait également sur un style polyphonique. Qui trop embrasse mal étreint, sans doute…
Lien : http://plaisirsdemodes.com/l..
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Ce roman m'avait été chaudement recommandé et j'avais hâte de le lire. J'ai profité de mes vacances pour m'attaquer à ses 670 pages.
Le mythe de la construction de l'Amérique est ici traité à la sauce texane. D'Éli Mc Cullough à son arrière-petite-fille Jeanne-Anne, en passant par son fils Peter, les histoires des vies de chacun de ces personnages alternent de chapitre en chapitre pour nous narrer la saga de cette famille.
Éli, fils de colons pauvres, enlevé par les Comanches, est adopté et élevé par ceux-ci. Des pages pleines d'aventures et de chevauchées, empreintes de rousseauisme béat : le bon sauvage n'agit que guidé par la nécessité et en harmonie totale avec la nature ! de retour parmi les blancs après quelques années, Éli devient l'aventurier type western, participe à la conquête de l'Ouest, à la guerre de Sécession sans aucun dommage (d'où son surnom "Le Colonel") et finit par posséder des milliers d'hectares de terres où il élève du bétail.
Peter, le fils survivant, est écrasé par la légende du Père et enfermé dans des chaînes qu'il s'est lui-même construites. Toujours opposé à son père sans jamais oser lui tenir tête, il finira par oser quitter le ranch pour enfin être heureux.
Jeanne Anne l'arrière-petite-fille est velléitaire et égoïste a eu 2 maris et 3 enfants pour lesquels elle n'a aucune empathie. Richissime grâce au pétrole, milieu dans lequel elle se bat contre le machisme de la profession, elle finit sa vie seule et permanente insatisfaite... avant l'évènement final !
Cette saga reprend tous les clichés et poncifs de la légende de la conquête de l'Ouest et de la réussite américaine ; des hommes seuls qui ont bâti la Nation et une lignée richissime. Elle aurait mérité d'être plus concise et originale. J'ai l'impression d'avoir lu et vu cette histoire des dizaines de fois.
Si l'aventure d'Éli, sorte de Little Big Man peu sympathique, est intéressante, l'histoire de son fils, geignard, l'est moins et celle de son arrière-petite-fille m'a ennuyé.
670 pages pour cela, c'est exagéré !
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Un avis sur une lecture, c'est toujours très partial et personnel.
Je sors de cette lecture avec un avis partagé: tous les ingrédients étaient présent pour faire de ce récit une belle saga: une famille, trois époques au Texas.
Le colonel, capturé par les indiens, enfant qui va vivre la pacification de l'ouest et la guerre de sécession. Son fils, éleveur et le début de la rué vers l'or noir et enfin, sa petite fille qui développe et gère un empire grâce à l'argent du pétrole.
L'histoire est par moment passionnante mais j'ai eut du mal, surtout avec l'histoire de la petite fille. Je ne me suis pas attaché aux personnages, l'alchimie n'a pas prise avec moi...
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"Le fils" est probablement un roman exceptionnel puisqu'il a reçu tant d'éloges des grandes pointures de la critique dont la sélection au prix Pulitzer 2014, mais ce n'est pas un livre pour moi qui me suis laissée convaincre par tant d'enthousiasme mais ai tant peiné pour arriver au bout des 670 pages.
L'histoire du Texas du milieu du 19e siècle jusqu'aux premiers succès des forages de pétrole est certes un sujet d'un grand intérêt pédagogique mais il m'a fallu supporter les quatre cent premières pages réservées aux luttes impitoyables, tueries, massacres, viols, pillages, tortures en tous genres entre Indiens des différentes tribus, Mexicains et colons texans (les Blancs).
Page 297 : "d'après mon père, les Mexicains prenaient autant de plaisir à torturer que les Indiens." Et les colons texans de prendre exemple sur les autres !
Page 334 : "la torture d'un prisonnier représentait un insiqne honneur pour les femmes du village".
L'auteur est très fort pour décrire avec minutie tous les actes de cruauté et de barbarie des uns et des autres afin de défendre ou s'approprier des territoires. du sang et des larmes à toutes les pages. D'ailleurs, même un somptueux ciel de crépuscule des dieux devient pour l'auteur "le ciel derrière nous couleur d'ecchymose".
Ce livre me semble surtout destiné aux nostalgiques des histoires de westerns et aux écolos engagés dans la lutte contre les pétro-dollars et la pollution.
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Ayant lu avec intérêt Un arrière-goût de rouille du même auteur j'avais un a priori positif sur ce roman plutôt encensé par la critique et l'ensemble des lecteurs ;
Cela commence plutôt bien avec l'enlèvement d'Eli qui va se révéler rapidement le seul personnage relativement intéressant de ce (trop) long roman qui affiche par ailleurs l'ambition d'être LE roman américain dont rêvent tous les auteurs de ce pays ;
Je passe sur les intrigues évoquées longuement par les autres contributeurs.
Le style, comme il convient à ce genre de roman, se veut choral, mais les personnages secondaires et leurs vies laissent indifférent.
Pourtant cela se gâte très vite : au bout de quelques mois passés chez les Comanches Eli converse avec eux comme si il vivait dans un quartier populaire d'une grande cité contemporaine ; le langage n'est non seulement pas adapté au contexte mais il est trop souvent pauvre (… les indiens partent en file indienne…) voire complètement inapproprié : Eli , qui n'a jamais été à l'école , évoque Napoléon, mort seulement 40 ans plus tôt et qui ne figurait certainement pas dans les livres d'Histoire US de l'époque !
Quant aux décors et autres personnages, cela m'a souvent fait penser à ces westerns de série Z ou des blancs hollywoodiens maquillés au brou de noix se font passer pour de vieux indiens ridés. On est plus proche de Lucky Luke que de Tony Hillerman.
Le plus grand ratage de ce roman restent les scènes de sexe dont l'acmé reste le dépucelage d'Eli, qui fera l'amour à sa compagne genre Pocahontas au moins sept fois lors de sa première fois (ah ces Américains !).
Pour finir sur un point positif je dirais que ce roman reflète certainement, au regard des politiciens en place actuellement et des événements tragiques quasi quotidiens (tueries de masse, retour du racisme) la situation actuelle des USA : un pays traversé encore et toujours par la violence et la haine qui ont participés à son fondement.
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Saga familiale, grands espaces, histoire de la conquete de l'ouest et précieuses informations sur la vie des comanches, je me suis jetée dans ce livre avec enthousiasme. J'ai lu quelques pages, et encore d'autres en essayant d'éprouver des émotions à la lecture des aventures d'Eli, de sa famille, son fils et son arrière petite fille. Rien, malgré la cruauté décrite sur tant de pages, les assassinats des uns et des autres, je n'ai rien ressenti à la lecture de ce pavé. Juste pas mal d'ennui surtout lorsque Jeannie en était la narratrice. J'ai malgré tout était interessée, mais de loin, comme si je lisais un documentaire, sur les moeurs des Comanches. le livre est malgré tout porté par une écriture propre, rigoureuse , mais à mon avis manquant de chaleur et d'humanité. Je recommande pourtant le livre à tous les passionnés par le Texas et cette partie de l'histoire américaine, car vous y apprendrez sans doute beaucoup.
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DAAA…LLAAAAS… ton univers impitoya…able ! C'était le début du générique d'une série tv (culte pour certains). Avec « le fils », Philip Meyer nous décrit la cruauté sauvage de ce monde à travers plusieurs générations de la famille Mc Collough.
Des vies faites de souffrances, de vengeances, de représailles, de disparitions et de morts. C'est la loi du plus fort pour survivre. Se mêlent dans cette saga, les peuples indiens, mexicains et les colons blancs, chacun luttant pour garder ou s'accaparer les terres les plus propices à leur besoins au fil des générations : les survivances ancestrales, l'élevage, puis le pétrole. La violence, le racisme ne sont que banalités. Pas de place pour les âmes sensibles , bienveillantes, voire différentes. Aussi , aucune chance pour celles qui auraient pu le devenir si ce n'est l'exil. La difficulté pour les femmes à vivre sur ces territoires insécurisés laisse la part belle à la brutalité du sexe masculin. Bref, peu de place pour l'amour.
Puis La roue tourne pour toutes ces familles au fil du temps et les adages « bien mal acquit, ne profite jamais » ainsi que « l'argent ne fait pas le bonheur » semblent prendre tous leurs sens.
J'ai particulièrement aimé les chapitres « prisonnier des Comanches », la richesse, au fil de cette captivité, de la description de leurs us et coutumes, ainsi que leur sagesse et le respect de ce que leur offre la nature. J'ai également apprécié la forme de l'écriture dans l'alternance des chapitres, même si jusqu'à la moitié du livre j'ai senti la nécessité de me référer régulièrement à l'arbre généalogique.
Avec ce roman une belle tranche de lecture vous attend
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