Il y a quelque chose, qui, à mon sens, on ne peut pas enlever à cette tétralogie, se sont les couvertures qui sont vraiment bien réussies et qui incitent à la lecture.
Comme pour le premier, je n'en suis pas fan, même si en soi l'univers me plaît, c'est trop stéréotypé, un peu (souvent) "gnan gnan" mais en même temps se sont tout à fait les sentiments que peuvent ressentir une adolescente, sur la rupture amoureuse par exemple.
- Du temps, j'en ai à revendre.
- Tu ne devrais pas le gaspiller pour moi, soufflai-je.
Alors que, au contraire, j'en avais envie. Surtout s'il était prêt à m'accepter telle que j'étais, rien de moins qu'une marchandise abîmée.
Entre douleur et rien, j’avais choisi le rien.
Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus.Ce sera comme si je n'avais jamais existé.
Au plus profond de mon corps, dans la moelle de mes os, du sommet de ma tête à la plante de mes pieds, dans le trou de ma poitrine, j'étais certaine d'une chose - aimer donnait le pouvoir de briser l'autre.
_Très bien, admit-il au bout d'une minute de réflexion. Oublions les délais. Si tu veux que je charge de... alors j'émets une condition.
_Laquelle?
Ses yeux étaient très prudents quand il répondit et il s'exprima avec une lenteur délibérée.
_Epouse-moi d'abord.
Le plancher lisse entra enfin en contact avec mes genoux, puis mes paumes, ma joue, enfin. J'en appelai à la délivrance de l'inconscience. Malheureusement, je ne m'évanouis pas. Les vagues de souffrance qui, jusqu'à alors, s'étaient contentées de m'effleurer se soulevèrent en rugissant avant de s'abattre sur moi et de m'engloutir.
Je sombrai.
" Ne fais pas ça ", me supplia-t-il.
- Tu voulais que je sois humaine. Eh bien, regarde.
" Je t'en prie. Pour moi. "
- C'est la seule façon que j'ai trouvée pour que tu acceptes de rester avec moi.
" S'il te plaît. "
p. 369
L’amour était irrationnel. Plus on aimait une personne, moins cela avait de sens.
Le lien nous unissant ne pouvait etre brisé par l'absence , la distance ou le temps