Loin

Voilà, je viens de refermer le livre. ...Etourdie encore par ce voyage ! survoltée où après avoir sauté dans des avions, dans des trains, puis avoir parcouru les contrées de plusieurs pays...fatiguée ! ... J'ai quitté le jeune héros à la poursuite des traces d'un père inscrit " au abonné absent", comme une balle de ping pong, d'indice en indice, il va faire des milliers de kilomètres à bord d'une Lada, en compagnie de sa soeur et de son meilleur ami. de fil en aiguille, il arrive à remonter l'arbre généalogique de la famille, ouvrant ainsi une boîte de Pandore où secrets et non-dits le conduira à se retrouver lui-même et se confronter à sa propre quête identitaire.

Beaucoup de faits historiques sur les guerres des pays traversés, beaucoup de personnages rencontrés. Je m'y suis perdue un peu… à travers leurs nombreuses péripéties ; certes la plume est habile et l'auteur passionnné , les personnages sont pressés, impatients, on ressent le rythme effréné que l'on retrouve dans les mises en scène au théâtre de M. Michalik.
La plume est alerte, le ton enlevé, mais je me suis un peu "noyée " dans les 600 pages...de ce trépidant roman !
Je reste une inconditionnelle de son travail par ses merveilleuses productions théâtrales que j'ai la chance de voir au festival d'Avignon...

Alexis Michalik est très doué .C'est ce que disent les critiques de théâtre.Il se lance dans son son premier roman, parcourt le monde , s' égare beaucoup et arrive un peu nulle part .Le tout n'est pas désagréable. Ce ne est pas très bien écrit, pas très bien construit
Gentillet , facile à lire . Si vous avez les neurones en surchauffe après la lecture de un passionnant pavé littéraire de 800 pages, allez-y.
Vous aurez tout oublié du bouquin dans huit jours. Ce n'est pas grave.
Il en faut pour tous les goûts littéraires ou pas.

Ce fut pour moi une lecture laborieuse. Les premières pages, racontées à la première personne, me paraissaient prometteuses. Pourtant, j'ai vite sombré dans l'ennui, étant dans l'impossibilité de m'attacher aux trois personnages principaux : caractères trop lisses, ou trop borderline, sans demi-mesure, sans approfondissement quant à leur personnalité (après tout, c'est un mal pour un bien car je n'avais pas envie de lire 100 ou 200 pages de plus).
Bon an mal an, j'ai franchi le cap des 200 premières pages, et l'intrigue a commencé à m'intéresser; j'ai ainsi pu apprécier les parties historiques du roman. Mais jamais je n'ai ressenti d'empathie, d'attendrissement pour Anna, Laurent et Antoine, tous les trois trop agaçants à mon goût.
Le roman comporte (heureusement) des aspects plus emballants, mais mon intérêt a joué aux montagnes russes sans jamais atteindre un sommet auquel m'accrocher.
Le suspense m'a donné suffisamment d'élan pour poursuivre et terminer la lecture, même si j'ai fini par lire en diagonale tellement les digressions me lassaient.
J'ai senti que l'auteur avait donné beaucoup de lui et s'est formidablement documenté sur les parties historiques, mais il m'a perdue dans le dédale des chemins de traverse empruntés.
Je suis déçue car il y avait un potentiel indéniable pour faire de ce road trip romanesque une inoubliable histoire.

Avec ce livre, Michalik confirme son talent de conteur, l'histoire est imaginative et virevoltante, mais illustre ses limites dans une autre forme d'art: l'écriture de romans. Dans ce roman ambitieux( plus de 600 pages!) ou prétentieux selon les chapitres, Michalik s'est perdu dans l'excès.Trop d'histoires dans l' Histoire ( bien que certains faits historiques soient instructifs), trop de personnages, trop de styles mal mélangés ( tantôt historique, tantôt romanesque et puis ensuite une sorte d'essai sur les origines, ou le bien et le mal, ou la liberté on sait plus ) et trop de grosses ficelles dans l'intrigue. Un livre c'est avant tout une qualité d'écriture, et ici, forcée de constater qu' elle est médiocre. Michalik écrit un langage parlé, qui agace et irrite parfois dans la bouche de ses trois protagonistes difficilement attachants, à la psychologie sans surprise, et, surtout caricaturaux (un jeune cadre modèle, propre sur lui qui vit une vie conforme aux standards de la société; un français d'origine africaine tiraillé par ses origines dont il avoue avoir une certaine honte (sic!) et une jeune et jolie française imbuvable mais que tout le monde adore à la sexualité libre et décomplexée à cause d'un viol à l'adolescence). D'ailleurs, s'agissant des personnages féminins, ce roman est d'une misogynie latente en présentant ce que Michalik croit être la psychologie féminine... La densité d'un livre ne m'a jamais fait peur à la condition qu'elle soit justifiée. Or, ici l'auteur mêle à son histoire des réflexions anthropo - philosophiques indigestes dont la platitude nous amène à penser qu'il aurait pu nous économiser plusieurs pages de lecture, au bénéfice d'une fin qui gagnerait a être plus aboutie et satisfaisante. Pour autant, l'idée de départ du roman avait du potentiel, certains passages sont réussis, et la curiosité quant à l'issue de la quête m'a tout de même fait tourner les pages jusqu'à la fin. Mais, ce n'est simplement pas suffisant pour bénéficier des critiques dithyrambiques dont ce livre a fait l'objet. Loin n'est pas un roman marquant, et j'ai personnellement hâte de voir la prochaine pièce de théâtre d'Alexis Michalik, car, là, on sait qu'il excelle.

Cela devient une (mauvaise) habitude : depuis quelques temps, les bouquins que je lis me plaisent au début, puis ce plaisir diminue pour se transformer en exaspération à la fin.
Ce fut le cas pour ce « Loin » que j'ai été loin d'apprécier. Cela démarre pourtant bien. Antoine n'a quasiment pas connu son père qui, vingt ans plus tôt, a claqué la porte du domicile conjugal sans laisser d'adresse. L'arrivée d'une carte postale datant de la préhistoire lui donne envie de partir à sa recherche. Avec son imbuvable soeur et son meilleur ami, il constitue un trio qui se lance dans un « road movie » très international : l'Autriche, Berlin, la Turquie, l'Arménie, la Géorgie, l'Arménie, les Indes, l'Indonésie, Nouméa… : n'en jetez plus, la coupe est pleine ! A chaque étape, le trio découvre, par un miraculeux hasard, un indice qui désigne l'étape suivante. L'histoire est assez loufoque, mais au début est racontée avec humour et on peut la lire au second degré. Mais voilà, l'humour disparaît au fil des pages, et parfois aussi les personnages qui font place à des petits cours d'histoire. Pour chaque ancêtre découvert, l'auteur nous raconte sa vie mais surtout le contexte historique dans lequel il a vécu. Ce n'est pas inintéressant, mais le lecteur est servi : la saga du communisme soviétique, la montée et la fin du nazisme, la chute du mur de Berlin, le génocide arménien, etc. etc.
Autre problème : les ancêtres se multiplient et en plus, changent souvent de nom, de prénom, de pays : j'aurais dû faire une fiche pour chacun d'eux pour bien m'y retrouver.
L'auteur est vraiment boulimique: à quelques chapitres de la fin, il entreprend d'envoyer Laurent, l'ami d'Antoine, à la recherche lui aussi de ses ancêtres africains. Et nous voilà partis pour le Tchad, le Cameroun, le Soudan et son Darfour !
Je crois qu'il est inutile d'insister : Michalik n'est pas mon auteur préféré, malgré son imagination débordante !

Je n 'ai pas été embarquée par ce roman qui m'a hélas vite perdue , au point que j'en ai même abandonné la lecture un temps avant de me résoudre à la finir .
Je n'ai pas du tout accroché aux personnages et de ce fait il est vrai que dès le départ c'était mal parti pour que je puisse me passionner pour leur épopée et me laisser emmener par ce récit . Récit qui m'a paru interminablement long, laborieux, confus, pas très vivant , dispersé, trop documenté peut-être aussi . Bref, je me suis carrément ennuyée, ce qui certes est très paradoxal compte tenu de la variété déclinée à l'infini des pays traversés et de leur histoire contée, ainsi que de la multiplicité des personnages d'horizons aussi disparates qui accompagnent cette quête d'identité familiale .
Je n'irai pas jusqu'à parler de "torture" pour s'astreindre à rester concentré sur tout ce monde et garder le fil, mais je me suis tout de même mis plus d'une fois un bon coup de pied aux neurones pour ne pas de nouveau jeter l'éponge...le coup de grâce venant lorsque l'ami du protagoniste principal décide, lui aussi, de partir à la recherche de ses origines.... Euh....j'ai eu un gros coup de mou là, tout de même...trop c 'est trop, non ?
Bref, finalement, j'en suis fort navrée, mais le meilleur moment pour moi fut de tourner la dernière page...avec un soulagement certain.
Pourtant, la thématique du roman m'avait séduite, car j'aime bien ce genre de quête d'identité qui fait revivre plusieurs générations à la manière de ce qu'a pu écrire, par exemple , Victoria Hislop dans son "Ile Des Oubliés".
Je ne me permets certainement pas de juger du talent reconnu de l'auteur ni de son travail _ très conséquent c 'est évident _ mais son histoire n'était pas faite pour moi , ça arrive.
Je retenterai ma chance avec un autre livre du même auteur, et peut-être serai-je plus emballée cette fois ci.

Alléché par les critiques élogieuses affichées en quatrième de couverture, j'ai acheté le bouquin. J'ai vite déchanté: certes l'auteur accumule les références (appuyées ) au Comte de Monte-Cristo de Dumas, à Jules Verne, aux feuilletonistes du XIX° siècle, mais l'excès de rebondissements, de changements d'identité, d'invraisemblances, de longs dialogues d'une grande naïveté finit par rendre lassant cet interminable jeu de piste, cet écheveau embrouillé, et j'ai souvent perdu le fil. L'adjectif Michalikesque va-t-il bientôt remplacer Rocambolesque? Je l'avoue, j'ai lu plusieurs passages en diagonale.
Michalik tient également à nous prouver qu'il a bossé sa documentation: à chaque pays traversé, on a droit à un aperçu géographique et historique, sans oublier, pour les lecteurs branchés, la plongée dans les lieux chauds de grandes capitales, là où l'insatiable Anna ,friande d'alcool, de drogues, de sexe, d'une vie de pata(co)chonne , joue sa déjantée.
Enfin l'auteur prend de la hauteur quand il philosophe sur le besoin " d'ailleurs" qui ouvre pour chacun le chemin de la liberté.
Dommage qu'il vienne après les grands écrivains voyageurs que sont Victor Segalen et Nicolas Bouvier.
Cependant je suis allé au bout du roman et j'ai entendu, récemment, à la radio, une interview de Michalik. Je l'ai écouté avec beaucoup d'intérêt. Il n'a pas la grosse tête et j'ai trouvé le personnage plutôt sympathique.
Kundera disait à propos de Tolstoï et d'Anna Karénine que le roman était "plus intelligent" que son auteur. Il me semble que pour Michalik et "Loin", c'est le contraire. .
Je lirai donc un autre ouvrage de cet écrivain.

Grosse déception, car j'attendais mieux de cet auteur de théâtre, mais là on a au mieux le scénario d'un album de Tintin, première génération. Je me suis accroché pourtant, malgré des pages de dialogues vains. D'autant plus étonnant de la part d'un dialoguiste hors pair de la scène, car ils n'éclairent pas la psychologie des personnages. Un conseil : sautez le 1er chapitre et ne soyez pas surpris par le changement de ton en cours de route, car le récit est mal-mené par un des héros avec des réflexions sur la vie digne du zinc du café du commerce avant d'oublier ce narrateur pour revenir à un récit d'aventure invraisemblable basique !

Après 18h d'écoute de ce roman loufoque en audio, me voilà au bout de cette histoire, au bout d'un périple avec 3 personnages attachants : Anna, Antoine et Laurent.

Anna et Antoine sont frères et soeurs, et ceux-ci n'ont plus de nouvelles de leur père depuis bien longtemps déjà.
Un beau jour, Antoine découvre une carte postale datant de plusieurs années. Celle-ci est de Charles, leur père, et le message très court, rend celui-ci curieux, puisqu'elle provient d'Autriche.
Mais pourquoi cette carte, ces mots proviennent-ils d'un pays si lointain ?

Alors c'est un grand voyage qui démarre, un périple semé d'embûches, dans de nombreux pays, au cours duquel des secrets de familles sont découverts, des histoires, des lieux et des personnages sont rencontrés, ayant eu un impact dans la vie de Charles.

J'admets que la partie du passé m'a parfois paru longue… J'ai largement préféré les passages du présent, durant le voyage, les recherches, que j'ai trouvé bien plus passionnants.

Parfois, je me suis senti perdue face aux nombreux personnages, aux lieux, aux époques, aux interventions de l'écrivain.
C'est un roman complet, long, et compliqué par moment…

La couverture de ce roman me faisant envie, m'attirait, j'ai donc craqué et rajouté ce livre dans ma PAL.

Au moment de la lecture, l'auteur commence par nous parler de nos origines, je me dis pourquoi pas mais ou veut-il en venir ??

Débute l'histoire, ça commence bien, je suis contente mais au fur et à mesure des pages, ça devient décousu, au beau milieu d'un chapitre, l'auteur reviens à nous parler… assez étrange …

Et puis finalement je n'accroche pas plus que ça, on tourne en rond, on va aller à un point pour en revenir à un autre, tout se mélange et je commence à trouver ça long… donc j'abandonne…

J'abandonne parce que je ne suis plus dans l'histoire et que j'ai envie de lire autre chose… donc sans culpabilité, je ferme ce livre et passe à un autre… ( rdv le 9 août pour savoir lequel )

Alors encore une fois, ceci est mon avis. Ce livre a plut à d'autres personnes et plaira sûrement encore mais avec moi, ça ne l'a pas fait…